[RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Les Principautés Frontalières ou les Royaumes Renégats, ont toujours été le théâtre d’innombrables batailles, guerres, conquêtes et défaites. La plupart des habitants des Principautés s’accommodent néanmoins de la situation, dans ces contrées où le moindre manant peut devenir roi en un jour pour connaître une mort ignoble le lendemain.

Les forêts des Principautés Frontalières regorgent de gobelins des forêts, d'elfes sylvains, etc. A proximité se trouve Barak-Varr, et les célèbres Pics Sanglants, remplis d'Orques.

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Eranor
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Eranor »

Sans un mot, le groupe se mit en marche. Les six étranges chevaliers, toujours aussi silencieux, les encerclèrent pour prévenir toute tentative bien improbable de fuite. Il ne manquait que des chaines reliant leurs pieds et poignets pour faire d’eux de véritable prisonnier de guerre escorté par de sombres humains aux aspects des plus inquiétants, encore une chose qui déplaisait au plus haut point le pauvre seigneur elfe abandonné dans ces terres mornes, sans saveur, sans couleur, au milieu d’un groupe hétérogène composé de peuples inférieurs aux puissants Asurs et marchant droit vers le fort le plus menaçant à des centaines de kilomètres à la ronde. Toujours prisonniers de cette lourde atmosphère de silence, les infortunés continuèrent leur longue marche et finirent leur éreintant trajet devant le puissant, mais bien mal dessiné, fort qui dominait l’immense plaine.
Le pont-levis s’abaissa alors, la herse se leva et la porte s’ouvrit, comme par un quelconque enchantement -la thèse de la sorcière Durchii semblait de plus en plus se confirmer- pour dévoiler la cour, aussi vide que les chevaliers étaient lugubres. Rien. Pas le moindre serviteur pour accueillir une personne du rang d’Eranor ! Il s’en sentait presque offusqué, une Haut Elfe en ces terres, ce n’était déjà pas vraiment courant, mais un noble tel que lui en plus… Même un de ces maudits Elfes Noirs aurait posté quelques-uns des leurs pour les réceptionner. Finalement, il y eut enfin une trace de vie, un palefrenier faiblard, terrifié rien qu’à la vue de ceux qui les accompagnaient, aussi bien dressé qu’un chien éduqué à coup de bâton. Décidément, ce lieu n’avait vraiment rien pour plaire, seul le chevalier Bretonnien ne semblait pas étonné, ou inquiété, comme si tout ceci était des plus normal dans sa terre natale.

Le noble voulait en finir, il en avait assez de ces jeux, de ces énigmes, il vit dans le regard du soldat humain qu’il était tendu, nul doute qu’au moindre danger, sa lame ne fuse dans l’aire pour frapper le premier ennemi en approche. Le petit groupe fut mené dans un imposant édifice rectangulaire, certainement le donjon, servant une fois de plus de preuve quant à l’écrasante supériorité elfique en matière d’architecture, où ils gravirent d’étroits escaliers en colimaçon pour atteindre enfin ce qui serait la fin de cette sombre mascarade. Les marches les firent arriver dans ce qui était sans aucun doute une grande salle à manger, recouverte de tapisserie assez luxueuse, mais bien imparfaites aux yeux du noble d’Ulthuan, où un homme qui pourrait faire concours avec la vieille femme les ayant gentiment hébergés le temps que les cavaliers n’arrivent en ce qui était des rides et de cheveux blancs (même si celui qui devait être le seigneur de cet endroit n’avaient plus beaucoup de poils sur le crâne) les attendait patiemment. Il était entouré de jeunes créatures, qui, malgré leurs conditions d’humaine, étaient plutôt mignonnes et se ressemblaient comme deux gouttes d’eau. Les chevaliers se placèrent à toutes les entrées, puis le châtelain fit quelques rapides présentations en les invitant à manger.

Tous prirent place, et les couverts ne tardèrent pas à arriver, une vaisselle fine, bien ouvragée, Eranor ne pouvait que constater qu’ils auraient très bien pu se trouver dans la maison d’un Asur appartenant au peuple. S’ils étaient faits par un artisan humain, ce dernier méritait de vives félicitations. Enfin, des plats furent apportés, toujours par des serviteurs dociles et effrayés, avec le vin et le pain. Le repas s’ouvrit sur des mets fastueux, constitué majoritairement de viande, pas si mauvaise bien qu’assez terne pour un habitué des grands repas tel qu’Eranor. Il n’avait cependant pas manqué de remarquer les quelques regards des jeunes humaines, peu habituées à voir des elfes, s’arrêter quelques secondes sur lui, ou sur son compagnon Sylvain (ou peut-être même sur les deux), mais tous se tournèrent vers le seigneur du lieu lorsqu’il reprit enfin la parole.


-J’espère que vous apprécierez ces quelques mets, ces terres sont relativement pauvres, mais nous faisons de notre mieux. Vous devez être habitué à mieux, messires, mais vous ne vous êtes pas présenté, à qui ai-je l’honneur ?

Il était évident, pour l’elfe du moins, que cette question était adressée aux deux nobles de l’assemblée. Il laissa le chevalier se présenter, puis prit la parole.

-Je suis Eranor, de la noble famille des Dreanoc, seigneur d’un domaine de la puissante Caledor. Peut-être pourriez-vous nous éclairer sur notre venue plus qu’étrange ici, les chevaliers ci-présent vous nous avez envoyés ne sont pas des plus loquaces.

Un sourire se dessina sur le visage du vieil homme, il avait quelque chose d’inquiétant, quel secret pouvait-il bien cacher ?

-Messire elfe, veuillez pardonner les manières de ces soldats, ils sont un peu brutaux, mais ne leur en veuillez pas, ils ne peuvent pas parler, plus maintenant en tout cas. Par ailleurs, je vous promets que vous n’aurez pas à attendre longtemps, bientôt vous aurez toutes les réponses à vos questions, mais il me faudrait bien plus qu’un repas et qu’une soirée pour vous les donner. Vous aurez ce que vous cherchez bien assez tôt.

L’homme se détourna momentanément de son interlocuteur de haut rang pour s’adresser au fond de table.

-Allons, madame et messieurs, vous êtes mes hôtes, ne craignez rien, il ne vous est pas interdit de prononcer le moindre mot.
Les deux elfes sylvains, visiblement étonnés, se présentèrent rapidement avant le soldat qui semblait bien mal à l’aise dans un milieu qu’il n’avait certainement jamais connu.


-Voyez-vous, repris le noble Asur, nous nous sommes tous réveillé allongé dans l’herbe, assailli par de violents maux de crâne, au milieu de la plaine pour arriver dans un étrange petit village avant d’être cherché par vos dévoués muets, j’aurais espéré mériter un peu plus que d’attendre ainsi une réponse sur les énigmes qui nous entourent.

- Quel terrible mal que celui de vieillir seigneur Dréanoc ! Vous ne connaitrez certainement jamais ce malheur, il me semble que chacun de mes membres est lourd, la fatigue m’envahit si tôt dans la journée, et m’enveloppe en me cachant bon nombre ne détaille qu’il serait fâcheux que je ne vous parle pas. Je vous demande encore un peu de patience, profitez de mon hospitalité, vous serez nourris et logés, demain vous aurez tout ce qui vous manque.

Si l’ancien humain était toujours souriant, ce n’était pas du tout le cas du noble elfe, qui semblait parfaitement agacé. En face, le chevalier Bretonnien avait engagé une conversation discrète avec sa voisine qu’il considérait comme une fée, et l’autre Asrai semblait impassible. Le repas se poursuivit sur quelques dialogues sans grand intérêt entre les deux nobles sur des questions de terre et sur la nourriture, puis, lorsqu’ils eurent fini, Phlégéthon se leva, son sourire énigmatique ne l’avait pas quitté.

-Chers visiteurs, mais quelques chevaliers ici présents vont vous mener à vos chambres, demain promet d’être une longue journée, j’ai quelques petites choses à vous montrer qui expliquera tout. Encore un peu de patiente, et vous aurez vos réponses.

Le petit groupe fut conduit à l’escalier, Eranor ne manqua tout de même pas l’occasion pour glisser quelques mots discrets à l’oreille du soldat.

