[Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Naggarond est la cité la plus sinistre du monde, et est la ville principale de Naggaroth. Ses murailles de pierre noire culminent à plusieurs centaines de pieds et sont percées de quatre portes gigantesques fermées par des battants d'acier hauts de cinquante pieds. Les remparts comptent une centaine de tours plus hautes que les murs, l'ensemble semblant émerger directement de la roche...

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Déistra
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

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[align=]-"Halte qui va là ?"

Eloïnor venait de commettre un impair majeur en ouvrant la porte de la chambre, en effet stationné à côté un garde armé s'assurait qu'elle ne serait pas dérangée... Et qu'elle ne pourrait s'échapper, accessoirement. Avant même qu'elle ait le temps de refermer la porte, il la saisit par le poignet, et d'un mouvement violent la tira au dehors, lorsqu'elle heurta le sol elle ressentit une violente douleur à l'emplacement de sa blessure...
Test de résistance (Sous END, réussite sous 8 ou moins) : 8, réussite de justesse, ta plaie ne se rouvre pas...
Apparemment les coutures de sa plaie avaient tenues le coup, mais elle était désormais dévisagée par le garde qui, l'air suspicieux, lui demanda :

-"Une esclave ? Je ne sais pas pourquoi tu est là, mais mes ordres sont clairs, personne ne rentre ni ne sort d'ici sans autorisation du médecin, donc tu vas me faire le plaisir de retourner là dedans... Enfin, pas tout de suite...", dit-il tandis que la jeune elfe sentait son regard lubrique se couler le long des lignes de son corps dénudé, seulement protégé par les bandages qui recouvraient sa poitrine, frêle rempart en vérité si le garde se décidait à porter la main sur elle...
Test de la Mj sadique :twisted: (Sous CHAR, réussite sous 7 ou moins...) : 1, réussite critique !
Eloïnor devait vraiment avoir piteuse allure, car après un reniflement dédaigneux le garde la renvoya à l'intérieur de la pièce sans ménagement, elle était de retour à la case départ...[/align]
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Eloïnor Tiludin
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Eloïnor Tiludin »

J’avais monté tout le plan dans ma tête, mais tout fut interrompu brutalement, et beaucoup plus rapidement que prévu. Alors même que j’entrebâillais la porte pour jeter un coup d’œil rapide et furtif dans le couloir, je m’aperçu à ma grande horreur qu’il y avait un garde qui jouait le planton juste sur le palier. En découvrant cela, j’ai totalement paniqué intérieurement, j’ai essayé de refermer le panneau sans qu’il ne se rende compte de rien. Mais rien n’y fit : le soldat était vigilant et il m’avait tout de suite repérée. Une très fonctionnelle sommation retentit, elle avait pour moi le goût de la défaite et de la peur. C’était l’échec. Pire encore, avant que je n’ai le temps de lui claquer la porte au nez et de me réfugier de nouveau dans ma chambre de rétablissement-prison, l’elfe me saisit par le poignet droit, celui de la main qui tenait la poignée. Je sentis immédiatement la force énorme de sa poigne, un étau de fer contre lequel mes tentatives de me dégager furent vaines et dérisoires. Désespérée, je me sentais impuissante, j’étais comme sa prisonnière. Je gémis pitoyablement et il me tira sans ménagement hors de la pièce, m’envoyant voler puis m’écraser lourdement sur le sol. En m’effondrant, une vague de douleur envahit mon flanc qui avait percuté le sol, mais elle était encore plus vive au niveau de ma poitrine, de ma blessure. Je poussais un faible cri de souffrance tandis que mes poumons se vidaient d’un coup au moment de l’impact de l’air qu’ils contenaient. Puis je repris ma respiration et me rendis compte de la situation : j’étais nue, sauf ma poitrine heureusement couverte par mes pansements, et blessée aux pieds d’un garde plus fort que moi, et visiblement prêt à tout.

Instinctivement, je me recroquevillais sur moi-même pour me protéger d’éventuels coups de sa part, mais aussi pout dérober mon intimité à sa vue. Je hoquetais de douleur et de terreur, prostrée misérablement sur le sol en attendant son verdict, les yeux rivés sur le parquet à ses pieds. Certes, maintenant que j’étais roulée en boule, il ne pouvait plus se rincer les yeux sur mon entrejambe, mais cela n’empêchait pas que l’elfe semblait vraiment me regarder avec beaucoup trop d’insistance. D’autant que la phrase qu’il prononça était lourde de sous-entendus. Ca ne plaisait pas, pas du tout, je tremblais de peur à l’idée de ce qu’il pouvait, de ce qu’il projetait de me faire. Pour cet elfe noir, après tout, il avait ce droit, je n’étais qu’un animal ou un objet, et lui une personne. Je ne suis même pas sûr qu’il aurait eu pitié de moi, malgré mes blessures. Heureusement, visiblement, j’étais en beaucoup trop mauvais état pour lui donner envie de satisfaire ses plus basses envies sur moi, et je fus une nouvelle littéralement projetée dans ma chambre, avant qu’il ne claque la porte avec un « pfeu » dégoûté. J’avais été sauvée par mon apparence actuelle peu reluisante, j’en avais conscience, mais je préférais toujours ça à être violée par ce soldat vicieux. Bon, le pire avait été évité, mais de peu, ceci dit, je me retrouvais dans une situation guère brillante. Je ne pouvais même pas espérer attirer le garde et le neutraliser en silence après l’épisode que je venais de vivre. Toute fuite par la porte était impossible. Et la fenêtre ? Mauvaise idée, car aux trois quarts nue en plein cœur d’un manoir du quartier riche de Naggaroth, je ne pouvais rien espérer de ce côté-là. Même si j’utilisais les draps comme toge, ça ne changerais rien. J’étais donc condamnée à attendre enfermée dans ma prison aux allures de chambre d’hôpital l’interrogatoire et le verdict du père de Danylis, ce que j’avais toujours voulu éviter. Mais bon, au moins, j’avais un scalpel…
Ci-dessous la copie de la fenêtre 2:

Eloïnor Tiludin, voie de l'esclave
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Message par Déistra »

[align=]Eloïnor en fut donc réduite à attendre, le silence de la pièce seulement rompu par le mécanisme fixé à son bras, qui lui injectait une substance aux effets inconnus... Elle somnolait à moitié quand la porte s'ouvrit sur son médecin, elle portait à bout de bras un plateau couvert d'une fiole remplie du même liquide qui courrait désormais dans ses veines, ainsi qu'un assortiment de seringues trempant dans de l'alcool...

