[RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Les Principautés Frontalières ou les Royaumes Renégats, ont toujours été le théâtre d’innombrables batailles, guerres, conquêtes et défaites. La plupart des habitants des Principautés s’accommodent néanmoins de la situation, dans ces contrées où le moindre manant peut devenir roi en un jour pour connaître une mort ignoble le lendemain.

Les forêts des Principautés Frontalières regorgent de gobelins des forêts, d'elfes sylvains, etc. A proximité se trouve Barak-Varr, et les célèbres Pics Sanglants, remplis d'Orques.

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Yorick
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Yorick »

Ouf ! L'elfe avait accepté la main du chevalier pour l'aider à se relever. Ce signe traduisait au moins une volonté amicale de la part de la Fée. Pour simple réponse à ses questionnements, la merveille qui faisait face à Yorick dit :

« Je suis Ilieth, por répondre aux questio' je sais pas comment suis arrivée 'ci, et j'oublie d'où je viens. »

Et bien, cela avait au moins le mérite d'être concis... Et n’avançait pas vraiment le Tempérant pour trouver des réponses ... Trois personnes (dont lui) désormais qui se retrouvaient par hasard, sans savoir pourquoi, dans cette contrée mystérieuse. Cela commençait à faire beaucoup pour croire à la coïncidence ou à une action de la Dame, surtout envers des êtres qui ne lui vouaient aucun culte ... Cela commençait à paraître louche au chevalier ... Peut être que Messire Hadler avait raison tout compte fait... Peut-être étaient-ils là à cause de la malice d'un être malveillant... Peut-être Ce soldat Ostlandois avait l'esprit plus vif que le chevalier et avait directement déceler la manigance... Ceci étant dit, ce Lansquenet serait sûrement d'une grande utilité pour la suite de leur périple...

Ilieth... Cette Fée se prénommait Ilieth ... Quel joli prénom ! Yorick était sous le charme. C'était la première fois qu'il rencontrait une fée d'Athel Loren, une servante de la Fée Enchanteresse et de la Dame du Lac ! Mais Friedrich Hadler ne tarda pas à s'avancer et à couper les rêveries du chevalier, lui empoignant doucement le bras, il lui chuchota à l'oreille...

- Allons, ce n’est qu’une simple elfe, venue probablement d’Ulthuan, ser.

Yorick fut surpis par la remarque du soldat impérial. Une elfe ? Certes, cette Fée leur ressemblait énormément, aux elfes, mais il ne faisait aucun doute qu'elle venait d'Athel Loren ! Il lui répondit aussitôt en chuchotant également...

Sachez Messire Hadler que je sais très bien ce que sont les elfes, et je vous jure que cet être n'en est pas un, c'est une Fée de la forêt d'Athel Loren ! Comme je vous l'ai dis ce matin même, j'en viens. Et la forêt m'a échoué dans cette contrée. Les mâles d'Athel Loren sont des elfes tandis que les femelles sont des Fées, servantes de la Dame du Lac mon cher ami, c'est un don que nous envoie ici la Dame ! Les derniers mots de Yorick sortirent plus fortement de sa bouche, comme s'il ne pouvait contenir son enthousiasme.

Puis le soldat fit son ennuyante présentation, emplie de terme et de nom inconnu du chevalier : cinquième régiment, troisième division ! Raah pourquoi ne dit-il pas tout simplement : soldat d'infanterie !


Quand le chevalier descendit de cheval pour faire une courbette et se diriger vers elle en parlant tellement étrangement, aux yeux de l'elfe, qu'elle ne comprit guère que le nom du chevalier et son offre pour relever l'elfe. Ilieth nota au passage que l'homme l'avait appelée « fée », un terme qu'elle avait déjà entendu dans la bouche de quelques bretonniens égarés qui désignaient ainsi les esprits des bois. L'elfe accepta volontiers l'aide du bretonnien pour l'aider à se relever.

Désormais debout l'elfe écoutait l'autre homme, elle ne comprenait pas très bien leur langue mais elle comprit dans sa réplique adressée au bretonnien qu'il p arlait d'elle, il s'adressa ensuite à elle en des termes plus simples que ceux du bretonnien, l'homme se présenta comme étant un soldat d'un empire dont l'elfe n'avait entendu que des rumeurs transportées par des saoulards venus cuver leur vin en forêt. La question qui suivit fit presque sourire l'elfe quand elle l'entendit écorcher les noms elfiques des domaines de ses « cousins » Asurs. L'elfe se décida enfin à parler, consciente d'écorcher leur langue au moins autant que l'impérial le faisait avec la sienne :

« Je suis Ilieth, por répondre aux questio' je sais pas comment suis arrivée 'ci, et j'oublie d'où je viens. »

L'elfe mentait, mais après tout il n'était pas rare qu'un sort ait quelques effets secondaires indésirables, peut-être les hommes croiraient-ils qu'elle était sujette à une légère amnésie...

Ilieth prenait lentement mais sûrement conscience de son environnement, le village était quasi désert et les rares villageois étaient terrorisés par un « saigneur » ou quelque chose de ce goût la d'après ce que comprenait l'elfe, enfin plus exactement ce qu'elle avait compris de la femme qui avait crié en l'apercevant.

L'elfe réalisa alors qu'elle n'avait ni eau ni nourriture, l'impérial avait un sac qui devait contenir son nécessaire mais l'elfe doutait que cela suffise pour trois personnes, si elle se décidait à suivre les deux hommes. Il leur faudrait sans doute chasser, à supposer bien sur qu'il y ait de quoi chasser par ici. Et c'était sans compter sur l'encombrante monture du bretonnien... Pourquoi ne pas aller au château ? Ils y trouveraient sans doute un abri pour la nuit et ainsi l'elfe pourrait calmer son envie de poser milles questions aux deux hommes sur leur vie, coutumes, etc...

« Pourquoi vous 'llez pas à le château ? Vous aurez réponses à vos questio' et à manger, je sais pas si vo' avez faim mais moi oui »

C'était au tour de la Fée, ou de l'elfe, désormais de questionner les deux compères, dans un jargon guttural assez prononcé. Malgré cela, le sens global des phrases restaient compréhensible. C'est vrai qu'avec l'odeur du pain frais, et le matin allant bon train, le chevalier commençait à avoir de plus en plus faim. Il essayait même de réprimer par moment des gargouillements de son estomac.

Le château ... Yorick se permit un regard vers celui-ci. Il se trouvait à environ quatre ou cinq lieues du hameau, soit environ deux à trois heures de marches. S'ils partaient maintenant, ils pourraient arriver encore à temps pour le déjeuner et pourraient faire ripaille, pour peu que les seigneurs de ce lieu honorent les anciennes traditions, d'accueillir dignement des hôtes. Néanmoins, les plaintes de la femme lui revinrent en tête, et il se douta que les seigneurs devaient sûrement ne pas être honorables...

En regardant plus précisément le fort, il discerna une petit nuage de poussière aux abords du pont levis... Des cavaliers ! Une petite troupe de 5 à 6 hommes tout au plus, au vu de la dimension du nuage de poussière ... Au galop ... Vu la distance qui nous sépare du château, ils seront au village dans un peu plus d'une heure...

Nous n'aurons pas besoin d'aller au château, Ma Dame... C'est lui qui vient à nous !répliqua Yorick en montrant du doigt le château ainsi que le nuage de poussière. En se retournant vers Friedrich Hadler il continua...

Messire, veuillez me pardonner les remarques du matin, vous n'êtes peut-être pas aussi paranoïaque je le pensais, et ces hommes n'ont pas forcément de bonnes intentions envers ces villageois, au vu de ce que nous à dis cette cul-terreuse... Je propose que nous allions tous trois profiter du calme de sa demeure afin de s'entretenir avec elle, pour en asavoir plus sur les seigneurs qui régissent cette contrée. Ces cavaliers ne seront pas ici avant au moins une heure, je pense ...
Bon voilà poste un peu court, surtout décousu, trop de petits paragraphes, pas super inspiré non plus... J'espère ne pas trop avoir avancé l'intrigue...
PS : Jeudi matin, je pars en Allemagne et je ne saurais que lundi soir au plus tôt si j'aurais le wifi ou un accès internet dans un chambre où je crècherai. Du coup si j'ai un accès, je pourrais poster comme en ce moment, mais si je n'en ai pas un, je ne pourrais plus poster aussi régulièrement (sûrement plus un post / semaine). Dans tous les cas, de Jeudi à lundi soir, il est fort probable que je ne postes pas, mais c'est pas sûr x) )
Devises personnelles : Dans le Lys est le plus fort ! Plutôt mourir que de se déshonorer ! Le devoir pour loi, l'honneur comme guide ! Même sombre, mon cœur flamboie !
Cri de guerre : Nul ne me blesse impunément !