-Je n’aime pas cet endroit, ni ces soldats, et encore moins cette famille, j’ai comme le pressentiment que nous ferions mieux de ne pas attendre sagement dans notre coin que l’on vienne nous chercher, il faut trouver un moyen de nous rassembler cette nuit.
Eranor Dréanoc, Voie du noble elfe (sous voie du noble)
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Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... or_dreanoc
Equipement :
-Plastron en plaques légère (10 protection [torse et dos], -2 HAB, -1 ATT et PAR)
-Bouclier elfique (6+1d6 dégâts, 18 parade, déstabilisant)
-Épée longue elfique (16+1d8 dégâts 13 parade)
-Heaume elfique orné d'un rubis (9 protection [tête], -1 HAB, tout adversaire se trouvant face au porteur doit relancer le jet de dégâts de son arme et garder le moins bon)
-Jambières en plaque légère (9 protection [jambes], -1 HAB)
-Brassards en acier bleu (8 protection [bras], -1 HAB)
-Gantelets en acier bleu (8 protection sur les mains [+ poignets], pas de malus)

Protection totale :
-tête : 9
-jambes : 9
-torse et dos : 10
-mains et bras : 8

Compétences :
Acuité visuelle
Autorité
Vision Nocturne
Monte (cheval)
Volonté de fer
Arme de prédilection (épée)
Alphabétisation
Éloquence
Connaissances Tactiques
Parade

Profil avec malus/bonus :
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Monture
Coursier elfique : Senthoi
http://www.freewebs.com/feywild/Elvorse.jpg
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Equipements :
-Harnais, selle et nécessaire de Toilettage
-Barde moyenne

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Ilieth
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Ilieth »


Ilieth ne put guère fermer l’œil, en effet le soldat humain expliqua a son tour son point de vue d ela situation et proposa l'Asur au « titre » de chef de groupe. Ilieth ne partageait pas vraiment son point de vue quant à ce choix mais le fait qu'il comprenne et parle l'elfique et le commun sans difficultés ne laissait guère de choix. L'Asur serait donc leur chef lorsqu'il s'agirait de trancher une décision importante et leur représentant. L'elfe médita un petit moment sur cette décision avant que le groupe ne se décide à sortir pour accueillir le groupe de cavaliers. Le silence régnait pareil à celui qui précède une tempête et seul le son des lourds chevaux au galop leur parvenait. Le groupe était prêt à se battre bien que laissant volontairement leurs armes au fourreau pour ne pas déclencher d'offensive.

Quand les cavaliers s’arrêtèrent l'elfe crut avoir rapetissé pendant son étrange téléportation tant les humains montés sur leurs chevaux paraissaient grands ! Ces derniers étaient vêtus d'armure aussi noire qu'une nuit sans lune et n'émettaient absolument aucun son, bien que leur attirail tout de ferraille et d'armes disgracieuses bien que sans doute efficaces aurait du faire un boucan infernal, mais rien ils demeuraient immobiles sans broncher. Le silence se fit total pendant une minute avant que l'Asur ne brise le silence : L'elfe compris à peu près ce que celui-ci disait mais n'ajouta rien de peur de mener à l'affrontement. Ilieth était si tendue que lorsque le chef de la troupe de cavaliers pointa le groupe d'un geste vif elle faillit lui sauter dessus, elle arrêta son geste lorsque l'Asur recula après que le cavalier eut indiqué le château : c'était une invitation, qu'on ne pouvait refuser mais une invitation tout de même. L'elfe profita des messes basses des deux meneurs de leur groupe pour observer un peu plus en détail les cavaliers : armure complète, visiblement bons cavaliers, lourdement armés et apparemment peu apte à discuter. En bref de sombres brutes qui devaient obéir à un bien curieux seigneur.
Peu après la décision, la plus sage sans doute, de suivre le groupe de cavaliers fut acceptée et toute la troupe se mit en route, les chevaliers encadrant les étrangers tels des prisonniers. Ilieth n'aimait pas, mais alors pas du tout se sentir surveillée et encore moins prisonnière, elle en toucherait peut-être deux mots aux cavaliers plus tard.
Une fois arrivés devant le château Ilieth resta ébahie devant la taille de cette structure qui à ses yeux paraissait plus que disproportionnée ! Elle suivit le groupe sur ce curieux pont qui s'était baissé et pénétra dans une cour aux antipodes de sa forêt natale : vide, quasiment morte et toute de pierre bâtie.... Un vieux palefrenier alla à la rencontre du bretonnien qui lui adressa quelques paroles que l'elfe ne comprit pas. Ils furent ensuite conduits dans le grand bâtiment qui dominait le château ou ils furent conduits au premier étage. Une fois arrivée à l'étage en question l'elfe curieuse se posa mille et une questions quant à ce qu'elle voyait : tapisseries, table immense, fenêtres démesurées et même, comble de l'absurdité pour un elfe sylvain, une cheminée ! Une fois la première impression passée Ilieth s'intéressa de plus près à cette curieuse décoration. L'elfe se tourna dès lors vers la table où elle aperçut celui qui était visiblement leur hôte : un vieil homme accompagné de deux jeunes femmes. L'homme se présenta et les invita à s'installer, l'elfe ne comprit hélas pas grand chose à ses paroles et déposa sa lance auprès de l’âtre avant de rejoindre la place que l'impérial lui indiquait, assise entre le bretonnien et l'impérial et face à son compatriote elle n'aurait pas à supporter l'Asur. Le vieil homme frappa dans ses mains et l'elfe sursauta quand une ribambelle de jeunes gens apportèrent le couvert et de quoi manger. Ilieth s'attarda un moment sur les couverts finement ouvragés tout comme les assiettes et les verres d'ailleurs. Arrivèrent ensuite le vin, le pain et les premiers plats.

Quand leur hôte interrogea le bretonnien et l'Asur Ilieth ne comprit pas vraiment de quoi il s'agissait mais quand elle entendit l'Asur se présenter elle comprit la question du vieil homme qui suivit. Quand le vieil homme invita le reste du groupe à se présenter Ilieth le fit aussi rapidement et maladroitement que possible en massacrant une fois de plus la langue commune aux humains.
Quand le repas put enfin commencer l'elfe hésita un moment avant de toucher aux mets avant d'y être invitée par son voisin de gauche qu'elle essaya d'imiter pour ne pas froisser leur hôte, la cuisine humaine n'était pas si mauvaise mais leur vin était plus que douteux ! Tout en singeant son voisin Ilieth tacha de ne pas trop se faire remarquer durant le reste du repas.
Lorsque leur hôte les invita à rejoindre leur chambre pour la nuit l'elfe récupéra sa lance, suivie sans doute du regard par les chevaliers. Elle se dirigea vers l'escalier avec ses compagnons d'infortune avant d'être séparée de ces derniers pour être menée ver sa chambre. Chambre dans laquelle elle ne passerait guère de temps tant l'idée de visiter ce château lui torturait l'esprit, elle laisserait sa lance dans sa chambre et partirait explorer cette curieuse structure un peu plus tard dans la nuit. Toute cette aventure promettait d'être passionnante ! Restait juste à espérer que leur hôte n'ait pas la bonne idée de poster un garde devant leurs portes.
Ilieth, Garde éternelle Profil à jour
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XP dispo : 65

Compétences :
• Alphabétisation - niveau 1
• Arme de prédilection - niveau 1(lance)
• Vision nocturne - niveau 1
• Acuité visuelle - niveau 1
• Séduction - niveau 1
• Volonté de fer - niveau 1
• Résistance accrue - niveau 1

Bourse : 13 Co

Inventaire :
Lance de Chasse (17+1d8 dégâts 8 parade Rapide)
Chemise en cuivre poli (Torse, Dos, Bras 9 )
Pagne
Cape longue
Bourse
Bottes basses
Citrouille de friandises de Geheimnisnacht (Redonne 1d5+3 PV (peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3,sur un 1
Et oui mon avatar ne correspond pas ! (mon elfe est blonde !)
Un ami a dit : Un jour Chuck Norris a perdu son alliance, depuis c'est le bordel dans les Terres du Milieu !