-"Salut, il est temps de changer ta dose ! Je vais en profiter pour t'administrer un petit coup de fouet, ton maître viendra te rendre visite un peu plus tard dans l'après midi..."

Tout en parlant elle en profitait pour l'ausculter, prendre son pouls, elle effectuait ces tâches avec le calme détaché du praticien qui fait strictement son travail, Eloïnor aurait pu n'être qu'un animal de grande valeur qu'elle ne l'aurait pas traitée autrement... Il était clair que pour elle il ne s'agissait que de faire son travail, la jeune elfe ne pouvait donc espérer une quelconque compassion de sa part... Toujours est-il qu'elle lui administrait ses soins avec un détachement total, elle ne laissait pas transpirer la moindre once de méfiance... Elle venait de lui changer le flacon relié à son injection - Le produit était donc amovible - Et s'employait désormais à changer ses bandages, elle avait en attendant de les utiliser posées les seringues avec leur baquet d'alcool sur la même commode où Eloïnor avait trouvée le scalpel, il lui suffisait de tendre la main...[/align]
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Eloïnor Tiludin
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Eloïnor Tiludin »

Mon premier échec dans une tentative d’évasion avait failli me coûter très cher : le garde sur lequel j’étais tombée avait failli me violer en toute impunité à même le sol. Mais cette fois, les choses étaient différentes, puisqu’il n’était pas présent dans la salle. En bref, la médecin était revenue, et allait me préparer à rencontrer le père de mon ancienne maîtresse, en me faisant les derniers soins et me donnant un fortifiant. J’avais peur car j’avais comprise depuis bien longtemps que cela laissait présager un interrogatoire musclé, que j’espérais de tout cœur pouvoir éviter en disant la vérité dès que l’on me poserait la moindre question. Sauf sur un point, bien sur, et ce point était ma tentative de négocier avec les assassins de Danylis, sur lequel je comptais bien mentir. Si quiconque de fidèle à la famille Ol’Hean apprenait ce que j’avais fait dans la chambre devant les tueurs, je savais que le père de Danylis serait fou de rage et voudrait me faire endurer les pires tourments possibles avant de me tuer, mais même dans ce cas, peut-être sa rage serait-elle telle qu’il me tuerait sur le champ sans trop de souffrances.

Mon objectif le plus immédiat était simple. Je devais décider, avec les faibles moyens en ma possession, de l’attitude à adopter qui me laisserait le plus de chances de rester en vie et de minimiser la douleur que je subirais. Je ne faisais guère d’illusions : à court terme, je n’avais absolument aucune de retrouver ma liberté, et seulement très peu de chances d’échapper aux griffes des Ol’Hean. Deux options s’offraient donc à moi : accepter sans broncher ni rien tenter pour y échapper de répondre aux questions du père de Danylis, ou essayer de s’enfuir le plus loin possible pour être reprise en esclavage par un autre maître, en espérant qu’il soit tolérant et compréhensif envers ses esclaves. Bien sûr, il ne fallait pas trop rêver et compter là-dessus, mais au moins, si j’étais vendue à un autre, je pourrais espérer me refaire une nouvelle identité et échapper aux ennuis que je risquais fort d’attirer sous peu. Le danger était important, et si l’évasion ratait, je serais sévèrement punie, je ne l’ignorais pas, mais d’un autre côté, si je ne tentais rien, comment aurai-je une chance de retrouver un jour ma liberté ? Pourtant, je n’étais ni une guerrière, ni une travailleuse, ni même une magicienne. J’étais une ancienne princesse, et je ne savais presque rien faire d’utile par moi-même, j’aurais tellement aimé que quelqu’un vienne me libérer à ma place, mais je savais que ça n’arriverai jamais. Plus personne ne se souciait de moi nulle part, j’étais seule, la dernière de mon clan et je n’avais aucun ami. En conséquence, je devrais donc m’en tirer seule.

Ma sauveuse me prévint qu’elle voulait m’injecter un dopant qui me rendrait plus forte, et en tous les cas, quelle que fusse ma décision, je ne pouvais qu’accepter cette aide, même si un doute vint me titiller l’esprit, au point que j’en fis part à la médecin. Après tout, si mon doute se révélait infondé, elle le saurait vite, et s’il l’était, ma prudence m’aurait sauvé la vie. J’avais tout à gagner à poser ma question, à m’enquérir du contenu des seringues, à lui redemander si elle l’avait vérifié. Je ne craignais pas forcément un attentat, même s’il restait possible, mais on ne savait jamais, s’ils avaient appris que j’avais survécu, les deux elfes voudraient peut-être me faire taire définitivement avant que je ne parle. Dans cette hypothèse, ils n’avaient pas d’autres moyens d’action que celui-ci, à moins de retenter une intrusion, mais c’aurait été pousser le bouchon un peu loin que de venir m’achever de la même manière qu’ils avaient tué Danylis. En repensant à leur attaque, je ne pus m’empêcher de me retourner doucement sur mon lit et de regarder par la fenêtre. Pensive, je conclus mon raisonnement ainsi, avant de me retourner vers la médecin druchiie : demander n’était de toutes façons pas risqué et pouvait m’éviter des souffrances voire la mort, il fallait donc le faire. N’osant pas regarde l’elfe noire dans les yeux de peur, un peu confuse, d’une voix timide et fortement marquée par mon accent indécrottable, je lui adressais une nouvelle fois la parole :

-Maîtresse ? Pardonnez-moi de vous déranger, mais êtes-vous sûre de ce que contiennent ces seringues ?

