[Bork] Envi'd'bouff kekchoz

Principal passage reliant les Terres Arides à l'Empire, le Col du Feu Noir a été le théâtre de grandes batailles au cours de l'histoire. Les Nains defendent le col, mais certaines orques arrivent toujours à passer, et à se rendre dans les terres de l'Empire.

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[Bork] Envi'd'bouff kekchoz

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Cela faisait deux lunes. Deux lunes que Bork s'était échappé du laboratoire impérial. Sa tribu avait été massacrée, il avait été capturé et emmené captif loin des jungles qui l'avait vu naître, il avait voyagé enfermé dans une cage, il avait été sous-alimenté, attaché, utilisé comme cobaye. Voilà qui aurait rendu fou le plus féroce des orques du Vieux Monde. Mais Bork n'avait rien d'un orque du Vieux Monde. Ces expériences désobligeantes n'avaient eut aucun impact sur son mental, pour la simple et bonne raison que celui-ci était réduit à l'état le plus primitif qu'il soit. Lorsque que le mage avait tenté de forcer son esprit, ce n'est pas de la frustration, de la peur ou encore de la haine que Bork avait ressentit. C'était de la colère, de la colère pure. Une colère bestiale, destructrice, qui lui avait permis de briser ses entraves et de s'échapper. Cela faisait deux lunes.

Depuis, l'orque filait vers le Sud. Lui même ne savait pas trop pourquoi, mais son instinct animal le guidait vers la terre qu'il connaissait, les jungles et les savanes d'un monde différent ce celui-là. Dans les forêts tempérées de l'Empire, Bork avait dû trouver ses marques. Il avait remarqué que les choses roses et faibles qui l'avait capturé étaient comestibles. Mais il avait aussi apprit à se méfier et à les éviter quand elles étaient en trop grand nombre. Plusieurs fois il avait été blessé par les bâtons pointus qu'ils brandissaient, et leurs armes, bien que chétives, étaient ornées d'une chose brillante, dure et froide, qui faisait mal en entrant dans la peau. Il se nourrissait donc parfois des animaux qu'il croisait. De petits quadrupèdes plein de fourrure blanche et bouclée, de bovins lui rappelant les buffles de sa jeunesse, ou encore d'étranges oiseaux qui caquetaient et qui ne pouvait pas voler. Il s'était nourri tant bien que mal, marchant nuit et jour, dormant peu.

Toute sa pensée, aussi réduite soit-elle, était cependant occupée. Gork et Mork lui avaient peut être envoyé un signe. Ils l'avaient envoyé ici, et ils lui avait donné la colère pour s'échapper. Maintenant il était libre, et pouvait se débrouiller tout seul. Oui, ça devait être ça. Les dieux de la guerre l'avait choisit à lui. Il avait un projet pour lui, quelque chose de grand ! Peut-être allait-il fonder sa propre tribu ! Et conquérir ces forêts exotiques !

Quoi qu'il en soit, il était seul pour le moment. Et cela, il le savait. En marchant vers le Sud il avait aperçu des montagnes, qu'il avait longé pendant 3 longs jours, avant de déboucher sur une sorte de col. Sans hésiter, il s'y était engouffré. De part et d'autres, des constructions en pierre qui ressemblaient à des choses pour faire la guerre, tombaient en ruine. Partout il y avait des traces de combats, récentes ou anciennes, et Bork pouvait flairer l'odeur du sang dont la terre était gorgée. Mais ce qui le titillait, c'est qu'il sentait l'odeur spécifique de eux de sa race ... Ici des choses et des orques s'était battu, pendant longtemps.

Et sur les 3 jours supplémentaires qu'il mit à franchir le Col du Feu Noir, l'orque sauvage ne pouvait se concentrer sur autre chose que l'odeur du sang des siens. Combien de fois il passa sans le savoir non loin de patrouilles naines ou humaines ? Nul ne le sait, mais bien qu'il ne cherchait pas à les éviter, pas une fois il ne croisa la route de ces troupes à la recherche d'orques. Ce qui embêtait beaucoup Bork, c'est que dans ce col, la nourriture se faisait rare. Les cadavres s'était bien, mais à la longue c'était un peu monotone. C'est sur ces considérations, son Kikoup' posé sur l'épaule, que notre orque gravit une petite colline à la sortie du Col, tombant né à né avec ce qui semblait une maison de choses roses ...

