[Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Naggarond est la cité la plus sinistre du monde, et est la ville principale de Naggaroth. Ses murailles de pierre noire culminent à plusieurs centaines de pieds et sont percées de quatre portes gigantesques fermées par des battants d'acier hauts de cinquante pieds. Les remparts comptent une centaine de tours plus hautes que les murs, l'ensemble semblant émerger directement de la roche...

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Déistra
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[Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Déistra »

[align=]
Alors, pour commencer décidons de l'avenir de ce sacrifice cette Péji...
Voici la multitude de voies disponibles :

1 - Bête de somme (Garantis un Rp assez court, rendement maximum pour peu d'effort)
2 - Jouet de luxe (Animal de compagnie pour une gosse de riche, pas mal si on sait rester servile...)
3 - Jouet "pour adultes" version good guy (Pas besoin de faire un dessin, mais au moins la belle prendra moins de coups de fouet... :P )
4 - Jouet "pour adultes" version bad guy (Pas de bol, tu tombes sur un grand malade sadique, non seulement tu vas souffrir mais en plus tu meurt à la fin... :siffle: )
5 - "Roméo et Juliette mâtiné Twilight" (Amour impossible, rivalité entre deux peuples, amants qui se déchirent... C'est beauuuuuuuuuuu ! :cry: )
6 - "Dans la paume du Prince tu danseras, petite marionnette..." (Scénario slaaneshi classique, dommage t'auras eue ta chance... :siffle: )

Lancer d'1D6 maudit (:twisted: ) : 2 ! Et une poupée barbie, une !
Une pluie fine tombait du ciel d'un noir d'encre, trempant ceux qui s'étaient rassemblés sur le marché aux esclaves de Naggarond... Il y avait de tout ici : Des nobles arrogants inspectaient la "marchandise" sans se soucier de la ménager, un druichii d'âge mur dans les yeux duquel brillait une lueur inquiétante, une femme dont la froide beauté était quelque peu atténuée par l'inexpression de son visage... Un curieux duo attira pourtant l'attention d'Eloinor, fait à noter étant donné l'état d'épuisement et de stress dans lequel elle se trouvait : Il s'agissait d'une petite fille, druichii bien entendu, vêtue de façon bien trop ostentatoire pour son jeune âge, derrière qui se tenait une sorte d'immense barbare au visage couturé de cicatrice, et portant une lame d'une taille impressionnante dans un fourreau situé dans son dos...

La gamine observait toute cette agitation de loin, avec un air de profond mépris sur le visage, fixant du regard chaque esclave avec un reniflement dédaigneux... Elle quitta pourtant un bref instant cette expression lorsqu'elle croisa le regard de l'elfe, pendant un instant, un très court et très bref instant, elle eut l'air d'avoir son âge... Mais bientôt son visage reprit son masque de dureté implacable, tandis qu'elle tirait sur le bras du colosse pour lui piailler quelque chose à l'oreille, malgré tous ses efforts l'elfe sylvaine ne put entendre un seul mot de ce qu'elle dit à ce moment-là... Tout ce qu'elle sut, c'est qu'une bourse changea de main, qu'on tendit au colosse l'autre bout de l'énorme chaîne qui était reliée à son cou, et que celui-ci la mena à sa suite, malgré toute ses tentatives pour engager la conversation avec lui il conserva un mutisme total...

Elle était pieds nus depuis bien avant leur descente du bateau, et eut tôt fait de se retrouver les pieds en sang lorsque le petit groupe (La jeune enfant ayant bénéficiée du transport d'une calèche alors que tous deux suivaient à pieds des entraves aux chevilles) arriva enfin dans la cour d'une vaste demeure, tandis que la calèche stoppait, son toit renversant l'eau de pluie qui s'y était rassemblée sur Eloinor qui ne put l'éviter que partiellement, ce qui revenait un peu au même car elle avait fait tout ce trajet sous une pluie désormais battante... Elle était trempée, frigorifiée, et surtout, surtout, elle mourrait à un tel point de faim, qu'elle aurait été prête à toute les bassesses possibles et imaginables pour un simple morceau de pain !

Deux servantes accourrurent l'une d'entre elles portant ce qui ressemblait à un triangle piqué sur une brindille, dont elle se servit pour protéger la jeune enfant de la pluie. Celle ci se dirigea ensuite devant celle qui était désormais sa propriété, la dévisagea de pieds en cap sans mot dire, avant de déclarer, d'un ton qui n'admettait aucune réplique :


-"Suis moi."