La question me paraissait assez innocente et assez sensée pour qu’elle ne me punisse pas : elle me semblait très consciencieuse dans son travail et vérifierait sûrement. Pendant qu’elle faisait son travail, je jetais un coup d’œil vers la porte, me demandant si elle était suffisamment épaisse pour étouffer des sons sourds. La suite de mes actions allait dépendre des éléments que j’avais récoltés. En regardant par la fenêtre, j’avais vérifié si elle était barrée ou non, et si nous étions au rez-de-chaussée ou à l’étage, si elle donnait sur le parc ou sur une rue extérieure au manoir, et enfin s’il y avait un garde devant elle ou posté en face d’elle. La fuite par l’intérieur semblait compromise, mais l’on pouvait peut-être toujours espérer sortir par la fenêtre. J’imaginais, en désespoir de cause, pouvoir obliger la médecin à me faire sortir (le garde à la porte m’avait donné une précieuse indication en m’indiquant qu’elle pouvait décider de qui entrait ou sortait), en la menaçant avec mon scalpel et espérer qu’elle me fasse passer les autres gardes en prétendant devoir m’emmener d’urgence à tel endroit, mais je préférais éviter d’y penser car la solution serait vraiment très hasardeuse : si elle n’obéissait pas à la menace, si elle paniquait et criait, si elle me maîtrisait ou si elle parvenait à échapper un instant à ma menace, elle pourrait décider de me faire punir, par vengeance, même si elle n’y gagnerait rien et que je la voyais mal ordonner de faire torturer une de ses patientes, « animale » ou pas.

Concrètement, Eloïnor :
- regarde par la fenêtre et essaye d'y prendre principalement les quelques infos simples que j'ai données (étage ou RdC, gardé/bien en vue de gardes ou pas, barreaux ou pas, et sur quoi débouche-t-elle).
- vérifie si la porte est bien fermée et si oui si elle semble assez épaisse pour bien isoler phoniquement (j'essaie aussi de savoir ça en me souvenant si j'ai entendu le garde devant la porte faire du bruit à travers ou pas).
- se laisse faire pour la piqure.
Ci-dessous la copie de la fenêtre 2:

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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Déistra »

[align=]
*Ding ! Vous venez d'utiliser votre dernier "continue", vous travaillez désormais sans filets !* Une occasion royale, et tu la saisis pas, je peux plus rien faire pour toi... *Soupir* Je vais donc mettre en place le programme prévu, serre les dents et accroche toi au fauteuil, ça risque de piquer, et pas qu'un peu... *Execution mode : ON :chaotique: *
De là où elle était Eloïnor ne voyait pas grand chose, mais lorsqu'elle avait regagnée son lit, elle avait eue un joli aperçu de ce qui l'attendait si elle tentait de sauter en bas : Déjà, ils étaient à l'étage, ce qui était en soit une mauvaise nouvelle vu son état; Le "comité d’accueil" qui l'attendrait à sa réception était de plus des plus dissuasifs : Quatre gardes armés patrouillaient dans les jardins, chacun d'entre eux flanqués d'un molosse retenu seulement par un collier à pointes métalliques et la poigne de fer de leur maître... Eloïnor n'en avait jamais vue de semblables, mais leur allure ramassée, leur carrure trapue et musclée, tout laissait penser à l'animal soumis et dressé à une seule chose : Tuer, le plus douloureusement possible. Leurs maîtres n'avaient rien à leur envier, avec leurs armures de cuir noir bardées de clous, leur épée rangée dans leurs fourreaux, mais l'esclave ne doutait point qu'elle sortirait en moins de temps qu'il ne lui faudrait pour réagir, si elle prenait cette voie elle se ferait tout bonnement tailler en pièces... Quand elle posa sa question à sa médecin, celle-ci la regarda un instant sans comprendre, puis semblant réaliser elle lui répondit en souriant :

-"Bien entendu que j'en suis sûre, c'est moi qui les ais préparées, et elles ne m'ont pas quittées un seul instant, crois moi ! C'est qu'il ne faudrait pas qu'il t'arrive quelque chose pas vrai, ça pourrait me poser des problèmes..."

Lors de sa réponse Eloïnor eut tout le loisir d'observer l'expression faciale de son interlocutrice, et elle ne put s'empêcher de frissonner lorsqu'elle réalisa ce fait : Malgré le fait qu'elle lui sourit, elle pouvait voir, à son regard froid et méthodique, qu'elle était comme les autres, elle ne la considérait que comme un vulgaire animal, elle lui parlait comme elle l'aurait faite avec un animal effarouché, c'étaient des paroles d'apaisement, afin de s'assurer sa coopération. Une fois son contrat terminé, il était évident qu'elle n'aurait pas le moindre remord à la laisser "s'expliquer" avec le père de Danylis, quoi qu'il ait prévu de lui faire elle ne lèverait pas le petit doigt pour elle...

Tandis qu'elle lui faisait son injection - Le produit était dense et froid, elle le sentait littéralement courir dans ses veines, sensation des plus dérangeantes - Elle reporta son attention sur la porte d'entrée de la pièce, cherchant à entendre le garde stationné derrière... Visiblement, si le garde émettait un bruit quelconque, elle n'était pas en mesure de le percevoir, mais des bruits de lutte ? Des appels à l'aide ? Elle n'avait aucun moyen de le savoir, elle en était réduite à le découvrir au moment où elle tenterait quelque chose... Un bruit de remue ménage à l'extérieur attira leur attention à toutes les deux, la druiichie termina rapidement de poser une compresse à l'endroit de l'injection, la fit tenir avec un bandage propre, avant de se diriger vers la porte en marmonnant un "Voilà voilà, j’arrive" des plus incertains... S'ensuivit une discussion à voix basse à travers la porte entrouverte, la jeune esclave tendit l'oreille espérant en savoir un peu plus...
Test d'audition (Sous INI, réussite sous 9 ou moins) : 8 réussite moyenne...
Avec la distance Eloïnor ne put entendre que des bribes de phrases, elle essaya du mieux qu'elle le put d'en saisir le sens :

-"Maître...........................Ce soir,..............................lave ?"

-".................heure,.......pourquoi........tôt ?"

S'ensuivit une violente discussion à vois basse, cette fois ci elle ne réussit pas à en saisir la moindre partie. Son médecin réapparut sur ces entrefaites, l'air visiblement agacé, son regard tombant sur elle elle lui dit :

-"Mauvaise nouvelle pour toi, le Seigneur Ol'Hean veut te voir au plus tôt, il sera là avec le soir... N'essaie pas de faire la maligne, et tu devrais t'en tirer en étant envoyée aux mines, crois moi c'est ce que tu peux espérer de mieux dans ta situation... Au moins ne souffriras-tu pas longtemps, dans ton état je ne te donnes pas un jour avant que ton corps flanche, deux si les antidouleurs que je t'ait administrée t'aident à ignorer la fatigue... C'est la dernière fois que nous nous rencontrons, profites de tes derniers instants ici..."