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Re: [Bork] Envi'd'bouff kekchoz

Message par Bork »

Des jours et des jours que Bork traversait le Col du Feu Noir. Il n'avait pas croisé âme qui vive. Que des cadavres. L'odeur de la mort planait au-dessus de lui et le sang de ses congénères l'enivrait. Il n'avait pas le sentiment d'unité, il ne connaissait pas ces orques qui avaient l'air trop humanisés, mais c'était tout de même des carcasses verdâtres qui jonchaient le sol et très peu, trop peu d'autres.

Les choz roz. Les mêmes qui l'avait capturé, les mêmes qui avaient joué avec lui dans le laboratoire. Les mêmes qui l'avaient harcelé (et qu'il avait massacré puis dévoré) lors de sa descente vers le Sud. Des ennemis? Des proies. La faim tenaillait Bork, il n'avait jamais été regardant sur la nourriture, mais manger les restes décomposés de ses congénères, ça allait quelques temps, mais il s'en était vite lassé. Une odeur douceâtre et maintenant familière lui parvint, alors qu'il gravissait une petite colline.

Les choz roz, encore. Mais l'odeur était fraîche, très fraiche. Omniprésente, maintenant qu'il était au sommet du monticule. Il aperçut une maison. D'instinct, il se tapit au sol, comme un félin des grandes savanes. Ce n'était pas la première bâtisse qu'il croisait, même si deux lunes plus tôt il n'en avait encore jamais vu. Il avait rapidement identifié ces choses en pierre comme des tanière à choz roz et il avait appris deux leçons à leur propos. La première, c'est que son kikoup' ne pouvait pas l'ouvrir aussi facilement que les tentes des campements orques. La deuxième, c'est que s'il s'élançait contre en braillant, comme il aimait faire, il ne pourrait jamais "cueillir" les choz roz à l'intérieur. Il fallait ruser (!).

Lentement mais sûrement, il se mit à ramper dans les hautes herbes jaunies par le soleil qui s'étendaient entre lui et la maison. Il était rompu à ce genre de tactique qu'il avait expérimenté de nombreuses fois lorsque avec les siens, ils rabattaient des troupeaux entiers de ruminants vers les falaises. Il progressait avec aisance, n'ayant pas peur de se salir. Tous les vingt mètres, il redressait la tête pour voir au-dessus de la végétation. Toujours aucune activité autour de la bâtisse. L'odeur des choz roz se faisait encore plus forte. Il continua sa progression.

Bork distinguait de mieux en mieux la maison à colombage, qui était d'une taille respectable. Quelqu'un devait entretenir un potager, qu'il avait protéger de palissades blanches. L'orque ne put se faire cette réflexion, il se dit simplement à voix haute
"kya dé truk blan otour d'kabaneuh". Il ne s'en approcha pas et préféra rester tapi dans les hautes herbes, observant la porte et les fenêtres. Aucun signe de vie, bien que les effluves commençaient méchamment à lui monter au cerveau ou plutôt à lui descendre à l'estomac. Il manqua de peu de se redresser et d'aller attaquer le bois de la porte à coups de kikoup'. Mais il se ressaisit. Il avait déjà tenté l'expérience et cela lui avait coûté une profonde cicatrice. Une de plus.

Bork, tout fier de lui, mit au point une technique qu'il dû épeler à voix haute, faute de quoi il l'aurait oublié.
"J'té kaillou sur kabaneuh, atendr k'choz roz sort' é lui kassé leu teute. Kassé leu teute d'tou ckié d'dan."

Il ramassa donc une pierre et, avec force, la lança en direction de la porte.
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 22 sept. 2011, 22:29, modifié 1 fois.
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- bonus de +1 pour les tests de FOR et je subis 1D3 dégâts en moins quand blessé (musculation)
- arme de spécialisation: Kikoup' à deux mains. Ce qui me confère +1 ATT quand je cogne avec, mais vu que l'arme fait: "14 points de dégâts, -1 ATT" je reçois ni bonus ni malus.
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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Bork] Envi'd'bouff kekchoz

Message par [MJ] Le Grand Duc »