Après quoi elle se dirigea vers la demeure, le géant sur ses talons, les deux servantes papillonnant autour d'elle comme des abeilles affolées, sans autre choix que de la suivre, ses lourdes chaînes aux pieds ne lui permettant de toute façon pas d'avancer suffisamment vite pour pouvoir ne serait-ce qu'espérer s'échapper...[/align]
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Eloïnor Tiludin
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Eloïnor Tiludin »

Cela faisait déjà un bon moment que j’avais été débarquée du bateau et que l’on m’avait amenée avec une grande partie des autres sur une estrade, où l’on nous exhibait comme des animaux dans une foire agricole. Il nous fallait rester debout, couverts de chaînes et vêtus beaucoup trop légèrement pour se protéger de la bruine et du froid. Le plus dur était de faire abstraction de tous ses sentiments : la détresse, la peur, le froid, la douleur, etc., pour éviter de craquer et d’être sévèrement puni. Le simple fait de voir des gens vendus et achetés ainsi, faisant souvent l’objet de négociations et de commentaires divers sur la « qualité » de la « marchandise » était déjà horrible, mais c’était bien pire encore quand on faisait soi-même même partie des « objets ». C’était une véritable épreuve psychologique et physique que j’endurais là, mais je savais qu’il fallait tenir, et qu’avec un peu de chance, une solution, une échappatoire se présenterait peut-être... Espoir dérisoire et ridicule, car j’étais en plein cœur d’un pays hostile et cruel, où je ne valais guère plus aux yeux de tous (sauf peut-être de mes compagnons d’infortune) qu’un mouton, et sûrement moins qu’un bœuf ou un cheval.

Des gens défilaient devant nous, nous jaugeant du regard, inspectant nos dents, tâtant nos corps parfois même. Je vis sous mes yeux des humains, hommes, femmes, et même enfants passer de mains en mains en échange de quelques bouts de métal, puis emmenés hors de ma vue. Le plus déchirant était les séparations forcées des familles, mais nos tortionnaires semblaient toujours n’avoir aucune once de pitié, quelques fussent les souffrances qu’ils causaient. Quand à moi, je fermais les yeux, serrais les dents et les poings à chaque nouvelle transaction, mais je savais que mon tour viendrait, tôt ou tard. Entre les mains de qui ma vie allait-elle passer ? Je n’en avais aucune idée. Peut-être entre celles d’un des nombreux nobles à l’air suffisant qui nous considéraient visiblement comme des moins que rien et qui nous achetaient au rabais auprès des vendeurs sans scrupules, ou de cet elfe au regard inquiétant dont la seule vue me faisait froid dans le dos, ou encore d’une druchiie d’une beauté glaçante et à l’air inexpressif qui ne présageait rien de bons pour ses futures acquisitions. Mais ce fut finalement une enfant à l’air beaucoup trop sérieuse pour son âge, visiblement très riche, accompagnée d’une sorte de garde du corps à la carrure impressionnante, au visage brutal et abîmé, et armé d’une lame à deux mains, sûrement dévoué corps et âme à servir la famille de la jeune elfe. Celle-ci tourna soudain les yeux vers moi tandis que je la dévisageais, et un air infantile apparu fugacement sur son visage, avant que celui-ci ne redevienne dur. Consciente de ma gaffe, je baissais au plus vite la tête, en espérant vainement qu’elle n’aurait pas vu mon regard. Mais le mal était fait, j’avais attirée sans le vouloir son attention, et elle m’acheta aussitôt au vendeur, pour une somme que j’ignorais. Ma « laisse » de chaînes fut remise entre les mains du barbare fortement bâti, puis nous partîmes pour la demeure de l’enfant.

Elle monta dans une sorte de carrosse, mais ni moi, ni son serviteur qui me tenait en laisse ne bénéficions de ce confort. J’étais pieds nus, et avais des entraves aux chevilles, aussi espérai-je qu’on ne me demanderait pas de suivre le rythme de la voiture à pieds. Si, effectivement, on ne me demanda rien, cela ne me dispensa pas de devoir marcher à la suite du garde du corps qui suivait la calèche. L’épreuve m’arracha des gémissements continus de douleur, car le conducteur du véhicule hippomobile ne tenait visiblement aucun compte de ceux qui devaient suivre à pieds derrière lui, et que le colosse qui me traînait ne me prêta aucune attention. A l’arrivée, j’avais les pieds en sang, et j’étais trempée par la forte pluie qui tombait depuis la moitié du trajet au moins, et pour ne rien arranger, lorsque le carrosse stoppa brusquement, je ne pus éviter la chute d’eau provenant du toit. J’étais donc trempée, frigorifiée, meurtrie, éreintée et surtout affamée, car cela faisait bien trop longtemps que je n’avais pas pu manger à ma faim. Lorsqu’elle sortit de sa voiture, la petite fille qui m’avait achetée eut droit aux services de deux servantes qui lui épargnèrent le désagrément de la pluie. Moi, j’étais debout, immobile et misérable, grelottante et claquant des dents en face d’elle, ma souffrance clairement lisible sur mon visage. Elle m’inspecta du regard, puis m’ordonna sèchement de la suivre. Quel choix me restait-il ? Je n’avais pas l’ombre d’une chance de pouvoir m’enfuir, et elle le savait, je lui emboîtais donc le pas et me dirigeait en clopinant à cause de mes pieds blessés vers le manoir. Qu’allait-elle faire de moi ? Je l’ignorais.
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Eloïnor Tiludin, voie de l'esclave
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Déistra »

[align=]Elle fut guidée jusqu'à une antichambre, dans laquelle un feu ronronnant atténua un peu le froid glacial qui l'étreignait, mais ce n'était hélas pas suffisant, et il lui faudrait encore un long moment avant de récupérer de son séjour prolongé à l'extérieur. Là, la jeune druichii la fixa d'un air dur, puis elle ordonna :

-"Déshabille toi, tu pue chienne !"