Sur ces mots, elle consulta son pouls une dernière fois, sans doute juste pour se donner bonne conscience, dès qu'elle aurait finie Eloïnor se retrouvera seule dans cette pièce, jusqu'à l'arrivée du seigneur et maître de ces lieux, son estomac se crispa à la seule idée de rencontrer le propriétaire d'un tel enfer...[/align]
Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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Eloïnor Tiludin
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Eloïnor Tiludin »

Ce que je venais d’apprendre m’avais littéralement terrifiée, car c’était bien les mines qui m’attendaient. Je ne savais presque rien des mines, mais j’imaginais sans peine le pire. Je pensais que j’y aurais en permanence des menottes aux poignets, des entraves en chaînes aux pieds, et un collier métallique qui me relierait aux autres malchanceux du groupuscule avec lequel j’imaginais travailler. Surtout pour une elfe comme moi qui n’avais jamais réellement travaillée avant ma capture et ma prise en esclavage, la perspective de m’épuiser à casser des cailloux à longueur de journée ou à devoir les transporter d’un point à un autre était tout bonnement effrayante, d’autant que j’avais suffisamment goûté à la cruauté de nos maître pour savoir qu’ils ne priveraient pas de nous donner des coups de fouet à la moindre faiblesse. Cette simple pensée me fit frémir, car je me rappelais tout à fait la douleur déjà insupportable d’un seul de ces coups, et encore, administrés par une adolescente. Quand Danylis m’avait battue, j’avais apprise à redouter plus que tout l’horrible morsure de cet instrument de torture et de soumission, et pour rien au monde je ne voulais sentir de nouveau la terrible douleur que m’infligeait son contact violent, ne serais-ce qu’une seule fois. La mine, c’était aussi être sans aucune défense face aux gardiens, qui ferraient de moi absolument tout ce qu’ils voudraient : de toutes manières, quoi qu’ils me fassent, cela passerait inaperçu dans la masse et j’étais sûre que personne ne lèverais le petit doigt pour me défendre. Moi-même, je savais très bien que si je voyais de mes yeux une jeune esclave hurler au secours, je ne bougerais pas. Pire encore, ce que les gardes pouvaient me faire subir impunément, mes égaux esclaves, du moins ceux du groupe qui seraient enchaînés à moi, imaginais-je, pourraient également me l’infliger, s’ils en trouvaient la force, et encore une fois, je savais que je ne pourrais pas me défendre contre eux, et que les gardes et les autres esclaves laisseraient faire. Si j’espérais pouvoir tenir beaucoup plus que quelques jours, des années au moins, voire des décennies, je ne savais pas si j’en serais capable. Bien d’autres avaient réussi cet exploit qui ne relevait pas de l’impossible, mais moi, étais-je de cette trempe ? J’en doutais.

La terreur que je ressentais, et qui avait commencée par me tétaniser, me donna finalement les forces nécessaires pour agir. Après tout, je ne risquais pas grand-chose, puisqu’en tous les cas je serais envoyée aux mines ou pire. Mon corps fut parcouru un bref instant de tremblements, avant que je n’en reprenne le contrôle en me faisait violence. J’avais eu envie de me cacher sous ma couverture comme une enfant, pour essayer d’échapper à l’avenir qui m’étais promis. Les larmes ne tardèrent pas à me venir aux yeux, et je ne les retins pas. Je dus me retenir de toutes mes forces pour ne pas souiller mes draps sous l’emprise de la peur panique qui m’avait saisie avec une force incroyable. Une décharge d’adrénaline vint me donner la force de faire ce que j’avais déjà projeté de faire pour essayer de me sortir de là. Cela me déplaisait, c’était même risqué, mais avec un peu de chance, en cas d’échec la punition ne serait pas trop sévère, c’était du moins ce que j’avais pensée. La médecin ne serait, espérais-je, pas trop cruelle envers moi…
Et si je me trompais et qu’elle l’était, si mon maître choisissait pour me punir de m’infliger un sort pire que les mines, ce que je ne pouvais même pas imaginer ? Des doutes me traversèrent un instant l’esprit, mais je les chassais rapidement : dans tous les cas, cette sentence était déjà possible si je ne faisais rien et qu’il ne me croyait pas, ou s’il voulait pour une raison quelconque se venger sur moi. Je ne prenais donc pas un risque énorme à tenter, d’après mes estimations.

Rassemblant toutes les forces de ma volonté et tout mon courage, je voulu passer à l’acte. Hélas, ces forces étaient plus que minimes en moi, elles étaient infimes, et je ne bougeai pas d’un pouce, ma lâcheté et mon instinct de survie ayant largement le dessus. J’envisageais donc les choses autrement : je me persuadais qu’il fallait que j’agisse, que pour ma survie, c’était vital, et que c’était rester couché à attendre que le maître vienne m’interroger où que l’on m’amène à lui était le plus dangereux. En retournant les forces les plus importantes qui me dirigeaient, je pus enfin agir. Tremblante, j’attendis que la médecin m’ai tournée le dos, puis je me levais brusquement et voulut lui mettre le couteau sous la gorge, profitant du fait qu’elle ne s’y était sûrement pas attendue et que, m’ayant tournée le dos, elle ne pourrait pas se défendre ou éviter cela. De l’autre bras, le gauche, je la ceinturais. J’avais bien fait d’attendre que cette elfe m’injecte le fortifiant, car pour mettre mon plan à exécution, j’allais en avoir besoin. Je n’avais pas pu entendre les gens parler à voix très basse avec la porte entrouverte, nul doute qu’avec la porte fermée, le garde n’avait aucune chance d’entendre ce que je glissais précipitamment à l’oreille de la médecin :

-Un mot, un cri, un geste suspect et je vous tranche la gorge. Et n’oubliez pas que c’est vous la médecin, et donc que même si je ne fais que vous blesser grièvement, personne ne pourra vous sauver, donc ne faites surtout pas l’idiote.


