[RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Les Principautés Frontalières ou les Royaumes Renégats, ont toujours été le théâtre d’innombrables batailles, guerres, conquêtes et défaites. La plupart des habitants des Principautés s’accommodent néanmoins de la situation, dans ces contrées où le moindre manant peut devenir roi en un jour pour connaître une mort ignoble le lendemain.

Les forêts des Principautés Frontalières regorgent de gobelins des forêts, d'elfes sylvains, etc. A proximité se trouve Barak-Varr, et les célèbres Pics Sanglants, remplis d'Orques.

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[MJ] Le Djinn
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par [MJ] Le Djinn »

Allez on s'occupe du combat là!
Bon comme ce truc est LENT au possible TOUT LE MONDE attaque avant lui. Espérons qu'il passera ce tour.

Raël commence vu qu'il est plus rapide.
Votre attaque a réussi (2). Localisation: bras droit. La parade de votre adversaire a échoué (18).Vous lui infligez une perte de 34 PV. Il en reste 66 au monstre.

En fait on s'en fiche de l'ordre vu que tout le monde attaque.
Eranor: Votre attaque a réussi (4). Localisation: bras gauche. La parade de votre adversaire a échoué (20), il ne pourra pas attaquer ce tour.Vous lui infligez une perte de 19 PV. Il lui en reste 47.

Friedrich attaque:
Votre attaque a réussi (9). Localisation: bras gauche. La parade de votre adversaire a échoué (20), ce type est maudit.Vous lui infligez une perte de 21+3 PV. Il lui en reste 23.

Yorick attaque: Votre attaque a échoué (14).

Second round:

Raël attaque:
Votre attaque a réussi (3). La parade de votre adversaire a échoué (19).Vous lui infligez une perte de 31 PV. Le monstre est mort.

Désolé Era, mais ton monstre n'a pas fait long feu.
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Friedrich Hadler
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Friedrich Hadler »

Le trio de combattants continuait à progresser dans les sous-sols. Eranor Dreanoc, en tête, le groupuscule pénétra dans ce qui semblait être une prison tout à fait normale. Très prudent, le haut-elfe se tenait visiblement en alerte, près à réagir au moindre signe suspect.
Friedrich Halder, pour sa part, restait bien sûr lui aussi sur ses gardes, mais aurait préféré que le noble asur soit plus détendu, afin de ne pas paraître agressif s’il devait rencontrer un de leurs hôtes. Après tout, jusqu’à présent, ces derniers avait été plus que civilisés, et il ne fallait pas que le groupe lui-même ne sombre dans la paranoïa et attaque le premier des gens qui n’avaient peut-être pas de mauvaises intentions. Tel était le militaire : sa mère lui avait enseigné depuis tout petit à ne provoquer un affrontement lorsqu’il pouvait l’éviter, et dans tous les cas de rester dans le cadre du respect le plus strict des lois et d’un certain savoir-vivre. Sans cette discipline, auquel il s’astreignait de bon cœur, il n’y aurait plus de respect des choses les plus élémentaires et les plus indispensables au fonctionnement de la société à ses yeux : les lois et plus généralement l’autorité. A l’armée, ces enseignements avaient été confirmés et encore renforcés, parce qu’en tant que soldat régulier impérial et plus encore ostlandais, il représentait aux yeux des civils et des étrangers l’Empire, l’Ostland et leur armées. Consciemment ou non, les gens le jugeraient et jugeraient aussi à travers lui les institutions dont il était membre. C’était pourquoi il devait toujours être impeccable et irréprochable sur tous les points. Evidemment, atteindre la perfection n’était pas envisageable, car tout le monde faisait forcément des écarts à un moment ou à un autre, mais cependant, ce devait rester un objectif.

Quoi qu’il en fut, Eranor était justement le représentant de l’autorité dans le groupe, et qui plus, comme Yorick, il était noble. Prendre les décisions importantes lui incombait donc, et s’il voulait attaquer, alors il le ferrait. Friedrich aurait pu lui suggérer une conduite à tenir plus pacifique, mais il n’en fit rien : le noble était un elfe et semblait avoir déjà manié une épée. D’après ce que sa mère lui avait raconté des asurs, que son propre père (donc le grand père maternel de Friedrich) avait parfois croisés pour ses affaires, ces gens étaient très raffinés, très sages, très réfléchis et ils pouvaient vivre très vieux. De plus, malgré leur allure légèrement efféminée et leur apparence frêle, on les disait bons guerriers. Si en plus celui-ci était noble, alors il y avait toutes les raisons de lui faire confiance. Pas comme les deux autres elfes, qui ressemblaient plus à des sauvages mal dégrossis qu’aux êtres civilisés à l’extrême décrits par sa mère.