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Friedrich Hadler
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Friedrich Hadler »

Pendant tout le repas, Friedrich était resté assez silencieux. Un grand nombre de questions le taraudaient, mais elles étaient dans l’ensemble très proches de celles posées par le seigneur Eranor, et il ne voyait pas l’utilité de renchérir en les répétant. De toute manière, sa voix n’aurait pas pesé bien lourd par rapport à celle de l’asur. Pour l’instant, le mieux qu’il avait à faire, d’après lui, était de rester passif, d’éviter de prendre la parole. Cependant, s’il choisit le silence, Hadler n’en demeurait pas moins très attentif à tout ce qui se disait à la table, et notamment à la conversation entre le haut-elfe et le seigneur Phlégéthon. Ce dernier laissait clairement entendre qu’il en savait beaucoup sur les raisons de leur arrivée sur son domaine. Peut-être même était-ce lui qui les avait fait venir chez lui. Bien qu’habitué à respecter l’autorité, le militaire trouvait totalement insupportable que cet homme garde volontairement le silence sur les questions très pertinentes de l’elfe. D’ailleurs, il était clairement visible que le seigneur venu de Caledor était lui aussi très contrarié par ce manque de politesse flagrant.
Ce refus de donner des informations ne pouvait bien sûr pas être dû au prétexte invoqué : « la fatigue liée à l’âge ».
*Allons donc, tu es trop fatigué pour parler de ça, mais tu as assez d’énergie pour nous faire tout ce cirque. M’est avis que soit tu as un plan derrière la tête, et que tu nous caches ces informations pour une raison précise, soit tu es complètement cinglé et tu fais seulement l’intéressant.* Le vieil homme pouvait en effet ne rien savoir du tout et se donner des grands airs en jouant la comédie. Mais cette hypothèse, si elle restait possible, paraissait peu probable à Friedrich : l’homme semblait vraiment savoir beaucoup de choses. Ce qui posait plusieurs questions : pourquoi tenait-il tant à garder le suspens ? Pour tenir en haleine ses « invités » ? En ce cas, l’opération était mauvaise, car il était visible que l’elfe d’Ulthuan était plus qu’agacé par tout ce secret, et il n’était pas le seul.

Néanmoins, et malgré leur curiosité et leur énervement, ni Eranor, ni Friedrich, ni aucun autre n’osa relancer le sujet avant la fin du repas. En règle générale, il valait mieux ne pas se monter trop agressif ou désagréable avec le châtelain quand on était à sa table, entouré par un bon nombre de gardes surarmés. Outre les informations qu’il prétendait avoir sur le pourquoi et le comment de leur présence en ces lieux, Phlégéthon gratifia ses convives de quelques remarques énigmatiques qui méritaient d’être notées. Il parla notamment de ses gardes, les qualifiants de « brutaux », ce que le soldat n’avait aucun mal à croire, mais ajouta surtout à leur sujet « ils ne peuvent pas parler, plus maintenant en tout cas ». Pourquoi et comment ses hommes auraient-ils étés réduits au mutisme ? Car la phrase laissait entendre sans aucune ambigüité possible que la parole leur avait été retirée ! Pour l’instant, en tout cas, l’impérial était dans le flou le plus complet : il ne parvenait pas à donner un sens à tout ce qui se passait.

Une chose demeurait toutefois certaine, si l’on en croyait le maître des lieux : demain, d’une manière ou d’une autre, ils sauraient tout.

Tandis qu’ils se rendaient à leurs chambres respectives situées à l’étage supérieur (car ils auraient des chambres individuelles et séparées), le seigneur Dréanoc en profita pour glisser quelques mots à l’oreille de l’ostlandais.


-Je n’aime pas cet endroit, ni ces soldats, et encore moins cette famille, j’ai comme le pressentiment que nous ferions mieux de ne pas attendre sagement dans notre coin que l’on vienne nous chercher, il faut trouver un moyen de nous rassembler cette nuit.

Guère plus enthousiasmé par l’accueil que son compagnon aux oreilles pointues, l’humain acquiesça d’un signe de tête. Puis il s’assura que le message était bien transmis aux autres : il leur faudrait se réunir cette nuit, afin de discuter et éventuellement d’agir. Les chambres que le seigneur avait mises à leur disposition étaient luxueuses, et agencées dans le plus pur style bretonnien. Cet environnement était à vrai dire plutôt confortable. Lit à baldaquins, tapisseries et tapis par-dessus un plancher, poutres de bois massif apparentes au plafond, murs très épais en pierre de taille, porte en chêne renforcée de bandes d’acier, le tout éclairé par quelques torches fixées au murs et une petite et profonde fenêtre qui ouvrait sur la cour, en contrebas. Située dans le donjon, la pièce était petite, mais noble. Le militaire imagina sans mal que les chambres de ses compagnons devaient loger dans des chambres similaires.
Ils étaient au deuxième étage, à au moins une douzaine de mètres du sol de la cour, et probablement plus, pour ceux qui étaient face à la vallée, étant donné que le donjon était au bord de la falaise du petit monticule central sur lequel le château avait été construit*. Ce qui signifiait qu’une fuite par la fenêtre était à priori impossible. La seule autre sortie étant la porte, si le seigneur la verrouillait ou y postait des gardes, il serait tout bonnement enfermé dans une prison dorée.

Comme il ne pouvait rien y faire, notre héros ne s’en inquiéta pas outre mesure. Au contraire, il choisit de prendre un peu de repos, et se laissa tomber sur son lit en soupirant, les yeux levés sur le plafond. Il comptait bien attendre quelques heures ainsi, avant d’essayer de retrouver ses compagnons. D’ailleurs, rien ne prouvait qu’il puisse leur faire confiance, mis à part le fait qu’ils semblaient tous embarqués dans le même bateau… Peu après qu’il se fut allongé, l’impérial entendit quelqu’un frapper à sa porte. Aussitôt, il se remit debout et alla ouvrir, se demandant qui cela pouvait être. Il était trop tôt pour qu’il s’agisse d’un des elfes ou de ser Yorick. Un vieux serviteur attendait derrière la porte, qui avait le même air que les autres : frêle, petit, soumis et terrifié. Il venait visiblement vérifier que les hôtes de son maître ne manquaient de rien. Il tenait dans ses mains un plateau d’argent sur lequel des carafes d’eau, des fruits et des gâteaux étaient disposées, afin que les invités n’aient pas faim ou soif pendant la nuit.

Le soldat adressa à ce pauvre homme un sourire reconnaissant et un chaleureux :


-Allons, vous me semblez bien fatigué, inutile de passer dans les chambres de mes amis pour les servir, je vais m’en charger moi-même. Si, si j’insiste… Et encore merci pour tout, bonne nuit, je vous appellerais au besoin.

Et l’ostlandais ne laissa pas le choix au serviteur en lui prenant le plateau des mains, puis en le congédiant. D’ordinaire, jamais le soldat ne se serait permis de tels actes, mais là, il avait un plan. L’espace d’un instant, il avait même hésité à faire entrer pour l’assommer, le ligoter et le bâillonner, prendre ses habits et tenter d’en découvrir plus de l’intérieur. Mais il s’était reporté vers un plan plus sage. En dépit de ses soupçons, rien ne prouvait que Phlégéthon était mauvais, et dès lors, il n’avait voulu prendre le risque de malmener l’un de ses serviteurs pour rien.
Le plateau à la main comme alibi au cas où il rencontrerait quelqu’un, le soldat sortit de sa chambre comme si de rien n’était... A première vue, il n’y avait aucun garde dans le couloir. Bien. Il hésita ensuite entre deux conduites à tenir. D’une part, il pouvait explorer le château en prétextant vouloir ramener le plateau aux serviteurs mais s’être perdu s’il tombait sur un garde soupçonneux. Il aurait aussi aimé pouvoir parler seul à seul aux domestiques pour en apprendre davantage sur ce qui se passait ici… Mais d’un autre côté, il se pouvait qu’il soit dangereux de jouer cavalier seul en laissant ses compagnons, ne serait-ce que pour une heure. Isolés, ils étaient tous vulnérables. D’où la seconde option : se rendre chez les autres avec toujours le plateau comme sauf-conduit.

L’hésitation ne dura que quelques secondes. Tout simplement parce qu’il serait toujours possible d’explorer le château en prétextant rapporter le plateau après s’être réuni. Aussi Friedrich Hadler se dirigea-t-il vers les autres chambres du couloir, qui étaient celles de ses compagnons. Il frappa à chacune et les invita tous à se rendre dans la chambre d’Eranor. Etrangement, bien que le couloir fut totalement vide, Friedrich avait la désagréable impression qu’un œil invisible y épiait le moindre de ses mouvements. C’est pourquoi il ferma la porte après que tous furent réunis dans la chambre d’Eranor. Là, il parla, s’adressant à tous, et veillant à ce que le message soit compris par tous grâce à la traduction éventuelle du seigneur de Caledor.