Voyant qu'elle mettait trop de temps à s'exécuter, elle fit un signe à ses deux servantes, et celles ci s'en chargèrent à sa place, malgré ses faibles tentatives pour se soustraire à ce traitement humiliant, sans succès hélas... Elle se trouva donc nue, la crasse la recouvrant étant la seule chose qui masquait sa nudité. Ses anciennes frusques elles, furent jetées au feu, son seul lien avec son glorieux passé venait de partir en fumée dans le sifflement qu'il produisit lorsque l'humidité qui l'imprégnait s'évapora... La noble fronça alors le nez et dit alors :

-"Elle pue, faites monter de l'eau chaude et qu'on la nettoie !"

L'une des servantes tenta d'objecter :

-"De l'eau chaude ? Mais maîtresse..."

-"SILENCE ! De quelle utilité m'est-elle si elle meurt de froid ? J'ai dit de l'eau chaude, tout de suite !", dit-elle en élevant la voix, tandis que le colosse qui bouchait la sortie s'ébroua - Ce fut le seul terme qui vint à l'esprit de la jeune elfe -, Ce qui eut au moins l'effet de faire enfin réagir les deux femmes, qui se ruèrent vers la sortie accéder à la demande de leur maîtresse... Elles remontèrent quelques instants plus tard avec un grand bacquet de métal et deux seaux, qu'elles mirent aussitôt à chauffer sur un crochet au dessus du feu... Dès que l'eau fut assez chaude, elles la versèrent dans le récipient, tandis que la gamine la lui indiqua du doigt en ordonnant :

-"Entre là dedans chienne, et plus vite que ça !"

Trempée et glacée jusqu'aux os, l'esclave fut presque heureuse de lui obéir, sans même prendre garde à la différence de température... Le choc fut tel qu'elle perdit conscience, les derniers sons qu'elle entendit étant les cris d'orfraies des servantes mêlées aux piaillements de la jeune noble...[/align]

***


[align=]L'eau était chaude, et quelqu'un était en train de l'éponger gentiment, prenant un soin infini pour démêler sa longue chevelure, tout en chantonnant une sorte de chanson, inconnue de l'elfe mais elle reconnut les sonorités mélodieuses propre aux oeuvres de sa race... Avant de retomber dans un sommeil bienheureux, elle entendit, comme provenant d'une distance très lointaine :

*Ne t'inquiètes pas, tu est à moi maintenant, je ne laisserais personne te faire de mal, tu est à moi, et je te garderais toujours, oui toujours...*

Puis plus rien, le néant...[/align]

***


[align=]Le lendemain, elle se réveilla dans un lit richement orné, dormant à côté d'elle la jeune noble druichii reposait paisiblement...
Héhéhé, beaucoup de questions, peu de réponses, un post comme je les aimes ! :twisted: Alors, que vas tu faire ? :siffle:
[/align]
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Eloïnor Tiludin
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Eloïnor Tiludin »

Je suivis l’elfe noire et ses servantes dans le manoir, jusqu’à me retrouver dans une pièce chauffée par une cheminée, dont je pensais qu’il s’agissait d’une sorte d’antichambre, de salle d’attente à l’entrée des appartements d’un des propriétaires du manoir. J’avais encore froid et j’étais encore affamée et meurtrie, mais je dois avouer que la chaleur de la pièce me fit du bien. Cette sensation ne dura pas très longtemps, car tout à coup, l’enfant qui m’avait achetée m’adressa la parole, d’un ton dur, tout comme l’expression de son visage, une expression inappropriée et choquante pour une enfant. Elle ne me dit que quelques mots « Déshabille-toi, tu pues, chienne ! », mais ces mots n’avaient pas leur place dans la bouche d’une petite fille, et ce malgré leur relative véracité. Ils me blessèrent profondément : je n’étais pas habituée à recevoir des ordres, ni à être traitée de manière aussi insultante. J’espérais que celle qui m’avait achetée - j’avais encore du mal à admettre qu’elle était ma « maitresse » à l’époque -, n’allait pas continuer à m’appeler ainsi, car la première envie que j’eu en entendant le nom par lequel elle m’avait désignée était de la gifler, comme une enfant de son âge le mériterait, mais bien entendu, cela n’était même pas envisageable dans ma situation. Je pris un certain temps à m’exécuter et à lui obéir, pour plusieurs raisons. D’abord, j’avais encore froid, et me débarrasser de mes vêtements n’arrangerait rien. Ensuite, et surtout, je n’avais pas vraiment envie de me dénuder en présence de trois inconnues et d’un homme. Enfin, je dois reconnaitre que j’avais une partie de moi qui me poussait à ne pas lui obéir, même si jusqu’à présent, je n’en avais jamais tenu compte, que ce soit lors de ma fuite ou de ma capture. Les deux servantes, sur un signe de leur maîtresse (qui était aussi la mienne), virent m’aider à accélérer et me dévêtirent sans ménagements et sans pudeur. On jeta mes vêtements au feu, sans se soucier de me demander mon avis, ce qui était normal pour une esclave, mais nouveau pour moi.

