[Marcus] Toro, Rik et le Moissonneur

Les Principautés Frontalières ou les Royaumes Renégats, ont toujours été le théâtre d’innombrables batailles, guerres, conquêtes et défaites. La plupart des habitants des Principautés s’accommodent néanmoins de la situation, dans ces contrées où le moindre manant peut devenir roi en un jour pour connaître une mort ignoble le lendemain.

Les forêts des Principautés Frontalières regorgent de gobelins des forêts, d'elfes sylvains, etc. A proximité se trouve Barak-Varr, et les célèbres Pics Sanglants, remplis d'Orques.

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[MJ] Le chroniqueur
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[Marcus] Toro, Rik et le Moissonneur

Message par [MJ] Le chroniqueur »

Rp par mail. Voila l'introduction, je charge Marcus de poster de temps en temps le compte rendu
  Les tensions entre les seigneurs de l'Empire et de Bretonnie rendaient difficile l'accès au royaume pour la petite troupe que Marcus menait. En tout, c'est 21 hommes que "El Toro" avait convaincu de déserter la légion. Les tiléens lui avaient vanter la région des principautés frontalière et pour eux, c'était le lieu où les attendait gloire et fortune. La petite troupe avait donc pris la direction du sud où ils espéraient trouver quelques richesses. Mi-mercenaires, mi-brigands, ils vivaient de braconnages, pillage et rarement de missions honorable. Il fallait bien s'occuper le temps que la situation se tasse un peu entre l'Empire et la Bretonnie. Et puis, ce n'était pas avec un poignée de comiques qu'il allait récupérer son du. 
 A ces vingts et un "mercenaires" vinrent s'ajouter deux gars dont Marcus ne tarda pas à faire ses deux capitaines. 
 Le premier était un nain prénommé Alarik, alias 'Rik. Ce ranger de Karak-hirn, amateur de bonne bière, de chaire et de cible à tuer était efficace dans son genre. Maniant habilement l'arbalète, le gaillard faisait office d'éclaireur et ramenait de temps à autre du gibier. Marcus ne savait pas vraiment ce qu'il était venu faire dans la troupe mais il le soupçonnait d'être un déserteur venu gouter à l'aventure dans les principautés. Rik était utile au groupe, expérimenté et loin d'être fou ni con.
 L'autre, c'était Schultz. Lui pour le coup, c'était vraiment un déserteur. Ancien garde noire, il en avait gardé l'attitude. Sinistre et peu bavard, il était salement efficace à l'épée bâtarde ce qui lui valu le surnom de Moissonneur. Une fois on lui avait demander pourquoi il avait quitter son post, ce a quoi il avait répondu d'un air blasé qu'il "en avait marre de s'astiquer l'épée dans la piaule de son temple". 
 A la tête de cette petite bande, Marcus avait erré jusqu'au pied des montagnes noires, dans une principauté dont il ne connaissait pas le nom. En cette fin d'après-midi, son groupe avait trouvé refuge dans une grotte, sur le flanc de la montagne. En contrebas se nichait un petit village et Rik avait rapporté qu'on y trouvait une taverne. Au loin, au sommet d'une grosse colline, on distinguait un château qui devait probablement abriter le "prince" des lieux.  


 
aller c'est parti en espérant que ça va te plaire. Quelques semaines se sont écoulés depuis l'episode avec La légion. Suite a ces quelques semaines, tu peux modifier ton arme de base si tu le désire et armer chacun de tes gars avec jusqu'à deux armes de base (épée, bouclier, arc, lance...) et ils conservent leur cotte de maille. Justifie le simplement en narrant l'épisode, ça te fera quelques lignes faciles. Fais moi la liste. Tu peux également donner un nom à ta petite troupe.
 Réponse par mail
"Les tyrans ont rarement besoin de prétextes"

"Oderint, dum metuant!"

"Lis ceci et pleure"

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Marcus Stier
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Re: [Marcus] Toro, Rik et le Moissonneur

Message par Marcus Stier »

Les Chiens Errants. Voilà qui on est, et voilà comment on est perçus. Errants, parce qu’on se balade sans véritable but dans les Principautés Frontalières. Chiens, parce qu’on en est : sans peur, à moitié fous, souvent ivres, on fait payer nos services aux plus offrants et, si c’est pas assez, on pille et on brûle les villages de la contrée. J’ai pas de comptes à rendre, je courbe l’échine devant personne, je suis mon propre chef car c’est moi qui commande cette meute de sauvages ; je crois bien que je suis en train de vivre les meilleurs moments de ma vie, simplement.
Après la bataille du défilé de la hache, j’avais plein de projets dans la tête et un seul but : reprendre mon bien. Au final, même si les évènements pourtant récents sont déjà de vagues souvenirs, j’ai laissé tomber mon plan : ça me servirait à quoi d’avoir un fief, alors que je ne suis même pas chevalier ? Des putes, de l’alcool et du sang, voilà mon credo ! Et pour ça, faut du pognon, alors pillons, camarades, pillons. J’ai réussi à corrompre 21 gaillards tiléens et ils ont abandonné leur foutue légion. Ils se tapaient le boulot de mercenaires sans les plaisirs qui allaient avec et en ayant plus de discipline que des soldats réguliers : de la chiasse, ouais ! On a réussi à se barrer avec pas mal d’or appartenant à la légion. Je pense qu’on a pas intérêt à croiser d’autres légionnaires, ils risquent de mal le prendre. Rien à battre, bordel !
On s’est débarrassé des uniformes et de l’équipement réglementaire, on a réussi à en avoir un bon prix. Bon, on a quand même dû injecter de l’argent pour se rééquiper convenablement. Pour ma part, j’ai gardé ma cotte de mailles, je me suis acheté un pantalon et des bottes. Et j’ai enfin trouvé une sacrée bonne hache à deux mains, comme à l’époque. Avec ça, je poutre comme il faut ! En fonction de leurs capacités, les tiléens se sont attribués différents matos : sept mecs sont devenus des archers corrects et, seigneur que je suis, je leur ai quand même acheté une dague ; trois garçons ont troqué leurs glaives contre des hallebardes, ce qui est pas commun pour des tiléens et la grande majorité (tout le reste, en fait), préfèrent se battre avec deux armes. J’ai eu prix de gros, donc j’ai pas cherché midi à quatorze heures : hache et épée pour tout le monde ! Et ils se sont tous débarrassés de leurs sandales de tarlouzes pour des bottes en cuir. On est beaucoup plus présentable, maintenant, y a pas à chier.
La troupe s’est agrandie avec un nain. Ouais, jeu de mots débile mais c’est un fait : il a beau être petit, le Ririk, ça reste un mec en plus. Qui plus est, c’est un bon guerrier et il se démerde comme il faut à l’arbalète : il nous ramène même de la viande, de temps en temps. Alors ouais, c’est sans doute un déserteur qui se la coule douce avec nous et son honneur de nain est en difficulté et bla bla bla : j’en ai rien à cogner, de toutes ces conneries naniques ! Ce qui compte, c’est que c’est un bon gars, le Ririk.
Pas comme l’autre. Schultz est une vraie enflure, un enfoiré de première. Ça se voit et ça se sent. Bordel, je l’aime bien, donc, et il a sa place dans la troupe ! Il a l’air épanoui, avec nous. C’est autre chose que de garder un temple de tordus, je pense ! Les Chiens Errants, c’est alcool et putes à volonté, tant qu’on a de quoi payer. Si on a rien, et ben on prend. Qui trouverait à redire à cette politique ? Pas Schultz, en tout cas !


La nuit va bientôt tomber, alors que nous finissons de nous installer dans une grotte spacieuse. Les tours de garde sont distribués très rapidement, qu’on soit peinards, et on met un tonneau de vin en perce. On va être bien, encore une fois. Alarik me fait son petit rapport : un château dans le secteur, une taverne dans le village tout proche. En prononçant le mot « taverne », je vois ses yeux pétillaient. Je le comprends, le bougre. On est pas mal, là, à picoler entre camarades, dans la grotte, mais on serait bien mieux aux bras de bonnes filles de joie, dans un endroit enfumé et tout. Alors quoi ? Et ben je décide, vu que je suis le décisionnaire :

« J’veux six gars avec moi. On suivra Rik jusqu’à la taverne, histoire de voir si y a moyen de trouver du boulot. Le reste, vous serez sous les ordres de Schultz. »

Personne n’est dupe, et tout le monde doit se douter que chercher du boulot est une option, rien de plus. Et j’suis convaincu que ça fait bien chier l’ex garde noir de pas être de la virée. Bah, il sera là la prochaine fois, il le sait, que j’suis pas un enfoiré. Enfin, qu’un peu.
Quelques minutes après, c’est le départ. Je sais que les gars en sont presque à venus pour choisir qui venait avec moi. C’est bien, j’encourage la férocité. Rik me confirme : y a pas trois kilomètres à marcher. Tant mieux parce que plus, ça me fait chier !


-- 27 Juil 2013, 16:52 --
POST DU CHRONIQUEUR
Des six qui suivirent Marcus, deux faisaient parti de leur escouade de tir. Le reste était composé du gros des forces, c'est à dire d'espèces de brigands armés d'une hache et d'une épée. Les huit "chiens" se mirent en route, ralliant rapidement un sentier qui descendait de la montagne, en direction du village.

Il apparut assez vite que Fußberg était une assez grosse bourgade, dernière étape avant le franchissement de la barrière montagneuse et l'Empire qui s'étendait de l'autre coté. Entre les deux trônait un bras du Karaz Ankor et la forteresse de Karak Hirn.

A première vu, le village était vulnérable de par l'absence de fortifications. Mais il apparu assez vite a la petite troupe qu'il était en réalité intelligemment construit: coté plaine, le ruisseau principale qui descendait de la montagne et qui faisait largement le tour du bourg n'était aisément franchissable que par un seul pont de pierre. Coté montagne, une épaisse tour surplombait le chemin qui y menait.