-Bon, parlons franchement... Je ne sais pas vous, mais je ne vous cacherais pas que tout comme Eranor, tout ce qui se passe ici ne me paraît pas très net. Je peux me tromper, mais à mon avis, il se trame quelque chose de louche. Pensez à ce qu’à dit la vieille femme, et puis, aux gardes muets. Les serviteurs ont tous l’air terrorisés, ils n’osent même pas parler ou regarder quiconque dans les yeux. Quand au seigneur Phlégéthon, je n’ai pas aimé son petit sourire ni sa manière d’esquiver les questions, en reportant à « demain ». Il semble tout maîtriser, et ça ne me plaît pas du tout. A moins qu’il ne soit fou, ce qui et aussi possible, même si je ne le pense pas. Quant à ses filles, elles sont étrangement jeunes et… Comment dire… Déplacées dans ce décor. Disons que j’ai l’impression qu’elles sont comme des roses sur un tas de fumier dans une grotte sans lumière. Je ne sais pas si tout cela est mauvais, mais je trouve au moins que toute cette affaire est étrange. Très étrange, même.
Si vous partagez mon avis, je pense qu’il vaudrait mieux ne pas attendre de subir les évènements, mais essayer d’enquêter discrètement ce soir et cette nuit dans le château pour en apprendre plus. Disons juste ouvrir quelques portes, poser quelques questions aux serviteurs en essayant de les mettre en confiance, … Mais tout en restant prudent : j’ai la désagréable sensation d’être suivi, épié et écouté partout, dans cet endroit.
Et puis, de toute façon, même si nous ne trouvons rien, nous nous coucherons et verrons bien ce que nous réserve « demain »…


Puis il se tût, laissant la parole à qui voudrait la prendre.
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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Eranor
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Eranor »

Le groupe perdu dans d’étranges circonstances dû suivre un étage plus haut les chevaliers noirs jusqu’aux chambres qui leur étaient cédées. Eranor n’avait guère le choix, c’était suivre où se mettre en péril, la seconde option n’était pas la plus enviable, pas pour le moment en tout cas. Ainsi, on le mena vers l’une des nombreuses chambres parsèment l’étage la sienne avait une position assez centrale. Il avait voulu que l’on se rassemble durant la nuit, mais en y repensant, il ne savait pas vraiment comment s’y prendre, et si des chevaliers montaient la garde ? Certes, ils étaient muets, mais ils avaient l’air solide et puissant, et les bruits des combats auraient tôt fait d’attirer d’autres ennemis. Eh bien, tant pis, il se débrouillerait avec, comme il avait toujours fait.

La pièce qu’on lui céda comme chambre pour une nuit était assez petite et le noble habitué au grand luxe d’Ulthuan ne voyait que des défauts dans l’agencement et l’ameublement –c’était peut-être aussi dû au fait qu’il ne saurait admettre que l’on puisse faire mieux que son peuple-. Les tapisseries étaient grossière et poussiéreuses, le bois était mal taillé, abimé et vieillot, la fenêtre, bien trop haute pour qu’il ne puisse seulement espérer l’utiliser pour s’échapper, lui paraissait aussi commune que sans intérêt, les draps étaient rêches, les armoires et buffet, sans le moindre gout et le matelas était trop mou. Que n’était-il pas dans sa demeure de Caledor ! Il se prit à regretter les grandes salles aux fenêtres délicates et toujours aussi translucide que de l’eau pure illuminant les pièces, son lit douillet et ses draps doux, les mets délicats de son peuple, sans oublier leur compagnie infiniment plus commode que celles de deux humains grossiers et d’elfe à jamais coupable de la pire des lâchetés aux nobles yeux d’Eranor. Mais voilà, en Ulthuan, il n’était plus. Maintenant, il était perdu dans les tréfonds des principautés frontalières –il ne savait même pas où cela se trouvait exactement, il avait une idée grosso modo de la zone, mais elle couvrait des centaines de kilomètres- seul avec un vieux fou sénile et des gens en qui il n’était même pas sûr de faire confiance.

Eranor s’allongea dans le lit, mais il s’aperçut bien vite qu’il ne trouverait jamais le sommeil. Trop de questions resteraient en suspens, et ce lieu lui paraissait trop hostile. Alors, il se rassit sur le côté de la couche et attrapa sa lame brillante. Il la contempla, sa bougée, absorbé par les reflets miroitants qui y dansaient. Une telle beauté… Le droit de vie et de mort, là, juste au creux de sa main. Si belles, mais si mortelles, étrange chose que les armes et que la fascination des races conscientes pour elles en vérité. Le noble se remit alors à penser aux circonstances de son atterrissage ici, quelque chose clochait. Il y avait de la magie derrière tout cela, c’était une évidence, et pourtant… Le noble n’était pas le moins du monde un mage –il se souvenait qu’on lui avait dit que les vents de magie marquaient définitivement les faibles humains- et il n’avait à aucun moment parlé de quoi que ce soit en rapport à cela. Il cachait quelque chose, il couvait une puissance occulte qui risquait fort de couter très chez au groupe entier, un frisson lui parcourut l’échine en se faisant cette réflexion, mourir ici serait la pire des choses qui pouvait arriver à lasur. Mais le bruit de la porte s’ouvrant le tira de ses pensées macabres. Le soldat humain réapparaissait accompagné du chevalier et des deux sylvains, ils avaient pu venir finalement sans réel problème.

L’humain referma la porte doucement, puis pris la parole. Eranor tiqua lorsque l’impérial cita son nom sans le moindre « sir » ou « messire » ou une quelconque particule destinée à rappeler son rang, mais ce n’était pas le moment de créer des tensions au sein du groupe. Lui aussi n’aimait guère ce château, peut-être avait-il eu les mêmes songes que le noble de Caledor avant d’amener le groupe entier dans sa chambre ? À cela, il rajoutait la vieille femme terrorisée, les serviteurs plongés dans une ambiance de peur presque palpable, les chevaliers en noir qui ne pouvaient prononcer le moindre mot, et les filles du seigneur de ce château… Voilà un détail auquel il n’avait pas songé, les affres de l’âge épargnant le plus souvent son peuple, il ne lui avait paru choquant que ces deux dames aient une apparence si jeune. Mais voilà, elles étaient humaines, et leur père croulait sous les rides et les années, alors qu’elles semblaient aussi jeunes qu’une fleur venant d’éclore. D’ailleurs, il n’avait ni vu, ni entendu parler d’une quelconque dame amante de ce Phlégéthon, avait-elle seulement une mère ? Ou étaient-elles nées d’une manipulation de puissances oubliées ? Encore des questions qui se posaient… Une exploration nocturne, oui, parfait, c’est ce qu’il fallait. Le seigneur Asur n’avait pas la moindre envie d’attendre ici que l’on vienne le chercher pour l’amener vers l’inconnu, il ne se sentait que trop au pouvoir de ce vieillard d’humain, il était plus que temps que cela cesse. Le calédorian fit tout de même une traduction dans sa langue natale chantant, prenant garde à s’exprimer dans l’eldarin le plus pure, pour, en quelque sorte, rappeler aux sylvains qu’ils n’étaient qu’une branche dégénérée et perdue de sa propre race, puis, il répondit aux dires de l’ostlandais.


-Je ne pense pas que vous vous trompiez, il n’y a rien de normal sur tout ce qui se passe ici, à commencer par notre présence sur ces terres. Je me demande bien pourquoi cette… Téléportations… Est tombée sur nous… Quels peuvent bien être les desseins de cet homme s’il est bien derrière tout cela ? De plus, il y a le problème des filles auquel je n’avais guère songé, comme l’a fait remarquer le soldat Hadler… Nous trouvions-nous réellement en présence des filles de Phlégéthon ou d’autre chose plus dangereux ? Étrange, oui, vous avez raison, trop étrange. Je ne fais que partager votre envie de s’extirper de notre situation et d’en reprendre le contrôle. Je suis d’avis de trouver ce que l’ancien voulait nous montrer par nous-mêmes, ce serait infiniment plus sûr en tout cas que d’y être escorté de ses chevaliers noirs muets.
Je propose que nous nous séparions, il reste des étages au-dessus et en dessous. Le mieux est que nous fassions deux groupes, l’un devant explorer les étages supérieurs, l’autre, les inférieurs. Si l’alarme est donnée, rendez-vous au rez-de-chaussée, les châteaux ont souvent des souterrains menant à l’extérieur, et une fois rassembler, je pense qu’il serait du meilleur gout que nous en cherchâmes un, ou que nous en primes un déjà découvert par le groupe chargé de l’exploration des étages inférieur. Dans le cas où nous ne sommes pas découverts, rendez-vous ici une heure avant l’aube, pour faire le point sur ce que nous avons trouvé.
Pour ce qui est des groupes, je propose que ser Yorick, le soldat Hadler et moi-même nous occupions des étages inférieurs, nous ne serons pas trop de trois, il y aura certainement plus de danger et plus de chose à visiter. Ilieth et Thornaël, vous vous occuperez des étages supérieurs. Quelqu’un a-t-il des objections ?