Nue au milieu de la pièce, j’étais horriblement gênée, aussi essayais-je de me couvrir de mes bras. Deux nouveaux ordres de la jeune elfe noire, adressés aux servantes, puis à moi, fusèrent et me donnèrent une nouvelle fois envie de corriger l’enfant, qui ne manifestait clairement aucune politesse envers ses esclaves, dont je faisais partie. En entendant la servante l’appeler « maîtresse », je me demandai si elle attendrait le même traitement de ma part. J’espérais, sans trop y croire, que non, car cela reviendrait à me rabaisser moi-même devant une simple enfant trop gâtée. Néanmoins, j’acceptais bien volontiers le bain d’eau chaude que l’on m’offrait, et je ne fis pas la fine bouche, même si j’avais eu droit une nouvelle fois au « chienne ». Ma dignité, qui m’aurait poussé à refuser le bain, je l’avais abandonnée il y avait bien longtemps, le jour de ma fuite, au profit des choses matérielles. Mais cette fois, l’eau était trop chaude, moi trop faible et frigorifiée : je m’évanouis dès l’entrée en contact avec l’eau à cause du choc thermique.

Peut-être en rêve, peut-être à demi-éveillée, j’entendis une voix non identifiable me rassurer, tandis qu’on s’occupait de moi avec attention. Mais, en y repensant, et malgré le flou du souvenir, la voix rassurante ne l’était pas tant que cela, puisqu’elle disait que « j’étais à elle », ce qui pouvait avoir de nombreuses significations. Quoi qu’il en soit, je ne tirais au réveil aucune conclusion sur le « rêve », ni sur la manière de l’interpréter. Je n’avais déjà pas beaucoup d’informations réelles, je n’allais pas m’égarer sur ce qui ne l’était peut-être pas.

Quand je repris conscience, j’eu du mal à savoir où j’étais et ce que je faisais là, dans une chambre riche et vaste, allongée sur un lit non moins riche et vaste. La mémoire me revint rapidement et désagréablement quand je vis la jeune elfe couchée à mes côtés. Du moins étais-je propre et au chaud, c’était déjà ça. La faim me tenaillait le ventre, au point que j’aurais fait à peu près n’importe quoi pour manger quoi que ce soit. Je n’avais pas d’entraves aux chevilles ou aux poignets, ce qui me donnait envie d’essayer de tuer celle qui se prétendait ma « propriétaire », celle pour qui je n’étais qu’un objet. Mais cela ne m’aurait avancée à rien, et je le savais, car je n’aurais pas pu sortir vivante du manoir, alors, si ce n’est pour me rendre sur l’échafaud (ou pire encore). J’imaginais alors la prise d’otage, mais, seule et ridiculement faible dans un territoire hostile, je n’avais pas une chance sur un milliard de m’en tirer, et si je retombais entre les griffes des elfes noirs, l’enfant mécontente me ferrai sûrement subir, au mieux, une terrible punition que je me refusais à imaginer. J’avais le corps libre, mais j’étais pourtant bien impuissante. Dès lors, je me demandais ce qu’elle pouvait bien me réserver ? Les enfants pouvaient parfois se montrer cruels, et c’était sûrement bien pire dans une société qui banalisait la cruauté, l’esclavage et la violence, et certainement plus encore chez une fille de notable ou de seigneur à qui on ne semblait rien refuser. Aussi étrange que cela puisse paraître, j’avais peur de ce que pouvait me faire la petite enfant qui sommeillait à mes côtés, et pire encore, j’étais totalement à sa merci. Ignorant si celle qui m’avait racheté était réveillée ou non, mais poussée par une faim dévorante, je me levais doucement et entreprit d’inspecter la chambre à la recherche de nourriture et de vêtements…

Je recherche en premier lieu de la nourriture (si j'en trouve je la mange doucement) et de vêtements à ma taille (si j'en trouve je les enfile), et, en second lieu, je cherche des clefs et un petit couteau (pour les dérober et les cacher dans mes éventuels vêtements ou quelque part dans la chambre si je n'ai pas trouvé de vêtements). :)
Modifié en dernier par Déistra le 18 déc. 2011, 00:56, modifié 1 fois.
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Déistra »

[align=]
Test d'HAB (Pour sortir du lit sans réveiller la gamine) : 5, bonne réussite !
Prenant mille précautions, Eloïnor sortit du lit, en prenant garde de ne pas réveiller l'enfant qui dormait blottie contre elle... Ce luxe de précautions paya, car sa "propriétaire" se contenta d'émettre un faible murmure de protestation lorsqu'elle se retrouva privée de cette source de chaleur corporelle... Par contre, une mauvaise nouvelle l'attendait lorsqu'elle émergea, complètement nue, des draps confortables : A sa cheville, une fine chaîne d'acier, délicatement forgée mais d'une solidité à toute épreuve, tintait doucement.

En remontant ce sinistre fil d'Ariane, il vit que celle-ci était reliée à un solide anneau fixé au mur, après quelques essais elle en déduisit qu'elle pouvait se mouvoir à son aise dans l'enceinte des lieux mais qu'il lui était strictement impossible de seulement atteindre la porte de la chambre ! Elle était emprisonnée dans cette pièce, aussi sûrement que dans la plus solide des geôles, à l'exception qu'il s'agissait ici d'une cage dorée, un monde de beauté et de douceur duquel il lui était impossible de s'échapper... Sur une chaise non loin de sa place dans le lit elle trouva une tunique soigneusement pliée, entièrement blanche et taillée juste à sa taille... C'était mieux que son ancienne robe, mais encore loin du faste auquel elle était habituée auparavant. Elle se mit aussitôt à rechercher quelque chose, n'importe quoi, qui pût l'aider pour une évasion future...
Test de recherche : 16 raté !

