[Documentaire] L'armurerie

Où s'écrivent les histoires, hors du temps et des règles compliquées du monde réel...
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[MJ] Kriegsherr
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[Documentaire] L'armurerie

Message par [MJ] Kriegsherr »

Bonjour et bienvenue dans l’armurerie. Ce sujet a pour objectif de transmettre un ensemble informatif riche, cohérent et fiable (plus que wikipédia, notamment par la vérification de la plupart des infos données par des sources croisées) sur les armes et armures que l'on retrouve dans warhammer. Il n'a nullement vocation à remettre en question les règles actuelles que je trouve d'ailleurs très bonne, mais a un triple intérêt:
-Donner un complément d'information fiable et riche au MJ ou PJ pour ses scénarios (lui permettre de mieux comprendre ce qu'est réellement l'arme/armure au delà des préjugés souvent erronés).
-Permettre à un PJ de choisir une arme/armure qui lui convienne vraiment, lors d'un achat ou d'une création de personnage.
-Permettre, dans l'éventualité d'un nouveau renouvellement de l'équipement, d'informer mieux sur la spécificité des armes/armures traités les MJs ou PJs qui seront en charge de renouveller cet équipement.

Ce sujet étant en lien direct avec la partie "équipement" du wiki, voici le lien vers cette partie "équipement":
Si vous avez-vous même des connaissances approfondies et sûres (ne portant pas à polémique, non contestées) sur telle ou telle arme, ou telle ou telle armure ou pièce d’armure, votre contribution sera la bienvenue, postez simplement à la suite.


Le Fouet (et dérivés) :

Définition (Petit Robert) : Instrument formé d’une corde de chanvre, d’une lanière au bout d’un manche.

-Caractéristiques générales de l’arme :
Matière : Cuir ou chanvre tressé (ou autres matières semblables, comme du nerf de bœuf), parfois lestés à l’extrémité avec de petits bouts de fer, de pierre ou d’os …
Longueur : Généralement 1,5 mètre à 4 mètres.
Poids : 2 kg pour un bon fouet de 3 mètres en cuir.
Vitesse du son dépassée à l’extrémité.
Energie moyenne dispersée à l’impact : 3000 – 5000 joules. (Calculs faits main : chiffres discutables qui donnent un ordre de grandeur approximatif).
Ratio approximatif joules/cm² : 50 -150 joules/cm². (Calculs faits main : chiffres discutables qui donnent un ordre de grandeur approximatif).

-Descriptif et effets :
Arme solide et souple, non tranchante (mais qui peut toutefois facilement couper des vêtements). Plus utilisée pour la torture que pour la guerre, mais toutefois utilisée comme arme de guerre par les huns. Inutile trop proche (en deçà d’un mètre), le fouet peut aussi servir de solide corde, et peut aussi tuer par étranglement. Sans chercher à étrangler, le fouet permet aussi à son possesseur, s’il le maîtrise bien, d’immobiliser brièvement un adversaire de type humain (mais pas orque ou saurus) par la douleur causée, le temps de refrapper. Si un homme fort peu supporter environ 200 coups de fouet (de petite taille [<70 cm]) avant de mourir, mais il sera évanoui et hors de combat bien avant. Avec un fouet utilisé pour le combat ou le dressage, de plus grande taille (>1,5mètres), les chiffres sont nettement plus bas. Au cours des punitions de soldats de la première Guerre Mondiale, avec un nerf de bœuf, 70 coups suffisaient généralement à tuer, et il en fallait beaucoup moins pour mettre hors de combat (une petite vingtaine). Avec un knout (fouet russe lesté et sophistiqué), entre 100 et 120 coups étaient fatals dans la quasi-totalité des cas, voire beaucoup moins s’il s’agit d’un grand knout (avec lequel une petite dizaine de coups met à coup sûr hors de combat et une bonne vingtaine peut être mortelle). La mort peut aussi survenir bien avant par arrêt cardiaque ou des difficultés respiratoires.