Le seigneur elfique prit tout de même le temps de répéter son petit discoure dans sa langue natale pour les deux autres elfes. Le choix des groupes n’avait rien d’un hasard, d’un côté, deux confrères de la même race devraient bien s’entendre pour former l’un des groupes, de l’autre, il était de notoriété publique, du moins, au sens d’Eranor, que les elfes sylvains étaient des lâches de nature, et il n’avait aucune envie de confier sa survie à de tels gens, préférant de loin des soldats formés dans la discipline à respecter l’autorité. Et puis, d’un autre côté, l’on était nettement moins remarquable à trois qu’à cinq, et se promener seul dans les couloirs d’un château paraissant aussi dangereux que celui-ci serait de l’inconscience pure, alors le nombre de personnes dans chacun des groupes s’imposait de lui-même.
Eranor Dréanoc, Voie du noble elfe (sous voie du noble)
Profil: For 8 | End 8 | Hab 11 | Cha 12 | Int 10 | Ini 10 | Att 12 | Par 12 | Tir 9 | NA 1 | PV 60/60
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... or_dreanoc
Equipement :
-Plastron en plaques légère (10 protection [torse et dos], -2 HAB, -1 ATT et PAR)
-Bouclier elfique (6+1d6 dégâts, 18 parade, déstabilisant)
-Épée longue elfique (16+1d8 dégâts 13 parade)
-Heaume elfique orné d'un rubis (9 protection [tête], -1 HAB, tout adversaire se trouvant face au porteur doit relancer le jet de dégâts de son arme et garder le moins bon)
-Jambières en plaque légère (9 protection [jambes], -1 HAB)
-Brassards en acier bleu (8 protection [bras], -1 HAB)
-Gantelets en acier bleu (8 protection sur les mains [+ poignets], pas de malus)

Protection totale :
-tête : 9
-jambes : 9
-torse et dos : 10
-mains et bras : 8

Compétences :
Acuité visuelle
Autorité
Vision Nocturne
Monte (cheval)
Volonté de fer
Arme de prédilection (épée)
Alphabétisation
Éloquence
Connaissances Tactiques
Parade

Profil avec malus/bonus :
For 8 | End 8 | Hab 9 | Cha 12 | Int 10 | Ini 10 | Att 11 | Par 11 | Tir 9 | NA 1 | PV 60/60
Monture
Coursier elfique : Senthoi
http://www.freewebs.com/feywild/Elvorse.jpg
For 8 | End 8 | Sau 10 | Rap 10 | Int 9 | Doc 10 | Att 6
Equipements :
-Harnais, selle et nécessaire de Toilettage
-Barde moyenne

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Ilieth
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Profil : FOR 8 / END 8 / HAB 8 / CHAR 8 / INT 8 / INI 9 / ATT 8 / PAR 8 / TIR 10 / NA 1 / PV 50(bonus inclus)

Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Ilieth »

Ilieth ne perdit pas une miette du trajet qui la mena à sa cage dorée où elle était censé passer la nuit, profitant de cette occasion unique pour observer l'organisation de cette curieuse bâtisse. Tout lui paraissait venir d'un autre univers tant cette construction était différente de ce à quoi elle était habituée. Quant à la chambre en elle-même elle était dans le style bretonnien le plus classique, mais aux yeux de l'elfe les meubles et plus généralement la décoration étaient étranges : un lit plus grand que nécessaire était entouré d'une sorte de cage en bois, les tapis n'étaient pas des plus étranges mais le fait que certains soient fixés aux murs intrigua l'elfe. Une bête fenêtre et des torches constituaient un éclairage efficace plus que décoratif. Le repas avait été plus que suffisant pour l'elfe qui mangeait rarement autant, aussi Ilieth alla-t-elle s'asseoir sur son lit pour se reposer et réfléchir aux derniers événements. Même si elle n'avait pas tout compris au discours du vieil homme qui les avait accueillit l'elfe avait compris quelques petites choses et noté plusieurs détails qui n'avaient pas du échapper aux autres tels que la différence d'âge entre le vieil homme et les deux femmes.
Tout ce qui était arrivé paraissait un peu gros aux yeux de l'elfe, tout d'abord la mystérieuse apparition dans cette région puis ces cavaliers peu soucieux qui les avaient « invités » au château et pour terminer ce seigneur et sa compagnie qui faisaient tache dans ce paysage si particulier aux yeux de l'elfe. Il ne restait qu'à attendre que le château s'endorme et Ilieth pourrait aller s'y promener comme bon lui semblerait. En attendant... hé bien autant en profiter pour se reposer un peu.

Lorsque le soldat humain vint drapper à la porte de la chambre d'Ilieth celle-ci commençait à somnoler, elle sursauta et alla ouvrir et fût surprise de le trouver là. L'humain l'invita à le rejoindre dans le couloir, il était déjà accompagné du chevalier bretonnien et de l'autre elfe sylvain. Ilieth les suivit sans même prendre la peine de fermer sa porte ni de prendre son arme d'ailleurs. Une fois dans la chambre attribuée au chef du groupe, Eranor, l'impérial fit part de son avis quant aux événements récents que le seigneur elfe prit soin de traduire dans un langage plus sophistiqué que nécessaire. Ils se sépareraient à priori en deux groupes, les sylvains auraient à explorer toute la partie supérieure du château et certainement la plus intéressante tandis que le chevalier bretonien le seigneur elfe et l'impérial iraient explorer les étages inférieurs qui seraient sans doute plus surveillés et plus dangereux. Ce plan paraissait correct mais Ilieth ne s'intéressait pas vraiment à ce qui se disait, trop impatiente de visiter le reste de ce château si intriguant à ses yeux. Pas besoin d'attendre beaucoup plus longtemps, Ilieth sortit peu de temps après la fin du discours de l'elfe et se dirigea vers les niveaux supérieurs suivie de son compatriote. Ils grimpèrent un premier étage par un escalier, celui-ci semblait se séparer en au moins trois grands couloirs qui devaient sans doute abriter les quartiers des domestiques, Ilieth ne s'arrêta pas et poursuivit son ascension pour arriver à un étage plus vaste qu'Ilieth entreprit d'explorer, n'ayant rencontré aucun garde pour le moment la noble invita le mage qui l'accompagnait à poursuivre son exploration dans les niveaux supérieurs ou du moins celui qui se trouvait au dessus.

Après quelques heures de recherches peu fructueuses, beaucoup de portes fermées et des salles à moitié vides Ilieth finit par ouvrir une porte qui laissa apparaître une bibliothèque qui paraissait gigantesque aux yeux de l'elfe, elle était mal éclairée et se trouvait à peu de choses près au dessus de leurs chambres d'après les estimations de l'elfe. Ilieth entreprit de jeter un œil à quelques livres pris au hasard mais qui, en-dehors de quelques illustrations, étaient incompréhensibles pour la noble. Ce qui attira l'elfe par la suite était plus intéressant : une petite porte au fond de la salle sous laquelle passait un peu de lumière. Il n'y avait à priori rien de risqué à aller écouter un peu aux portes.

Je laisse thorn en libre service, si quelqu'un veut lui faire faire une action en particulier faut pas hésiter. Quant à ma "découverte" si personne ne s'en mêle je la développerai dans mon post suivant.

Voila, sinon désolé d'avoir mis sis longtemps à répondre :mrgreen:
Ilieth, Garde éternelle Profil à jour
Profil: For 8 | End 8 | Hab 9 | Cha 11 | Int 8 | Ini 9 | Att 10 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | PV 15/50

XP dispo : 65

Compétences :
• Alphabétisation - niveau 1
• Arme de prédilection - niveau 1(lance)
• Vision nocturne - niveau 1
• Acuité visuelle - niveau 1
• Séduction - niveau 1
• Volonté de fer - niveau 1
• Résistance accrue - niveau 1

Bourse : 13 Co

Inventaire :
Lance de Chasse (17+1d8 dégâts 8 parade Rapide)
Chemise en cuivre poli (Torse, Dos, Bras 9 )
Pagne
Cape longue
Bourse
Bottes basses
Citrouille de friandises de Geheimnisnacht (Redonne 1d5+3 PV (peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3,sur un 1
Et oui mon avatar ne correspond pas ! (mon elfe est blonde !)
Un ami a dit : Un jour Chuck Norris a perdu son alliance, depuis c'est le bordel dans les Terres du Milieu !

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Friedrich Hadler
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Friedrich Hadler »

Rapidement, le noble haut-elfe confirma son statut de chef du petit groupe, en résumant parfaitement la situation et en proposant un plan d’action. Lorsqu’il eut fini, personne ne renchérit autrement que par des signes d’acquiescement. Décidément, cet asur semblait vraiment être un allié de choix, d’autant qu’il parlait à la perfection les deux langues employées au sein de leur troupe. Rapidement, Eranor avait décidé que les trois membres les plus « sérieux » aux yeux de l’impérial iraient ensemble explorer les niveaux inférieurs, tandis que les deux elfes sylvains s’occuperaient eux de la partie supérieure de l’édifice. Il restait maintenant à espérer qu’ils ne trouvent rien de suspect dans le château, et que leurs doutes se révèlent infondés. Dans le cas contraire, ils aviseraient en fonction de leur découverte. Mais en cas d’affrontement, Friedrich ignorait quelle serait la valeur de ses alliés. Le chevalier excellait certainement au combat monté, mais à pied, serait-il aussi efficace ? Quand à l’elfe, ces derniers avaient la réputation d’être très frêles, bien que bons bretteurs. Quoi qu’il en fût réellement, cela n’empêcha pas le groupe hétéroclite de partir ensemble explorer le château du seigneur Phlégéthon.