XP disponible : 87 XP
Profil à jour :
FOR 10* | END 9 | HAB 8 | CHAR 9 | INT 8 | INI 8 | ATT 8 | PAR 9 | TIR 8 | NA 1 | PV 40/60

* Vertu de Témérité

20/20 points de dévotion envers La Dame du Lac

Compétences à jour :
- Langue occidentale
- Coup Précis [1] (B) : malus réduit de -1 sur l'ATT pour viser
- Étiquette (B) : +1 / niv / test avec nobles
- Cartographie (B) : +1 / niv. sur ses test d'orientation pour se diriger, orienter d'autres personnes, retrouver son chemin
- Monte (A)
- Musique (E) - instrument à vent : Luth : bonus de +1 / niv. / test de charme, divertissement, retenir l'attention
- Alphabétisation (E) : Lire et écrire Vieux Monde
- Maîtrise Armure Lourde : Peut porter des Armures lourdes.
- Désarmement (B) : +1 ATT / test, arme éjectée à 2D6 m de cas de réussite
- Parade* (Bouclier) : PAR doublée pour les boucliers
- Résistance accrue (B) : +1 END / niv. / test
- Vertu de Témérité (Agilgar de Parravon) : +1 de FOR

Armes :Une épée à une main, héritage familial : Archeus (16+1d8 // PAR 12)

Armures :
- Écu bretonnien portant le blason personnel (DGT : 6+1d8 // PAR 2x18 = 36* - compétence parade)
- Haubert (protection 9 // -1 INI, ATT; PAR)
- un tabard portant son blason personnel
- Chausses rembourrées (protection 3)
- Gants en cuir usé (protection 3)
- Bottes d’équitation

Monture :
- Un cheval de selle race : Merens ; Robe : sable avec liste d'argent et grande balzane de même ; Nom : Bianca
Image
- Fontes de selle
- Harnachement complet de monture
- 4 sacs d'orge

Objets secondaires :
- Petit couteau pour les tâches quotidiennes, accroché au ceinturon
- Instrument de Musique (Luth)
- Ration x5
- Fromage x5
- Savon x1
- Outre x2 une remplie de vin l’autre remplie d’eau (1 gallon)
- Bandages x4
- Hameçon et ligne de pêche x1
- Couchage portatif
- Bougie x20
- Boîte d’amadou

Argent : 4p 6s
Tenue de Yorick le Tempérant lorsqu'il ne combat pas...Blason de Yorick le Tempérant : ImageImage
Blason écartelé au premier d’or au dragon passant de gueule, armé et lampassé de même, denté d’argent,
au deuxième de gueule à la croix bretonnienne d’argent à filière d’or,
au troisième de gueule et au quatrième d’azur, sur le tout d’une fleur de lys de sable, à filière haute d’azur et basse d’or.

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Friedrich Hadler
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Friedrich Hadler »

Friedrich Hadler écouta la réponse du chevalier bretonnien à sa remarque en aparté avec attention. Il fut un peu surpris par les dires de Yorick, qui soutenait que des fées, servantes la Dame du Lac, vivaient dans la forêt d’Athel Loren, et que leur équivalent mâles étaient des elfes, eux. C’était pour le moins étrange, mais ça ne signifiait pas que c’était nécessairement faux, ni vrai, d’ailleurs. Pour être honnête avec lui-même, Friedrich dût reconnaître qu’il en savait relativement peu sur cette forêt, si ce n’était qu’elle s’étendait au-delà du célèbre défilé de la hache, et qu’elle était l’objet de très nombreuses rumeurs plus farfelues et incroyables les unes que les autres. Mais la fiabilité de cette source d’information laissait sérieusement à désirer. Si l’on rajoutait à cela les exagérations, les « on-dit », les déformations, et la superstition légendaire des bretonniens, même nobles, on se rendait vite compte que Friedrich ne savait presque rien sur le contenu réel de cette étrange forêt.

Ceci-dit, il était relativement improbable aux yeux du soldat qu’il y ait uniquement des elfes mâles dans cette forêt. Il devait donc sûrement y avoir une confusion, un amalgame bretonnien, entre les fées et les elfes de ces bois. S’il ne connaissait pas Athel Loren, Friedrich avait un minimum de connaissance sur les elfes, du moins ceux d’Ulthuan et leurs sombres cousins qui lançaient occasionnellement des raids aussi soudains que meurtriers sur les côtes impériales. Heureusement, bien que situé relativement proche de la mer, son propre village n’avait jamais été inquiété, ce qui n’avait pas été le cas de certaines bourgades voisines. Les très rares survivants qui avaient pu survivre à ces raids en se cachant racontaient des histoires horribles au sujet des « elfes noirs », comme les appelaient les haut-elfes. Leur cruauté était sans limite, leurs armures d’un noir de jais, leur cœur dénué de toute pitié, de tout honneur, de tout respect de la vie. Ils prenaient en esclavage des familles entières, massacraient des bébés, des vieillards et des gosses juste pour le plaisir de voir souffrir leur famille. Ils n’étaient que des monstres sadiques, c’est pourquoi il fallait se méfier et vérifier si oui ou non l’elfe qu’ils avaient face à eux appartenait à cette catégorie.

Mais, en l’occurrence, cette jeune elfe ne semblait finalement pas si cruelle. Elle semblait sincèrement aussi perdue qu’eux, et son équipement ne correspondait aucunement aux descriptions celui des elfes noirs. Ses réponses levèrent les soupçons de Friedrich : son ton n’était nullement fourbe, cruel, supérieur ou agressif. Elle ne semblait finalement avoir aucun point commun avec un monstre sanguinaire, ce qui était plutôt une bonne chose. Au contraire, elle coopéra même, donnant son nom « Ilieth », et répondant à leurs questions avec bonne volonté, avec un accent à couper au couteau. Sa maîtrise de l’occidental était suffisamment correcte pour qu’elle puisse se faire comprendre, et l’usage de certains mots et de certaines intonations informèrent clairement Friedrich Hadler qu’elle avait apprise à le parler en Bretonnie. Elle proposa d’aller au château, et rajouta qu’elle avait faim. Yorick le musicien semblait lui aussi avoir le ventre vide, à en juger par certains bruits caractéristiques que produisait son estomac. En ce qui le concernait, ce début de journée avait totalement coupé l’appétit au militaire, mais, maintenant qu’ils en parlaient, il n’était pas contre manger un morceau. Par contre, il semblait le seul à disposer de rations de nourriture, les autres n’ayant pas de vivres sur eux. Ce n’était pas grave, il partagerait avec eux. Il y avait pour dix jours de vivres dans son sac, avec des rations standard de l’armée ostlandaise. Or, l’elfe, frêle comme elle était, ne mangerait sûrement pas autant qu’eux, et même à trois, ils auraient donc assez de nourriture pour au moins trois voire quatre jours. Largement plus qu’il n’en fallait, puisqu’une fois arrivés au fort, ils ne devraient plus en avoir besoin, pour une raison ou une autre.

Mais les choses évoluèrent rapidement, car Yorick avait repéré, venant du château, un groupe de plusieurs cavaliers qui s’approchaient à grande vitesse, au nombre d’une demi-douzaine environ. Tout cela n’était pas pour rassurer Friedrich Hadler. Mais, s’ils avaient été repérés, il était maintenant trop tard pour s’enfuir, à pied. Le mieux était encore de rester dans le village, où, à pied, ils auraient un avantage pour défendre éventuellement les maisons contre les hommes montés. L’impérial répondit au bretonnien :


-J’accepte vos excuses, Ser. Quant à retourner voir cette femme en attendant l’arrivée de ces hommes, pourquoi pas. J’ai dans mon paquetage de la nourriture, en quantité suffisante, donc nous pourrons aussi en profiter pour manger. Mais sans excès, il faut rester prêt à se battre.

Il frappa de nouveau à la porte, et expliqua à la vieille femme que la nouvelle venue n’était pas dangereuse :

-Nous revoilà, madame. N’ayez crainte, je puis vous assurer que cette jeune personne, n’est pas dangereuse. Elle se nomme Ilieth. Nous aimerions s’il vous plaît que vous nous donniez le gîte le temps que nous déjeunions, si cela ne vous dérange pas. Dans le même temps, vous pourrez nous en dire plus sur l’identité des ravisseurs de votre fille, et reprendre votre histoire en la détaillant, depuis le début.