-Avantages et inconvénients :
Arme légère et souple, le fouet est facile à transporter. Il est également multifonctionnel, et permet bien d'autres utilisations que celle d'arme de guerre : corde, instrument de dressage, de torture, etc... S'il est une arme efficace pour immobiliser et neutraliser quelqu'un, puis le fouetter à mort, il souffre néanmoins de gros défauts qui en font une arme relativement rare. Il se montre inefficace contre toute personne protégée par une armure quelle qu'elle soit (même légère, en cuir), ou contre les créatures ayant une peau trop résistante (saurus, ogres, ...). Le fouet demande également une certaine maîtrise pour être utilisé au mieux, et sera moins efficace l'ennemi est trop proche (moins d'un mètre environ) : il ne peut alors plus être utilisé que comme une corde. Notons qu'il peut également être coupé.


Le sabre (et dérivés) :

Définition (Petit Robert) : Arme blanche, à pointe et à tranchant, à lame plus ou moins recourbée.
Note : Il existe de très nombreux types de sabres, chacun ayant ses spécificités. Cet article a un caractère général et traite de caractéristiques généralement communes à tous les types de sabres, sauf précision contraire.

-Caractéristiques générales de l’arme :
Matière : Acier, fer, autres métaux...
Longueur : L’arme en elle mesure de 60-70 centimètres pour les plus courts (makhaira antique), à près de deux mètres pour les plus longs (nodachi japonais).
Poids : Moins de 500 grammes (sabres d’escrime) à 1,5 kg (sabres à deux mains).
Vitesse : Très rapide (c’est la plus rapide des 3 armes d’escrime), dépendant de son utilisateur et de la partie de la lame.
Energie moyenne dispersée à l’impact : Dépend du type de sabre et de l’utilisateur.
Ratio approximatif joules/cm² : Dépend du type de sabre et de l’utilisateur.

-Descriptif et effets :
Le sabre est une arme plus rapide que l’épée, et également plus solide du fait de son simple tranchant. Le sabre peut-être à lame courbe ou droite, à une ou deux mains, selon ses variantes. C’est une arme de cavalerie, qui peut frapper d’estoc ou de taille, mais le sabre est beaucoup plus efficace dans la taille que dans l’estoc. Il existe également des sabres d’infanterie. Cette arme a été l’arme blanche de combat au corps à corps prépondérante du XVIIème siècle au début du XXème siècle, même s’il était déjà utilisé bien avant (dès l’antiquité, mais il était supplanté par l’épée) et après (mais il est supplanté par le fusil à baïonnette, moins efficace). Il reste l’arme blanche la plus efficace au combat au corps à corps de nos jours, largement devant la pelle, les couteaux de combats et les armes à baïonnettes. Ce succès est essentiellement dû à plusieurs facteurs, dont la rapidité de l’arme et, surtout, sa capacité à trancher, très supérieure celle de l’épée, infligeant beaucoup plus de dégâts. Toutefois, si, contre des armures légères (cuir, tissus,…), le sabre n’a aucun mal à trancher la protection et la chair, contre des armures de mailles, d’écailles [sauf si on frappait du bas vers le haut, voire armure d’écailles pour plus de précision] ou de plates, il est relativement inefficace, puisqu’il ne brise pas les os (en général) et que sa capacité à frapper d’estoc est limitée [sauf pour certains sabres spécifiques, généralement à lame droite ou à pointe très marquées]. D’où la supériorité de l’épée pendant la période où les armes à feu qui percent les armures n’existaient pas où étaient pas répandues, et où les soldats portaient donc encore une armure.
Il a été utilisé comme arme de guerre par un grand nombre de civilisations.

-Avantages et inconvénients :
Arme blanche rapide et solide, le sabre peut aussi bien tuer que servir d’outil. Mettant l’accent sur la taille, son tranchant demande à être entretenu régulièrement (affuté) pour garder une efficacité maximale. S’il est plus meurtrier que l’épée sur les cibles légèrement protégées (cuir, peau, graisse, tissus, …), il est désavantagé par rapport à celle-ci pour les cibles en armure moyenne ou lourde (mailles, plates,…), et plus généralement pour les coups d’estoc [sauf pour exceptions citées ci-dessus]. Le fait qu’il n’ait qu’un simple tranchant peut également rebuter certains.