Hélas, rien, il n'y avait rien ici ! Si l'on excluait les parfums et autres accessoires de toilettes propres à une jeune enfant de la noblesse, il n'y avait aucun objet coupant, perforant ou contondant qu'elle pût utiliser, apparemment cette petite princesse ne conservait aucun de ces objets dans sa chambre, tout était exécuté par ses serviteurs... La porte s'ouvrit sur ces entrefaites laissant entrer une servante, qui sans même lui adresser un regard, déposa sur une table située près de la fenêtre un plateau couvert en argent, tandis que près de la porte, un garde armé la contemplait d'un air égrillard, sa tunique ne cachant visiblement rien de ses formes féminines... Il s'agissait après tout d'une tenue d'intérieur, il ne faisait apparemment pas partie du programme qu'elle sortes des lieux, encore moins du domaine ! Ce n'est que lorsque la servante fut sortie des lieux qu'elle vit que la jeune noble était réveillée, et qu'elle la fixait du regard... Ici, point de mépris, mais plutôt une sorte... D'attente, comme si elle l'évaluait. Sa voix perça le silence, alerte mais dénuée du fiel qui l'animait hier encore :

-"Attends avant de manger, tu vas m'aider à m'habiller ! Tu est fille de noble, n'est ce pas ? Le marchand le disait, et puis tes cheveux sont plus soignés que les autres esclaves... Tu m'appartiens désormais, tu me tiendras compagnie quand je serais dans ma chambre, obéis moi et je t'achèterais des robes et te ferais manger de la délicieuse nourriture, mais provoques mon courroux et tu iras rejoindre les autres, à la mine de mon père !"

D'après son ton il ne lui était d'aucun doute que l'obéissance de son esclave était absolue, soit elle n'avait jamais eue à sa charge de cette "marchandise elfique", soit elle bénéficiait d'une confiance absolue en la jeune femme, s'agissait-il d'une piste à exploiter ? Qui sait, cette vie d'animal familier de luxe ne serait-elle pas meilleure que celle de la plupart des asservis ? [/align]
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Eloïnor Tiludin »

Si je parvins à sortir du lit sans réveiller l’enfant, une mauvaise surprise m’attendait : j’étais attachée au mur par une chaîne de métal à la cheville droite, sorte de « laisse » totalement indestructible pour moi et qui m’interdisait strictement de sortir de la chambre ou même d’en atteindre la porte. A l’époque - comme la plupart des esclaves nouvellement capturés, je suppose -, je pensais à l’évasion, et ce lien y était un obstacle de taille. L’espace d’un instant je me suis imaginée dans les mêmes conditions, un mois plus tard : ma cheville serait en sang, la peau arrachée et la chair meurtrie durablement par le frottement de l’anneau d’acier. Quoi qu’il en fut, je me ressaisis vite, et enfilait une tunique blanche que l’on avait mis à ma disposition. Puis je commençais mes recherches dans la pièce, en quête d’un quelconque objet qui aurait pu m’aider. En vain, mis à part des parfums onéreux et des accessoires de beauté divers qui n’avaient, à mon sens, pas leur place chez une enfant. Alors que j’envisageais de subtiliser un des parfums pour m’en servir éventuellement comme substance incendiaire, une autre esclave ou servante entra dans la pièce. Elle m’ignora totalement alors qu’elle apportait un plateau d’argent finement travaillé sur lequel se trouvait le petit déjeuner de la noble.