[Et seulement si je parviens à lui mettre le couteau sous la gorge (je ne sais pas si j’y parviens automatique ou s’il y a un jet de dés), je compète :]

Puis, comme si le discours que je prononçais était trop brutal et méritait une explication, je complétais toujours à voix très basse, mais cette fois plus compréhensive, compatissante, car je savais quelle devait être la peur qu’elle devait ressentir en cet instant :

-Mais si vous m’aidez à sortir d’ici, je vous jure que je ne vous ferrai aucun mal. Mais attention, je n’ai pas envie de vous tuer, mais si vous m’y obligez, je le ferrai sans hésiter. Comprenez-moi, je ne fais pas ça par méchanceté, mais simplement parce tout comme vous, je suis une personne, pas un animal et encore moins un objet. Je suis une elfe, je suis un être conscient et intelligent, et je ne veux pas souffrir ou mourir. A ma place, vous agiriez sûrement de même.

Je ne sais pas ce qui m’avais poussé à le faire, mais j’avais ressenti le besoin de m’expliquer, de m’excuser auprès d’elle, et j’espérais peut-être même au fond de moi, un espoir fou et probablement vain, la faire changer de vision sur nous autres esclaves. Si seulement elle pouvait avoir réellement pitié de moi, ce serait plus simple que de la menacer de mort pour qu’elle m’obéisse. Maintenant, il était temps d’échafauder rapidement un plan qui me permettrai de sortir de la maison Ol’Hean avec son aide.

-Je vais vous poser quelques questions. Répondez-y avec sincérité et à voix très basse, car si je ne suis pas satisfaite, vous connaissez la suite…
Pouvez-vous me faire sortir de la maison en tant que malade en prétextant devoir m’administrer des soins urgents autre part ?
Pouvez-vous me faire passer pour votre esclave et me faire sortir ? Tous les gardes ne me connaissent pas, ça pourrait marcher si vous me donnez votre matériel à porter et si vous dites à ceux qui me connaissent que le père de Danylis m’a offerte à vous en payement. Les gardes ne chercheront pas trop loin, surtout s’ils sont illettrés et que vous leur montrez une quelconque paperasse avec éventuellement la signature du maître de maison.
Vous devez bien avoir un couvre-chef qui vous cache les cheveux, pour vos opérations ?


Et je la laissai répondre tout en maintenant ma prise et mon scalpel : il n’était pas question qu’elle ne m’échappe ou qu’elle avertisse les gardes en parlant trop fort.
Ci-dessous la copie de la fenêtre 2:

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Déistra
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Déistra »

[align=]

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Test caché...
Eloïnor s'apprêtait à maîtriser la druiichi, quand elle fut soudain saisie de vertiges. Une grande faiblesse l'envahit, elle sentait tous ses muscles se relâcher malgré tous ses efforts... La jeune femme se retourna et, voyant ce qu'elle s'apprêtait à faire, sourit :

-"Tututut, on se détends ! On m'a demandée d'incorporer un relaxant musculaire dans ton injection, je t'ait dit que je ne pouvais pas me permettre que tu t'échappes... Franchement, c'était bien tenté, tu n'as juste pas eue de chance... Bon, j'y vais, je n'ait vraiment pas envie d'être toujours sur place lorsqu'Il se ramènera...", dit-elle, tandis que dans son regard passait fugitivement une ombre qui ressemblait fort à de la peur... Elle se ressaisit rapidement, et c'est une Eloïnor impuissante qui se vit confisquer son scalpel qu'elle avait eue tant de mal à cacher, sans qu'elle puisse y faire quoi que ce soit... Sa dernière occasion venait de franchir la porte de la chambre, la laissant seule, impuissante et terrifiée... Le relaxant musculaire scellant tous ses mouvements, elle en fut réduite à voir, impuissante, la journée défiler, quand l'éclairage de la chambre commença à s'assombrir deux gardes pénétrèrent dans la pièce, avant de se figer au garde à vous de chaque côté de la porte, la main posée sur leur épée, comme prêts à dégainer... Un druiichi entra alors, il était vêtu entièrement de noir, le plastron délicatement ciselé qui protégeait son torse portait les armoiries de sa famille : Séparés en trois parties, le croissant, le loup hurlant et l'épée des Ol'Hean témoignaient de son statut de chef de famille, mais plus que tout ceci, ce furent ses yeux qui remplirent d'effroi le sang de l'esclave... Méthodiques, d'un noir abyssal, ils la fixaient comme s'il pouvait discerner le moindre mensonge, la moindre parcelle de duplicité qui dormait en elle, elle se sentait sale, nue, vulnérable, mortelle... Il se dirigea avec une lenteur presqu'irréelle en direction du lit, avant de se planter quelques pas d'elle, avant de déclarer :

-"Bonsoir, esclave."

La voix était plus froide qu'une lame lui perforant le coeur, dépourvue de toute émotion, et là encore, la terreur la submergea, avec une telle intensité qu'elle en devenait même incapable d'exprimer sa peur en souillant les draps, immobilisée par les drogues son esprit n'était qu'hurlement silencieux. Elle le sentait du plus profond de son être, cet homme était dangereux, elle devait fuir, mais elle ne pouvait pas ! Elle ne pouvait que rester là, immobile, et le laisser savourer sa peur, car il prenait plaisir à l'effrayer ainsi, elle en avait l'intime conviction ! D'un geste léger de la main, il ordonna aux deux gardes d'attacher ses poignets et ses chevilles aux montants du lit, puis il se tourna vers un autre homme, resté sur le pas de la porte :

-"Quand sera-t-elle en mesure de parler ?"

-"D'ici peu Maître, Maîtresse Arsenic a dit que les drogues cesseront d'agir avec le coucher du soleil."

-"Bien."