L’épée (et dérivés) :

Définition : Arme blanche formée d’une lame aiguë et droite, emmanchée dans une poignée munie d’une garde. Arme à double tranchant.

-Caractéristiques générales de l’arme :
Matière : Acier, fer, autres métaux...
Longueur : L’arme en elle mesure de 40 centimètres pour les plus courtes, à un peu plus de deux mètres pour les plus longs (espadons et flamberges).
Poids : Moins de 750 grammes (épées d’escrime) à 3 kg (pour les plus grandes épées à deux mains).
Vitesse : Moyenne, dépendant de son utilisateur et de la partie de la lame.
Energie moyenne dispersée à l’impact : Dépend du type d’épée et de l’utilisateur.
Ratio approximatif joules/cm² : Dépend du type d’épée et de l’utilisateur.

-Descriptif et effets :
L’épée existe depuis l’Antiquité, sous différentes variantes, le glaive (gladius) romain étant l’une de ses formes les plus connues de l’époque. L’épée est une arme relativement plus lente que le sabre, mais elle a sur ce dernier plusieurs avantages, qui ont d’ailleurs fait d’elle l’arme prédominante de l’Antiquité et du Moyen-Âge. Tout d’abord, l’épée est une arme conçue autant pour la taille que l’estoc (même si l’on trouve des modèles destinés essentiellement à l’un ou à l’autre), elle est donc efficace pour ces deux rôles. L’épée a également quelques avantages appréciables pour les spécialistes de son maniement : son double tranchant, qui permet des bottes impossibles au sabre, et sa fusée (dans certains cas, notamment pour les épées à une main et demie et à deux mains), qui peut être aussi utilisée au combat rapproché. Utilisée en taille, l’épée est généralement conçue pour briser les os et déformer les armures de plates : contrairement au sabre, l’épée ne « glisse » pas en tranchant, mais libère son énergie à l’impact. Ceci a deux avantages : le premier est que, à cause de cela, une épée n’a pas besoin d’être toujours affutée pour être efficace, le second est que cette caractéristique permet de blesser l’ennemi, même s’il est protégé par une armure de mailles (ou d’écailles ou cuir ou tissu), puisque les mailles, si elles empêchent les armes de trancher, ne protègent pas contre les coups contondants. Par sa forte capacité à frapper d’estoc, l’épée est également efficace contre les armures de plates, qui sont quasiment invulnérables aux coups de taille (même si ils peuvent la déformer). Pour ces raisons, l’épée a été l’arme individuelle de corps à corps supérieure pendant près de deux mille ans, avant d’être détrônée par le sabre, en raison du changement de l’équipement défensif des soldats.

Elle a été utilisée comme arme de guerre par un grand nombre de civilisations.

-Avantages et inconvénients :
Plus lourde et plus lente que le sabre, l’épée garde cependant une vélocité et une maniabilité assez haute, d’autant que son double tranchant et sa capacité à frapper aussi bien d’estoc que de taille ont séduit plus d’un guerrier. Arme « classique » par excellence de la période Médiévale, l’épée demande moins d’entretient que le sabre, et est plus efficace que ce dernier sur les cibles moyennement et lourdement protégées. Solide, l’épée a parfois été utilisée comme « outil par destination » également.


Les armures de mailles (généralités) :

Définition : Armure composée d’un assemblage de petits maillons métalliques.

-Caractéristiques générales de l’armure :
Matière : Acier, fer, autres métaux...
Poids : Autour d’une dizaine de Kg pour une cotte de mailles (haubert) protégeant le torse, le haut des cuisses et les bras.
Rigidité : Les armures de mailles sont très souples, elles peuvent généralement être pliées de la même manière que des vêtements de tissu.