L'orque sauvage attrapa la première pierre qu'il trouva à portée de main, et mit à exécution son plan diaboliquement génial. Il la lança de toutes ses forces - ce qui n'avait rien de négligeable - sur la porte en bois moisie de la vieille ferme à moitié délabrée. Mais le plan ne marcha pas totalement comme prévu. La pierre qui devait peser facilement dix livres traversa la porte comme une feuille de papier, traçant à grand fracas un trou circulaire à une quarantaine de centimètres du sol. Bork se tapit à nouveau sous les herbes hautes, laissant juste dépasser le haut plat de son crâne et ses yeux à la lueur malsaine, épiant la maison et la réaction des habitants. Il entendit des cris étouffés, des jurons et vit une choz roz pousser la porte et sortir. Ce qui semblait être un mâle choz roz avait des poils sur le visage et une espèce de casque en paille qui ne couvrait que le haut de la tête. Il tenait à la main un bâton terminé par trois dents taillées dans le bois, comme il en avait vu dans les villages de l'Empire.
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La choz roz se mit à parler en faisant des grands gestes.

- "Sacrédiou dé miloudiou !! Qu'est-ce qué sé qu'passé, par les burnes d'la Malemort ! Hé la Margotte viens vouér cé, y a un trou plus béant qu'le cul d'une génisse !"

Bork sentait l'excitation monter en lui. Son instinct de prédateur prenait peu à peu le dessus. Il serra contre lui son énorme kikoup' et se ramassa sur ses jambes musculeuses, prêt à bondir, ne lâchant pas sa proie des yeux. Après quelques instants à avoir observé la choz roz, il attendit qu'elle soit de dos à observer le trou - ce revirement de situation n'était pas si mal après tout - pour passer à l'attaque.

Test d'intelligence : 14, raté
L'orque bondit hors des herbes haute et galopa droit sur la choz roz. L'excitation était à son comble, tout son corps vibrait. Le sang lui montait au cerveaux, ses nerfs envoyait des décharge dans ses muscles. Devant une telle montée d'adrénaline, Bork ne pu s'empêcher de reprendre ses mauvaises habitudes. Il ouvrit grand sa gueule ornée de crocs pointus et poussa un rugissement digne des grand fauves des Terres du Sud, suivit d'une suite de borborygme incompréhensibles et bestiaux.
La choz roz se retourna d'un coup et poussa un autre "Sacrédiou dé miloudiou" avant de rentrer dans la maison et de fermer la porte déjà cassée derrière lui, oubliant même son bâton pointu dehors.

Comme dit plus haut, la porte est moisie, tu n'as donc aucun mal à la briser et à entrer. Personne au rez-de-chaussée, le mobilier est réduit à un poëlle à bois de mauvaise facture et une table, ainsi que deux ou trois tabourets. Par terre il semble y avoir une trappe avec un anneau en métal, et un escalier ouvert monte à l'étage.
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Bork
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Re: [Bork] Envi'd'bouff kekchoz

Message par Bork »

Que Bork se sentait heureux! C'est lors des combats, des charges féroces ou des massacres sanglants qu'il se sentait vraiment lui-même. Tout en rugissant comme un beau diable, tout crocs dehors, il ne pouvait s'empêcher d'esquisser ce qui ressemblait à un sourire. Tenant le kikoup' à bout de bras, des deux mains, au-dessus de sa tête, il se rua sur la choz roz. Une partie de son esprit se retrouvait dans les Terres Arides, en compagnie des siens, au rythme des tam-tams endiablés, en train de livrer bataille face à une autre tribu. Il ressentait l'odeur du sang frais, le fracas des armes, les cris de joie et ceux de douleur. Que c'était bon! Il ne put s'empêcher d'hurler comme un damné.

Sa proie, terrorisé, se réfugia à toute vitesse dans sa maison, laissant même sa batt'kipik derrière lui, claquant la porte sur ses talons. Quelques secondes de plus et Bork en aurait fait une terrine! L'orque ravala son sourire et se concentra sur le présent. Son p'tit déj venait de se sauver...