Enfin, ils étaient dans les prisons. Cet endroit, comme toutes les prisons, ne respirait pas la joie de vivre. De plus, la porte semblait s’être ouverte toute seule devant eux, bien qu’il n’en fut pas certain, puisque c’était le seigneur Dreanoc qui avait tenté d’actionner la poignée, lui n’étant que derrière. Ce que cela signifiait, le caporal n’en était pas certain, mais s’il y avait de magie dans l’air, c’était très mauvais. Le cadet des Hadler n’avait pas peur de grand-chose, mais la magie était justement l’une des rares exceptions à cette règle. Néanmoins, malgré tous ces mauvais signes, Friedrich était soulagé d’avoir atteint les cachots sans avoir rencontré aucune opposition, ni rien de trop anormal. Depuis un bon moment, une pensée l’obnubilait : les paroles de la vieille dame. Il ignorait si telles étaient également les préoccupations du haut-elfe, des deux sauvages ou du noble bretonnien. Pour tout dire, il avait plus l’impression que tous ces gens étaient plus intéressés par leur propre sort que par celui de la fille de cette femme... Peut-être justement pace qu’ils étaient nobles, et donc plus habitués que lui à faire passer leurs vies avant celles d’un seul roturier, surtout s’il s’agissait d’une étrangère. Dans l’esprit du militaire, cela n’était nullement un reproche. Au contraire, un bon noble, devait reconnaître sa vraie valeur, supérieure à celle d’un simple roturier. Parce si l’on pouvait se permettre de perdre un roturier sans que le dommage causé à l’ensemble ne soit trop grand, perdre un noble était plus gênant pour la société. De même qu’une armée pouvait continuer à se battre efficacement en ayant perdu quelques soldats, mais pas sans officiers. Au contraire, en tant que soldat, le devoir de Friedrich Hadler était de secourir la population. Certes, normalement, cela ne s’appliquait qu’à la population impériale, mais en l’occurrence, ils étaient hors de l’Empire, et s’il pouvait se rendre utile, il n’hésiterait pas à le faire.

Au final, il était donc plus ou moins logique que le sort de la fille de la vieille femme du village le préoccupe d’avantage que les autres. Encore que, cette dernière pourrait sûrement répondre à leurs questions et donc les aider tous. Leur intérêt commun était donc d’une certaine manière de la retrouver. D’ailleurs, quand le trinôme entendit du bruit derrière une des portes renforcée, le caporal ne put s’empêcher de penser qu’ils avaient trouvé la prisonnière présumée. Obéissant sans discuter aux ordres du seigneur de Caledor, il le laissa ouvrir la porte en se plaquant contre le mur afin de pouvoir surgir et surprendre l’occupant de la cellule s’il se montrait agressif. Et la supposition de l’impérial se trouva bien vite détrompée… En effet, au lieu d’une petite fille, ils avaient devant eux un homme de taille moyenne, probablement guère plus jeune que le caporal.

L’homme en question avait été frappé par la porte brusquement ouverte sans prévenir (Friedrich, lui, se serait au moins annoncé avant d’ouvrir afin justement d’éviter ce genre d’accidents bêtes). Cela, couplé à l’attitude martiale de l’haut-elfe, avait mis en colère l’ex-prisonnier qui les prenait pour ses geôliers. Ce dernier n’était pas de la région, cela se voyait au premier coup d’œil. A son accent lorsqu’il parla, à ses vêtements et à sa peau, Friedrich reconnut tout de suite un habitant du Sud, semblable à ceux des déserts d’Arabie. Seuls ses yeux bleus venaient étrangement contraster avec le reste de son être. Par chance, le seigneur haut-elfe écouta les paroles de l’arabéen et en tint compte. Il se détendit et essaya de calmer les esprits par ses gestes et ses paroles. Un peu tard, peut-être, selon Friedrich, qui aurait préféré voir l’asur adopter une telle attitude dès le début, mais après tout, mieux valait tard que jamais.

C’est alors qu’intervint un cinquième individu, venant de l’escalier. Il ne s’agissait de rien d’autre qu’une sorte d’humain du plus pur style flagellant fanatique (au service d’un dieu ou d’un homme), comme l’ostalnder en avait déjà combattu. En effet, ce type était mal coiffé, mal lavé (voire pas du tout), mal habillé et surtout il portait ostensiblement des signes de mutilation, probablement volontaires mais effectuées par une tierce personne. Tous les orifices faciaux de cet homme étaient cousus, y compris (et c’était bien là le signe qu’il s’agissait certainement plus d’une mutilation aveugle que d’une intervention visant à « incapaciter » le geôlier, puisque ça ne servait à rien) les oreilles et le nez ! A cette vue, Friedrich ne put s’empêcher de penser :
*Non mais il y a vraiment des gens qui sont fous dans ce monde ! A quoi bon se torturer soi-même ? Il y a quand même d’autres moyens de prouver sa fidélité à un dieu ou un quelconque supérieur que comme ça. Comme s’il n’y avait déjà pas suffisamment de pauvres gens mutilés sans qu’ils ne veuillent, il faut toujours que des timbrés se charcutent eux-mêmes ! En même temps, si on a ordonné à cet homme de subir un tel traitement et qu’il l’ait fait ou se soit laissé faire, cela prouve un grand dévouement. Qui sait, si un jour on m’ordonnait de me laisser faire la même chose, refuserai-je, trahissant par là-même mon pays ? Et peut-être n’avait-il d’ailleurs pas le choix. Mais bon sang que fait-il ?! * Cet étrange personnage silencieux semblait ne pas être gêné par le fait qu’il soit privée de la vue. Il avait clairement conscience que des gens se tenaient face à lui et venaient de libérer un prisonnier, et il dégaina sa masse d’armes de fer. Le geste était incontestablement agressif, mais n’était pas une agression à proprement parler. Une solution pacifique semblait encore possible.