A cette vue, et devant ce fumet, je ne pus me retenir de dévorer du regard les mets qui passaient devant moi. Je mourrais de faim. C’était un véritable supplice de voir cette nourriture raffinée à la portée de ma main, tout en sachant que je n’avais pas le droit d’y toucher. Ignorant pour l’instant les regards pervers du garde et mon envie de parler à la servante, je voulais attendre que celle-ci sorte pour laisser libre cours à mon appétit, quitte à devoir en supporter les conséquences : au pire, je pourrais toujours mentir à la petite elfe noire. Malheureusement pour moi, la noble s’était réveillée et m’avait interdit de manger avant de l’avoir habillée. Elle me mit également en garde en cas de désobéissance, ce qui était, je suppose, classique. J’avais seulement à moitié écouté ce qu’elle m’avait dit, mes yeux rivés sur le plateau et surtout sur son contenu, qui me faisait saliver au plus haut point. Elle parla de la mine, ce qui me fit frissonner, car les conditions y seraient sans nul doute beaucoup plus dures. Mais je ne pris pas trop de temps à ruminer ces pensées, mon cerveau étant entièrement accaparé par les victuailles. Je choisis de ne pas répondre à la gamine (je n’avais pas envie qu’elle me force à dire « maîtresse » si elle n’était pas satisfaite d’un simple « oui »), mais j’exécutais néanmoins ses ordres, en l’aidant à s’habiller. Je me retins de tout commentaire, pendant que j’expédiais le plus rapidement possible le travail, pour pouvoir manger. Quand j’eu finie, je ne pus plus vraiment tenir et, sans attendre une seule seconde, pou ne pas lui laisser le temps de rajouter quelque chose, je me précipitais vers le plateau, dans le but d’y dévorer voracement le plus de nourriture possible, en mangeant avec mes doigts, sacrifiant toute retenue. Il fallait à tout prix ne pas lui permettre de me redonner d’autres ordres avant que je n’ai pu manger. Aurais-je réellement le temps d’engloutir quelque chose avant qu’elle ne puisse réagir ? Cela n’était pas certain, mais tel était mon espoir, et j'étais prête à encourir le risque d'une punition, si seulement cela me permettait de manger, même s'il y avait bien évidement aussi un risque que je fusse punie et que je ne parvienne pas à manger quoi que ce soit, si elle réagissait assez vite. Le reste, j’y penserais le ventre plein, car j’avais matière à réflexion, ces dernières minutes : l'attitude de la servante ou de l'esclave, avec qui j'avais envie d'avoir une conversation entre « sous-fifres », du garde qui me regardait bizarrement (y avait-il une piste exploitable de ce côté là, ou juste un risque de viol quand l’enfant serait absente ?) , les mots et exigences de l'enfant (révélateurs ?), ma laisse (premier obstacle à toute tentative d’évasion), les moyens à ma portée (que pouvait espérer obtenir d’eux ?), les risques encourus (une punition, la mine, ou pire ?), etc....
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Déistra »

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Test d'Initiative : 3, très bonne réussite, à table !
Avec une vivacité accrue par le jeune auquel elle avait été astreinte auparavant, Eloïnor se rua vers le plateau, engouffrant de grandes quantité de nourriture, s'étouffant à moitié, sous le regard ahuri de l'enfant, qui ne s'attendait visiblement pas à une telle attitude de la part d'une ex-membre de la noblesse...
Test de réaction (Sous 1D12, plus tu t'approches de 1 plus la réaction est positive) : 9, pas bon pour toi ça...
D'abord paralysée sous l'effet de la surprise, sa "maîtresse" vit graduellement son visage s'empourprer sous l'effet de la colère. Tirant de sa chemise de nuit une cravache de cuir noir, elle la brandit et lui larda le dos et les cuisses de coups d'une précision acérée, qu'elle tenta d'esquiver maladroitement :

-"Espèce d'insolent animal, arrêtes ça tout de suite ! Lâche cette nourriture tu m'entends ?"
Votre attaque a réussi (6). La parade de votre adversaire a échoué (14).Vous lui infligez une perte de 8 PV+1D6 (4) = 10 Pvs de dégâts !
Encore affaiblie par les mois de privation de son emprisonnement, la jeune elfe n'avait pas la force de résister à cette enfant pourtant plus faible physiquement qu'elle, de tout façon si elle tentait de résister elle n'avait qu'à appeler la garde pour la maîtriser... Elle endura donc l'humiliante correction, ainsi que l'atroce morsure de l'ustensile, jusqu'à ce que l'enfant déclare, le souffle court :

-"Et ne t'avises plus de recommencer tu m'entends ? Est-ce-que c'est bien compris ?"

Elle attendait visiblement une réponse de sa part, qui lui démontrerait que son "jouet" lui témoignait désormais toute la soumission que son statut d'esclave exigeait...[/align]
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Eloïnor Tiludin
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Eloïnor Tiludin »

Quelle fut ma joie quand je parvins à me précipiter sur le plateau et à avaler, assez peu poliment, il est vrai, des victuailles. J’ai mangé le plus vite possible, sans me soucier le moins du monde de la propreté ou de la bienséance. La faim était trop forte, et il fallait la rassasier, rien d’autre n’était plus important sur le moment. La chance me permit d’ingurgiter assez de nourriture pour que je ne souffre plus pendant au moins une journée. C’était toujours ça de gagné, car je ne sais pas si elle m’aurait nourrie sans cela, ou si elle aurait d’abord joué pendant longtemps avec mes nerfs. Je ne regrettais donc pas mon initiative, du moins jusqu’à ce que j’eusse connaissance de sa réaction.
Malheureusement pour moi, mais comme c’était prévisible, ce que j’avais entreprit ne plu pas du tout à l’elfe noire qui se prétendait ma « maîtresse », et celle-ci me punit sévèrement. Apparemment, en effet, je restais malgré tout à ses yeux un simple animal, selon ses propres termes. Ce fut également en tant que tel qu’elle me larda le dos et les cuisses de coups violents de cravache. L’enfant était extrêmement cruelle pour son âge (à moins que tous les enfants elfes noirs n’agissent de même avec leurs esclaves), et elle me fouetta sans aucune pitié. J’ai bien tenté d’esquiver, mais la gamine s’y connaissait visiblement, et j’étais encore trop faible. Je dus donc me résoudre à endurer les coups en poussant des cris de souffrance qui ne l’apitoyaient pas le moins du monde. La douleur était insupportable, mais elle ne semblait pas ressentir de compassion, et lorsqu’elle eut fini, j’étais recroquevillée sur le sol et en sanglots, les endroits où elle avait frappé étaient toujours cuisants, et peut-être même saignais-je. Voulant s’assurer que j’étais maintenant « dressée » sur ce point, la druchiie me demanda si j’avais bien compris, si je ne le referais plus. D’une voix faible avec mon fort accent elfe sylvain, emplie de douleur, de détresse et de peur, je choisis de lui répondre ainsi, mes yeux larmoyants rivés dans les siens :

-Oui.