Puisqu’il n’était pas de noble lignée, contrairement à ses deux compagnons, il laissa l’organisation de la patrouille au natif d’Ulthuan, qui choisit de passer en premier. Décision compréhensible compte tenu du relatif prestige de cette position de meneur, mais pourtant pas très judicieuse du point de vue du militaire. En effet, pour le cadet des Hadler, le chef d’un groupe donné devait plutôt passer au milieu, afin de maintenir le contact avec ses deux hommes, de leur transmettre ses ordres et de rester protégé. En première position, il risquait d’être le premier mis hors de combat en cas de piège ou d’attaque surprise, et les deux autres se retrouveraient sans chef, ce qui les désorganiserait. En tout cas, s’il s’était agi d’un trinôme d’impériaux sous ses ordres, c’était à la seconde position que le caporal se serait placé.
Mais cette décision de l’elfe n’avait pas que des désavantages à ses yeux. En choisissant la première place, il laissait la seconde à l’ostlander, ser Yorick fermant la marche. En fait, Friedrich se retrouvait finalement à la meilleure position, et c’était tant mieux, car il savait qu’il pouvait compter sur lui-même, mais ignorait si l’elfe ou le bretonnien auraient assumé au mieux leur placement. Dans la théorie de l’instruction tactique militaire basique, au sein d’un trinôme, chaque membre devait connaître parfaitement sa fonction, son rôle. Le premier devait contrôler le secteur frontal, le second la droite, et le dernier la gauche et l’arrière. De même, au sein des troupes régulières impériales, un système de signes et éventuellement de cours mots clef permettaient à une patrouille de communiquer entre elle sans un bruit. Malheureusement, il était très improbable que le noble elfe ou le chevalier bretonnien soient au fait de ce jargon de bataille. Dès lors, l’ostlander devrait composer avec les compagnons qu’il avait. Ces deux nobles n’étaient pas l’idéal, mais au moins était-il probable qu’ils avaient appris à se battre.

Le groupuscule progressa donc le plus silencieusement possible, si l’on peut appeler silencieux le déplacement d’un soldat en armure complète, portant deux épées à la ceinture (une de chaque côté), un arc court, un carquois et un bouclier dans le dos… Les deux autres étaient légèrement moins bien équipés, mais quand même assez lourdement protégés par rapport aux elfes sylvains. Malgré tout, l’étrange trio descendit les escaliers comme si de rien n’était. Ils décidèrent de ne pas s’arrêter au 1er étage, ni au rez-de-chaussée, mais de commencer par les niveaux souterrains. Tout au long de leur descente dans les escaliers, ils ne croisèrent pas âme qui vive. Mais, après avoir descendu trois étages, ils pénétrèrent aux sous-sols. Visiblement, il y avait plusieurs niveaux de souterrains dans le château. Un premier niveau, juste en dessous de rez-de-chaussée, était relativement peu intéressant, puisqu’il ne contenait que des gardes mangers, caves à vins, greniers, placards et autres réserves diverses, ainsi qu’une sorte de fourre-tout. Après avoir quatre ou cinq portes au hasard (aucune n’était verrouillée) à ce niveau, Eranor, Friedrich et Yorick décidèrent de s’enfoncer au second niveau de souterrains. Là, l’escalier se terminait, signe qu’on ne pouvait descendre plus bas, ou du moins pas par l’escalier central. Un vieux panneau de bois au dessus d’une porte lourdement renforcée indiquait « prison et oubliettes ». Poussé par la curiosité, et se rappelant de la femme qui prétendait que sa fille avait été enlevée, le trio décida d’entrer pour explorer ce lieu. Mais tout ne se passa pas comme prévu. Alors qu’Eranor levait la main pour tenter d’actionner la poignée, dans l’espoir que l’huis ne serait pas verrouillé, la porte en question s’ouvrit de l’intérieur, comme si on les avait attendus là et qu’on leur ouvrait par avance.

Et le groupe n’en était qu’à la première de ses surprises, car à l’intérieur, ils découvrirent…
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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Raël Khem
Warfo Award 2019 du Maudit de Ranald
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Raël Khem »

Les impériaux étaient des impies, c'est bon, la preuve en était faite. Rentrer dans une maison pour demander son chemin, se retrouver face à un vieux fou qui vous beuglait des trucs incompréhensibles et qui vous pointait du doigt avant que vous vous retrouviez enfermé dans une pièce noire... Non, c'était définitif: ces gens étaient cinglés, tous autant qu'ils étaient. Cette minute de rancune envers l'humanité étant passée, il s'agissait de retrouver son chemin.
Se levant, un peu rouillé comme s'il avait dormi trop longtemps, Raël vérifia rapidement que son khopesh de bronze, son bouclier d'acier et ses habits de Serviteurs des Morts étaient encore là. Rassuré, il parcouru les murs de la main, tentant de trouver une faille, un ouverture, quelque chose, n'importe quoi. Mais rien sinon la pierre froide qui semblait se moquer de sa faiblesse dans l'obscurité ambiante.

Un soupçon d'espoir naquit en lui quand ses doigts effleurèrent du solide bois parsemé de plaques de métal. Une porte de prison, sans l'ombre d'un doute, ce qui entrait d'ailleurs en adéquation avec le manque de lumière dans la cellule ainsi que l'air humide et malsain qui flottait. Le Scythien se mordit la lèvre inférieure, incapable de poser un nom sur le sentiment qui germait en lui: la peur, le doute? Comment ne pas être effrayé dans ces conditions? Enfermé dans une geôle puante, ne sachant rien du sort qui l'attendait! Et si ses gardiens l'oubliaient là? Si tout ça n'était qu'une torture supplémentaire infligé par le vampire d'Albon? Oh mais il ne se laisserait pas faire! Il allait lutter pour sortir.

Prenant son élan autant qu'il pu, ce qui ne devait pas excéder trois mètres, armant son épaule, le guerrier fonça aussi vite que possible vers l'entrée, contre laquelle il se ramassa lamentablement. Pour toute réponse la porte commença à s'ouvrir dans son sens, le poussant lentement vers le mur, il n'eut pas le temps de reculer qu'elle termina brutalement son mouvement, l'envoyant claquer contre la paroi. Avec mille douleurs, le soldat s'extirpa de sa "prison" pour sortir péniblement, se retrouvant par la même devant une bande de zigottos avec des airs idiots, dont un... Impérial et un avec des... Grandes oreilles?! Mais l'instant était à la mauvaise humeur et aux accusations aléatoires!


-"Alors c'était vous mes geôliers? Vous qui m'avez enfermé là? Vous êtes venus me reprendre c'est ça? Mais vous m'avez pas enlevé mes armes, ça vous coûtera cher."

Avec vitesse il plaça sa main droite au manche de sa lame, si ces ahuris l'attaquaient, ils verraient bien ce qui leur arriverait!
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Raël Khem, Maître-d'armes Scythien
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Lien Fiche personnage:

http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... _rael_khem
Equipement:

Compétences:
Compagnon : Aziz, voleur
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Eranor
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Eranor »

… Une prison tout ce qui est de plus normale.

Si on en oubliait la porte qui s’était ouverte seule alors qu’Eranor avait à peine touché à la poignée. Depuis le début de « l’expédition », tout semblait totalement normal. Calme, silencieux, vide, mais rien de dérangeant, pas de signe d’horreur, rien permettant d’incriminer le vieillard étrange qui les avait nourri et logé après les avoir faits trainer par ses larbins noirs et inquiétants jusqu’à sa demeure. Le noble avait tenu à passer devant, il en avait toujours été ainsi pour les Caledorien. Sa région natale avait fourni de grands guerriers et généraux, et nombre de roi phénix, ses confrères avaient toujours été fiers et l’histoire regorge de récit des mythiques princes dragons chargeant au cœur de la mêlée et renversant, au détriment de leur vie, le cours d’une bataille. Non, vraiment, il était impensable à un seigneur de Caledor ne dirigeant pas son armée de rester à l’arrière, gloire et honneurs fuyaient ces gens-là. D’autant que compter sur de simples humains pour surveiller l’avant et combattre d’hypothétiques dangers, cela tenait de la folie, même si lesdits humains étaient des soldats de profession. L’exploration s’était fait sans accros jusque-là. Le groupe se déplaçait le plus silencieusement possible, accompagné du cliquetis de la maille et des armes frottant leur support. Le noble savait qu’il ne pouvait demander mieux à ces gens-là, ils n’avaient rien de la grâce et de la légèreté de son peuple. Mais, d’un certain côté, il valait finalement mieux qu’ils fussent ainsi équipés, pour des gens aux bras aussi peu sûrs que le seigneur Dréanoc pensait, cette protection ne serait pas de trop.