Nos huit gaillards passèrent au pied de cette dernière pour se rendre sur la place principale au moment où le soleil disparaissait derrière une crête enneigée. Marcus jugea le regard mauvais d'un garde qui allumait une lanterne lors de leur passage. Ils n'étaient pas les bienvenus.
La taverne, "l'arme a gauche", était un gros ét
ablissement donnant sur la route principale qui traversait le village du sud au nord. Ultime lieu de détente avant l'ascension de la barrière montagneuse ou au contraire, doux foyer après des jours de marches et de froids, elle semblait offrir au voyageur tout ce qu'il peut espérer désirer dans un établissement de ce genre.


-- 27 Juil 2013, 16:54 --

POST DE MOI


Vu la gueule du garde, j’pense pas qu’on soit les bienvenus, dans le secteur. Pourtant, on a rien fait de particulier, dans la région. Pour l’instant. On veut juste se rincer le gosier et se vider les balloches, c’est plutôt honnête, non ? En plus, on a de quoi payer, pour une fois.

La taverne porte bien son nom. Tous les clients ont des gueules qui me reviennent pas et s’ils décident de se faire virulents et ben ils la passeront, l’arme à gauche. Je laisse deux gars à la porte, dont un tireur. Juste au cas où on ait de la visite non voulue. Ils tirent une tronche mauvaise quand ils se rendent compte qu’ils feront pas partis des réjouissances. Je m’en fous, c’est qui le patron, bordel ?

Je fais un signe aux autres chiens et on se sépare. Pas besoin de leur dire, ils savent tous que quoiqu’on fasse ici, il faut rester vigilant et prêt à se battre. J’suis pas parano, j’aime juste pas les mauvaises surprises. Certains de mes gars vont rejoindre des parties de dés qui se jouent aux tables, d’autres se ruent sur les filles. Pour Rik, pas besoin de le suivre des yeux : je suis certain qu’il va se hisser jusqu’à un tabouret, au comptoir, et qu’il va écluser des pintes de bière.


Pour ma part, j’ai soif et envie de copuler. Mais, avant ça, je veux me donner bonne conscience et cherche du boulot. Je me dirige donc à grand pas vers une table occupée par deux hommes qui ont tous les deux des sales gueules. Un ressemble à un rat, avec des yeux fuyants, et l’autre à une tête porcine : un vrai zoo, cette taverne ! Sans rien leur demander, je m’assieds et balance négligemment une pièce sur la table.

« Je paie à boire si vous avez des infos à me passer. Y a du boulot, pour une bande de joyeux lurons, dans le secteur? Une bataille à livrer, une caravane à protéger, ou à piller ? »

Sans attendre leur réponse, j’arrête une serveuse qui passe à portée de bras et lui fait un signe avec mes doigts. Trois. Trois quoi, je sais pas, comprendra ce qu’elle pourra. Trois rhums, trois bières ou trois verres de vin, je m’en accommoderai !
Marcus Stier, Voie du Mercenariat
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Marcus Stier
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Re: [Marcus] Toro, Rik et le Moissonneur

Message par Marcus Stier »

POST DU CHRONIQUEUR


Les deux hommes ne s'attendaient pas à voir débouler un visiteur au milieu de leur conversation sans importance. De fait, ils furent pris de cours et le premier balbutia pendant que l'autre jetait des regards inquiet autour d'eux.

- C'est... Que... Ben, il y a bien Garesh mais...

L'autre l'interrompit

- Non, il n'y a rien! Le mieux que tu puisses faire c'est de partir étranger.

Marcus avait bien vu que leur entrée avait été remarquée. Un cour silence avait suivit leur arrivée, chacun suivant du regard les nouveaux venus. Finalement, après que les gardes aient rejoints un groupe de berger et de paysans jouant aux dés et que Rik se soit caler dans un fauteuil avec une pinte, les conversations avaient repris. Outre les locaux, une table comportaient un groupe de marchands humains et nains discutant vivement. Attablé à une autre, un trio de passeurs nains, montagnards aguerris, vidait leur chope silencieusement en laissant trainer une oreille sur la conversation des marchands. Point de filles de joie, du moins, pas dans cette salle.

La serveuse revint et apporta trois blondes bien mousseuse tandis que Marcus était occupé à tirer les verres du nez de son interlocuteur. De leur coté, les "chiens" haussaient le ton avec les paysans, ce que Rik ne manquait pas de surveiller depuis sa position.



POST DE MOI


J'écluse ma pinte, avidement. Je laisse planer quelques instants le silence à la table, après que mes interlocuteurs aient déblatéré leurs conneries. Je veux qu'ils prennent conscience que nous autres, chiens, on déconne pas. Enfin, pas tout le temps. Pas là, en tout cas.

Mes gars haussent le ton, avec les bouseux du coin. Bien, bien, ça va me servir. Je fais un signe de tête à un de mes soldats, qui se lève aussitôt et approche. A haute voix, pour être entendu par les deux trous de balle qui me font face, je lui dis:


"Tu vas dire à ces consanguins de baisser d'un ton. Je ne permets pas qu'on contrarie mes hommes, tu le sais. Alors dis-leur bien, à ces dégénérés, que si j'entends encore un mot plus haut que l'autre, j'autorise, j'encourage, même, qu'on les mette en miettes. Compris?"

J'attends pas son assentiment pour savoir qu'il a compris. Je suis convaincu qu'il va se faire une joie de répéter mes propos, de les déformer et de les amplifier. Je peux compter sur les tileens pour ça! Je pose mon regard sur les deux gars qui me font face et, d'un mouvement sec du cou, fais craquer ma nuque. Je leur dis, le visage sévère:

"Parlez-moi de ce Garesh, et vite. J'ai pas forcément envie de vous démolir le portrait, mais j'aime pas qu'on me fasse des secrets. Et, surtout, ne me dites pas ce que je dois faire. Jamais."

Je vide ma bière d'un trait. Et j'attends. L'heure n'est vraiment pas à la déconnade.



POST DU CHRONIQUEUR


Les deux paysans n'étaient pas à l'aise. L'atmosphère que faisait régner Marcus autour d'eux les fit presque gémir.

- Garesh? Et bien... C'est lui qui règne en maitre dans la plaine... Plus que le "doge"...
- Ca oui! acquiesça l'autre.

Ce fut tout, car a cet instant précis, la porte s'ouvrir à la volée, laissant s'engouffrer les deux gardes postés à l'entrée qui vinrent s'écraser contre une table, le souffle coupé. Deux larges hommes en cotte de maille firent irruption dans l'auberge, suivit d'un homme plus petit mais à l'allure mauvaise.


- Ca pue la bleusaille ici! Je veux voir toute les armes sur cette table et que sa saute!

Face de rat se redressa sur sa chaise, cherchant à montrer qu'il ne conversait pas avec l'étranger.

- "Qu'est-ce qu'il y a Vermine?" Enchaina le petit homme, "Le coup de boule d'avant hier ne t'as pas suffit? Faut te casser les doigts pour t'apprendre le respect?"

Quelques paysans vinrent prestement déposer leur couteau sur une table. Les tiléens attendaient les ordres de leur sergent. Le silence régnait. Rik choisit se moment pour lâcher un énorme rot tout en exhibant sont arbalète chargée...


POST DE MOI


J'aime pas ce type, il a une gueule de vicieux. Il a beau se planquer derrière ses gorilles, je le trouve misérable. Petit lâche, il ose parler de respect alors qu'il fait son entrée comme ça, comme un poil pubien dans la soupe? Qui que tu sois, enfant de trainée, tu vas voir comment ça se passe, ici, maintenant. Je me me lève précipitamment et je brandis ma hache. J'ordonne:


"Aux armes, les chiens! C'est pas aujourd'hui qu'on va obéir à de la racaille. Y en a un qui moufte, vous le massacrez!"

A mes deux gars qui étaient en poste devant la porte, je leur lance:

"Vous deux, vous retournez au camp, en vitesse, et vous allez me rameuter tout le monde. Si à votre retour on est pas ici, vous réduisez la ville en cendres. Allez, fissa!"

Je jette un œil à mon bon Rik:

"Ton premier carreau sera pour le petit tordu qui joue au mariole. S'il bronche, tu repeins les murs avec sa cervelle, je compte sur toi."

Je m'adresse enfin aux nouveaux venus, avec un sourire sinistre:

"Maintenant, les roquets, c'est vous qui allez déposez vos armes au sol, le temps des présentations. Si vous y trouvez à redire, vous vivez vos derniers instants. Vous êtes qui et vous voulez quoi?"

Allez, les gars. Jouez aux braves, si vous avez des tripes.

POST DU CHRONIQUEUR


La tension monta encore d'un cran lorsque les deux trolls dégainèrent leur énorme hache tandis que le "petit" mauvais se recula, armant un pistolet de sa main gauche tenant fermement une épée de l'autre. Le trois hommes bloquant l'entrée, les deux "chiens" furent contraint de rester dans la pièce.

- Personne ne sort le gros, même si l'endroit pue la merde.

Rik s'était redressé de son fauteuil et les hommes de Marcus avait tous empoignés leurs armes. Les paysans tentaient doucement de se réfugier le long des murs.

- Ici on m'appelle "le châtelain" et c'est moi qui fait régner l'ordre, que ça te plaise ou non. Tu veux te battre? Va te faire Garesh, mais viens pas foutre le merdier sur les terres du Doge. Autrement c'est le guet qui te la mettra! C'est clair?

POST DE MOI


Comme ça me démange de le buter, ce petit tordu! Ils sont trois, on est huit, ils n'ont absolument aucune chance. Pour autant, il a bien l'air présomptueux, cet enfoiré. Qu'est ce que je fais, bordel?

Je peux pas perdre la face et les laisser en vie. En tout cas, le nabot, là, le châtelain, il doit payer. Je vais peut-être perdre quelques chiens dans la bataille, mais j'en ai rien à battre, pour le coup.