Il venait d'exprimer un simple mot, d'exprimer son assentiment, et pourtant jamais Eloïnor n'avait ressentie autant de menace dans toute son existence. Que prévoyait-il de faire ? Allait-il la faire torturer, ou allait-il s'en charger lui même ? Si elle avait osée espérer échapper à la torture, il était évident que cela n'était pas au programme de la soirée, comme un témoignait la petite table qu'on déposa dans un coin de la pièce, le brasero chargé de tisonniers qui commençaient tout juste à blanchir et dont elle sentait parvenir la chaleur jusqu'à sa cuisse... Elle allait souffrir, et elle allait parler, et elle lui dirait tout. Ensuite elle mourra, de façon plus ou moins douloureuse selon le degré de satisfaction du maître de ces lieux, et personne n'y trouverait à redire. Plus que jamais, elle réalisait le peu de poids que sa vie - La vie de tout ce qui n'était pas druiichi, voire membre de la famille Ol'Hean - Avait en ces murs, et le degré de cruauté que ses habitants pouvaient manifester... Elle était dans la maison Ol'Hean, l'une des six grandes maisons elfes noirs, et elle allait souffrir...[/align]
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Eloïnor Tiludin
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Eloïnor Tiludin »

La garce ! Elle m’avait bien eue. Et dire que j’avais volontairement attendu qu’elle m’injecte son sérum « fortifiant ». J’avais été roulée dans la farine comme une bleue. Pire encore que l’échec de ma tentative, je lui avais permis de me prendre mon scalpel : j’étais maintenant sans aucune défense. Ses drogues m’avaient comme ligotée et bâillonnée, je ne pouvais ni bouger, ni même parler, je ne pus donc même pas la supplier, essayer de la convaincre qu’elle devait me sauver. Sur le coup, lorsqu’elle quitta la pièce en m’abandonnant à mon sort, une foule d’émotions diverses me submergèrent, sans que je puisse les exprimer d’aucune manière si ce n’était par mon regard, car à part mes muscles internes et ceux de mes yeux, je ne contrôlais plus mon corps, exactement comme si on m’avait attachée solidement à mon lit et bâillonnée.

Ce fut d’abord un sentiment de colère bouillonnante qui monta en moi, une colère envers tous les druchiis, envers ceux qui m’avaient faites prisonnière, ceux qui m’avaient torturée, réduite en esclavage, envers les assassins qui avaient tué ma maîtresse, envers la médecin qui m’avait dupée et réduite à l’impuissance. J’aurais voulu leur faire payer tous leurs crimes, une rage sourde grondait dans mon être. Mais cette première émotion ne dura pas longtemps. N’ayant pu la déverser ou l’exprimer, je m’étais vite calmée et avait réfléchi à ce qui allait m’arriver, ce qui eut pour effet de remplacer ma colère par la peur et la révolte. J’avais peur de ce qui allait m’arriver, de ce que je ne pouvais pas éviter, j’avais peur de ce que j’allais subir. Cette peur augmenta à mesure que le temps passait, et en devenait insupportable. Si les drogues ne m’en pas empêchée, j’aurais tremblé comme une feuille morte, claqué des dents au point de ne plus pouvoir parler, me serait recroquevillée sur moi-même et cachée sous les draps. La terreur qui m’emplissait m’empêchait de réfléchir à quoi que ce soit, elle focalisait toute mon attention et mon imagination sur ce qui pouvait m’arriver de pire, ce qui la nourrissait encore plus. En même temps, je ressentais au fond de moi un profond sentiment de désespoir et d’injustice, auxquels la réaction instinctive de mon esprit pour ne pas céder à la panique la plus totale et sombrer dans la folie était la révolte. Je devais lutter, me battre, faire tout ce qui était en mon pouvoir pour survivre. Je refusais d’abdiquer devant la fatalité : tant que j’aurais encore un souffle de vie en moi, il y aurait dans mon cœur une petite flamme d’espoir, si mince soit-elle, qui me pousserait à ne pas abandonner cette vie qui était tout ce qu’il me restait. Si on me l’ôtait, de mon passage sur cette terre, il ne resterait rien qu’un futile souvenir bientôt oublié et effacé de toutes les mémoires. Personne ne se souviendrait de moi, quand à mon corps, il était illusoire de penser que j’aurais peut-être une sépulture, il serait probablement jeté en pâture à une quelconque créature, qui transformerait mes restes en excréments.

Cet après-midi là fut le plus long de toute ma vie, les secondes étaient des heures et les heures duraient une éternité. La terreur sans nom qui était en moi était terrible, mais je n’avais pas d’autre choix que de la subir. Seule la petite lueur d’espoir fou que je nourrissais encore me permettait de tenir bon. Et enfin le moment fatidique arriva, et il entra. Le père de Danylis correspondait parfaitement à l’idée que je m’en étais faite : un druchii noir de la tête aux pieds. Plus que tout, son regard me parut plus que froid, glacé, et quand ses yeux croisèrent les miens, je faillis défaillir sous le choc. Certes, ma terreur nuisait à mon objectivité, mais j’avais l’impression qu’ils étaient ceux d’un elfe sans cœur, aussi dénué de pitié, méthodique et implacable qu’une machine. A sa simple vue, mon instinct me commanda de fuir, de prendre mes jambes à mon cou dans la direction opposée le plus vite possible. Hélas, je ne pouvais même pas remuer le petit doigt. Muette, immobile et complètement terrorisée, je cru m’évanouir quand il m’adressa la parole. Sa voix me fit froid dans le dos. J’aurais hurlé et souillé mes draps à l’instant même si je l’avais pu, mais j’étais paralysée par la peur et la drogue. Pour essayer de me rassurer, je tentais de faire abstraction de lui et de fixer le plafond. Je me répétais en moi, pour essayer de m’en convaincre moi-même, que tout allait bien se passer, qu’il suffisait que je lui révèle la vérité dès le début, que je me montre très coopérative et totalement soumise.

La panique m’envahit alors que les gardes m’attachaient les membres en croix aux quatre extrémités de mon lit. Si j’avais été libre de mes mouvements, je me serais débattue de toutes mes forces pour essayer de les en empêcher, mais encore une fois je ne pouvais rien faire. Dans le même temps, je ne pus ignorer les instruments de torture qu’on avait amenés dans la pièce. Essayant de retrouver mon calme, je fixais une nouvelle fois le plafond de bois en m’obligeant à ne plus regarder quoi que ce soit d’autre, mais je ne pus ignorer la chaleur du brasero que je sentais sur ma cuisse droite. Au prix d’un grand effort de volonté, je me focalisais sur la vision des choses la plus rassurante possible : j’allais tout lui raconter en omettant de lui raconter que j’avais voulu négocier avec les assassins, il me croirait. Il n’aurait pas besoin de me torturer ni de me tuer, et me réaffecterait autre part, auquel cas le brasero ne servirait que pour la marque au fer rouge qui indiquerait mon appartenance, ou me revendrait… Il ne pouvait pas en être autrement.