Mais voilà. Les choses se corsaient dirait-on. Le surnaturel revenait au galop, avec cette fâcheuse impression que le groupe ne faisait qu’exactement ce qu’on escomptait de lui. Peut-être étais-ce l’explication du château désert, qui ne ferait pas garder sa demeure pendant la nuit ? On avait tracé le chemin du groupe hétérogène jusqu’ici… Ce sentiment d’impuissance fit trembler l’échine d’Eranor, ils n’avaient tous été que des pions jusqu’ici, et il n’avait pas la moindre idée de comment fait pour sortir de ce jeu pervers et dangereux pour s’affranchir de ces gens-là. En tout cas, la porte s’était ouverte sur une pièce tout en longueur, quelques cellules refermées par des grilles d’acier trouaient l’épais mur de pierre, d’autres, par des portes de bois renforcé (certainement pour priver de lumière et d’espoir ses occupants). L’endroit semblait lui-même désert, et un escalier en colimaçon descendait dans les profondeurs de l’autre côté de la salle. L’espace était assez large pour être à deux de front, mais le noble préférait rester en avant. L’endroit ne lui inspirait aucune confiance, sa main se porta à sa lame qu’il dégaina lentement. Mais à peine avait-il commencé à traverser l’endroit qu’un bruit sourd provenant de l’un des battants de bois renforcés perturba le silence surnaturel de la nuit dans cette forteresse. L’Asur fit un signe de tête en direction des deux humains, espérant qu’ils comprennent qu’il voulait qu’ils se mettent chacun d’un côté de la porte pour qu’il puisse l’ouvrir et reculer en vitesse de quelques mètres, afin que tous puissent combattre en cas de danger, puis, sans perdre de temps, il actionna la poigner. Un bruit métallique se fit entendre lorsqu’il apposa sa main sur la porte, provoquant de nouveau ce sentiment d’impuissance, que tout était prévu, mais le haut elfe ne se laissa pas déstabiliser et repoussa le battant de bois avec violence en s’aidant de son pied et fit un léger bond en arrière pour se tenir prêt.

Eranor ne savait pas vraiment ce qu’il aurait pu trouver dans cette cellule, mais il savait en tout cas qu’il ne s’attendait pas à… Ça. L’occupant avait été projeté contre une paroi, certainement toujours hébété et surpris par le mouvement inattendu de la porte contre laquelle il avait frappé. C’était encore un humain, au teint sombre et aux yeux clairs, caché sous des habits sombres et avec une épée aux formes étranges –Eranor se rappelait vaguement d’un croquis vu sur un livre il y avait quelques années de cela ressemblant à cette arme, mais il lui était impossible de se remémorer les légendes de ce dessin, ni de quel livre il était tiré- et un bouclier d’acier. Que faisait-il là ? De toute évidence, il ne s’était pas enfermé seul, et qui serait assez stupide pour laisser une arme à un prisonnier ? Encre des questions, encore quelque chose qui n’allait pas… L’humain avait l’air furibond en tout cas, il commença dès lors à accuser le groupe et à le menacer. Sa voix avait un accent caractéristique, il était clair qu’il ne venait pas de l’Empire, ni de ses alentours. Un noble de la trempe d’Eranor ne pouvait se permettre de tout ignorer de la géographie, il savait qu’on ne trouvait pas que des humains dans le vieux monde, cette espèce était véritablement partout. Celui-ci devait venir du sud du vieux monde, d’autres hommes vivaient loin à l’est, mais leur peau avait des teintes de jaune à ce qu’il se rappelait. L’Asur étendit son bras porteur de sa lame vers le bas, en signe de paix, et lui répondit en essayant de ne pas paraître agressif.


-Calmez-vous, humain ! Lâchez cette arme, vous n’y gagneriez rien, nous sommes trois, vous êtes seul, je préfèrerais ne pas avoir à vous tuer. Nous n’avons rien à voir avec les gens qui habitent là, ils aussi nos geôliers, en quelque sorte. Mais qui êtes-vous ? Comment êtes-vous arrivé là ? Savez-vous quelque chose de ceux qui habitent ici ?

À peine ces derniers mots firent prononcer qu’un pas lourd se fit entendre en direction de l’escalier en colimaçon. Quelqu’un ou quelque chose remontait, et il ne fallut guère plus qu’une poignée de seconde pour qu’apparaisse le véritable geôlier. Il aurait pu paraître normal, bien qu’avec une carrure imposante, dans ses habits de tissus en mauvais état et avec la masse de fer qui pendait à sa ceinture –il devait avoir pour but de rattraper les prisonniers qui réussiraient à s’échapper et l'assommer, non les tuer- si ce n’était son visage blafard. Quelques mèches de cheveux pourrissants persistaient sur son crâne, ses yeux, ses narines, sa bouche et même ses oreilles étaient cousus. Et pourtant, il était clair qu’il les voyait. Il dégainait déjà son arme dans un silence de mort tandis qu’Eranor pivotait, levant son épée et son bouclier.
http://s.scifi-universe.com/galeries/im ... bd5_c1.jpg
Je suis pas mj, du coup je me rend pas très bien compte pour ce qui est des profils ennemis, en gros, lui, ce doit être un humain solide, fort et qui sait se battre en étant un peu lent, je propose ça moi :
For 14 | End 14 | Hab 6 | Cha 8 (parce qu'il peut faire peur) | Int 4 (plus vraiment de volonté propre dans mon idée)| Ini 6 | Att 14 | Par 8 (pas vraiment focalisé sur la parade le machin) | Tir 8 | NA 1 | PV 100/100 (truc bien solide quoi)
Et pour l'équipement de celui-ci :
Masse d'armes : 1 main, 18+1d8 dégâts, 10 parade, Assommante
Eranor Dréanoc, Voie du noble elfe (sous voie du noble)
Profil: For 8 | End 8 | Hab 11 | Cha 12 | Int 10 | Ini 10 | Att 12 | Par 12 | Tir 9 | NA 1 | PV 60/60
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... or_dreanoc
Equipement :
-Plastron en plaques légère (10 protection [torse et dos], -2 HAB, -1 ATT et PAR)
-Bouclier elfique (6+1d6 dégâts, 18 parade, déstabilisant)
-Épée longue elfique (16+1d8 dégâts 13 parade)
-Heaume elfique orné d'un rubis (9 protection [tête], -1 HAB, tout adversaire se trouvant face au porteur doit relancer le jet de dégâts de son arme et garder le moins bon)
-Jambières en plaque légère (9 protection [jambes], -1 HAB)
-Brassards en acier bleu (8 protection [bras], -1 HAB)
-Gantelets en acier bleu (8 protection sur les mains [+ poignets], pas de malus)

Protection totale :
-tête : 9
-jambes : 9
-torse et dos : 10
-mains et bras : 8

Compétences :
Acuité visuelle
Autorité
Vision Nocturne
Monte (cheval)
Volonté de fer
Arme de prédilection (épée)
Alphabétisation
Éloquence
Connaissances Tactiques
Parade

Profil avec malus/bonus :
For 8 | End 8 | Hab 9 | Cha 12 | Int 10 | Ini 10 | Att 11 | Par 11 | Tir 9 | NA 1 | PV 60/60
Monture
Coursier elfique : Senthoi
http://www.freewebs.com/feywild/Elvorse.jpg
For 8 | End 8 | Sau 10 | Rap 10 | Int 9 | Doc 10 | Att 6
Equipements :
-Harnais, selle et nécessaire de Toilettage
-Barde moyenne

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Thornaël Sombrecime
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Thornaël Sombrecime »

Tout en m’enfonçant dans les couloirs à la suite d'Ilieth, une question n’arrête pas de me venir à l'esprit. Comment des gens peuvent ils vivre entre ces murs de pierre oppressants ? Ici, la seul odeur qui régne est celle de la moisissure et de l'humidité. Les seuls bruits ceux de la vieille battisse qui craquait. Même avec ma vision elfique, certains endroit restent très sombres, les ouvertures dans les murs étant plus que rares. Ce bâtiment était... Oppressant. Dieu, que je déteste les bâtiments de pierre... Ils ont le don de me faire flipper, de me mettre mal à l'aise. Qui plus est, le vent brun n'est pas le plus présent entre ces murs, ils ne coule pas vraiment à flot entre les maçonneries.