Je fais un pas vers mes ennemis, tenant fermement ma hache. Elle est prête à chanter. Y a pas d'échappatoire. Quoique. Si cette pourriture consanguine est vraiment le patron du guet, on serait peut-être pas assez nombreux, pour le coup. Ce serait donc débile de perdre mes chiens pour un mot déplacé. Je sais pas quoi faire, bordel. J'ai qu'on ordre à donner et j'transforme la taverne en champ de bataille. Ça me plait, cette idée. Mais avant, y a peut-être moyen de se faire du pognon. Il a parlé de Garesh, lui aussi. C'est qui cette terreur? Je retiens ma décision et je leur laisse quelques secondes de répit:


"C'est qui ce Garesh? J'ai quoi à gagner à pas te rabattre le caquet ici et maintenant, châtelain que tu es ou pas, et à supprimer ce type? Y a combien à la clef?"


L'argent n'est-il pas le nerf de la guerre?

POST DU CHRONIQUEUR


- Garesh doigts-de-plomb, le roi sur la montagne. Un géant qui trône au sommet du Pic d'Adam, un rocher isolé au coeur de la plaine. Quand ses serviteurs gobelins ne lui apportent pas assez à becqueter, il fait une descente. Le Doge n'a pas les moyens de le contenir. Il n'y a pas de prix pour celui qui ramènera la tête de Garesh, mais le droit de garder et d'exploiter la mine du nain perdu, dont l'entrée est justement gardée par le géant. Si c'est du sang et de l'or que tu es venu chercher, tu seras servi.

L'atmosphère ne s'était pas relâché et chacun restait sur sa position, montrant ses crocs. Rik regarda Marcus du coin de l'oeil, gardant son arbalète pointée en direction du trio. Le Chef devait prendre une décision.

POST DE MOI


Une mine d'or, défendue par un géant et des gobelins? Intéressant... Ils seront des proies faciles. Et en deux temps trois mouvements, je serai à la tête d'une concession minière florissante. Avec mes hommes, on pourra extraire disons, un kilo d'or par jour? Je serai très vite immensément riche et, qui sait, je pourrai même devenir un seigneur, ici, dans les Principautés? Quelle aubaine, nom des dieux!

Je me vois déjà dans un palais, avec tout ce qui va bien de domestiques et un harem aussi peuplé qu'Altdorf. La vie, la vraie! Terrible! C'est au-delà de mes rêves les plus fous! Je ne peux qu'accepter! Sourire ravi aux lèvres, je dis bien fort:

"Les gars? Tuez-les! Et pas de quartier!"

Je suis le pire de tous les chiens, un mercenaire, un brigand, un pilleur. Pas un naïf avec des envies sédentaires, foutre-Dieu! J'attends que Rik fasse parler son arbalète avant de charger.

-- 31 Juil 2013, 18:36 --

POST DU CHRONIQUEUR

(profils des "chiens"

Alarik: F:9 E:11 Hab:7 Char:8 Int:9 Ini:8 Att:12 Par:10 Tir:13 Pv:85

Veste en cuir: 5
Arbalète: 34+1d8
Hache: 16+1d8
Rondache: 14

Schultz: F:11 E:9 Hab:10 Char:9 Int:8 Ini :10 Att:13 Par:11 Tir:8 Pv:75

Harnois: 11
Épée bâtarde: 20+1d10

Tiléens: F:8 E:8 Hab:9 Char:8 Int:8 Ini :8 Att:10 Par:9 Tir:10 Pv:65

Chemise de maille: 9
Arc long: 28+1d8
Hallebarde: 18+1d8
Épée: 16+1d8
Hache d'arme: 16+1d8

Ils sont numérotés de 1 a 21. Les 7 premiers sont les archers, le trois suivants, les hallebardier, puis les 11 derniers. Va falloir tenir les comptes des pvs...)
Au signal lancé par Marcus, Alarik fut le premier à lancer les hostilités, décochant un carreau en direction du châtelain.
Tir de Rik: 2! Réussi!
Touche la jambe droite (11)
Dégâts: 26!
Il reste 44 pvs au châtelain
Ce dernier hurla lorsque le projectile vint se planter dans sa jambe droite, arrosant le périmètre environnant d'un sang rouge vif.

- Bordel! A la garde!

Le châtelain, visiblement pris de cour, riposta d'un tir de pistolet en direction de Marcus...
Tir de la main gauche: 15. Raté. (p'tit veinard)
Mais la balle vint faucher "face de rat" qui se trouvait derrière. Ce dernier s'écroula dans une marre de sang tandis que les paysans cédaient à la plus grande panique. Au milieu de ces hurlements, les deux gardes du corps se ruèrent en avant pour protéger leur commandant, immédiatement imité des tiléens qui en firent de même pour leur sergent.
attaque gdc1: 6, réussie dans le torse de Tiléen 11 (jet au hasard)
Parade: 8, réussie!
Dégâts: 27.
Il reste 38 pvs a Tiléen 11.

Attaque de gdc2: 2, réussie dans le torse de Rik! (jet au hasard)
Parade: 10, réussie! (il pare en utilisant son arbalète)
Dégâts: 25.
Il reste 60 pvs a Rik.

Attaque de Marcus: 12, réussie! (tain ce bain de sang!)
Localisation: torse de gdc1 (jet au hasard)
Parade: 6, réussie.
Dégâts: 25.
Il reste 50 pvs a GdC 1.

Tileens 1 et 2 ne tirent pas de peur de toucher ceux au CAC.

Attaque de Tileen 11: 11, raté, relance avec l'autre arme: 18.

Attaque de Tileen 12: 5, réussie dans le bras droit de GdC 2.
Parade: 8 réussie (sont bon hein? ^^)
Dégâts: 7...
Il reste 68 pvs a GdC 2.

Attaque de Tileen 13: 17 rate, relance avec l'autre arme: 7 rate (malus de -4 faute d'ambidextrie)

Attaque de Tileen 14: 15 rate, relance avec l'autre arme: 14 rate
Fort de sa protection, le châtelain quitta la taverne en boitant, appelant à la garde.


POST DE MOI


Ce que j'aime, dans les batailles, c'est qu'énormément de choses se passent en quelques secondes. Rik, d'abord, ouvre les hostilités. Et zing! Dans le jambon du châtelain! Bien joué, l'ami! Premier sang pour lui!

Et v´là pas que l'autre animal, plutôt que de se venger et de viser Alarik, et ben il me prend pour cible, le fumier! Il fait parler la poudre et la balle va se fourrer pile entre les deux yeux de mon informateur. J'ai de la chance que le tireur sache aussi bien viser que ma grand-mère, paix à son âme.

C'est le branle-bas de combat, la mêlée comme je les aime. Je fais pas trop gaffe à ce qui se passe, vu que je fonce tête baissée. J'assène un furieux coup de hache au premier adversaire que je rencontre. Il encaisse bien, le fumier, mais il doit quand même bien douiller. Je recule d'un pas pour pas gêner mes chiens.

C'est là que je me rends compte que mes archers n'ont pas pris part au combat. Ils restent là, l'arc à la main, à hésiter comme des trous de pine. J'hurle:


"Vous avez des épées, non? Servez-vous en et rentrez dans le tas, bande d'incapables!"

Faut en finir vite, parce que je vois le châtelain se barrer comme un lâche en abandonnant ses hommes. Il va appeler du monde. Vite, je charge à nouveau.


POST DU CHRONIQUEUR


Les gardes du corps firent parler leur haches tandis que la troupe de mercenaire relançait l'assaut. Alarik, rapide comme l'éclair, dégaina sa hache pour la faire chanter tandis que les deux archers, moins vifs, troquèrent leur arc contre leur dagues.
attaque de GdC 1: 6, réussie dans le torse de Marcus (ben oui, tu l'a blessé...)
Parade: 4, réussie!
Dégâts: 20
Il reste 50 pvs á Marcus (c'est cool t'as pas a modifier ta signature)

Attaque de GdC 2: 8, réussie dans le torse de Tileen 12.
Parade: 6, réussie!
Dégâts: 22
Il reste 43 pvs a tileen 12

Attaque de Marcus: 20! (bwahahaha)
Jet de gravite de 1 a 4 sur ma table perso: 4! (on va rire)
Marcus fauche un de ses alliés ou lui même: 1, lui même... Il s'agit d'une attaque non parée dans la jambe droite. Les Degats sont divisés par deux. (parce que je suis sympa)
Marcus s'auto inflige: 20
Il reste 30 pvs a Marcus.

Attaque de Rik: 20! (hahaha! Scuse... C'est les jets... )
Jet de gravite de 1 a 4 sur ma table perso: 2
Rik laisse échapper sa hache. Il mettra un round a la reprendre.

Attaque de Tileen 11: 19, raté. Relance avec l'autre arme: 6 réussie dans le torse de GdC 1.
Parade: 15, raté.
Dégâts: 22
Il reste 28 pvs a GdC 1.

Attaque de Tileen 12: 7, réussie dans le torse de GdC 2!
Parade: 7, réussie.
Dégâts: 14
Il reste 54 pvs a GdC 2.

Attaque de Tileen 13: 6, réussie dans jambe droite de GdC 1,
Plus d'action disponible -> pas de parade.
Dégâts: 30
GdC 1 est mort

Attaque de Tileen 14: 5, réussie dans le torse de GdC 2 (ils sont en forme!)
Plus d'action disponible -> pas de parade.
Dégâts: 19
Il reste 35 pvs a GdC 2.
Dans le désordre le plus complet, le sang et la chaire se déversèrent sur le plancher poisseux de "l'arme à gauche". L'un des deux gardes du châtelain s'effondra, la jambe tranché. Le sang coula à flot, par giclée régulière, emportant peu à peu la vie du guerrier. Son compagnon, voyant que la situation était perdue, tenta une retraite désespérée...

[/spoiler] test de désengagement: 16 raté.
Attaque de Marcus: 6, réussie dans le dos.
Pas de parade.
Bref, tu l'éclates et un des tiléens l'achève. [/spoiler]

Mais il termina sa course en mordant la poussière, le dos ouvert. Rik ramassa sa hache et cracha sur un des cadavres. Dehors, le châtelain appelait à l'aide en hurlant de douleur.