Bien sûr, la vieille femme laissa entrer chez elle les deux humains et l’elfe. Les lieux étaient très pauvres, le mobilier réduit au strict minimum. Sortant trois rations standard de son sac, Friedrich Hadler en tendit une à Yorick, et une à Ilieth. Il y avait là des fruits secs, de la viande salée et des gâteaux secs. En somme, que des denrées à forte teneur calorique, prenant peu de place et non périssable. Avec une telle ration dans le ventre, on pouvait sans problème soutenir une journée d’efforts intenses. Pendant qu’ils mangeaient, ils écoutèrent la vieille femme leur raconter son histoire… En sachant tous que bientôt, ils seraient confrontés aux mystérieux cavaliers, aux intentions et aux identités encore inconnues.
HRP : Désolé, je n’étais pas très inspiré pour faire avancer l’intrigue (ni pour le post en général), je laisse donc cette charge à Ilieth. :P
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Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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Ilieth
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Profil : FOR 8 / END 8 / HAB 8 / CHAR 8 / INT 8 / INI 9 / ATT 8 / PAR 8 / TIR 10 / NA 1 / PV 50(bonus inclus)

Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Ilieth »

Quand le chevalier désigna un nuage de poussière au loin et qu'il s'exclama que le château venait à eux l'elfe mit un petit moment à décrypter ces phrases farfelues, le château ne bougeait pas... ou le bretonnien était stupide ou bien Ilieth avait vraiment une mauvaise connaissance de leurs langue. C'était à priori un groupe de cavaliers et non un château qui arrivait, mais sans doute désignait-on ainsi les cavaliers en langage occidental. Lorsque le bretonnien se tourna vers son camarade impérial il désigna, au milieu d'un fouillis de mots peu compréhensibles aux oreilles de l'elfe, des cavaliers. Donc on disait bien "cavalier" pour désigner des cavaliers ! Et non pas château, les humains avaient décidément une curieuse façon de parler...

L'impérial expliqua ensuite à la femme, que l'elfe n'avait qu'entrevue en se réveillant, qu'ils souhaitaient en savoir plus sur un certain ravisseur et lui demandait s'ils pouvaient déjeuner pendant ses explications. La femme accepta et le petit groupe entra dans la maison de la vieille femme. L'impérial ne tarda pas à sortir des rations, l'homme était prévoyant et n'avait sans doute pas l'habitude de vivre au jour le jour comme les elfes d'Athel Loren. Ilieth le remercia d'un sourire timide avant de jeter un coup d'oeil au contenu : fruits secs, viande salée et gâteaux secs. L'elfe entreprit de grignoter quelques fruits secs pendant que la femme, sur l'invitation du petit groupe, racontait son "histoire".

La voix quelque peu tremblante elle décrivait tout d'abord une série "d'éliminations" de plusieurs paysans, lesquels étaient sur le point de payer leur impôt au seigneur de cette vallée. Depuis la collecte d’impôts les meurtres avaient cessés mais des enlèvements avaient commencés : de jeunes gens avaient été enlevés un peu partout dans le village, la pleine lune n'était plus très loin et les rumeurs sur de potentiels sacrifices allaient bon train dans les environs. Puis la femme se remit à sangloter en évocant sa petite fille enlevée.
L'approche de cavaliers inconnus semblait terroriser bon nombre des habitants, les volets et les portes claquaient au dehors tandis que l'on rappelait sa famille à la maison. La femme les supplia une fois de plus de l'aider à retrouver sa petite fille. Elle les mit cependant en garde, brièvement, sur le fait que peu d'étrangers passaient dans la vallée et il n'était pas rare, selon ses dire, qu'ils intéressent le seigneur, surtout lorsqu'ils étaient relativement jeunes.

L'elfe ne comprenait presque rien de ce que disait la femme, mais sa mise en garde eut plutôt l'effet d'attiser la curiosité de l'elfe . Les cavaliers ne devaient plus être très loin, l'elfe se posait mille questions à leur sujet et mourait d'envie de visiter ce château qui, malgré le fait que l'elfe ne comprenne que très peu la langue occidentale, semblait peu accueillant. Cavaliers hostiles ou amicaux Ilieth était déterminée à partir à leur rencontre et à rendre visite à ce seigneur ou tout du moins à visiter son château même si pour cela il lui fallait en escalader la muraille. Quoi qu'il en soit tout passerait par ces cavaliers, autant en finir au plus vite avec les formalités. L'elfe prit sa lance au poing et sortit se poster devant la porte de la maison, les cavaliers pouvaient arriver, quelles que soient leurs intentions ils seraient sans doute bien reçus....

Désolé pour l'absence de dialogue mais je suis pas fan donc je synthétise. Ensuite une petite note pour ce qui est de la fréquence de post : je repars dimanche aprem' dans la beauce donc à partir de ce moment je serais limité a 1 post/semaine a peu près. On peut continuer sans Yorick, j'ai son accord et si Thornael veut se joindre au rplm y a pas de souci de mon coté.
Ilieth, Garde éternelle Profil à jour
Profil: For 8 | End 8 | Hab 9 | Cha 11 | Int 8 | Ini 9 | Att 10 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | PV 15/50

XP dispo : 65

Compétences :
• Alphabétisation - niveau 1
• Arme de prédilection - niveau 1(lance)
• Vision nocturne - niveau 1
• Acuité visuelle - niveau 1
• Séduction - niveau 1
• Volonté de fer - niveau 1
• Résistance accrue - niveau 1

Bourse : 13 Co

Inventaire :
Lance de Chasse (17+1d8 dégâts 8 parade Rapide)
Chemise en cuivre poli (Torse, Dos, Bras 9 )
Pagne
Cape longue
Bourse
Bottes basses
Citrouille de friandises de Geheimnisnacht (Redonne 1d5+3 PV (peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3,sur un 1
Et oui mon avatar ne correspond pas ! (mon elfe est blonde !)
Un ami a dit : Un jour Chuck Norris a perdu son alliance, depuis c'est le bordel dans les Terres du Milieu !

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Friedrich Hadler
PJ
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Friedrich Hadler »

Un post court, qui ne fait pas avancer l’intrigue. Mais pas d’inquiétudes, les amis : c’est voulu, car il sert uniquement à introduire Eranor et Thornaël. ;)

L'idée serait qu'Eranor, Ilieth et Thornaël réponde chacun (peu importe l'ordre), afin qu'au retour de Yorick, vous soyez tous intégrés dans l'intrigue [et au courant de ce qui s'est passé narrativement] et qu'on puisse continuer à faire avancer l'intrigue. :)
Les deux humains eurent à peine le temps de raconter à Ilieth ce qu’ils avaient appris (à savoir qu’ils se trouvaient dans les principautés frontalières, dans un lieu totalement coupé du monde extérieur), et la vieille femme eut à peine le temps de commencer son histoire qu’un nouveau bruit étrange retentit juste de l’autre côté de la porte, entre les maisons du hameau. Cela était très bizarre, car il était impossible que les cavaliers aient pu parcourir tout le chemin qui leur restait à faire en si peu de temps. Par contre, il n’était pas exclu que, par magie, un ou plusieurs individus supplémentaires soient apparus. En tout les cas, il fallait se montrer prudent et réactif.

Pour sa part, Friedrich Hadler trouvait que la probabilité d’une présence hostile était maintenant suffisamment importante pour qu’il la prenne pour réelle. D’autant que toute cette magie lui avait courue sur les nerfs tout la matinée durant. Aussi, au premier son suspect, il dégaina son épée, fit signe à ses compagnons de se tenir prêt à se battre, et calma la vieille femme d’un geste de la main. Puis, il se dirigea jusqu’au panneau et l’ouvrit à la volée, l’arme levée, prêt à parer une éventuelle attaque venue de l’extérieur. Mais finalement, il n’y avait rien d’autre dans le hameau que deux nouveaux arrivants, qui venaient tout juste de reprendre conscience, et semblaient encore désorientés. Tous deux étaient des elfes, à l’instar d’Ilieth.

L’un d’eux correspondait parfaitement à la description qu’Elena, la mère marienburgeoise de Friedrich, lui avait faite des elfes que l’on pouvait rencontrer dans cette prospère cité. Son allure était très altière, et il tentait avec plus ou moins de réussite de cacher son incompréhension derrière un masque de maîtrise de soi et de supériorité typique. Ses vêtements, une grande cape bleue, une tunique de même, un pantalon blanc, une armure d’argent ouvragé, des bottes de cuir travaillées habilement, une bague à son index droit, correspondaient à ceux de certains attachés d’ambassade et elfes fortunés de passage. Ses yeux étaient verts, ses cheveux assez longs et châtains. Aucun doute, celui-là venait très probablement d’Ulthuan et était probablement noble. Pour un homme peu habitué aux elfes, comme Friedrich Hadler, son âge était totalement indéfinissable.

Le second individu ressemblait plus à Ilieth qu’à celui avec lequel il était arrivé. Pourtant, physiquement, ils étaient assez proches, car lui aussi avait des yeux verts et de longs cheveux châtains. Mais son apparence générale était beaucoup moins « civilisée », beaucoup mois « conventionnelle ». Moins impressionnant et moins charismatique que le noble, cet elfe semblait aussi plus mystérieux, plus secret, mais aussi plus impulsif, moins réfléchi. Nul doute qu’ils ne venaient probablement pas du même endroit, car, malgré leur race commune, ils étaient très différents.

Les deux elfes semblaient armés, mais Friedrich doutait assez sérieusement que le second soit un guerrier, malgré son apparence « sauvage ». Se tournant vers Ilieth, il lui demanda à voix basse :


-Sont-ils des elfes noirs ? Sont-ils dangereux ?