La noble finie par s’arrêter devant une porte, l'ouvre, pour finir dans une immense bibliothèque. Je n'ai que très rarement eu des écrits entre les mains, si ce n'est les quelques parchemins détenus par mon maître. Tant de livres, tant de papier dans une seul pièce, ça a quelque chose d'incroyable. Cependant, mon admiration ne dure pas lorsque je me rends compte en feuilletant quelques ouvrages que ces derniers me sont totalement indéchiffrables. Qui plus est, d'après ce que j'ai entendu sur les humains, la magie étant mal vue dans leur société, je n'ai que très peu d'espoir de trouver un quelconque traité de magie. Il faudra quand même que je demande, on ne sait jamais …

Ma compagnonne, après avoir rapidement feuilleté un de ces livre, se dirige vers une des portes du fond, intriguée par les bruits et le rai de lumière qui en sortent. Je la suis, plus intéressé par son déhanché que par la porte en elle même. Quiconque pour me le reprocher ?
Thornaël Sombrecime, Enchanteur Sylvestre Bestial
Profil: For 8 | End 9 | Hab 9 | Cha 8 | Int 12 | Ini 10 | Att 9 | Par 8 | Tir 8 | NA 1 | PV 60/60
Lion des Montagnes :
Profil : For 10 | End 9 | Hab 9 | Cha 8 | Int 12 | Ini 11 | Att 11 | Par / | Tir / | NA 1 | PVs 60/60
• Forme de lion : - A tout moment, sans test d'INT, tu peux te transformer en lion des montagnes. En combat, l'action dure 1 tour durant lequel tu ne peux rien faire d'autre et encore un tour complet si tu veux te retransformer en elfe.

- Lorsque tu es en forme de lion, tu ne peux ni parler (hormis par rugissement ou autre) ni lancer de sorts ni effectuer aucune autre action qui ne puisse être faite par un lion (mais tu gardes ton intelligence). Bien évidemment, tu ne peux pas non plus manier une arme et les bonus relatifs aux armures disparaissent. Ton CHAR et ton TIR tombent à 1.

-Cependant, ton ouïe et ton odorat sont décuplés et tu bénéficies d'un bonus de +2 pour tout test engageant l'un ou l'autre de ces sens.

-Tes griffes comptent pour deux épées courtes (12+1d8) avec la compétence déstabilisant. Tu peux décider de remplacer tes coups de griffes par un coup de mâchoire. Le coup de mâchoire compte pour une épée (16+1d8).

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Ilieth
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Re: [RP libre mjité] Aux frontières du monde connu

Message par Ilieth »

Finalement le mage semblait préférer rester auprès d'Ilieth plutôt que de suivre ces indications... soit. Le mage, s'il en était bien un, ne semblait pas capable de déchiffrer les ouvrages ce qui n'était pas bien grave, même si Ilieth se serait fait un plaisir de les les lire dans leur intégralité si elle avait su lire la langue commune. Mais la bibliothèque abritait d'autres curiosités plus accessibles comme cette porte qui avait attiré son attention, l'elfe s'en approcha timidement, craignant de faire un bruit qui alerterait les occupants de la pièce. Elle reconnaissait quelques mots de langue commune mais rien qui puisse réellement l'aider à déterminer le sujet de la discussion. Cependant il lui sembla reconnaître la voix de leur hôte. Au final rien de bien intéressant dans cette petite escapade nocturne si ce n'est la découverte de cette bibliothèque. La noble se redressa et s'écarta de la porte avec son compatriote elfe, ils n'avaient plus rien à faire ici pour le moment. Ilieth prit tout de même soin d'emprunter un petit ouvrage dans un rayon : une couverture de cuir noirci et des pages jaunies recouvertes de caractères incompréhensibles aux yeux de l'elfe mais avec suffisamment d'illustrations pour qu'elle puisse peut-être y comprendre quelque chose, elle le donnerait à l'un des humains lorsqu'ils seraient revenus dans leurs chambres pour qu'il puisse le déchiffrer. Elle y jetterait un œil une fois dans sa chambre, pour le moment il fallait redescendre.

La noble prit Thornaël par la main et l'emmena sans un mot en-dehors de la bibliothèque. Leur part de la mission était terminée aussi Ilieth s'était-elle décidée à aller prendre un peu de repos, ils avaient été téléportés, avaient marchés et exploraient désormais un château : en bref rien de très reposant.
Les couloirs étaient toujours aussi calme à priori, Ilieth lâcha la main de Thornaël et entreprit de retourner aux escaliers pour redescendre à leurs chambres mais préféra satisfaire sa curiosité avant tout autre chose : elle ouvrit le livre et jeta un œil aux illustrations qu'elle avait entrevue, le livre devait concerner un genre de bestiaire de créatures magiques car quelques dragons étaient représentés (ou du moins ce qui ressemblait le plus à ce qu'Ilieth connaissait de ces bêtes rares) ainsi que plusieurs autres animaux auxquels étaient associés de puissants pouvoir, notamment en Athel Loren. Ilieth resta à fixer pendant un bon moment la représentation d'un cerf qui s'étalait sur une page entière, elle trouvait tout simplement magnifique cette illustration et le fait qu'elle soit certainement du fait d'une main humaine n'intriguait qu'encore plus la noble. Elle laissa son compagnon elfe jeter un œil à l'ouvrage, peut-être avait il plus de connaissances sur ces créatures qu'elle... Après ces quelques instants Ilieth reprit son trajet en direction de la chambre qui lui avait été attribuée, il n'y avait heureusement toujours aucun garde du coté des escaliers aussi le trajet, bien que court, fut sans encombres. Ils croisèrent simplement un serviteur qui montait dans les étages supérieurs et qui comme les autres gardait un profil bas et un air sombre.

Ilieth laissa son compatriote dans le couloir qui menait à leurs chambres pour retourner dans la sienne feuilleter ce livre intriguant. Les illustrations, seule chose sur laquelle la noble pouvait s'attarder, étaient magnifiques et représentaient pour beaucoup des créatures dont l'elfe n'avait jamais entendu parler. Le livre n'étant guère épais la noble arriva vite à la fin et y trouva une signature, sans doute celle de l'auteur, et qui étrangement était le seul mot du livre qu'elle pouvait à peu près comprendre : c'était de l'elfique, pas exactement l'elfique que maîtrisait la noble mais sans doute un ouvrage auquel avait participé un des compatriotes du prétentieux Asur qui menait le groupe. Cela faisait une raison de plus pour faire partager cette découverte aux autres, même si l'Asur jugerait certainement la noble comme une voleuse. Ilieth envisagea l'espace d'un instant de dévoiler qu'elle aussi était noble... avant de se raviser : cela lui créerait plus de problèmes qu'autre chose et puis ça ne changerait rien vis-à-vis de l'Asur qui resterait le meneur quoi qu'il arrive. Mais l'idée d'être traitée comme une moins que rien par l'Asur ne l'enchantait pas non plus... elle attendrait une occasion pour prouver à ce prétentieux cousin d'Ulthuan qu'elle valait au moins autant que lui.
Mais pour le moment l'heure était au repos, l'elfe posa le livre sur son lit et s'étendit en travers de son lit, fixant le plafond et attendant le retour de l'autre groupe.

Beaucoup de répétitions et une avance peut-être un peu trop rapide par rapport à l'autre groupe. J'essaierai de faire moins "speed" par la suite
Ilieth, Garde éternelle Profil à jour
Profil: For 8 | End 8 | Hab 9 | Cha 11 | Int 8 | Ini 9 | Att 10 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | PV 15/50

XP dispo : 65

Compétences :
• Alphabétisation - niveau 1
• Arme de prédilection - niveau 1(lance)
• Vision nocturne - niveau 1
• Acuité visuelle - niveau 1
• Séduction - niveau 1
• Volonté de fer - niveau 1
• Résistance accrue - niveau 1

Bourse : 13 Co

Inventaire :
Lance de Chasse (17+1d8 dégâts 8 parade Rapide)
Chemise en cuivre poli (Torse, Dos, Bras 9 )
Pagne
Cape longue
Bourse
Bottes basses
Citrouille de friandises de Geheimnisnacht (Redonne 1d5+3 PV (peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3,sur un 1
Et oui mon avatar ne correspond pas ! (mon elfe est blonde !)
Un ami a dit : Un jour Chuck Norris a perdu son alliance, depuis c'est le bordel dans les Terres du Milieu !

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