D'un magistral coup de pied, le sauvage des Terres du Sud défonça la porte moisie de la chaumière. Kikoup' tenu fermement entre ses deux mains, il entra dans l'unique pièce principale. Il avait un regard carnassier et il savait que sa faim serait rassasié dans quelques instants. Il regarda à droite puis à gauche. Puis à droite, parce qu'il avait oublié ce qu'il y avait vu. La pièce était vide de toutes choz roz. Le sol, en terre battue, était recouvert par endroits de paille, comme dans une étable. Il n'y avait que peu de mobilier, tout de mauvaise facture: une table, quelques tabourets et un vieux poêle à bois. Il y avait une trappe avec un anneau en métal au sol et un escalier ouvert monté à l'étage. Toutes ces considérations ne valaient pas dire grand chose pour Bork, qui n'avait strictement aucune idée de l'utilité du mobilier ni même du nom des meubles et il évalua la situation en quelques secondes.


"Pa d'choz roz. Ya uneuh port' kouché par'tereuh. Keskessé? Men fou, jpe monthéé!Ouééé!!"

En grand enfant, Bork s'émerveillait d'un rien. La perspective de pouvoir monter, de pouvoir s'élever au-dessus du sol autrement que grâce à l'escalade d'un arbre ou d'une falaise le réjouissait grandement. Par jeu, il assena un terrible coup de kikoup' à la table, qu'il pulvérisa, renversant les rares biens des paysans qui vivaient ici. Encore une fois, l'orque ne faisait pas cela par méchanceté, uniquement pour le plaisir.

Le sauvage ne s'occupa donc pas de la trappe et préféra se ruer dans l'escalier pour accéder à l'étage. Il avait faim et était bien décidé à démembrer tout ce qu'il croiserait dans cette tanière de choz roz.
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 24 sept. 2011, 13:20, modifié 1 fois.
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Re: [Bork] Envi'd'bouff kekchoz

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Bork exprima sa supériorité de prédateur en fracassant la table et les quelques tabourets qui se trouvaient là. Ceci qui le différenciait des autres créatures du Vieux Monde, c'est qu'il agissait comme un animal ; aucune de ses actions n'était guidée par la méchanceté, la perfidie ou même la haine. Mais ce qu'il le différenciait de l'animal, outre les quelques syllabes qu'il était capable de prononcer, c'était qu'il agissait par plaisir. Ses actions étaient guidée par un instinct primitif, un besoin de destruction sans condition. Alors qu'une autre créature étrangère au Vieux Monde se serai penché avec curiosité sur ce mobilier, aussi miteux soit-il, Bork l'avait réduit en miette d'un grand coup de son kikoup'. La porte aussi avait volée en éclat, et le sol était maintenant jonché de débris de bois et d’échardes. Bork avisa la trappe au sol et s'en désintéressa bien vite, ne s'était sûrement jamais dit qu'on pouvait creuser dans le sol pour s'y terrer. Pour lui, il y avait une porte par terre, qui ne donnait que sur le sol, et qu'il était donc inutile d'ouvrir. Il se tourna donc vers l'escalier qu'il regarda avec la bouche ouverte, un filet de bave coulant le long de ses babines. Lui qui était habitué aux longues escalades le long des branches et des lianes ou encore des amas rocheux et escarpés, voilà qu'il avait maintenant l'occasion de monter au dessus du sol juste en marchant sur ça !!! Il s'avança donc vers l'escalier et le gravit. Sa carrure était telle qu'il était obligé de marcher de profil, sans quoi son épaule percutait le plafond du rez de chaussée en montant, son kikoup' traînant sur les marches derrière lui.

Arrivé en haut, il regarda autour de lui, les yeux plissés et les jambes légèrement pliées, prêt à bondir. Ses jambes pliées l'empêchait aussi de toucher le plafond, qui était extrêmement bas. Son regard ne mit que quelques secondes à s'habituer à l'obscurité, aptitude acquise grâces aux chasses nocturnes que les siens et lui avaient livrés un nombre incalculable de fois dans les savanes du Sud. Il distingua des amats de choses en bois et en pierre, qui ressemblaient à ce qu'il avait cassé en bas. Des meubles, des débris, des planches, de vieux paniers ... Le grenier était remplit de ce genre de chose, et il ressemblait plus à un dépotoir qu'à autre chose, mais cela, Bork n'en avait cure.