-Descriptif et effets :
Les armures de mailles sont relativement récentes dans l’histoire des armures, par rapport, par exemple, aux armures de cuir ou de plates, pourtant, elles existaient déjà à l’Antiquité. Ces armures étaient à cette époque surtout portées par de la cavalerie et des fantassins légers, mais rapidement, la cotte de maille s’est répandue dans l’armée romaine, et est devenue, avec l’armure d’écaille, l’une des plus répandues parmi les légionnaires, malgré le fait qu’elle soit relativement lente à fabriquer par rapport aux autres armures de l’époque. Elle est ensuite concurrencée par la cuirasse segmentée, beaucoup plus facile à produire, au cours du Ier siècle et jusqu’à la fin de l’Empire romain d’Occident. Au Moyen-âge, l’armure de maille supplante toutes ses rivales et connait son âge d’or. Toutefois, avec le développement des armes d’estoc, puis l’arrivée des armes à feu à la Renaissance, les cottes de mailles ont peu à peu décliné, puis disparu face à des armures plus rigides plus adaptées.

-Avantages et inconvénients :
Très souples et généralement superposables avec d’autres pièces d’armure (en cuir notamment, mais aussi parfois en plates), les armures de mailles sont idéales pour se protéger des attaques de taille. Toutefois, elles sont beaucoup moins efficace contre tous les coups portés d’estoc (y compris les flèches, les balles, les carreaux, les lances,…), et quasiment inutiles contre les attaques d’armes contondantes (masse d’armes, …). De plus, elle pèse tout de même un certain poids, qui, s’il n’est pas énorme, peut parfois gêner à la longue.

Les armures d’écailles (généralités) :

Définition : Armure composée d’un assemblage de petites plaques rigides (métalliques ou non), appelées « mailles » ou « macles » (ou « écaille »), généralement fixées sur un support de type gambison (voir plus loin dans l’armurerie).

-Caractéristiques générales de l’armure :
Matière : Acier, fer, autres métaux, mais aussi os et bois. Il existait aussi des écailles de cuir, mais elles n’étaient pas aussi rigides et ne présentaient donc pas les mêmes caractéristiques (on parle alors plus de linothorax ou de gambison renforcé).
Poids : Autour d’une dizaine de Kg (à plus ou moins 5 kg en fonction de leur qualité et des matériaux de fabrication).
Rigidité : Ces armures sont en général beaucoup plus rigides que les armures de mailles, sans l’être autant que les armures de plates, les plastrons et autres cuirasses.

-Descriptif et effets :
L’armure d’écailles est une armure plutôt récente, comparée aux armures du type « cuirasse » ou aux gambisons et armures de cuir. Elle serait cependant un peu plus ancienne que l’armure de mailles. Cette armure est une évolution du linothorax antique (un type de gambison). Il s’agissait pour ses porteurs de trouver un compromis entre la protection des lourdes cuirasses de bronze et la légèreté, la facilité de production et d’entretien des gambisons. Il semblerait que l’idée de renforcer les linothorax en y cousant des écailles de bronze soit venue d’Asie mineure. Il semble que cette idée y ait été prise aux scythes, peuple qui utilisait la cataphracte (nom donné à leurs armures d’écailles) dès le VIIème siècle avant Jésus-Christ, et dont il est probable qu’ils soient les véritables inventeurs de l’armure d’écailles. Toujours est-il que, dès les Vème et IVème siècle avant Jésus Christ, ce type d’armure était de plus en plus répandu dans le monde antique occidental. On en trouvait chez les macédoniens et chez certains grecs, par exemple. Chez les romains, la lorica squamata (armure d’écaille), inspirée (tout comme l’armure de mailles) des armures du peuple celte, a été adoptée au cours du IVème siècle avant notre ère, avec des macles de fer ou d’acier, beaucoup plus légères et résistantes. Elle « partagea la vedette » avec la lorica hamata jusqu’au Ier siècle, à partir duquel elle se fait plus rare, au profit de la lorica segmenta (cuirasse segmentée). Après la chute de l’Empire romain d’Occident, on la retrouve assez couramment en Europe jusqu’à la fin du Moyen-Âge, car elle est plus simple à produire que la cotte de mailles.
Généralement, elle protège surtout le corps, mais, plus rarement, on trouve des protections d’écailles pour les membres (notamment chez les peuples d’Asie mineure). Pour augmenter la résistance aux chocs de l’armure, les écailles sont le plus souvent légèrement courbées (elles dévient et absorbent ainsi mieux les chocs que si elles étaient plates). Elles se superposent (horizontalement et verticalement la plupart du temps), pour une meilleure solidité. Une armure d’écaille souple absorbe mieux les chocs qu’une armure d’écailles trop rigide.