Je ne pus me résoudre à l’appeler « maîtresse », car j’avais l’impression que si je faisais cela, je me reconnaitrais inférieure à elle, et je n’étais prête à m’humilier de la sorte. Mais peut-être, pensais-je alors, attendait-elle justement que j’agisse ainsi, que je reconnaisse son autorité, ou pire, sa supériorité sur moi. Et j’étais effectivement à sa merci, elle pouvait et allait clairement me punir de nouveau si ma réponse ne lui plaisait pas. Horrifiée à cette pensée, je répétais et complétais par un ersatz que je jugeais encore acceptable, pour elle comme pour moi.

-Oui, mademoiselle.

Elle avait gagné la première manche, elle m’avait clairement montrée qu’elle était sérieuse quand elle disait être ma maîtresse, et qu’elle n’hésiterait pas à me punir cruellement. Je ne voulais pas subir de nouveau ce qu’elle m’avait infligé, aussi je me soumettais, et lui rendait les armes. Pour cette fois… Elle avait gagné la bataille, mais pas la guerre. Elle ne perdait rien pour attendre, la gamine. En moi, une sourde colère, une envie de revanche grondait, et un jour où l’autre, j’espérais pouvoir me libérer et donner à cette enfant gâtée et pourrie jusqu’à la moelle la leçon qu’elle méritait amplement. J’essayais de contenir les signes extérieurs de ma rébellion intérieure, desserrant mes poings et me contentant seulement de continuer à la regarder dans les yeux, la foudroyant du regard entre mes larmes.
Totalement impuissante, j’attendais son verdict sur ma réponse, et ses probables nouveaux ordres. Pour l'instant, j'étais résignée à obéir à la plupart des ordres potentiels, à faire profil bas, car je savais que cela était dans mon intérêt pour l'instant. D'autant que la perspective de me retrouver à la mine si elle n'était pas satisfaite de moi me terrifiait toujours autant. Là-bas, le travail serait assurément beaucoup plus dur, les coups de fouets et les insultes quotidiens, et je serais à la merci de tous, esclaves et druchiis (je n'avais pas oublié le regard douteux que le garde m'avait lancé). Pour le moment, cela n'était pas souhaitable, même si l'évasion d'une mine semblait plus facile que d'un manoir.
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Déistra »

[align=]
Test de charisme (8 de base, mais -1 car attitude défiante) : 13 loupé, 'me disais aussi...
Malheureusement pour Eloïnor, la haine qui brûlait dans ses yeux fut clairement remarquée par l'enfant, qui dans un mouvement de rage lui asséna un coup de cravache au visage. L'outil de soumission atterrit droit sur la joue, ouvrant une profonde coupure sur sa joue et la renversant au sol sous le choc, tandis qu'une véritable pluie de coups se déversait sur elle, la plongeant dans un ouragan de souffrance...
Attaque de la gamine : Votre attaque a réussi (5). La parade de votre adversaire a échoué (19).Vous lui infligez une perte de 8 PV+1D6 (3) = 11 PV.
Test d'END : 8, dommage pour toi tu n'as pas la chance de tomber dans les pommes...
Dès que sa pauvre victime ne bougea plus, même sous la morsure de ses coups, la jeune noble l'attrapa par les cheveux la tirant vers elle, lui arrachant une plainte de douleur, avant de déclarer une dernière fois, d'une voix sourde :

-"Oui. Maîtresse. Répètes."

Sa démonstration de fureur avait laissée place à une colère sourde, visiblement ce qui l'attendait si elle faisait encore preuve de rébellion serait bien pire comparé à ce qu'elle avait déjà endurée, une perspective qui remplissait l'âme d'Eloïnor d'une terreur sans nom... La personne qu'elle avait en face d'elle n'était pas douée de compassion, il s'agissait d'une druiichi, et ses dieux la protègent, elle en était l'esclave...
Tu peux continuer à faire des compromis autant que tu veux hein, mais malheureusement tu est du mauvais côté de la laisse Eloïnor... Tu as d'ores et déjà plusieurs contusions, des coupures profondes un peu partout dû aux coups de cravache, plus une méchante plaie à la joue gauche, qui te donnera sûrement une cicatrice... Tu gagnes dès à présent -1 en CHAR de manière permanente, sachant que ces plaies te feront souffrir pendant encore plus d'une semaine, le temps qu'elles cicatrisent... Dans la société druiichi les esclaves sont des denrées périssables, t'opposer de la sorte aurait normalement déjà débouchée sur ton exécution pure et simple, va savoir pourquoi elle t'as épargnée jusqu'ici... Elle s'y résoudra sûrement si tu continue, alors rends les armes, tu pourras toujours te venger par la suite...
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Eloïnor Tiludin
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Eloïnor Tiludin »