Mais, devant le signe de tête négatif de l’elfe, il fut à peu près rassuré et rengaina son épée, même s’il restait vigilant et prêt à dégainer au premier signe hostile. Il s’adressa donc aux deux nouveaux venus :

-Bien le bonjour, messieurs. Permettez-moi de me présenter, je suis Friedrich Hadler, soldat du cinquième régiment de la troisième division d’infanterie ostlandaise, une province de l’Empire, et voici ser Yorick, chevalier de Bretonnie. Je suppose que comme nous, vous ne savez comment vous êtes arrivés ici, ni même où vous vous trouvez, n’est-ce pas ? Heureusement pour vous, nous avons quelques réponses, mais pas toutes.
Si vous voulez bien vous donner la peine d’entrer, notre compagnonne elfe vous mettra au parfum en vous résumant ce que l’on sait, je la laisse se présenter et vous résumer la situation.


Et il laissa l’elfe s’occuper des deux nouveaux arrivant de sa race…
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• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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Eranor
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Eranor »

Eranor ouvrit les yeux. Il avait si mal au crâne… Tout brillait fort autour de lui, tout était flou. Il referma les yeux et se massa les tempes. Le noble commençait à reprendre ses esprits, il réfléchissait intensément afin de trouver dans sa mémoire ce qu’il faisait ici, allongé dans l’herbe. L’enfant de Caledor se souvenait qu’il était sorti du domaine, chevauchant l’un des coursiers de sa famille, pour rejoindre une petite compagnie se dirigeant vers un village non loin. Mais quelque chose sur le côté du chemin avait attiré son attention, il était descendu de sa monture, marchant lentement vers la lueur qu’il avait entrevue, puis… Plus rien. Il avait sombré dans l’inconscient sans même s’en apercevoir, se réveillant durement ici.

L’Asur rouvrit ses yeux. La douleur à son crâne s’était calmée, il revoyait clair. Mais ce qui l’entourait avait changé, l’herbe était moins verte, la douce brise rafraichissante s’était muée en un vent qui lui glaçait le sang, le soleil semblait même plus terne, caché derrière de lourds nuages. L’elfe se releva, titubant un peu. Non loin se trouvait un village, dont toutes les maisons étaient en pierre, entouré de nombreux champs, certains en jachère, d'autres recouverts de blé. Plus loin se trouvait un fort, fait de pierre sombre, sans le moindre gout aux yeux d’Eranor. Néanmoins, ce qui l’inquiéta un peu était l’imposant nuage de poussière qui s’élevait sur le chemin, des cavaliers approchaient, un peu moins d’une dizaine à ce qu’il distinguait. Mauvaise nouvelle, non seulement il était totalement perdu, bien loin d’Ulthuan où il avait perdu connaissance, pour se retrouver dans une plaine entouré de hautes montagnes, certainement habitée par des humains vus la grossièreté avec laquelle la pierre était travaillée, mais en plus, une troupe armée venait à sa rencontre, tout ceci sentait très mauvais.

Un bruit très proche attira son attention, quelqu’un se levait à coté de lui. Le noble de Caledor empoigna son épée, mais son étreinte se desserra lorsqu’il vit les oreilles et les traits de cette personne. Malheureusement, le reste l’agaça, des dreadlocks, une apparence sauvage, un regard animal, aucun doute, il était bien face à l’un de ces lâches sylvestre. Mais que faisait-il donc ici, si loin de ses précieux bois ? D’ailleurs, que faisaient-ils tous les deux ici ? Un mage de la tour de Hoeth aurait-il mis en œuvre un plan complexe qui l’impliquait ? L’elfe en doutait. L’une de ces maléficienne Durchii alors ? Peut-être bien, ces maudites aiment à s’amuser avec leurs victimes. Très bien, s’il devait combattre l’une d’entre elles, alors autant faire de cet elfe un allier, il lui adressa alors la parole sur un ton qui trahissait quelque peu ses pensés sur les elfes sylvains.


-Qui êtes-vous, et que faites vous ici Asraï ?

Une porte s’ouvrit subitement, faisant place à un humain, l’arme au poing. C’était la première fois que le noble elfe voyait un de ces humains, ils correspondaient parfaitement à la description qu’on lui en avait donné. Plutôt petit, poilu, le visage creusé par les années, de la barbe au menton, des traits grossiers et le corps assez large, voilà une chose que respectait le nouvel arrivant. Il portait visiblement un uniforme, étonnement propre pour celui d’un humain (bien qu’étant sans le moindre goût pour l’elfe), une armure de maille et un arc dans son dos. Certainement un garde de faction dans ce petit hameau. Le soldat sembla se détendre lorsqu’il rangea son épée après avoir chuchoté à une silhouette derrière lui. Aussitôt, deux individus se détachèrent de l’ombre, un autre humain quelque peu semblable au précédent, si l’on oubliait la cicatrice qui trônait sur sa joue, le blason que ceignait sa tunique placée au-dessus de sa cotte de mailles et ses yeux particuliers, mais aussi une autre Asraï, qui aurait été jolie si elle n’avait porté des guenilles sales. Son regard bicolore mettait en valeur sa peau d’une grande blancheur, ses formes lui auraient valu les compliments de quelques nobles qu’Eranor connaissait, mais elle était armée, une guerrière encore, nul doute là-dessus. Le premier humain s’adressa amicalement aux deux elfes.

-Bien le bonjour, messieurs. Permettez-moi de me présenter, je suis Friedrich Hadler, soldat du cinquième régiment de la troisième division d’infanterie ostlandaise, une province de l’Empire, et voici ser Yorick, chevalier de Bretonnie. Je suppose que comme nous, vous ne savez comment vous êtes arrivés ici, ni même où vous vous trouvez, n’est-ce pas ? Heureusement pour vous, nous avons quelques réponses, mais pas toutes.
Si vous voulez bien vous donner la peine d’entrer, notre compagnonne elfe vous mettra au parfum en vous résumant ce que l’on sait, je la laisse se présenter et vous résumer la situation.


Eranor avait bien vu, le premier humain était un soldat, la région ne l’intéressait guère, ne connaissant rien à la géographie de l’empire, mais il savait qu’un soldat ne trahirait pas l’alliance qui existait entre l’empire et les Asurs, il avait à coup sûr un allié. L’autre était un bretonnien, le noble ne connaissait que peu de choses de cette contrée avec laquelle ses paires commerçaient, il n’en connaissait que les chevaliers et leurs inimitiés avec la dangereuse poudre noire que l’Empire appréciait tant. Le noble elfe avait besoin d’alliés dans ces terres inconnues, il s’adressa à l’humain qui lui avait parlé en cachant au maximum son ressentiment de supériorité, il était peut-être arrogant, mais il n’était pas assez idiot pour se battre avec ceux qui pouvaient l’aider dans un moment de difficulté.

-Salutation humains, je suis le seigneur Eranor Dreanoc, noble enfant de Caledor. Il est vrai que je ne comprends pas comment je suis attiré dans ce lieu désolé, je chevauchais sur une route de ma belle Ulthuan avant de me réveiller ici… Peut-être savez-vous par quelle magie noire nous nous retrouvons ici ? Et qui sont ces cavaliers qui approchent ? Où sommes-nous d’ailleurs ?

Il se tut, il aurait ses réponses bien assez tôt. S’il maitrisait bien le langage commun, son accent était tout de même très marqué, certains mots étaient même prononcés de la même manière que dans un chant. Le noble entra dans la maison crasseuse que lui montrait l’humain, grommelant que l’on ne pouvait faire confiance à ces lâches, mais attendant d’apprendre ce qui se passait ici.
Eranor Dréanoc, Voie du noble elfe (sous voie du noble)
Profil: For 8 | End 8 | Hab 11 | Cha 12 | Int 10 | Ini 10 | Att 12 | Par 12 | Tir 9 | NA 1 | PV 60/60
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... or_dreanoc
Equipement :
-Plastron en plaques légère (10 protection [torse et dos], -2 HAB, -1 ATT et PAR)
-Bouclier elfique (6+1d6 dégâts, 18 parade, déstabilisant)
-Épée longue elfique (16+1d8 dégâts 13 parade)
-Heaume elfique orné d'un rubis (9 protection [tête], -1 HAB, tout adversaire se trouvant face au porteur doit relancer le jet de dégâts de son arme et garder le moins bon)
-Jambières en plaque légère (9 protection [jambes], -1 HAB)
-Brassards en acier bleu (8 protection [bras], -1 HAB)
-Gantelets en acier bleu (8 protection sur les mains [+ poignets], pas de malus)

Protection totale :
-tête : 9
-jambes : 9
-torse et dos : 10
-mains et bras : 8

Compétences :
Acuité visuelle
Autorité
Vision Nocturne
Monte (cheval)
Volonté de fer
Arme de prédilection (épée)
Alphabétisation
Éloquence
Connaissances Tactiques
Parade

Profil avec malus/bonus :
For 8 | End 8 | Hab 9 | Cha 12 | Int 10 | Ini 10 | Att 11 | Par 11 | Tir 9 | NA 1 | PV 60/60
Monture
Coursier elfique : Senthoi
http://www.freewebs.com/feywild/Elvorse.jpg
For 8 | End 8 | Sau 10 | Rap 10 | Int 9 | Doc 10 | Att 6
Equipements :
-Harnais, selle et nécessaire de Toilettage
-Barde moyenne

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Thornaël Sombrecime
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Thornaël Sombrecime »

Aaaw...
Je m'assied, étirant mes bras. Mais où suis donc ? Je me réveille allonger au milieu d'un bosquet, dont les arbres n'ont d'arbres que la forme, car ils sont incroyablement rabougris comparés aux arbres de ma Loren natale. Et je ne suis visiblement pas en Loren. Pas le moindre animal plus gros qu'un chevreuil... Je ne suis définitivement pas en Loren. Cette révélation me tombe comme une chape de plomb sur mes épaules. C'est la première fois que je sors d'Athel Loren !