-Avantages et inconvénients :
Les avantages principaux de l’armure d’écailles résident dans sa simplicité de production par rapport à la cotte de mailles, et dans son coût de production inférieur à celui d’une cuirasse. Concrètement, l’armure d’écailles offre une protection optimale contre les flèches, bien meilleure que celle des armures de mailles. La superposition de la couche rigide des macles et du gambison sur lequel elle était fixée étant en théorie totalement invulnérable aux flèches, même tirées de très près (à 10 mètres, une bonne armure d’écailles est capable d’arrêter n’importe quelle flèche). Cette protection n’est pas plus légère qu’une armure de plates ou de mailles (elle est généralement même légèrement plus lourde, exception faite des cuirasses en bronze).
L’armure d’écaille a par contre plusieurs gros défauts : peu efficace contre les armes d’estoc, elle craint également les coups de taille portés de bas en haut, qui peuvent se glisser sous les écailles et ainsi tuer le porteur en ne traversant que le gambison. Elle est également peu efficace contre des projectiles à forte capacité de pénétration, comme les carreaux d’arbalète et les balles.


Les protections de tissu (généralités) :

Définition : Armures composées de tissus. Il en existe de plusieurs types portant des noms différents : il peut s'agir de gambisons, de jaques, de pourpoints ou de cotte à armer, de linothorax, etc...


-Caractéristiques générales de l’armure :
Matière : Lin, coton, laine, soie, et d’autres tissus, voire parfois du cuir...
Poids : Très variable en fonction des armures (de quelques kg à plus de 10kg).
Rigidité : Ces armures sont très peu rigides, comparées aux armures de cuir, aux plastrons et aux armures de plaques. Elles restent cependant plus rigides qu’une armure de mailles.

-Descriptif et effets :
L’armure de tissu est l’une des plus anciennes au monde. A l’origine, l’idée des armures de tissu est simplement de renforcer un vêtement pour en faire un élément de protection. Elles furent donc utilisées par presque toutes les civilisations du monde, très tôt dans leur histoire, et leur concept a perduré jusqu’à nos jours (escrime sportive, gilets pare-balles,…).
Plusieurs techniques furent utilisées pour fabriquer ces armures de tissu. L’une d’elle consiste à pourpointer (ce qui signifiait « piquer, broder »), c’est-à-dire à coudre plusieurs couches de tissu les unes sur les autres, en général d’une dizaine de couches jusqu’à plus d’une trentaine. Une autre technique consistait à gamboiser (ce qui signifiait « garnir, piquer de coton ou de laine ») le vêtement, c’est-à-dire à rembourrer. Souvent, les armures gamboisiées (ou « gamboisées ») étaient compartimentées, afin qu’un trou ne permette pas à toute la garniture de sortir.
Certaines armures en tissu étaient renforcées de mailles à certains endroits (ressemblant alors partiellement à une broigne). Elles étaient parfois portées seules, parfois sous d’autres pièces d’armure de type « mailles » ou « plates », et plus rarement sous les deux.
Toutes les armures de tissu n'ayant pas de manches, il existait aussi des manches en tissu (non attachées à l'armure du corps), qui servaient à protéger les bras.