POST DE MOI


Le garde que j'ai blessé est revanchard: il m'attaque et ne me loupe pas, l'enfant de salaud. J'arrive à contrer un petit peu son attaque, mais je ne dévie pas totalement son coup et me retrouve avec une méchante blessure au torse. Œil pour œil, dent pour dent, enflure? Tu vas voir! Je charge, brandissant ma hache de mes deux mains. Je pousse un hurlement puissant et assène un coup puissant...qui va faucher le vide, à ma grande stupéfaction. Je n'arrive pas à arrêter le mouvement de ma hache, tant j'y ai mis de force, et je me retrouve avec mon fer dans la jambe. Aïe, bordel! Faut vraiment être le roi des débiles pour se blesser comme ça, foutre-Dieux! Ça arrive qu'à moi, ce genre de trucs. J'ferais mieux de retourner en Bretonnie faire aubergiste ou charcutier, plutôt que vivre de ma hache, mauvais comme je suis. Je l'ai vraiment mauvaise.

Je reprends mon souffle, furieux. Je vois Rik charger si vivement qu'il en perd sa hache. Décidément, on est une sacrée troupe de bras cassés; y a pas à dire! Heureusement, mes tiléens se reprennent. A force d'assaut, ils arrivent à trucider un des deux colosses. L'autre, du coup, bien blessé, prend une tête toute contrite, on dirait un gamin qui se rend compte qu'il va être puni et tente de se barrer. Tu vas voir, fumier! Je suis pas chevalier, moi, et n'ai pas de remords. Je frappe comme un sourd, dans son dos, et il s'affale en couinant comme un goret qu'on saigne. Un de mes chiens prend la peine de s'accroupir pour lui passer une lame à travers la gorge. J'pense que cette bonne âme devait être gênée par les cris.

En parlant de cris, le châtelain est toujours dehors et il hurle comme un perdu. Vite, il faut agir vite. Je dis:


"On sort, et on reste en masse compact. Les tireurs, vous me criblez l'autre goret. Si on est attendus par du monde, dehors, on reste ensemble et on fait front." Je désigne un de mes gars, le moins blessé de nous tous. "Toi, tu fonces comme le vent à la grotte et tu ramènes tout le monde. On va réduire ce village à feu et à sang! Pas de quartiers!"

Joignant le geste à la parole, je fais une sortie.
Marcus Stier, Voie du Mercenariat
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Re: [Marcus] Toro, Rik et le Moissonneur

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POST DU CHRONIQUEUR
Pendant que les archers armèrent leur arcs, le messager désigné sortit en trombe. Il n'était visiblement pas pressé de se battre contre le guet...

Marcus franchit la porte de l'auberge, suivit de Rik et des tiléens. Une trainée de sang leur indiqua la direction prise par le châtelain. Ce dernier était au milieu de la rue et tentait de rallier la tour, coté montagne. D'ailleurs, Marcus vit qu'on semblait s'agiter dans cette dernière. Deux gardes dont un portant une lanterne en sortaient, cherchant à rejoindre leur chef. Au sommet, on distinguait une ombre observant la scène entre deux créneaux.

Suivant les indications de leur sergent, les tireurs décochèrent leur projectiles en direction du châtelain.

[/spoiler] Tir de Rik (malus de -2): 4, réussit dans le bras droit.
Dégâts: 31.
Il reste 13 pvs au châtelain.

Tir de Tileen 1 (malus de -2): 14, raté

Tir de Tileen 2 (malus de -2): 1! Réussite critique! Dans la tête! (encore 1!)
Le châtelain est mort, de façon bien gore... Je te laisse faire une belle description bien crade de cette odieuse mise a mort (bonus xp si t'arrives à me faire sourire ^^)[/spoiler]

Suite au spectacle qui s'offrit devant eux, les deux gardes firent demi-tour et s'en furent en direction de la tour.
Derrière les "chiens", la porte de l'auberge se ferma à double tour. Les souris se cachaient...


POST DE MOI
La Revanche des Bras Cassés, sans déconner! On sort en trombe de la taverne, prêts à en découdre. Contrairement à mes attentes, rien ni personne en face de nous. Le châtelain, facile à suivre -suffit de suivre les traces de sang, d'écouter les cris ou de sentir l'odeur de merde qu'il répand, puisqu'il à dû se chier dessus- n''est pas très loin. Mes braves gaillards obéissent à mes ordres et bien, pour une fois.
Rik, d'abord. Il vise, décoche son carreau qui, taak! Vient se ficher dans le bras de la cible, pile à l'articulation du coude. Ça doit piquer, juste entre les tendons et les os. Vu ses beuglements, effectivement, ça pique fort, même. Vas tu te taire, petit goret?
Un de mes chiens, arc en main, se tient prêt. Je l'observe, confiant, et suis des yeux sa flèche, qui passe loin, mais genre loin, de notre hérisson national. Bordel, faut que je note de passer son arc à un autre, décidément, parce qu'il est nul à souhait, ce brave Luigi. Ou est-ce Mario? Ils se ressemblent tellement, tous les deux, que je ne sais jamais. Faudrait qu'ils s'habillent avec des couleurs différentes. Genre un en vert, et l'autre en rouge, par exemple. C'est qu'une idée, comme ça, en l'air. J'pense que ça marchera jamais, d'ailleurs.
Un troisième tireur se tient prêt. Va t'il faire mieux que Mario (ou Luigi)? Je sers les dents, réservant un juron bien senti s'il loupe sa cible, qui boitille en pissant le sang et un couinant. Ziiip! Dans la caboche, foutre-Dieux! Le châtelain avait la tête en arrière, la flèche est rentrée pile sous le menton et s'est fiché de quatre bons pouces dans la tête, à en titiller la cervelle! Parfait, c'est magnifique, ça! La cible ferme sa gueule, pour le coup, et, après quelques pas claudiquant, tournant sur elle-même, s'écroule au sol, définitivement, cette fois. Bravo, les gars, bravo!

Je me magne le cul vers la victime et ramasse son pistolet, ses balles et sa poudre. J'ai dû tirer deux trois coups de feu, dans ma vie, mais j'ai envie de m'y mettre, c'est foutrement dévastateur quand même et j'aime le bruit, pour son côté impact psychologique. Bref, je le charge. Et maintenant?
Les deux pelés qui voulaient sortir de la tour y sont retournés en vitesse, ils méritent pas forcément qu'on les assiège. Les hommes de guet et la résistance armée que j'escomptais n'étaient pas présents. Tant mieux, attention, mais du coup je regrette d'avoir fait appeler toute ma troupe. Et d'avoir ordonner un bain de sang, parce que ce village ne le mérite pas. Si je suis pris d'un cas de conscience? Non, pas du tout, mais disons que c'est vrai qu'y a pas vraiment de raisons de piller ce bourg là. Boarf, chose promise, chose due, mes gars comprendraient pas. De ma main armée de la hache, je pointe la porte d'une petite maisonnée, toute proche:


"Défoncez la porte, dévastez la baraque, mais sortez moi les habitants vivants et ramenez les moi. J'dois les interroger."

Histoire de savoir ce qui m'attend, comme résistance, dans ce bled. Combien de gardes? Je gage qu'en butant le châtelain et ses gardes, on a trucidé la moitié des hommes d'armes du village, mais j'en suis pas certain et je préfère opérer en sécurité, et pas envoyer mes gars à une mort certaine, en se séparant dans les joies du village. Je me gratte les baloches et demande à Rik, qui est resté près de moi:

"Alors, camarade, t'es bien, avec nous?"

-- 06 Aoû 2013, 17:05 --

POST DU CHRONIQUEUR


- J'ai pas à me plaindre. J'aurais juste aimé abattre de mes mains l'enfoiré qui m'a fait ça... La peste soit de ses gardes-merdes!

Tandis que Marcus s'emparait du pistolet et des quelques munitions qu'avait le châtelain, Alarik arrachait un morceau de tissu des vêtements coquet de l'ancien représentant de la loi (mais laquelle?) pour se faire un bandage et empêcher le sang de couler plus de l'entaille qu'il avait au flanc.

Pendant ce temps, les cinq Tileens enfoncèrent sans peine la porte de la maisonnée choisie par leur chef et en extrèrent les habitants qui n'avaient eu le temps de se cacher. Trainés sur les pavés, ils furent jetés aux pieds de Marcus. A la lueur de ce qui restait de jour, ce dernier aperçu le visage sanglotant d'un jeune couple dont la femme était enceinte...

Il est vraiment atroce ce scénario... ^^

POST DE MOI


Ils vont parler, j'en fais le serment. Pour être sur de pas entendre de mensonges, je prends mes dispositions. D'un geste, je désigne deux de mes gars:

"Tenez-le fermement."

Alors que chacun va choper un des bras du villageois, j'arme mon pistolet. Quelle belle invention! Je le braque contre le ventre rebondi de la femme en pleurs, le canon touchant le tissu de sa robe, et je dis, gentiment:

"Si ta réponse me convient pas, mon doigt va me démanger, et ta femme accouchera d'une pulpe sanguinolente, alors réfléchis bien. Combien d'hommes d'armes dans le village? Combien au château?"

Qu'il réponde vite, j'hésiterai pas.


HRP: c'était trop tentant!


POST DU CHRONIQUEUR


Un pistolet est une arme complexe et il n'est pas facile pour les non initié de le manier correctement. Aussi Marcus appris sur le tas à l'armer, risquant de faire une fausse manoeuvre.
Test d'int: 2. Zut.
Mais le mercenaire avait la fibre meurtrière et il se familiarisa rapidement à son nouveau jouet, au grand désespoir du jeune couple.

Ce dernier d'ailleurs faisait peine à voir pour l'observateur compatissant. Malheureusement pour eux, Marcus était tout le contraire. Il était l'acteur de ce drame amoral...


- Une dizaine Messire... Il y a dix gardes dans la tour... Au château je ne sais pas. Le Doge vient rarement... accompagné de cavaliers. Dix... Pas plus.

Le brave homme parlait vite, terrorisé à l'idée qu'il était à un doigt de perdre tout ce qu'il possédait...


POST DE MOI


Je suis pas le dernier des enfoirés. J'abaisse mon pistolet, tranquillement, et je dis au petit couple:

"Allez me chercher tout votre or et barricadez vous ensuite dans votre taudis. J'suis grand seigneur et j'vous laisse vivre. Magnez-vous le cul, allez, hop!"