Passé ce choc, je me lève. Mes derniers souvenirs ? Les dernières images me venant à l'esprit sont celle de mes pas s’engouffrant dans un sentier à la suite de mon instinct. Mais de la suite je n'ai aucun souvenir.

Je sort du bosquet. Je suis au beau milieu de ce que les bretoniis appellent ''champs''. C'est l'exacte inverse de ma forêt. D'immenses étendues déboisés percées de ci de là de quelques arbres. Je ne ressens pas au dessus de moi l'épaisse couche feuillu sous laquelle j'ai passé ces cinquante dernières années. Cette sensation est étrange, mais pas désagréable pour autant. Je me sens comme nu au milieu de ces étendues aux blés blonds vacillant au gré des vents, mais également plus libre d'une certaine manière.

Laissant derrière moi impressions et ressentis, je m'enfonce entre les blés. J'aperçois au loin une haute tour de pierre sur une large butte, dominant les champs lumineux alentours de ses murs gris ternes. En quête d'information sur cet étrange lieu, je me met en route pour le château.

La route n'est pas très longue, et le climat relativement clément par rapport à ce que j'ai déjà enduré en Athel Loren. L'air a une senteur vraiment différente de ce que l'on peut sentir sous les frondaisons feuillue. Pour un Asrai, c'est réellement déplaisant. Mais je pense que je finirais par m'habituer à la lumière vive du soleil s'écrasant avec autant de puissance sur ma peau.

J'approche d'un village que je n'avais pas vu tout à l'heure, car le sol est bien plus vallonné que ce que je n'en avais vu en sortant du bosquet. Et là, j'aperçois, à quelques mètres devant moi, un elfe, portant une armure d'argent resplendissant au soleil, un bouclier poli comme un miroir porté en bandoulière, et une longue épée à la garde et au fourreau finement ouvragés. Sans aucun doute possible il s'agit de l'un de mes cousins d'Ulthuan. Eh bien, j'espère ne pas avoir à le supporter longtemps celui ci... Il s'adresse à moi, d'un ton tellement méprisant que je préfère ne pas réagir à son mépris.

-Qui êtes-vous, et que faites vous ici Asraï ?

-Hmmm, eh bien, mon nom est Thornaël Sombrecime, et quand à la raison de ma présence ici, je n'en ai aucune idée, sans doute la forêt qui m'a envoyé ici, pour une raison qui m'est totalement inconnue.

Avant qu'il puisse répondre, une porte proche s'ouvre sur un humain, arme au clair. Je lui reconnaît les traits du soldat, et son uniforme me fait comprendre qu'il s'agit sans doute d'un militaire et non d'un mercenaire. J'espère que ce que j'ai entendu du monde extérieur dans ma jeunesse suffira, au moins pour l'instant.

Il se détend et range son arme alors qu'un murmure se fait entendre derrière lui. Il s'écarte sur deux autres personnes qui sortent de l'ombre. Un visage blanc fin, orné d'yeux vairons. Une poitrine ferme couverte d'une fine armure de cuivre. Des hanches fines, couverte d'un pagne retenu par une ceinture, à laquelle pend un couteau de chasse. Dans son dos, une lance. De vertigineuses jambes. Bref, un corps de rêve. Elle a ce port altier caractéristique des nobles. Pour éviter de rougir, je porte mon regard sur l'homme a coté d'elle. Lui aussi a l'air de ne pas être né dans la misère. D'après l'homme qui nous a ouvert et qui dits s'appeller Fridrish, ou quelque chose approchant, cet homme est un descendant de la tribu des Bretonnii, un membre de la noblesse bretonnienne. Ce qui en fait, si ce n'est un ennemi, tout au plus un homme avec lequel je serais le plus froid possible.

Ignorant totalement la réponse de mon cousin, je m'adresse à ma sœur en langue asraï

-Pourriez vous dire au jeune militaire que je me nomme Thornaël Sombrecime, et que je ne sais pas par quel magie je me suis retrouvé ici. Je prononce la phrase suivante à voix haute, même s'il s'agit plutôt d'une réflexion personnelle : Même s'il s'agit très certainement de Magie Sylvaine, au vu des vents qui m'entouraient alors que j'ai emprunté ce sentier...
Thornaël Sombrecime, Enchanteur Sylvestre Bestial
Profil: For 8 | End 9 | Hab 9 | Cha 8 | Int 12 | Ini 10 | Att 9 | Par 8 | Tir 8 | NA 1 | PV 60/60
Lion des Montagnes :
Profil : For 10 | End 9 | Hab 9 | Cha 8 | Int 12 | Ini 11 | Att 11 | Par / | Tir / | NA 1 | PVs 60/60
• Forme de lion : - A tout moment, sans test d'INT, tu peux te transformer en lion des montagnes. En combat, l'action dure 1 tour durant lequel tu ne peux rien faire d'autre et encore un tour complet si tu veux te retransformer en elfe.

- Lorsque tu es en forme de lion, tu ne peux ni parler (hormis par rugissement ou autre) ni lancer de sorts ni effectuer aucune autre action qui ne puisse être faite par un lion (mais tu gardes ton intelligence). Bien évidemment, tu ne peux pas non plus manier une arme et les bonus relatifs aux armures disparaissent. Ton CHAR et ton TIR tombent à 1.

-Cependant, ton ouïe et ton odorat sont décuplés et tu bénéficies d'un bonus de +2 pour tout test engageant l'un ou l'autre de ces sens.

-Tes griffes comptent pour deux épées courtes (12+1d8) avec la compétence déstabilisant. Tu peux décider de remplacer tes coups de griffes par un coup de mâchoire. Le coup de mâchoire compte pour une épée (16+1d8).

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Ilieth
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Ilieth »

Une fois dehors l'elfe s'attendait à trouver à peu près n'importe quoi mais en aucun cas elle ne s'attendait à voir deux elfes au milieu de la rue. L'un était sans doute un Asur, vêtu de blanc de bleu et d'argent, l'autre était un Asrai, pas tout à fait un guerrier malgré son équipement ni tout à fait un mage... L'impérial parut examiner les deux elfes pendant un bref moment avant de demander à Ilieth si ceux-ci étaient de Naggaroth. Incapable de prononcer un mot pour le moment tant elle était surprise l'elfe ne put que répondre en secouant la tête. Une fois que l'impérial eût sa réponse il entama le dialogue avec les nouveaux arrivants.

Quand l'Asur entreprit de se présenter l'elfe resta un moment sans voix : il maîtrisait plus que correctement la langue des humains, même si certaines syllabes étaient plus chantantes. L'elfe comprit suffisamment la conversation pour savoir qu'on attendait qu'elle joue les intermédiaires. Son compatriote d'Athel Loren vint se présenter à Ilieth comme étant Thornaël Sombrecime, il tentait d'expliquer son arrivée ici à la façon des enchanteurs... peut-être était-ce un apprenti ? Quoiqu'il en soit Ilieth lui répondit aimablement :


« Je me nomme Ilieth, j'appartiens à un clan Selathoi et je ne sais pas plus que vous comment je suis... comment nous sommes arrivés ici. »


L'elfe écourtait pour l'instant le dialogue, son nouveau camarade sylvain avait rapidement détourné le regard qu'il posait sur Ilieth un peu plus tôt, aussi l'elfe avait-elle décidée de le ménager, elle ne voulait pas le mettre mal à l'aise. Elle se retourna vers les deux humains qui ne devaient guère comprendre grand chose à la langue elfique et s'excusa auprès d'eux, en effet Ilieth avait l'intention d'expliquer la situation aux deux nouveaux venus, comme on le lui avait apparemment demandé, en elfique. L'elfe ne perdit guère de temps, elle les invita à rentrer dans la petite maison et entama tout de suite son petit résumé de la situation :

« Messire Thornael, messire Asur je vous prie de m'écouter, à la demande de mes compagnons d'infortune je vais vous dire ce qui se passe par ici. Chacun de nous a été transporté ici par magie à première vue, bien que nous ignorions qui a fait cela et pourquoi. Ensuite, les villageois sont apparemment terrorisés par leur seigneur qui pourrait bien avoir envoyé la troupe de cavaliers qui se dirige vers ce village. Si vous avez faim vous pouvez vous servir et si vous avez des questions je suis toute ouïe. Ah j'oubliais, nous sommes à priori dans les principautés frontalières. »

L'elfe leur indiqua brièvement sa ration à peine entamée et alla reposer son arme près de la porte avant de se laisser glisser le long du mur en position assise. Elle en profita pour faire le point : Elle ne savait pas pourquoi ni grâce à qui elle était là, se méfiait un peu du soldat impérial, le bretonnien semblait lui vouer un culte tant il l'admirait, et pour finir l'Asur lui semblait hautain pour ne pas dire désagréable de plus il avait tiré l'épée face à un Asrai, qui était apparu en sa compagnie, pour couronner le tout. Ce dernier semblait à la fois ravi de trouver quelqu'un de son peuple si loin de chez lui et craignait un peu Ilieth parce que c'était une représentante de la gente féminine. L'elfe réalisa alors qu'elle était la seule femme du petit groupe, elle réalisa par la même occasion qu'il y avait un moment qu'elle ne s'était pas lavée... elle le ferait dès qu'une occasion se présenterait.