-Avantages et inconvénients :
Très peu couteuses et très simples à fabriquer et réparer, les armures de tissus étaient les armures « du pauvre » (archers, milices, auxiliaires, etc…), portées seules. La solidité de l’armure et son efficacité dépendent beaucoup de sa facture. Les très bonnes armures de tissus étaient aussi les plus lourdes (jusqu’à une dizaine de kg, mais le plus souvent un peu moins) et assez gênantes. Leur protection était assez importante contre les chocs, moyennement efficace contre les coups de taille et les flèches, et peu efficace contre les coups perçants, les carreaux et les balles.
Mais les armures de tissu étaient aussi souvent portées en complément d’une autre armure, en dessous, afin surtout d’amortir les chocs (le caractère tranchant/perçant du coup étant théoriquement stoppé par l’armure métallique portée par dessus) et secondairement d’accroître la protection. Evidemment, dès lors, leur conception prenait en compte ce paramètre, et elles étaient beaucoup plus légères (et protégeaient moins) que celles conçues pour être portées seules.

Les protections de cuir (généralités) :

Définition : Toutes sortes de protections (pièces d’armure, mais également boucliers et armures de chevaux) dont le matériau principal était le cuir.

-Caractéristiques générales de l’armure :
Matière : Cuir (peaux de bêtes [en générale grandes] tannées).
Poids : Très variable en fonction de la pièce d’armure et du nombre d’épaisseurs de cuir.
Rigidité : Plus rigides que les armures de mailles, les armures de cuir n’en sont pas moins assez souples.

-Descriptif et effets :
Depuis la nuit des temps (premiers siècles de l’histoire), l’utilisation du cuir pour se protéger est avérée. Le cuir a toujours été un matériau très facile à obtenir (il s’agit de simples peaux de bêtes tannées) et à travailler. De plus, le cuir avait l’avantage d’être relativement léger et souple. On l’a utilisé, souvent en plusieurs couches ou bouilli (attention, le « cuir bouilli » dont on parle ici n’est pas réellement bouilli, en réalité, il est porté pendant un certain temps dans un mélange principalement constitué d’eau à environ 30° ou 40°C) et parfois avec d’autres matériaux (métaux,…) pour la protection de toutes les parties du corps (casques, cuirasses, boucliers, …) et même pour protéger les animaux (caparaçons et armures de chevaux). Pendant la première moitié du XXème siècle, on retrouvait encore le casque en cuir comme protection des militaires des nations occidentales. L’efficacité des protections en cuir est quasi-nulle face à des armes à feu, et plus généralement contre les coups portés d’estoc. Toutefois, avec suffisamment d’épaisseurs, les boucliers de cuir ont pu servir à arrêter des flèches et lances de jet (sous l’époque romaine, le pilum était d’ailleurs conçu pour se ficher dans le bouclier de l’adversaire et le gêner). Le cuir est surtout utile en ce qu’il réduit les chocs, et que, bien traité et suffisamment épais, il peut atténuer des coups de taille pas trop tranchants, et freiner les flèches et les éclats.

-Avantages et inconvénients :
Très peu coûteuses, légères, faciles à fabriquer et à entretenir, les armures de cuir ont toujours été plébiscitées par ceux qui recherchaient une protection légère ou peu onéreuse. Les diverses pièces de cuir offraient néanmoins une protection au mieux moyenne, semblable à celle offerte par les armures de tissu : de quasi-nulle contre les carreaux, les balles et les coups d’estoc (notamment des armes d’hast), elle est moyenne contre les flèches et les coups de taille, et plutôt efficace contre les chocs et éclats.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 764#p70764

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Hans Ottweiler
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Re: [Documentaire] L'armurerie

Message par Hans Ottweiler »

gros travail.

mais la aussi c'est très (trop?) général.

un sabre n'est pas plus rapide d'une épée. les comparer est d’ailleurs sans objet(d’après moi) au vu de la diversité des armes qu'elle regroupe

un exemple: une rapière (épée) et plus proche dans les caractéristiques technique et dans le maniement a la latte de cavalerie (sabre) qu'au glaive romain (épée -et encore).
autre chose: une arme a un seul tranchant demande moins d’entretien qu'une arme qui en a deux (a niveau de finition égale) et est moins cher a produire.

attention aux généralités trompeuses

l'armure d'un combattant (riche) est adapté a son époque (contexte du conflit, armement, tactique utilisée) Dans le monde de Warhammer toutes les époques sont mélangées des armements d'une période se retrouve confronté a des protection d'une autre, ça complique quelque peu la cohérence.
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