Je me tourne vers mes gars et leur fais signe de pas toucher la maison là. J'soigne mes collabos, moi, oui oui.

Dix mecs dans la tour? Bordel de dieux, ça en fait! Même si les trois blaireaux qu'on vient de dessouder en faisaient partie, il en reste sept. Et au moins dix dans le château. Bon, de ce côté je suis pas inquiet, le temps qu'ils se pointent, tous mes chiens seront là. Au niveau de la tour j'suis plutôt tranquille, ils ont pas l'air de vouloir en en sortir, les loustics. Mais sait-on jamais, et ça me ferait chier qu'on de fasse prendre en tenaille en plein pillage. J'glisse mon pétard dans ma ceinture, j'pose ma hache et je mets mes mains en porte-voix pour hurler de toutes mes forces:


"Ohé, de la tour? Ça vous direz de vous faire du pognon et des femmes? De troquer votre vie misérable contre une vie d'aventures? Sortez de la tour avant qu'on y foute le feu. Je recrute! J'ai qu'une parole et si vous sortez maintenant, j'vous prendrai dans mes rangs, sans déconner!"


J'suis sérieux. J'fais signe à mes gars de se tenir sur le qui-vive en cas d'entourloupes, sait-on jamais, et j'attends une réponse.

POST DU CHRONIQUEUR


Le mari ne se fit pas répéter l'ordre et s'empressa d'emmener sa femme dans leur demeure. Il en ressortit rapidement, tenant une bourse pleine qu'il donna à l'un des "chiens" avant de se barricader dans sa maison.

L'appel de Marcus ne fit pas un grand effet. La tour resta muette. Peut être étaient ils en train de se concerter?

Le village était silencieux. Marcus sentait maintenant que ses moindres faits et gestes étaient épiés depuis derrière les carreaux.


POST DE MOI


Si j'ai hérité des yeux de ma mère, j'ai la même grosse voix que mon père. Pour le reste, j'ai pas vérifié! Quoiqu'il en soit, les gardes de la tour se font désirer comme des princesses. Je l'oublierai pas, ce coup-là.
J'aime pas attendre en restant oisif, c'est pas le genre de la maison. Alors, quoi faire, en attendant l'arrivée de mes gars? On est qu'une poignée, pour l'instant, et ça fait léger pour un pillage, surtout avec la menace de la tour armée. J'hurle à pleins poumons, pour être entendu dans tout le village:


"Si des hommes, capables de prendre les armes, ont envie de voir le jour se lever, venez vers moi, j'recrute. Tous les autres, venez m'apporter votre or, ou ce sera la mort. J'accepte aussi des chevaux, des cochons, des bœufs et même des charrettes, en échange de vos vies. Ou vos filles. Décidez-vous, mais vite."

Marcus Stier, négociant? En vies et en sang, seulement!


POST DU CHRONIQUEUR


A sept pour piller un village, Marcus sentait bien que la situation ne jouait pas en sa faveur. De plus, ses blessures le lançaient, le rendant plus irritable que jamais.

A son appel, le village resta encore un moment silencieux. Soudain une voix se fit entendre depuis la place principale, une cinquantaine de mètres derrière lui.


- Villageois! Villageoises! Verena nous a offert ce jour pour que justice soit faite! Le châtelain est mort, à nous la liberté! Sus aux pillards! Sus aux gardes! Mort au Doge!

L'homme qui avait parlé de la sorte était un large gars armé d'une épée de mauvaise qualité et d'un lourd marteau de forgeron. Marcus ne pu prendre une décision que déjà d'autres villageois avaient rejoint leur confrère armés de torches, d'arcs, de fourches, d'épées et de tous ce qui pouvait trancher.

Ils étaient déjà une bonne douzaine lorsque de l'autre coté, du sommet de le tour, s'éleva un grand feu de signal.

Au milieu, entre la place et la tour, Marcus se voyait coincé au milieu de cette rébellion...



POST DE MOI


Il manquait plus que ça! A trop vouloir tirer sur la corde, on la casse... Me voilà en pleine révolte, déclenchée par qui? Par ma faute, oui! Je trouverai la situation marrante si je me retrouvais pas en plein milieu!

Que faire? Un dernier carré, et mourir héroïquement? C'est pas le genre de la maison. En tout cas, pas ici, et pas pour cette cause. Ils sont une bonne douzaine, on est sept. C'est des paysans, on est des hommes d'armes. Mais ils sont en pleine forme et on est tous amochés. Le combat n'est pas de rigueur. Pas tout de suite, en tout cas...
Je désigne la porte de la maison la plus proche -pas celle du petit couple, qui doit déjà être barricadée- à mes gars et j'ordonne:


"Pétez-moi cette porte, on va se réfugier là-dedans, et vite!"

Pour joindre le geste à la parole, je cours en direction de la maison. On tiendra assez longtemps, j'espère, en attendant les renforts. Là, la donne va changer. Ils vont tous y passer.
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Pressés par la tension de la situation, les sept pillards s'engouffrèrent sans peine dans la demeure. Rik fut le dernier à rentrer et il s'empressa de fermer la porte et de la barricader a grand renfort de meubles qu'on lui passa depuis la première pièce. Celle-ci était situé à droite du corridor où donnait l'entrée et faisait toute la longueur du bâtiment. Des volets empêchaient tout contact avec l'extérieur et des braises rougeoyaient dans la cheminée de ce qui semblait être la cuisine et la salle à manger. Au fond se trouvait une porte qui donnait sur un jardin. Du bout du corridor s'échappait un escalier qui montait vers l'étage supérieur.

Dehors, quelqu'un cria:


- Ils sont chez la mère Bühmel! Enfoncez la porte! On vous délogera canailles!

Et déjà le bruit sourd d'un lourd poids frappant la porte se fit entendre. Celle-ci tenait bon, mais pour combien de temps?

Dans le même temps, d'autres villageois s'occupaient de monter une barricade bloquant l'accès à la tour. D'autres villageois avaient rejoint la révolte, et ils étaient à présent de plus en plus à se battre sous la bannière de la liberté.



POST DE MOI


La situation est critique. Elle pue même de La gueule, pour tout dire. Au moins, on est en sécurité. Pour l'instant. J'analyse la situation, rapidement. Les volets sont fermés et ont l'air costaud. Rik barricade la porte d'entrée principale. De l'autre côté du couloir, une autre porte, qui doit mener vers un jardin, dont une sortie potentielle. Ou une entrée éventuelle pour les assaillants... Un escalier mène au premier étage et vu qu'y a encore du feu dans la cheminée, y a forcément quelqu'un qui est ici, planqué quelque part. Pas un révolutionnaire, en tout cas, vu que j'ai vu personne quitter cette bâtisse pour rejoindre l'insurrection. Bien, bien. Maintenant, action! Je distribue les ordres.


"Rik, tu prends les archers et tu vas à l'étage. Vous allez me dégommez le plus possible de fumiers, je compte sur vous. Si vous trouvez quelqu'un dans la maison et s'il oppose pas de résistance, vous me l'envoyez. Je serai ici, au rez-de-chaussée. Allez, maintenant!"

J'attends qu'ils montent l'escalier pour continuer d'aboyer mes ordres, aux chiens qui sont encore là:

"J'en veux un qui se tienne prêt au bout du couloir, à côté de la petite porte. Qu'il barricade un peu, au cas où, mais pas trop, histoire qu'on puisse se barrer si besoin. Les autres, renforcez encore la porte principale. Je suis avec vous. Ça va pas tarder à chauffer, par ici."


Je vérifie que mon pistolet est bien chargé, tient fermement ma hache et j'attends. Le temps joue en notre faveur. Que Schultz et les autres de dépêchent, bordel!

POST DU CHRONIQUEUR


Alarik et les deux archers montèrent à l'étage pour s'offrir depuis la fenêtre un spot parfait visant à nettoyer de leurs flèches les rangs de la jacquerie. Marcus et ses frères d'armes restèrent en bas pour accueillir les visiteurs eventuels. L'habitante de la maisonnée semblait être une veille dame que le tumulte venait de tirer de son sommeil. Rik la mît au placard (au sens propre) avant de prendre position.
règle maison pour la tentative d'enfoncer la porte: test comparé, la porte ayant 5 "point de vie".
Attaquants: F5 : 3, réussite de 2.
Defenseurs: E8 : 12, échec de 4.
La porte perd 2 PVs!
Craaac.

A grand coup de marteau, une partie du bois de la porte ceda sous le choc. Marcus pu entrevoir les assaillants au travers de celle-ci, dont il était encore séparé par les quelques chaises et la table que les Tileens avaient placés la pour renforcer leur défense. L'affaire allait devenir compliqué et le temps très long.

Cependant, en guise de réconfort, le chef mercenaire entendit le son agréable des cordes se détendant et des flèches fendant la chaire. On entendit deux villageois hurler et Rik rire cyniquement.

Les assaillants cessèrent le siège le temps de trouver quelque chose derrière lequel s'abriter pour essuyer les traits. C'était du temps de gagné.



POST DE MOI


La porte ne tiendra plus longtemps. J'ai bien fait d'envoyer les tireurs en haut, ils me font gagner un temps précieux, puisque les assaillants ont été repoussé un petit moment.

Mais, j'y pense, moi aussi je suis un tireur, maintenant que j'ai mon nouveau joujou! En plus, le bruit de la détonation pourra peut-être mettre la puce à l'oreille des renforts, qui se magneront le fion, du coup? Excellent! Je m'engouffre dans l'escalier et je rejoins Rik et les archers à l'étage.

J'adresse un sourire sinistre au nain, en lui montrant le pistolet. Je me mets à une des fenêtres, dissimulant la majeure partie de mon corps derrière le mur, et je met en joue le premier révolutionnaire venu. Feu!
Marcus Stier, Voie du Mercenariat
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Marcus Stier
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Re: [Marcus] Toro, Rik et le Moissonneur

Message par Marcus Stier »

CHRONIQUEUR:

Du haut, Marcus eut un meilleur aperçu de la situation. Le village était en ébullition et semblait s'être fixé pour objectif de chasser ou tuer tout ce qui ressemblait à une force armée. Aussi, du coté de la tour, le siège avait également commencé et les assaillants, cachés derrière des tables renversées, tentaient de lancer des objets enflammé au travers des rares ouvertures. Les gardes leur répondait a coup de flèches qui, dans la nuit, faisaient rarement mouche. Heureusement pour Marcus, sa retraite était située au cœur du bourg et l'usage de feu risquait de provoquer de gros soucis à l'ensemble du village.