L'elfe était assise dos au mur somnolente, les yeux fermés et perdue dans ses pensées, il n'y avait rien à faire avant que les cavaliers n'arrivent au village. Quand bien même ils seraient là ils ne savaient pas combien ils étaient et ne connaissaient pas leurs intentions, une sombre idée traversa l'esprit de l'elfe pendant un bref instant : et si les cavaliers se révélaient plus nombreux que prévu et que le groupe ne faisait pas le poids qu'adviendrait-il du groupe ? Et surtout qu'est-ce qu'une bande de pillards feraient de la seule femme de ce groupe réduit ? L'elfe frissonna brièvement à cette idée avant de retourner à des pensées plus saines, se demandant à nouveau pourquoi et comment ils étaient présents ici... Seul l'avenir pourrait le dire.
Ilieth, Garde éternelle Profil à jour
Profil: For 8 | End 8 | Hab 9 | Cha 11 | Int 8 | Ini 9 | Att 10 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | PV 15/50

XP dispo : 65

Compétences :
• Alphabétisation - niveau 1
• Arme de prédilection - niveau 1(lance)
• Vision nocturne - niveau 1
• Acuité visuelle - niveau 1
• Séduction - niveau 1
• Volonté de fer - niveau 1
• Résistance accrue - niveau 1

Bourse : 13 Co

Inventaire :
Lance de Chasse (17+1d8 dégâts 8 parade Rapide)
Chemise en cuivre poli (Torse, Dos, Bras 9 )
Pagne
Cape longue
Bourse
Bottes basses
Citrouille de friandises de Geheimnisnacht (Redonne 1d5+3 PV (peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3,sur un 1
Et oui mon avatar ne correspond pas ! (mon elfe est blonde !)
Un ami a dit : Un jour Chuck Norris a perdu son alliance, depuis c'est le bordel dans les Terres du Milieu !

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Friedrich Hadler
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Friedrich Hadler »

Tandis que les mystérieux cavaliers sombres se rapprochaient, les "anciens" membres du groupe se présentèrent et résumèrent brièvement la situation aux nouveaux membres. Aux yeux de la vieille femme dans la maison de laquelle ils s’étaient réunis, c’était là un bien étrange spectacle que ces hommes. En général, les étrangers étaient plus que rares dans cet endroit reculé, voire quasi-absents.
En fait, à en juger par son expression faciale, il s’agissait peut-être même des premières personnes venant de l’extérieur de la vallée qu’elle voyait. Et qui plus est aussi peut-être bien les premiers elfes…

Quoi qu’il en soit, il fallait décider vite d’une réaction conjointe à adopter pour « accueillir » les inconnus à cheval qui fonçaient dans leur direction. Dans l’esprit militaire de Friedrich, il valait mieux que tous les « téléportés » se réagissent de concert. Un groupe soudé, ne serait-ce que par la nécessité, est plus fort que la suite d’individualités composant le groupe, pris séparément. Il fallait que quelqu’un organise un peu tout cela, pour que des décisions soient prises. Cette personne se devait d’avoir une légitimité suffisante pour que les autres suivent sa ligne sans trop faire de vagues.
Tout naturellement, Friedrich pensa à Yorick : le noble chevalier bretonnien, noble qui plus était, serait un parfait leader pour leur groupe. Mais il s’aperçut que ce choix n’était pas très judicieux. En effet, le fait que les elfes (et notamment la « fée ») exercent une si étrange fascination sur lui n’était pas très sain et pourrait perturber ou influencer son jugement de manière trop importante. Lui-même ne disposait nullement de la légitimité nécessaire pour donner des ordres à des nobles, et n’était donc pas un choix possible. Restait cet elfe bien habillé, à l’armure rutilante, et qui semblait de toute la noblesse et la fierté de son peuple. Celui-ci semblait être taillé pour commander. Non seulement son apparence, mais sa manière d’être et ses paroles directes avaient tout de suite plu au caporal, notamment sa supposition sur la magie noire. Mais l’urgence était avant tout de décider de l’attitude à tenir devant les cavaliers qui se rapprochaient de plus en plus.

Afin de faire avancer les choses rapidement, Friedrich prit le taureau par les cornes et parla d’une voix assurée, lente et claire, afin que tous le comprennent :


-Bon, pour résumer la situation, la femme qui nous a gentiment hébergés chez elle prétend que sa fille a été « emmenée au château » par les seigneurs qui seraient « maléfiques ». Malgré le fait qu’elle ait toute ma sympathie, il ne faudrait pas que l’on soit tués ou blessés sur un malentendu, ou en partant avec des préjugés contre les seigneurs du coin. Surtout que même s’ils se révélaient vraiment être maléfiques, nous ignorons tout d’eux, de leurs forces et de leurs faiblesses, et foncer dans le tas n’est pas réellement une tactique très intelligente dans ces cas là.
Alors écoutez, voilà ce que je vous propose :

La première règle de base en territoire inconnu, c’est de toujours rester groupés. Ensembles, nous sommes plus forts que chacun de notre côté, et on ne peut nous surprendre et nous tuer sans que les autres le sachent. C’est aussi valable s’ils nous invitent au château. Je n’ai pas envie qu’on se fasse emprisonner ou assassiner parce qu’on aurait accepté de se séparer du groupe. En cas de problème, et si vous êtes seuls n’hésitez pas à appeler au secours, on viendra vous aider si on le peut.

Deuxièmement, je vous conseille de ne pas tenter de jouer les héros, mais de toujours réfléchir et avertir les autres quand vous voudrez tenter une action. Non seulement ça pourrait vous mener droit dans une embuscade, mais en plus, ça pourrait créer un incident si par malheur vous vous êtes trompé.

Troisièmement, ne pas sous-estimer l’adversaire. A priori, il est plus fort que nous. Rien que ces hommes à cheval sont plus nombreux. Et je pense que le château doit être peuplé par un peu plus qu’une demi-douzaine de bonshommes. Donc pas de folie, et surtout pas d’agression sans raison et sans en avoir discuté avec le groupe. De même, je préférerai éviter qu’on leur parle trop directement de la petite fille en les accusant, ça pourrait nous les aliéner. Mais que cela ne nous empêche pas de questionner indirectement et d’enquêter discrètement sur son sort.

Enfin, je propose qu’on élise un « chef du groupe », qui tranchera dans les attitudes à adopter. Il n’aura pas tous pouvoirs, mais il faut bien qu’il y ait un meneur. C’est vital pour l’organisation du groupe et sa cohésion. Je pense pour ma part que c’est Eranor Dréanoc de Calédor devrait diriger.

Pour accueillir les cavaliers, je propose que l’on sorte, juste devant la maison, armes au fourreau, mais en restant sur nos gardes, prêts à rentrer dans la bâtisse et à la défendre s’ils se révèlent agressifs. Car si on reste à terrain découvert, avec leurs chevaux, ils nous tailleront en pièces. Ah, oui, et toi, le mage, mieux vaut cacher tes pouvoirs, ça pourrait nous attirer leur hostilité. On les accueille dans le calme et la diplomatie. C’est d’accord ?