«Oh, ciel ! Si je n’étais pas immobilisée de la sorte, ce fou se rendrait compte de la peur panique qu’il a insufflée en moi ! », pensais-je, avant de me demander si justement il n’apprécierait pas de me voir dans cet état. J’imaginais tout à fait cet elfe noir être assez cruel pour se repaître de la terreur qu’il provoquait en moi. D’après ce que j’avais entendu des discutions entre les druchiis présents dans la pièce, les effets de la drogue cesseraient bientôt et l’interrogatoire pourrait alors commencer. En attendant, je m’efforçais comme je le pouvais de minimiser ma peur en tentant de les ignorer et en me perdant dans mes suppositions « positives », en espérant qu’elles se révèleraient justes, mais sans trop oser y croire tout de même, car j’avais la très désagréable impression que le père de Danylis semblait être capable de lire en moi comme dans un livre ouvert.
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Déistra
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Déistra »

[align=]Tandis que les sbires du druiichi apprêtaient les divers instruments pour la torture à venir, Eloïnor sentait des fourmillements parcourir son corps, signe que l'engourdissement qui la maintenait silencieuse commençait à prendre fin... Ses muscles endoloris réagissaient violemment à leur immobilité forcée, certains d'entre eux se contractant contre sa volonté, son tortionnaire finit par s'en apercevoir :

-"Il semblerait que la drogue ait cessé de faire effet... Talion, essayons de vérifier si notre invitée est en mesure de chanter pour nous..."

-"A vos ordres Sire."

L'homme auquel il s'adressait, un druiichi au visage barré d'une fine cicatrice qui courrait le long de son oeil droit, se saisit d'un tisonnier, avant de l'apposer sur la plante des pieds de la pauvre esclave sans défense...
Torture : Tisonnier incandescent (1D10+5 dégâts) = 7 + 5 = 12 dégâts ! 12 Pvs restants !
Test d'endurance (Sous END, bonus de +5 dû à la drogue injectée par dame Arsenic, réussite sous 13 ou moins) = 19 échec ! Eloïnor tombe dans les pommes !
La douleur fut atroce, la plante des pieds de l'elfe se consumant dans une atroce odeur de chair grillée, l'elfe hurla tandis qu'elle s'évanouissait sous le choc, alors qu'elle basculait dans les ténèbres elle entendit le maître qui invectivait son bourreau... Hélas, si elle croyait s'en tirer avec si peu, elle se trompait amèrement, un seau d'eau glacée la réveilla brutalement, par réflexe elle aspira une forte goulée d'air, manquant de s'étouffer. Le seigneur Ol'Hean la foudroya du regard, avant de déclarer sèchement :

-"Méprisable créature ! Comment oses-tu t'évanouir de la sorte, je veux des réponses, et vite ! Dis moi tout, et tu pourras espérer une mort rapide, ou alors je m'assurerais pour que ton agonie soit très, très douloureuse, tu m'entends ?"

Visiblement, sa survie n'était pas au programme des festivités, et désormais ils ne la laisserait pas s'évanouir de nouveau... Ses choix étaient plus que limités, parler et mourir rapidement, et tenter de faire durer le plus longtemps possible son supplice, et souffrir inutilement, car en effet, à quoi bon protéger ceux par la faute de qui elle endurait pareil traitement ? Si seulement elle avait fait le nécessaire pour garder sa maîtresse en vie, elle aurait pu continuer sa vie d'animal choyé, tout était perdu désormais...[/align]
Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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Eloïnor Tiludin
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Eloïnor Tiludin »

Pendant plusieurs minutes, je ne pus qu’assister avec horreur, totalement impuissante, à la préparation d’instruments qui serviraient à m’infliger le plus de douleur possible, jusqu’à ce que le père de Danylis soit satisfait de mes réponses et repus de mes souffrances. Certes, je me forçais à ne surtout pas regarder ceux qui seraient mes tortionnaires potentiels en fixant le plafond avec autant d’insistance que si une formule magique pour me sauver y était inscrite, mais je ne pouvais ignorer les bruits des ustensiles affreusement raffinés de mes maîtres. J’avais déjà comprise que j’avais affaire à un fou sadique. Toutefois, je ne m’étais pas du tout attendue à ce qu’il pousse la cruauté au point où il le fit. Ou plutôt je m’en étais doutée mais j’avais préférée espérer contre toute attente qu’il ne le ferrait pas. Espoir ridicule, stupide, vain, en réalité, mais qui m’avait permise de tenir et de conserver pendant encore quelques instants le peu de ce qui me restait de dignité et de contrôle de moi. En effet, assez soudainement, les effets de la substance que m’avait injectée la médecin, qui s’appelait Arsenic d’après ce que j’avais pu entendre, commençaient à s’estomper. Mes membres tremblèrent plus ou moins involontairement, et tout portait à croire j’en reprendrais bientôt le contrôle. J’en déduisis que, logiquement, l’efficacité de mon bâillon invisible devrait elle aussi baisser, et que peut-être je pourrais enfin parler. Malheureusement pour moi, je ne fus pas la seule à parvenir à cette conclusion simple. Avec une terreur qui ne put s’exprimer que dans un regard affolé, j’entendis le chef de la famille Ol’Hean s’adresser à un subordonné, un certain Talion, lui demandant de vérifier si je pouvais « chanter pour eux ». Je ne pus me retenir de tourner les yeux vers eux, et ce que je vis me glaça sur place. Le dénommé Talion, qui devait être une sorte de bourreau ou de tortionnaire elfe noir et avait une balafre au visage, s’approchait de moi avec une barre de métal rougie au feu. Mes yeux se rivèrent sur les siens et le supplièrent silencieusement d’arrêter on geste. Mon esprit réagit avec un temps de retard, comprenant un instant trop tard qu’il fallait que je crie quelque chose, n’importe quoi, juste pour que le maître puisse voir que je pouvais parler, avant que le tisonnier n’entre en contact avec ma peau. Mais il était déjà trop tard, car avant que je n’aie pu ouvrir la bouche pour supplier, je sentis une chaleur atrocement élevée s’approcher de mes pieds, attachés trop solidement pour que je ne puisse faire quoi que ce soit pour éviter ou atténuer le contact entre le métal rouge et moi. Instinctivement, je tentais pourtant de me débattre, tressautant misérablement sur mon lit quand je sentis la douleur. Une douleur terrifiante, la pire que j’avais endurée jusqu’à présent, pire encore que les morsures du fouet que je craignais déjà au point d’être prête à à peu près tout pour les éviter. Des larmes brouillèrent ma vue, je sentis l’air de mes poumons se vider d’un coup tandis que je hurlais aussi fort que je le pouvais, pas suffisamment pour couvrir les insultes du père de Danylis envers son homme. Heureusement, je n’eu pas à endurer ce supplice longtemps. Dans la seconde qui avait suivi l’application du fer incandescent sur la plante de mes pieds, tout devint noir, la douleur s’estompa et je ne m’entendis même plus hurler.