Pendant un temps, les révoltés évitèrent de se montrer devant les fenêtres des "chiens". Malgré l'obscurité, il était trop dangereux de risquer un trait de Rik... Au bout de quelques minutes, ils revinrent avec des charrettes qu'ils renversèrent de l'autre coté de la rue. Commença alors des échanges de flèches à l'aveugle. Si les défenseurs étaient bien cachés derrière leur fenêtre et n'y apparaissaient que pour tirer, les attaquants étaient tapis dans l'ombre, à l'abris entre deux charrettes renversées.

Dans le tumulte de la révolte, les rumeurs allaient bon train et Marcus pu entendre dire:

- Ils ont crevé la mère Bhumel!
- A mort!
- il y a un sorcier avec eux!
- a Mooooort!


Schultz devait être en route à présent. Les renforts n'allaient plus tarder. Cependant Marcus allait devoir faire face a deux problèmes: à l'arrière, dans le jardin, des villageois tentaient d'enfoncer la porte. Ils n'étaient que cinq. A l'avant, dans la rue, d'autres amenaient une charrette en feu d'ou se dégageait une épaisse fumée...


MOI:

Quand je vois la charrette enflammée se diriger vers la baraque, j'ai un petit frisson. Ils sont vachement bien organisés, les bouseux!

J'entends qu'ils nous accusent d'avoir buter la vieille. Rik me fait signe qu'elle est encore en vie, simplement enfermée dans un placard. J'hésite, pendant un instant à balancer la vioque par la fenêtre. Boarf, ça sert à quoi? Je laisse tomber. On a d'autres chats à fouetter. D'un geste impérieux, je fais signe aux trois tireurs de me suivre et je descends l'escalier à toute vitesse.

Entouré de mes gars, je fais un rapide topo:
"Les rebelles ont une charrette enflammée en bélier. Ils attaquent aussi par derrière. On peut pas rester là..."

Je me dirige vers la porte qui mène au jardin. J'suis convaincu que les agresseurs, de ce côté-ci, sont moins nombreux. Je vire les barricades de fortune que mon gars avait fait, déverrouille la porte et recule quelques mètres.

"...alors on va faire une sortie! Dans quelques secondes, la porte va s'ouvrir. Les tireurs, vous balancez la purée. On profitera de la surprise pour charger. Messieurs, soyez braves!"

J'arme mon pistolet, le bras tendu vers la petite porte. L'heure de gloire est arrivée!


CHRONIQUEUR:

Rik et les deux archers se mirent en posture, face à la porte. Les trois autres Tileens se repartirent de chaque coté de cette dernière, deux à gauche et un à droite.

Il était temps que la porte soit enfoncé, car sur la face avant, les villageois avait placés la charrette fumante au pied de la maison et déjà une fumée grise s'infiltrait à travers les ouvertures, répandent une odeur âcre et désagréable. Peut-être avaient-ils ajoutés quelques mauvaises herbes pour alimenter leur feu?

La porte lâcha d'un coup, laissant s'engouffrer deux gaillards surpris du comité d'accueil.
Bonus de proximité (car ils viennent sur vous en traversant la porte): +2
Tir de Marcus sur villageois 1: 12, raté.
Tir de Rik sur villageois 1: 9, réussi dans le tronc. 33 dégâts.
Tir de Tileen 1 sur villageois 2: 12, réussi dans le tronc. 27 dégâts.
Tir de Tileen 2 sur villageois 2: 3, réussi dans le tronc. 28 dégâts.
Test endurance de villageois 2: 16, raté. Il s'écroule.
Les traits sifflèrent et vinrent faucher les assaillants. Marcus fit sans succès usage de son arme pour la première fois. Un des deux villageois s'effondra, agonisant, le ventre percé par deux flèches. L'autre se fit prendre a revers par les chiens embusqués de part et d'autre de la porte.
Attaque de Tileen 11 sur villageois 1: 1, réussite critique dans la tête (encore 1)(Ca fait deux fois que ça arrive ça ^^). La tête vole a 1d4 mètres: 2
Une lame vint fendre l'air et coupa net le cou du malheureux dont le corps s'affala lourdement après quelques pas au hasard, sans tête... Cette dernière vola en arrière et roula dans le jardin, au pied de trois autres assaillants médusés par ce spectacle horrible. Alors qu'ils détalèrent en courant, Rik et les tileens rirent aux éclats, encouragés par cette victoire facile.


MOI:

Quel carnage! C'en est marrant. Je peux pas m'empêcher d'éclater de rires, en voyant les révolutionnaires au rabais tourner les talons. Ben ouais, les gars, les combats c'est violents et saignants, c'est autre chose que de faire la moisson ou d'aller traire des vaches, tas de pécores.

Rapidement, je charge mon pistolet en lançant à mes gars, entre mes dents:

"Allez, on se casse d'ici! Si on croise quelqu'un, on le démonte. Les autres vont pas tarder."

Joignant le geste à la parole, je suis mes chiens à l'extérieur, vers le jardin.


CHRONIQUEUR:

Recharger son pistolet pris a Marcus un certain temps et il fut largement dernier à sortir de la maison. En fait, mes Tileens avaient déjà escaladé le mur du fond du jardin et deux d'entre eux attendaient leur chef pour l'aider dans cette entreprise.

Le jardin suivant était approximativement de la même taille. Rik et d'autres avaient investit la maison déserte et verrouillé la porte principale. Les volets étant ouvert, ils purent avoir un aperçu de la rue. Elle était moins grande et contenait moins de maison que la principale. Au nord, de l'autre cote de la rue, se trouvait une sorte de jardin entourée de barrière. Une cabane de bois grillagé indiqua qu'il devait s'agir d'un poulailler. Derrière ce jardin, c'était la nuit et le néant. Par conséquent, la campagne se trouvait derrière les autres maisons le jouxtant. Enfin, a la faible lueur que pouvait dégager l'éclairage de certaines maison, il sembla que la rue était déserte.

Armes en main et prêts à l'action, les chiens attendirent les ordres.


MOI:

Ca fait combien de temps que la situation a dérapé et que la Révolution est en marche? Une demi-heure? Une heure? Il aurait pu aussi bien se passer quatre minutes, j'avoue que je suis pas né avec un sablier dans le fion. En tous les cas, je pense que Schutlz et les autres sont pu très loin. Qu'ils se magnent, j'en ai ma claque de jouer les filles du vent et de me planquer, de me terrer, même.

D'ailleurs.

Notre victoire trop facile dans la maison tout à l'heure a motivé les troupes et, bien que je sois blessé, j'ai des envies homicides terribles. Mes gars attendent les ordres. Simple. Simplissime, même.

"On va leur montrer qu'on est pire que des loups. On est des Chiens, les p'tits gars, et on va mordre! Prenons la ruelle, rejoignons l'émeute, et massacrons-les, bordel de merde!"'


CHRONIQUEUR:

A l'idée d'aller se jeter dans la mêlée, les Tileens se rétractèrent légèrement. Deux étaient déjà blessés et Marcus vit bien qu'ils auraient préférés attendre sagement les renforts. Mais ne voulant pas attirer sur eux le courroux de leur chef ni se faire traiter de "tafiole" ou de tout autre surnom similaire, ils obéirent aux ordres et sortirent. Les trois tireurs ouvrirent la marche, immédiatement suivis de "l'infanterie" qui prendrait leur place dès qu'ils auraient libérés leur flèches. Si il y avait un point à accorder à leur entrainement dans la Légion, c'est qu'il en avait gardé un redoutable esprit tactique qui pouvait faire la différence face à une horde non coordonnée.

Les chiens prirent la direction du nord, se rapprochant de la tour par la ruelle parallèle à la rue principale. La rue tournait vers l'ouest pour rattraper la route principale, formant une place au pied de la tour de garde. Celle-ci était sur le point de prendre feu, les villageois y ayant placé une charrette enflammée devant son entrée principale. Les flammes léchaient sa parois et s'engouffraient dans les différents orifices. Il y avait une cinquantaine de personnes à présent. Tout le village était en guerre contre l'autorité.

Marcus arrivait par derrière. Un groupe d'une dizaine de gars étaient cachés derrière une charrette renversée, attendant que le feu fasse son effet sur les occupants de la tour. Ils n'avaient pas encore remarqués la présence des chiens.
jet caché

MOI:

Bordel, ils sont nombreux, les enfoirés. Mais je m'en tape, et j'ai le sourire. J'ai foi. En quoi? En mon étoile? Je ne sais pas. Je suis blessé, on est une poignée face à dix fois plus nombreux mais je m'en cogne. Et puis, bon, Schutz va pas tarder à arriver, non?

Je me tourne vers mes gars, en désignant la dizaine de paysans qui sont pas loin. Je profite des cris et de l'agitation des révoltés pour dire à mes gars, l'air sinistre:

"Ils sont cinquante, nous sommes sept. La partie est donc égale. Tirez juste et frappez fort. La mort ou la gloire!"

Je décide de pas me servir tout de suite de mon pistolet, pour pas attirer toute la horde. Dix paysans contre sept mercenaires? L'affaire est faite! Je fais un signe aux tireurs pour qu'ils déclenchent les réjouissances.

Marcus Stier, suicidaire? On verra ça!

-- 31 Aoû 2013, 12:36 --

CHRONIQUEUR:

Rik, habile éclaireur comme il était, décida d'appliquer ses méthodes de Ranger contre la paysannerie. D'un signe, il fit positionner les deux autres archers dans les ombres, d'un autre, il commença les hostilités.
Chacun le sien!
Les archers tirent deux fois, bénéficiants de l'effet de surprise
Premiers tirs
Rik sur paysan 1: 4, réussit dans le torse.
Dégâts: 31
Il reste 29 Pvs à paysan 1.