Tandis qu’il parlait, les cavaliers s’étaient rapprochés, et leur arrivée était maintenant imminente. L’heure n’était plus aux discussions. Sans attendre de réponse de la part de ses camarades, Friedrich Hadler sortit, et se plaça devant la porte, la main droite sur le pommeau de son épée. Il paraissait tendu, comme à chaque fois avant un combat. Il vérifia que la porte était toujours grande ouverte pour que ceux qui étaient sortis avec lui puisse rentrer en catastrophe dans le bâtiment si les chevaliers les chargeaient.
Les cavaliers noirs approchaient. D’ici quelques instants, on saurait quelles étaient leurs intentions…
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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Eranor
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Eranor »

L’arrivée du noble Eranor dans ces terres désolées, perdues dans un anneau de montagne, était finalement tout aussi énigmatique que celle des autres. Au fur et à mesure des explications qui lui étaient données, l’elfe se posait encore plus de question, pourquoi eux en particulier ? Pourquoi lui, un noble parmi les plus nobles de ce monde, se retrouvait ainsi perdu, entouré de primitifs et disgracieux humains et d’engeance des plus lâches de ceux qui avaient été les frères de ses ancêtres ? À quel jeu les dieux s’étaient-ils donc adonnés ? Quelle déchéance ! Il se trouvait à présent dans la misérable masure craquelée, sale et miteuse d’une vielle ahurie aussi fripée que mal habillée, qui ne voulaient cesser de baragouiner dans son coin avec inquiétude et étonnamment.

Malheureusement, le rapide bilan dressé par l’Asrai, qui était bien loin d’avoir gagné la confiance du noble de Caledor, son peuple avait déjà prouvé sa méprisable lâcheté quelques siècles auparavant, des villageois terrorisés par le tas de pierres sombres à quelques kilomètres, et des cavaliers qui en sortaient pour venir les chercher… y avait-il là une coïncidence ? Approchaient-ils du hameau pour une razzia quotidienne, ou savaient-ils que les cinq infortunés avaient échoué dans cette vallée comme un poison s’échoue dans les rochers ? Quel triste sort que celui de finir ici, loin de sa patrie, loin de sa famille, loin des légendaires combats des rêves de l’Asur ! Perdu dans ses pensées, l’enfant d’Ulthuan n’avait pas remarqué le lourd silence qui s’était imposé à la pièce lorsque la Sylvaine eut terminé son compte rendu que lorsque le soldat le brisa.

Il avait parlé avec assurance et clarté, d’une efficacité militaire, et avec une certaine sagesse, ce n’était peut-être qu’un simple humain, mais Eranor ne pouvait lui donner tort, au moins avait-il compris la supériorité des elfes sur les hommes en le préférant comme leader. La situation s’était encore éclaircie avec les précisions de ce Friedrich, mais cela n’était pas pour rassurer le noble, le danger ne semblait que plus grand. Ce fut au tour de l’Asur de prendre la parole, sortant pour rejoindre l’homme d'armes, toujours dans sa voix empreinte de l’accent chantant caractéristique du langage elfique.


-Voilà de sages paroles soldat Hadler, et merci des précisions sur l’humaine qui nous héberge. Mais nous prenons un risque ainsi, il existe de nombreuses créatures perverses qui n’hésiteront pas à approcher pacifiquement avant de nous sauter dessus afin de nous égorger. Il ne faudra pas baisser sa garde, et ce, quoi qu’il arrive, même s’ils paraissent amicaux. Laissez-moi passer devant, je m’occupe de leur parler.

Le sujet de l’Empire était tendu, il se concentrait pour l’hypothétique combat, que tous espérait qu’il n’ait pas lieu. Conformément à ses dires, le noble Asur se plaça en avant, tandis que le sol commençait à trembler sous les sabots lancés au galop des chevaux de ces menaçants cavaliers. Le petit village semblait abandonné, comme si tous retenaient leur respiration dans les maisons, on pouvait lire l’horreur sur le visage de la femme décrépite qui s’était jetée à genoux le plus loin possible de la porte grande ouverte, suppliant tous les dieux qui lui passaient par la tête, plus affolée encore que quelques minutes auparavant. Enfin, la silhouette des nouveaux arrivants se dessinait au petit groupe alors que les chevaux ralentissaient progressivement, apparemment, ils ne les chargeraient pas. Lorsqu’ils s’arrêtèrent devant le seigneur elfique, tous purent contempler les êtres énigmatiques qui lui faisaient face. Ces six hommes étaient incroyablement grands, dépassants Eranor pour la plupart, monté sur de puissantes montures aussi noires que la nuit, ils portaient une armure solide, aussi sombre que les créatures sur lesquelles ils étaient montés couvrant entièrement leur corps et diverses armes pendaient à leurs côtés ou dans leur dos, que ce soit des haches, des masses ou de lourdes épées. Pas la moindre partie de peau n’était visible, pas le moindre bruit n’émanait de ces soldats, l’atmosphère était pesante, de nouveau, un lourd silence s’était installé dans le village, contrastant avec les bruits infernaux des chevaux quelques instants auparavant.

L’Asur observait les chevaliers noirs, impassible, cachant son appréhension et son stress apparaissant, la main droite posée sur le pommeau de son arme comme le soldat derrière lui. Il se décida à entamer la discussion après une quinzaine de secondes à regarder chacun des nouveaux venus à travers les trous de leurs heaumes, dirigé vers les cinq compagnons d’infortune, sans ne rien pouvoir distinguer.


-Messieurs, tout d’abord, sachez que nos intentions sont tout à fait pacifiques. Peut-être pourriez-vous nous éclairer sur la raison de notre arrivée ici, il me semble que vous devez être au courant de notre venue. De même, que voulez-vous de nous ?

Il y eut un nouveau silence de quelques secondes, fissurant le masque d’impassibilité de l’elfe qui était de plus en plus mal à l’aise, puis le chevalier de tête leva son bras et tendit son doigt vers le groupe, faisant sursauter la femme toujours en pleine prière dans sa masure, avant de pointer le château menaçant à quelques kilomètres de là. Toujours aucun son n’émanait des menaçants chevaliers, mais le message était plus que claire, ils voulaient les amener là-bas. Le noble d’Ulthuan recula pour arriver au niveau du soldat, qui lui semblait plus sûr que les autres, et lui murmura quelques mots.

-Il vaudrait mieux ne pas les contrarier, autant les suivre vers ce château, mais restez sur vos gardes, et surveillez aussi les autres, on ne sait jamais, le mal peut se cacher parfois bien plus près que ce que l’on pense, croyez-moi…
Eranor Dréanoc, Voie du noble elfe (sous voie du noble)
Profil: For 8 | End 8 | Hab 11 | Cha 12 | Int 10 | Ini 10 | Att 12 | Par 12 | Tir 9 | NA 1 | PV 60/60
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... or_dreanoc
Equipement :
-Plastron en plaques légère (10 protection [torse et dos], -2 HAB, -1 ATT et PAR)
-Bouclier elfique (6+1d6 dégâts, 18 parade, déstabilisant)
-Épée longue elfique (16+1d8 dégâts 13 parade)
-Heaume elfique orné d'un rubis (9 protection [tête], -1 HAB, tout adversaire se trouvant face au porteur doit relancer le jet de dégâts de son arme et garder le moins bon)
-Jambières en plaque légère (9 protection [jambes], -1 HAB)
-Brassards en acier bleu (8 protection [bras], -1 HAB)
-Gantelets en acier bleu (8 protection sur les mains [+ poignets], pas de malus)

Protection totale :
-tête : 9
-jambes : 9
-torse et dos : 10
-mains et bras : 8

Compétences :
Acuité visuelle
Autorité
Vision Nocturne
Monte (cheval)
Volonté de fer
Arme de prédilection (épée)
Alphabétisation
Éloquence
Connaissances Tactiques
Parade

Profil avec malus/bonus :
For 8 | End 8 | Hab 9 | Cha 12 | Int 10 | Ini 10 | Att 11 | Par 11 | Tir 9 | NA 1 | PV 60/60
Monture
Coursier elfique : Senthoi
http://www.freewebs.com/feywild/Elvorse.jpg
For 8 | End 8 | Sau 10 | Rap 10 | Int 9 | Doc 10 | Att 6
Equipements :
-Harnais, selle et nécessaire de Toilettage
-Barde moyenne

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Friedrich Hadler
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Friedrich Hadler »

Friedrich avait tous ses sens en alerte. Il était prêt à tirer l’épée et à se battre au moindre signe hostile de la part de la demi-douzaine de cavaliers noirs. L’impérial les jaugea : tous étaient d’une taille et d’une carrure très imposante, chacun revêtu d’une cape sombre rabattue par-dessus une armure complète d’un noir de jais. Leur armement n’était pas en reste : de grandes épées, des haches, des masses d’arme. Aucun n’avait de bouclier, ce qui prouvait que ces gens là préféraient attaquer plutôt que se défendre.
Le militaire n’aimait pas ça du tout. Il n’avait entendu parler que d’un seul type de gens qui correspondaient parfaitement à cette description : les guerriers du chaos. Or, il savait qu’il n’était pas de taille à lutter contre de telles machines à tuer. Il ignorait si ses compagnons avaient plus d’expérience que lui en combat, mais cela paraissait peu probable, et il lui parut plus sage d’éviter autant que possible l’affrontement. Mais ce n’était pas à lui d’en décider. Le seigneur elfe Eranor Dréanoc avait pris l’initiative de parler au nom du groupe, et Friedrich comptait bien le suivre pour ne pas créer de dissensions au sein de leur petit groupe hétéroclite.
Pour toute réponse à l’intervention de l’asur, les sombres guerriers pointèrent le doigt vers le château. Le haut-elfe se tourna vers le soldat et lui dit à voix basse :