Mais tout dérapa. Le seigneur Dréanoc s’avança et dégaina, prêt à frapper, au lieu de tenter de s’expliquer ou de négocier, sans même une sommation. Dans la même optique de vengeance, le prisonnier s’avança et porta le premier coup. Le mal était fait, il était maintenant trop tard pour revenir en arrière. Résigné, le militaire impérial dégaina à son tour et prit sa part de responsabilité dans l’inégal combat, qui tourna plutôt à la boucherie, à l’exécution. Comme on pouvait s’y attendre de la part d’un homme aux paupières cousues en position fermée, le supposé fanatique ne fit pas long feu, et ne put même pas parer un coup. Seul Yorick n’atteignit pas sa cible, à cause d’un mauvais appui. Alors qu’il était déjà très affaibli l’arabéen, d’un coup de taille de son arme imposante qui s’enfonça profondément dans le flanc gauche, eut raison de l’homme cousu. Celui-ci avait quand même fait montre d’une résistance hors du commun, en encaissant des coups très violents sans broncher, tout comme l’aurait fait un flagellant de Sigmar. En soit, il n’était nullement étonnant que cet homme ait pu se déplacer et repérer des intrus malgré son handicap, ses autres sens (odorat, ouïe et toucher), compensant sûrement l’aveuglement dans un environnement qu’il devait connaître par coeur. Mais il était vrai que combattre sans voir était plus problématique. Encore une fois, l’ostlandais se refusait à imaginer avoir affaire à de la magie tant qu’il y avait une autre explication rationnelle possible.

Les dents et les poings serrés par la colère, l’impérial ne put cacher son dégoût pour ce qu’il venait de faire. Certes, il avait pris sa part de responsabilité et comptait bien l’assumer devant Myrmidia, mais il n’en était pas moins qu’il avait de lourds reproches envers ses compagnons. Rageur, il rengaina violement Devoir dans son fourreau, ce qui produisit un petit bruit métallique caractéristique. Puis il se tourna vers ses camarades, l’air ouvertement réprobateur. Il devait le respect au noble Eranor, et ne comptait pas contester ses décisions, et de toute façon, il ne pouvait plus revenir sur ce qui était fait. Mais envers le nouveau venu, dont il ignorait tout (il se pouvait que ce soit un voleur, un violeur, un fou furieux, un assassin, un chaotique, un mage ou qu’il ait été enfermé pour toute autre bonne raison), il n’avait pas à se retenir. Le plus urgent n’était de toute façon pas là. S’adressant à l’ensemble du groupe, il dit, tandis qu’il se penchait sur le corps du geôlier pour lui prendre son trousseau de clefs :


- Hé bien, j’espère que vous savez ce que vous faites ou au moins que vous avez réfléchi avant d’agir, parce qu’il se pourrait très bien qu’on vienne de commettre une très très grosse bêtise. Et puisse Myrmidia nous pardonner d’avoir attaqué aussi lâchement un homme seul et diminué, sans même une sommation ou un appel à se rendre quand il était blessé, même s’il est vrai que ce genre de fanatique ne sont en général pas du genre à se rendre. Encore que, s’il était fidèle envers son maître, décliner nos identités et nos « invitations » auraient peut-être pu empêcher ce gâchis.
Quoi qu’il en soit, maintenant, c’est fait, nous avons agressé et tué un geôlier, sans même savoir si nous étions dans le bon camp.


Le caporal Hadler lança un regard appuyé en direction de l’arabéen, pour faire comprendre à Eranor ce qu’il sous-entendait : il fallait se méfier de cet homme. Surtout qu’il avait prouvé être un redoutable combattant. Le militaire soupira, puis continua :

-Bon, et maintenant, seigneur Dréanoc, que devons nous faire ? Je serais d’avis de continuer à chercher dans ces cellules pour voir si nous ne trouvons pas la jeune fille dont la femme du village nous avait parlé. Mais avec tout le ramdam qu’on a fait, il se pourrait très bien que d’autres rappliquent, auquel cas mieux vaudrait peut-être rejoindre les autres. C’est à vous de décider.
Quant à vous, arabéen, je pense que vous avez compris que maintenant, après ce qu'on vient de faire, quoi qu’il arrive, nous sommes dans le même bateau…


Friedrich n’était pas du genre à perdre son temps, surtout lorsqu’il était aussi précieux. La vie d’une fillette était peut-être en jeu, et son destin dépendait peut-être du choix du seigneur Dréanoc, tout comme le leur, d’ailleurs.
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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