Tileen 1 sur paysan 2: 12, raté

Tileen 2 sur paysan 3: 17, raté

Deuxième tir

Rik sur paysan 1: 16, raté

Tileen 1 sur paysan 2: 5, réussit dans le torse.
Dégâts: 28
Il reste 32 pvs à paysan 2

Tileen 2 sur paysan 3: 10, réussit dans le bras droit.
Dégâts: 21
Il reste 39 pvs à paysan 3
Les flèches sifflèrent, les paysans hurlèrent. Alors qu'ils essayaient de déterminer d'où est ce que ces projectiles pouvaient venir, persuadés qu'il s'agissait de traits venus de la tour , les chiens les chargèrent, cherchant à achever les blessés.
Chargez!
Une charge apporte un bonus de +2 en attaque.

Marcus sur Paysan 1: 8, réussit dans le torse.
Parade: 6, réussie
Dégâts: 33
Paysan 1 est mort! Vive paysan 2!

Tileen 11 sur paysan 2: 4, réussit dans la tête!
Parade: 12 ratée
Paysan 2 est mort! Vive paysan 3!

Tileen 12 sur paysan 3: 18 raté
Relance deuxième arme (-4): 11, raté

Tileen 13 sur paysan 3: 6, réussit dans le torse.
Parade: 16, raté
Dégâts: 30
Il reste 9 pvs a paysan 3.
Deux paysans tombèrent au champs d'honneur, tandis que leur frères d'arme répliquèrent firent face du mieux qu'ils purent.
Aux armes paysans!
Pries pour ton salut... Une attaque est si vite arrivée...

Paysan 3 sur Tileen 13: 16, raté

Paysan 4 sur Marcus: 3... Dans le torse.
Parade: 18, raté
Dégâts: 19
Il reste 11 pvs à Marcus. (t'es dans la mouise vieux)

Paysan 5 sur Tileen 11: 19, raté

Paysan 6 sur Tileen 12: 13, raté

Paysan 7 sur Tileen 13: 2, réussie dans le torse.
Parade: 3, réussie
Dégâts: 3 qu'on va arrondir à 0.

Paysan 8 sur Marcus: (pries parce que t'as plus de parade...) 6 ...
C'est con parce qu'ils ont justement 6 en attaque.
Bon, comme je suis sympa, on va utiliser de façon détournée la règle des points de destin: Marcus perd 5 points de dévotion en Khorne. L'attaque est détournée par la volonté du Dieu du sang qui veut en voir plus couler! . Par contre t'as plus rien pour te sauver maintenant...

Paysan 9 sur Tileen 11: 13, raté

Paysan 10 sur Tileen 12: 16, raté
Dans le tumulte du village, personne ne semblait remarquer ce combat qui de déroulait derrière une charrette, à l'abri des regards.

La chaire se tranchait, le sang giclait, la douleur régnait... Un combat comme les aiment les mercenaires. Si les paysans subissaient des pertes, Marcus en payait le prix fort.
Test de moral facon battle: 20... Echec critique
Voyant que deux des leurs étaient tombés et qu'ils ne parvenaient a réduire le nombre de leur adversaires, les paysans cédèrent à la plus grande panique, s'enfuyant comme ils le purent, chacun de leur coté. Les chiens en profitèrent pour couper quelques membre au passage. Des dix, quatre parvinrent à s'enfuirent. Non, trois, Rik en abattant un d'une noble flèche dans le dos.

Ce combat la était gagné. Mais combien de temps allaient-ils encore tenir? D'autant plus que déjà, d'autre villageois semblaient s'intéressés à leurs camarades en panique...


MOI:

J'ai la méchante impression qu'à chaque fois qu'y en a un qui doit prendre un coup de hache, d'épée ou de fourche, c'est pour ma gueule. Mon plan était béton, pourtant, bordel. La preuve en est qu'en deux secondes, on a exterminé les paysans. Mais, catin, j'ai morflé.

Et j'ai mal, foutredieu! Je crois pas avoir été dans un tel état. J'ai plusieurs plaies et je me vide de mon sang comme un goret qu'on a saigné. Oh, Marcus Stier, taillé en pièces par une révolution paysanne, par une jacquerie? Mais allez tous crever en enfer, tas de fils de chiennes puants!

J'ai ni stratégie ni idée, je ressens que la douleur et la fatigue. Je me sens épuisé. Vidé. Vu les litres de sang que je paume, j'suis pas étonné. Il branle quoi, Schutlz? Fumier de traître, il serait venu en courant si il avait une vraie paire de corones.

Je pose ma hache à mes pieds et, tout tremblant comme une feuille, je prends le pistolet de mes deux mains. J'ai pas la force de fuir ou de me réfugier où que ce soit. J'essaye de dire quelque chose à mes gars mais mes mots de transformer en râles. Bordel.

Qu'ils viennent, ces enfants de gorets. Si je tire juste, j'arriverai peut-être à en dégommer un. Et si j'ai assez de force, je reprendrai ma hache et je leur montrerai ce que c'est, un chien de guerre.

J'ai su vivre, je saurai mourir.


CHRONIQUEUR:



Les chiens allaient perdre leur Maitre. Marcus se mourrait, battu par une révolte paysanne. Quelle gloire! Mais le large Bretonnien était encore debout et c'était pour ses hommes, le signe que rien n'était perdu. Le chef n'était plus en mesure de commander? Le lieutenant prenait le relais. C'était comme à l'armée. Des mercenaires, c'est des militaires non?

Voyant que Marcus balbutiait des ordres inaudibles et saignait "comme un goret", Rik pris le commandement. Voyant qu'une demi douzaine de villageois arrivaient par la ruelle d'où ils sortaient, étant probablement passé par le même chemin qu'eux, il plaça les chiens en demi-cercle, utilisant la charrette pour protéger leurs arrières. Marcus fut placé au centre de ce demi-cercle, protégé par sa garde.

Le combat s'engagea. Les chiens tinrent la ligne. La tour était en feu. On entendit des cris de panique.
Test d'endurance de Marcus: 8
Au bord de l'évanouissement, les yeux aveuglés par la fatigue et les larmes de douleurs, le mercenaire se retourna pour en entendre la provenance.

Schultz était arrivé. Ne sachant de quels bords étaient les villageois, le garde noir avait opté pour une approche défensive. Mais les cris de haine et les menaces de mort des révoltés lui avait clairement faire comprendre qu'il n'était pas le bienvenue. C'était suffisant pour lui faire mettre la main à l'épée.

Mais d'autres cris de panique attirèrent l'attention de notre héros. Du bout de la rue principale arrivaient des cavaliers qui chargèrent la foule sans autre mesure. Ils devaient être une vingtaine. La populace se dispersa dans le sang et la douleur. La révolte était matée.


MOI:

L'affaire est faite, comme on dit. L'arrivée simultanée de Schultz et des cavaliers avait suffit à mater la révolte. Ça, plus la dizaine de morts qu'on avait fait, Rik, moi et les autres.

Ce bon Rik. Alors que j'étais dans la panade, il a pris les bonnes décisions et m'a sans doute sauvé la mise. Bon nain.

En boitant, je vais à la rencontre de Schutlz et lui tape l'épaule. Je lui dit, d'une voix faible:

"La prochaine fois, mon pote, vient pas si vite, comme ça tu trouveras que nos macchabees, fumier, vas!"

Je rigole doucement. Il sait que je déconne et il m'en tiendra pas rigueur.

Maintenant, les cavaliers. Il ne fait aucun doute que ce sont les hommes du doge et qu'ils viennent du château. Je fais un signe à mes chiens et ils m'accompagnent tous, au milieu des cadavres des paysans, à la rencontre des hommes du doge. Au cas où.

Je me traîne jusqu'à la cavalerie et leur lance, amicalement:

"Pas trop tôt, les mecs! On parlera de notre solde pour service rendu -on a maté une rébellion de vos larbins- plus tard. Là, on a besoin de soins, et de repos. Vous nous montrez le chemin jusqu'au château?"

Je me fais pas d'illusions, ils ont pas le choix. Soit ils le prennent bien et accèdent à ma requête, soit on les passe par l'épée. J'suis peut-être pas en état mais j'ai une vingtaine de gaillards tous frais qui rêvent d'en découdre. Et après, on pillera le village et le doge, il règnera seulement sur la peau de ses rouleaux.


CHRONIQUEUR:


Il apparut assez vite que deux types de cavaliers composaient l'escarmouche. Les uns étaient des gardes montés uniformément armés de lances et de bouclier. C'était la cavalerie légère qui occupait la moitié du groupe. L'autre moitié était bardée d'armure lourdes et d'armes de chevaliers allant de la simple épée à la morgenstern ou à la hache bien affutée. Au vu des couleurs et des armoiries qui décoraient leurs écus, il devait s'agir de chevaliers bretonniens voir impériaux pour certains, déchus ou non, venus s'exiler en cette contrée pour y chercher une vie meilleure.

Un bellâtre en armure dorée s'avança sur son destrier et s'exprima avec un petit accent Tileen:

- Mon nom est Giacomo Casanova, noble en exil de Miragliano. Mais ici on m'appelle le Doge. Je vois que vous avez pris le parti de mater la populace et de servir l'autorité, ça tombe bien, je paye grassement et offre plaisir et luxe à mes serviteurs. On a qu'une vie alors on ne va pas s'en priver n'est-ce pas?

Il jeta un regard dédaigneux sur le cadavre du châtelain qui gisait aux pieds de son énorme monture:

- Quel crétin! Se faire occire par des malandrins, quel drame! Enfin, espérons que vous ferez mieux votre travail que lui... Assez discuté, il est tard et j'ai été dérangé en pleine orgie. Voila dix hommes. Je vous laisse le commandement de ce village. Gérez le comme vous voulez, du moment que je perçois les 75% de la taxe de passage. Je vous enverrais demain mon comptable et quelques femmes pour vous relaxer un peu. Mon château est aussi ouvert a votre chef du moment que c'est pour parler affaire. Ce que j'ai tendance à faire confortablement d'ailleurs. Ciao!

L'homme fit demi-tour, laissant la garde montée avec les chiens.