-Il vaudrait mieux ne pas les contrarier, autant les suivre vers ce château, mais restez sur vos gardes, et surveillez aussi les autres, on ne sait jamais, le mal peut se cacher parfois bien plus près que ce que l’on pense, croyez-moi…

Il acquiesça, et bientôt, les trois elfes et les deux humains se dirigeaient à pied (à l’exception du ser Yorick monté sur sa jument Bianca) vers le sombre château de pierres noires, encerclés par les taciturnes chevaliers noirs. Même s’ils avaient toujours leurs armes sur eux, Friedrich avait la désagréable impression qu’ils étaient encadrés comme des prisonniers de guerre ou des esclaves. Mais ils n’avaient plus d’autre choix que de suivre leurs « escorteurs », car tenter de les attaquer à pied et en terrain découvert équivaudrait à un suicide. La route fut assez longue jusqu’au château, et pas un mot ne fut prononcé durant le trajet. Quand ils arrivèrent devant la douve qui entourait l’édifice, le pont-levis parut se baisser tout seul pour permettre leur passage. De même, les massives portes en chêne s’ouvrirent de l’intérieur, et la herse se releva.
Il y avait probablement des serviteurs ou des hommes d’armes à l’intérieur qui avaient guetté leur arrivée, mais si c’était le cas, ils s’étaient faits discret, car le soldat ne distingua aucune présence humaine dans la cour. Pire, il n’arrivait pas à s’enlever de la tête la très désagréable impression qu’ils venaient de se jeter dans la gueule du loup. En tout cas, si les portes se refermaient, ils ne pourraient plus sortir, et seraient pris au piège.
Hadler n’eut pas le loisir de vérifier si on avait ou non fait refermer les portes et relever le pont levis. En effet, les chevaliers les menèrent jusqu’aux écuries, où enfin ils aperçurent un palefrenier, un petit homme silencieux et servile qui s’empressa de s’occuper des montures des six mystérieux personnages ainsi que de celle de Yorick. Sa soumission ne faisait aucun doute, et elle semblait plus dictée par la peur que par la loyauté. Ses yeux n’osaient même pas se poser sur ses maîtres, et les rares fois où Friedrich croisa son regard, il y lut une terreur sans nom. L’homme ne répondit pas à Yorick, qui lui adressa un « Merci, mon brave, vous veillerez bien sur Bianca, car elle m’est très précieuse. ».
Décidément, tout cela était bien étrange, et il faudrait redoubler de vigilance. Les deux elfes des bois semblaient aussi intrigués que lui, et quant à ser Yorick, il était très calme et serein, comme s’il ne s’agissait là que de chevaliers des plus normaux du royaume de Bretonnie. Pour sa part, Friedrich était très tendu. Il échangea un regard avec Eranor, qui visiblement restait aussi prêt à tout.
La petite troupe suivit ses sombres guides jusqu’à l’intérieur du donjon, un grand édifice rectangulaire. Là, après avoir traversé de part en part un couloir aux murs garnis de portes, et qui se terminait par un escalier, ils montèrent au premier étage, où ils furent introduits dans une grande pièce aux murs de pierre brute taillée. La pièce était éclairée par plusieurs fenêtres, situées à plusieurs mètres du sol, mais aussi par des torches fixées sur les murs et par un grand feu ronflant dans la cheminée. La pièce en soi ressemblait parfaitement à l’idée que Friedrich s’était faite des salles à manger des seigneurs bretonniens. Rectangulaire, très haute de plafond et spacieuse, avec des tapisseries à tous les murs, représentant des scènes de chasse ou des blasons colorés. Le plancher de chêne était recouvert presque entièrement de riches tapis brodés. Une grande table ouvragée de noyer sombre et entourée de nombreuses chaises un même bois occupait l’essentiel de l’espace. L’atmosphère de la pièce était très chaleureuse, bien qu’un peu vieillotte : elle contrastait étrangement avec l’aspect extérieur du bâtiment.

A l’autre bout de la pièce, assis à la position du maître de table, trônait un homme qui semblait très vieux. Il était croulant, ridé et portait des vêtements de seigneur bretonnien. Deux magnifiques jeunes femmes, une blonde et une brune, étaient assises à sa droite et à sa gauche. Elles portaient des atours riches et nobles, qui mettaient en valeurs leur beauté tout simplement époustouflante, à telle point qu’elle en était presque irréelle. Elles devaient chacune avoir une vingtaine d’années au plus, et leurs corps et leurs visages parfaits étaient en tout point identiques. Seule la couleur de leurs cheveux et de leurs robes (la brune portait un robe bleue, la blonde une robe rouge), les différenciaient.
Les six chevaliers noirs s’inclinèrent, puis se dispersèrent dans la pièce, et se tirent au garde-à-vous, immobiles. Deux d’entre eux se placèrent devant l’escalier, deux autres derrière leur seigneur, et les deux autres chacun devant une porte. En effet, deux portes s’ouvraient sur la salle à manger : une à droite en venant de l’escalier, l’autre à gauche. Le vieux seigneur se leva difficilement de son fauteuil et parla d’une voix éraillée et essoufflée :


-Soyez les bienvenus dans mon château, messieurs et mademoiselle. On me nomme Phlégéthon, et voici mes filles, Séléné et Hécate.

Séléné était la jeune fille aux cheveux d’or, et Hécate avait les cheveux d’un noir de jais. Chacun salua à sa manière, selon sa tradition. Pour sa part, Friedrich se contenta d’un salut militaire.

-Mais ne restez pas debout, visiteurs, je vous en prie, asseyez-vous et faites moi l’honneur de partager avec moi et mes filles ce repas. Nous ne recevons pas souvent d’invités, hélas…

Afin de ne pas froisser la susceptibilité de ses compagnons, le soldat laissa les places les plus proches du seigneur aux nobles, donc à Eranor et à ser Yorick (ce dernier paraissait complètement dans son élément et s’assit à la droite du seigneur, à côté de Séléné, la blonde. Eranor pour sa part était à côté d’Hécate, la brune. Les deux elfes sylvains s’assirent ensuite face à face, Ilieth à côté de Yorick et Thornaël le mage à côté d’Eranor, puis il s’assit enfin, du côté droit, à côté d’Ilieth. Le seigneur frappa dans ses mains, et la porte à gauche de l’escalier s’ouvrit, laissant entrer une demi-douzaine de serviteurs, tous de jeunes hommes ou de jeunes femmes vêtus d’uniformes blancs, qui avait tous cet air de soumission totale et terrifié que le soldat avait remarqué chez le vieux palefrenier. Aucun n’osait lever les yeux sur les chevaliers, sur le seigneur ou ses filles, ni même sur les invités. Ils disposèrent des couverts d’argent ouvragé, des verres en cristal et des assiettes en porcelaine devant chaque convive. Friedrich n’avait encore jamais vu de telles merveilles, dignes même du travail d’artisans elfiques ! Visiblement impressionné, il eut l’impression que lui et les deux elfes sylvains étaient déplacés dans cet environnement : ils contrastaient avec les autres par la grossièreté de leurs habits, à tel point qu’on aurait dit un milicien et des mendiants invités par pure charité. Tandis que les serviteurs apportaient les premiers mets cuisinés, les vins fins et le pain blanc sur la table, la conversation s’engagea entre les nobles…
Je te laisse faire/décrire la discussion, j'ai déjà fait suffisament avancer l'intrigue, je ne voudrais pas trop influencer non plus.

Voici au passage les plans de ce qu'on a vu du château, pour qu'on s'y retrouve. Evidemment, je n'ai fait les plans que de ce qu'on a pu voir, comme on est pas rentrés dans toute les pièces, ils ne sont pas complets (ce qui signifie aussi que vous pouvez les complétez si vous nous faites bouger). ;)

La légende est la suivante :
-A gauche du trait rouge central, ce qu'on sait du rez-de-chaussée, à droite, c'est ce que'on a vu du 1er étage.
-Les traits noirs sont des murs. L'escalier en colimaçon est le rond gris (rayé de noir) en bas du dessin (il monte et descent, qu'on soit au RDC ou au permier [ce qui signifie que le donjon a au moins 2 étages et 1 sous-sol]).
-Les traits marron sont les portes et leur sens d'ouverture.
-En orange, la grande cheminée (allumée).
-En violet, la table en noyer (on considère qu'il a des chaises à intervalle régulier, et qu'on est tous assis sur des chaises).
-En vert, la position des personnages (joueurs et PNJs). Les hexagones sont les chevaliers noirs. L'étoile à 6 branches est Phlégéthon. L'étoile à 5 branches est Séléné (la blonde). L'étoile à 4 branches est Hécate (la brune). Le triangle est Eranor. Le losange est Yorick. Le carré est Thornaël. Le pentagone est Ilieth. Le rond est Friedrich.


Image
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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