Une douche glacée me tira brutalement de mon évanouissement salvateur et me ramena tout droit en enfer. L’eau était si froide, et comme je ne m’étais nullement préparée à en recevoir un seau sur la tête, elle me noya à moitié. Je dus tousser et crachoter de l’eau pendant quelques dizaines de secondes, avant de reprendre possession de mes moyens, le temps pour le chef Ol’Hean de m’insulter et de présenter les « options » qui s’offraient à moi. En fait, je n’écoutais qu’à travers un voile de douleur ce qu’il me disait. Tout mon corps était transpercé de sensations et d’émotions très fortes : j’avais froid, je me noyais, on me menaçait, j’étais en danger, je ne pouvais rien faire, et par-dessus tout, mes pieds me faisaient souffrir horriblement. Mon cerveau, submergé par la force, l’urgence et le nombre de toutes ces informations brutes, mit un certain temps à redémarrer et à comprendre où j’en étais. Mes réactions de base, une fois qu’eu j’eu repris une respiration à peu près « normale », c’était à dire une respiration saccadée et ultra-rapide, mais au moins sans eau dans ma trachée, furent de pousser un long gémissement ininterrompu de douleur et de terreur et de me tortiller pour essayer d’échapper à cette situation, de fuir. J’étais alors plus une bête qu’une elfe. Puis ma raison reprit vite le dessus, il y avait urgence à réfléchir et à agir pour éviter de subir une nouvelle torture. Pour me calmer, je détachais mon regard du maître que j’avais regardé par réflexe dès que j’avais été réveillée, et je fixais le plafond, essayant de contrôler ma souffrance et ma peur, ce qui était loin d’être gagné. Cela me permit quand même de retrouver un peu mes esprits pour me concentrer, même si l’odeur de chair brûlée qui montait du bas de mon lit ne me simplifia pas la tâche. La première chose à laquelle je pensais était évidemment : *Mes pieds, mes pauvres petits pieds...*. Je n’avais encore jamais mesurée avant combien j’y tenais : ils étaient si petits, si délicats,… Les savoir martyrisés ainsi était tout simplement terrible, même si de là ou j’étais, je ne voyais pas leur plante et ils semblaient encore intacts. Je parvins néanmoins à chasser ces lamentations sur mes précieux petits pieds affreusement mutilés et à aligner assez de pensées pour définir l’ébauche d’une réponse à mon maître, tout en sachant qu’il me punirait probablement pour mon audace, je devais essayer de survivre et de souffrir le moins possible, à tout prix. J’avais depuis longtemps cessé de lutter pour cacher les signes extérieurs de mes émotions : je tremblais comme une feuille morte et claquais des dents sans avoir aucun contrôle sur ces mouvements, je pleurais en continu tout en gémissant lamentablement. Toutefois, au moment d’ouvrir la bouche pour répondre au père de Danylis, je perdis toute contenance et sentis un liquide chaud couler sur mes cuisses et souiller mes draps. Les effluves malodorants de mon urine se mêlèrent à l’odeur abominable de viande cuite, et je dus fermer la bouche et m’y reprendre à deux fois pour me faire violence et me forcer à parler. Ce que j’allais dire me vaudrait certainement son courroux, ne serais-ce que pour qu’il fasse bonne figure devant Talion, mais c’était aussi la seule chance de m’en tirer en vie que j’entrevoyais. Je fixais toujours le plafond pour me donner du courage, et d’une voix minuscule et anormalement aigüe, ou l’on distinguait toujours mon net accent sylvain, je répondis sur un rythme extrêmement rapide et qui ne cachait rien de mes émotions, la douleur et surtout la terreur :

-Maître, je vous demande pardon, n’ai pas fait exprès de m’évanouir. Ô, maître je… Je vous dirais tout ce que vous voulez savoir, m…mais avant cela, je voulais vous supplier de ne pas me tuer, d’épargner ma misérable vie après ça… Si ma vie ne vaut rien à vos yeux, alors épargnez-la, et je vous serais utile. Je serais votre esclave la plus dévouée, un objet prêt à tout, absolument tout, pour vous servir et combler la plus insignifiante de vos envies, je le jure. Et si vous ne voulez plus de moi, alors vous pourrez encore me revendre pour gagner quelques sous.

Et sur un ton désespéré, le visage baigné de larmes, en tournant enfin les yeux vers son visage, je gémissais en essayant, avec assez peu de réussite, de lui sourire et de paraître sous mon meilleur jour pour mettre toutes les chances de mon côté :

- Je vous en prie, maître, je serais soumise, promis.

Je ne savais pas trop ce que j’espérais, à part survivre, peu importait comment. Que ce soit en le séduisant et en devenant son esclave personnelle -ce qui était plus qu’improbable au vu de mon odeur d’urine et de chair brûlée et de mon état général-, ou par mes arguments plus terre-à-terre, qui eux avaient, estimais-je, une réelle chance de le faire plier. En fait, sur le moment, j’étais vraiment prête à tout faire, tout endurer et tout accepter si cela me donnait une chance de vivre, si douloureux, humiliant ou avilissant que ce soit. Mes yeux suppliants rivés sur les siens, j’attendis son verdict en me préparant à serrer les poings et tenter de serrer mes dents aux claquements incontrôlables en prévision de la logique punition qui m’attendait pour ne pas encore avoir tout révélé, car même si comme je l’espérais, il suivait mon raisonnement, je sentais que je « mériterais » une punition à ses yeux, sauf miracle. Evidemment, il pourrait aussi me tromper en me faisant croire qu'il m'épargnerait pour me tuer après, mais je le croyais trop fier et trop sûr de lui et même trop "honnète" ou "régulier" pour cela.
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