MOI:

Je regarde le doge et ses hommes partir. Bon gars, il est enclin à me payer grassement apparemment et, demain, il enverra des filles pour la troupe. Parfait, tout ça.

En plus, il me laisse dix cavaliers et le droit de faire ce que je veux au village? Que du bonheur. J'ai rien compris avec sa taxe de séjour de 75% mais il est pas né, le gars qui veut me la mettre à l'envers. Même si je me méfie beaucoup des tiléens et de leurs dons pour le commerce...

Je me tourne vers mes gars.

"Bon, on dépouille les cadavres, on ramasse les armes intéressantes et éventuellement les bourses, et tout ça rapidement. Ensuite, on ira loger à l'auberge. Vous inquiétez pas pour les boissons et la bouffe, c'est gratos et à volonté: privilège du vainqueur!".

Je m'appuie sur Rik et me dirige vers l'auberge. C'est quand même pas à moi de fouiller les cadavres!


CHRONIQUEUR:

Marcus Stier, roi de Fußberg.
Apres avoir détrôner le tyran local, le mercenaire était devenu châtelain à la place du châtelain, et, à l'instar de son prédécesseur, il entendait régner en Maitre et le fit savoir immédiatement en faisant de l'auberge son quartier général payé et entretenu par le peuple.
La grande salle fut nettoyée des indésirables et on attribuât au nouveau chef la plus grande table où il trôna, entouré de ses deux capitaines.
Les sept qui avaient combattu étaient arasés de fatigue. Ils mangèrent vite et bien, on pensa leur blessure et les cinq Tileens partirent se coucher rapidement. Schultz suggéra à Rik et à Marcus d'en faire autant et de remettre au lendemain le partage du butin, l'attribution des rôles et tout ce qui pouvait toucher à un minimum d'organisation. Le garde noir proposa d'orchestrer des tours de gardes, faisant de l'auberge le nouveau bastion de l'autorité locale. Pendant ce temps, les dépouilles furent entassées, laissés aux villageois, et leurs possession furent ramenés dans la grande salle, sous l'oeil vigilant de Rik.


MOI:

En voilà une bonne chose de faite! Rien de tout ça était prévu mais me voilà comme un coq en pâte, si je peux dire. Je dévore littéralement ma plâtrée, me revigore avec plusieurs gros verres de vin et me laisse soigner. Je sens que ça va déjà mieux. Je suis par contre carrément défoncé de fatigue, rompu par ma nuit de combat.

Quand j'y repense, on en étalé un paquet, de bouseux et hormis un grand nombre de blessures, on a pas eut à déploré un mort de notre côté. C'est bon, tout ça!

Schutlz prend le relais et c'est avec joie que je lui confie le commandement. Rik et moi, on doit aller se pieuter. Je choisis la meilleure des chambres et prend congé de tout mon monde, confiant dans les actes et décisions du garde noir. Je lui suggère quand même de rapatrier les affaires qu'on a laissé à la grotte, pour qu'on est tout au même endroit.

En montant, je traîne un peu des pieds. Si je me tapais une ribaude? Si j'ordonnais à mes gars de me tirer une paysanne de sa chaumière pour la secouer? Mouais, je sais pas trop en faite. J'pense pas avoir la force de fonctionner, comme on dit. Demain, je verrai ça demain. J'ouvre la porte de ma piaule et je m'affale comme un sac sur le lit, tout habillé.

Rideau.
Modifié en dernier par [MJ] Le chroniqueur le 02 sept. 2013, 12:36, modifié 1 fois.
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Re: [Marcus] Toro, Rik et le Moissonneur

Message par [MJ] Le chroniqueur »

Regain de 1d6 Pvs: 5
Mets à jour ta signature ;)
Marcus dormit longtemps. Affaiblit par ses blessures, il avait besoin de récupérer et il ne se réveilla que lorsque le soleil était déjà haut. Alors qu'il inspectait l'évolution des entailles qui lui avaient été faites la veille, un de ses hommes vint frapper à la porte. Le "comptable" était arrivé. De la rue, on entendit provenir des rires de femmes aguicheuses et les réponses de mâles dans le besoin d'assouvir leur instinct.

De la fenêtre, Macus aperçut deux diligences stoppée devant la porte. Des types armés d'arbalète étaient assis dessus, avec les cochers. Un gars à lunettes, le crane chauve et en robe grise attendait devant une des voitures en portant sous le bras une chemise de cuir. Il était entouré de deux colosse en armure semblable à ceux qui avaient accompagnés le Doge la veille. De l'autre diligence sortaient des catins habillés selon la mode tiléenne et jouant les précieuses en agitant leurs éventails. La journée promettait d'être bonne.
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Re: [Marcus] Toro, Rik et le Moissonneur

Message par Marcus Stier »

La journée promet d'être bonne, oh que oui, bordel de chiasse! Je suis défoncé et j'ai mal partout, après une nuit de combats, mais je suis en vie, en bonne santé, et j'ai tous mes membres. En parlant de membres, je sais déjà que je vais devoir m'en servir d'un en particulier, vu la tripotée de catins qui se massent aux portes de l'auberge. Et c'est pas pour me déplaire, foutre Dieux!

Je laisse ma hache sur le lit, glisse mon nouveau joujou à poudre noire dans mon froc et je descends paisiblement dans la salle principale, où y a une bonne partie de mes gars. Je jette un œil au butin, qu'il faudra penser à partager incessamment sous peu et je lance deux trois saluts et claques amicales à mes chiens. Je quitte la pièce à grands pas et vais à la rencontre du mec à lunettes, le comptable.

Je l'aborde avec un sourire franc et lui lance joyeusement, après avoir jeté une œillade appuyée sur les filles de joie qui attendaient d'être honorées:


"Salut camarade! Je suis Marcus Stier, le chef des mercenaires, et j'ai hâte de passer aux réjouissances amplement méritées! On parle affaires avant?"
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Re: [Marcus] Toro, Rik et le Moissonneur

Message par [MJ] Le chroniqueur »

Fais moi part de tes dépenses d'xp, je les changerais dès que possible!
L'homme présenta une main molle, tenant plus fermement son petit cartable sous le bras. De la froideur de son langage à son air frêle et malade, il avait tout d'un bureaucrate habitué aux liste de chiffres et à la paperasse. Pourtant il était venu là, dans les principautés frontalières, là où les lois changent tout les cinq ans, suivant le prince de la région. Peut-être que cela lui fournissait justement du travail bien rémunéré? A moins qu'il n'est fuit son Empire natal après avoir commis une fraude? Toujours est-il que le gars n'était pas un ange au vu des regards pervers qu'il lançait du coin de l’œil aux prostitués situé non loin. Marcus le soupçonna d'avoir un coté vicelard qu'il pouvait aisément assouvir en servant bien son Prince.
Image
- Bonjour Herr. Stier. Je suis le comptable et appelez moi comme tel. Parlons peu mais parlons bien voulez-vous?

L'homme entra de son propre chef dans la taverne et désigna une table un peu à l'écart pour ne pas être gêné par le passage des hommes victorieux du combat de la veille et qui avaient investi l'endroit.

- De coutume, l'autorité de la région, à savoir le Prince Casanova de Miragliano vient collecter 75% des taxes qui s'effectuent dans ce village. Nous ne taxons pas les habitants, sauf pour cette taverne où une redevance est versée. Nous ne taxons que les voyageurs de passage en route vers ou venant de Karak-hirn. Suivant la quantité et la qualité de la marchandise, nous établissons une taxe arbitraire allant de 3% à 15% de l'estimation faite de la somme totale des marchandises. Les nains ont un tarif préférentiel et la taxe ne dépasse pas 5% afin d'éviter des représailles de leur cité voisine et la fin de notre commerce. Je vous laisse gérer la façon dont vous procédez à la collecte, cela ne me regarde pas. Sachez cependant que le trafic est assez dense et que votre prédécesseur avait coutume de reverser jusqu'à 3000 couronnes chaque mois au prince, se gardant, pour lui et ses hommes, 1000 couronnes. Comme vous pouvez le voir, c'est un commerce assez lucratif. A vous de le remettre en place et d'en assurer le bon fonctionnement sans trop attirer l'attention de la cité naine qui voit d'un mauvais œil ceux qui tentent de profiter de leur commerce. Avez vous bien saisit Herr Stier?
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Re: [Marcus] Toro, Rik et le Moissonneur

Message par Marcus Stier »

+1 INI, + 1 TIR ET + 1 FOR, s'il te plait!

Je l'écoute déblatérer sa fange, ornée de calculs et de taxes. Il fait exprès d'être chiant à mourir, celui-là, ou c'est inné, chez lui? Je comprends rien et j'ai pas envie de faire un effort de concentration pour comprendre. J'ai saisi le sens, en tout cas. En gros, il pense que moi, Marcus Stier, et mes chiens, on va s'installer dans le patelin, comme des foutus sédentaires à la mords moi le nœud? Mais il a vu la Dame du Lac, ou quoi, celui-là?

J'attends qu'il finisse, bien dressé que je suis.

"Tu m'as bien regardé, camarade comptable? J'ai une gueule de bureaucrate? Ou une trogne de bourgmestre? Non, merci de ta proposition mais comptes pas sur moi sur les taxes, les dividendes et autres saloperies que tu baves depui tout à l'heure. Je suis un homme de guerre, pas un foutu rond de cuir, sans vouloir t'offenser, bien sûr. " Ah bon? C'est vraiment sans vouloir l'offenser? "Non, vas voir ton directeur général ou je sais pas comment tu appelles ton seigneur et dis lui bien une chose. Mes gars et moi, on va rester quelques jours ici, le temps de se remettre. Dans quatre jours, tu vas revenir avec un chariot bourré de pognon, en récompense des services qu'on a rendu. Si ton maître décide le contraire, serviteur, mes gars et moi on se servira, et on pillera ton village. C'est pas une menace, juste une promesse." D'un mouvement sec de la tête, je fais craquer ma nuque. Je termine: "Maintenant, je vais me faire plaisir avec une des putes que tu as eu la délicate attention de ramener."

Et je me lève. La messe est dite.
Marcus Stier, Voie du Mercenariat
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