Hum ! Aïe, oui, effectivement, je dois dire que je ne m’attendais pas à une telle réaction, mais à quelque chose de plus « civilisé », preuve de ma médiocre connaissance des elfes noirs. :(
Hélas pour moi, l’enfant était sans pitié et dominateur. Il avait dû s’apercevoir de la colère qui brûlait en moi, et en tout cas ne s’était pas contenté d’un « oui mademoiselle ». Evidemment, je savais très bien moi-même, lorsque je lui avais fait cette réponse, qu’elle ne serait peut-être pas satisfaite, mais, si j’avais envisagé qu’elle m’ordonne de corriger ces « fautes », je n’avais pas prévu une seule seconde que cela puisse me coûter une nouvelle punition à la cravache. Surprise par sa réaction violente, je ne pus donc rien faire pour éviter ou atténuer le puissant coup que je reçus à l’improviste sur le visage, et qui me jeta au sol par sa force combinée à mon état de faiblesse, m’arrachant un hurlement de douleur déchirant. Mais, à mon grand dam, la punition ne s’arrêta pas là. Totalement dénuée de compassion, la druchiie frappa encore et encore, ignorant mes cris déchirants de souffrance, à tel point qu’à un moment je ne pus plus que pleurer, hurler et souffrir en attendant désespérément que cela s’arrête, n’ayant même plus la force de bouger sous la torture qu’elle continuait à m’infliger.
Quand cela cessa enfin, j’étais prostrée à ses pieds, incapable de bouger et de me défendre, couverte de traces de coups, la voix enrouée par mes exclamations de douleur incessantes. Le rapport de force était inversé, je ne pouvais même plus me défendre contre ma tortionnaire. Misérable, je ne pus ni ne voulus empêcher qu’elle, une simple enfant, me prenne sans ménagement par les cheveux et ne me crache d’une voix haineuse qui me faisait peur : « Oui. Maîtresse. Répète. » . Cela faisait horriblement mal, tant mes blessures dues au fouet que surtout, dans cette situation, le fait qu’elle me saisisse par les cheveux, et je sentais que si elle tirait encore ou qu’elle secouait, elle m’en arracherait sûrement une ou plusieurs touffes. Je commençais à gémir, sans arrêter de pleurer.
Je n’étais pas très courageuse, et tout ce que je voulais, c’était arrêter de souffrir et continuer à vivre, à n’importe quel prix, et quitte à renoncer à ma liberté et à m’humilier. Sur le coup, la gamine m’inspirait une terreur sans nom, car j’avais peur qu’elle recommence à me punir, ou qu’elle me fasse pire encore, ce qu’elle semblait prête à faire. Je devais être arrivée à l’extrême limite de sa patience, qui avait été bien vite atteinte, car, selon moi, je n’avais pas fait grand chose. Le fait était que j’étais entièrement à sa merci, et, malheureusement, qu’elle ne semblait en avoir aucune. Quel autre choix avais-je que de me soumettre ? Je n’étais une héroïne prête à mourir pour conserver sa dignité, j’étais à ce moment plus proche de l’animal à forme elfique, telle que les elfes noirs me décrivaient. Elle m’avait brisée, soumise par la force. En fait, moi qui répugnais à utiliser ce mot, même pour les autres esclaves, je devais bien avouer au fond de moi que je venais d’être dressée.
C’est pourquoi, cédant sans hésiter une seconde, et gardant cette fois les yeux au sol, emplis seulement de larmes, de douleur et de terreur pure, je lui répondis précipitamment dans un souffle, d’une petite voix, enrouée et marquée par mon accent sylvestre, la peur et la souffrance que je ressentais :


-Oui maîtresse, oui maîtresse, oui maîtresse !

J’avais mal partout : mon corps était couvert de traces de coups et de mon sang, une profonde entaille d’où s’écoulait un liquide vermeil barrait ma joue droite, et l’elfe noire me tenait toujours par les cheveux, m’arrachant un gémissement aigu continu. A la dimension physique et visible de la torture que je subissais s’ajoutait la dimension psychologique, plus difficilement perceptible, mais que les maîtres de cet art ne négligeaient pas. Là, je me sentais faible, nulle, lâche, misérable. Au fond de moi, j’avais mal de ce que j’acceptais de faire et de dire, je me haïssais pour ça. Je savais que seuls les faibles deviennent esclaves, que les forts, eux, mourraient libres. J’étais faible, et n’avais qu’une seule envie : qu’elle arrête de me faire souffrir, et j’étais prête à tout pour cela.
Mais se contenterait-elle de mon obéissance ? Allait-elle réellement arrêter de punir ? Si je l’espérais, je n’en étais pas sûre, et j’avais trop peur de la supplier : cruelle comme elle l’était, elle aurait pu me torturer de nouveau pour cela. J’attendais donc une nouvelle fois sa sentence, la peur au ventre. Cette fois, j’avais fait tout ce qu’elle disait à la lettre, et j’espérais qu’elle serait clémente. J’avais eu, pensais-je, beaucoup de chance de tomber sur une maîtresse de son âge : les coups étaient moins forts et l’esprit moins cruel, ou du moins était-ce qui était censé être, car je voyais mal, à chaud, ce que j’aurais pu subir de pire.
Modifié en dernier par Déistra le 03 mai 2012, 14:10, modifié 1 fois.
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