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Il leva un peu le mufle qui lui servait de nez et huma l'air ambiant avec précision. L'odeur de choz roz ne pouvait être plus forte. Une odeur un peu plus acide se faisait sentir aussi ... Ca ressemblait à celle de l'urine, à celle de la sueur : à celle de la peur. Maintenant, l'orque sauvage savait que sa proie était ici, à quelques mètres de lui, caché dans les décombres. En prêtant l'oreille, il pouvait presque entendre son souffle haletant, son coeur battre et injecter ses veines de sang ... L'excitation recommença à monter dans le corps de Bork. Sa main assura sa poigne sur le manche du kikoup', et il fit deux pas, s'approcha de la source de l'odeur, derrière une table retournée. Soudain, la choz roz bondit hors de sa cachette, poussée par la peur transformée en folie, et se jeta sur Bork armé ... d'un pied de table en bois.

- "Sacrédiou dé miloudiou !! Hors d'chez moi l'gros bestiaux ! M'en vais t'rosser moué !" cria-t-il, sans trop de conviction.
Profil de Pierrot, paysan :
FOR 6 | END 6 | HAB 7 | CHAR 8 | INT 9 | INI 7 | ATT 6 | PAR 8 | PV 40

Equipé de :
Vêtements en lin, +1 pts de protection sur tout le corps
Pied de chaise en bois, 4 points de dégât
Test d'initiative : Bork 3, réussi. Vous bénéficiez de deux actions au premier tour.
Pierrot 14, raté. Vous ne bénéficiez que d'une action au premier tour.
Mais Pierrot se prit les pieds dans une cage à poule qui trainait là et s'étala de tout son long. Il eut a peine le temps de se relever que Bork avait bondit dans sa direction en hurlant, kikoup' et crocs dehors, les yeux injectés de sang et les veines pleines d'adrénaline.

- "GROOOAAAAARRRH" !

Tu bénéficie donc de deux actions. Tu me les décrits, enfin tu réponds normalement au post quoi et je résous le combat dans mon post suivant
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Bork
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Re: [Bork] Envi'd'bouff kekchoz

Message par Bork »

Quand Bork vit sa proie le menacer d'un gourdin de fortune et s'effondrer au sol, il ne put s'empêcher de rire bruyamment. Si fort qu'il fit échapper un magistral de pet de son derrière. Si magistral qu'il en secoua l'arrière du pagne de l'orque.

Au sol, le paysan n'en menait pas large, mais Bork était maintenant fasciné par le pied de la chaise qui servait d'arme de fortune. Par sa forme, il lui rappelait des souvenirs du bon vieux temps. L'espace de quelques instants, le grenier s'évanouit autour de l'orque et le décor devint plus sauvage. Il revoyait le campement où il avait grandi, dans les Terres Arides, avec les Kass' Tronch. Il entendait les rires, les cris; ressentait même la chaleur de l'air ambiant. Il se revoyait tout "molar'" pas plus haut qu'un gobbo, à embêter les Kostos. Pour l'occuper, ils lui envoyaient un nonoss', qu'il se faisait une joie de leur ramener en braillant. Le morceau de chaise avait quasiment la même forme. Son nonoss'!


"Koi fer' choz roz 'vec Nonoss?!" hurla t'il en revenant à la réalité. Les savanes se dissipèrent et il était de retour dans le grenier, avec le paysan à ses pieds.

"Mon Nonoss'!!!" rugit Bork, les yeux injectés de sang. Toute nostalgie joyeuse l'avait quitté, il n'y avait plus que la rage. La rage de s'être fait piquer son jouet par cette "môdit' choz roz"?
L'orque brandit son terrible kikoup'et, avec une rage infini s'apprêta à démembrer le pauvre bougre.

Y a tou c'ki fo dan ma signa'tur, libou!
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 24 sept. 2011, 13:24, modifié 1 fois.
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Re: [Bork] Envi'd'bouff kekchoz

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Pierrot se releva lentement, toujours armé de son pied de chaise, et regarda l'orque rire avec effroi. Plutôt que de se concentrer sur le pet monstrueux qu'il venait de lâcher, le paysan ne pouvait détacher son regard des énormes crocs effilés qui garnissaient la bouche de la créature. Puis la bête cessa de rire d'un coup et fixa le pied de chaise qui servait d'arme à l'humain. En tremblant, Pierrot regarda lui aussi son gourdin improvisé, espérant au plus profond de lui que cet objet lui sauverai la vie d'une façon ou d'une autre. Mais ses rêves de longévité furent brisé quand l'orque revint à lui, et hurla des borborygmes sans queue ni tête. La bête s'énerva et rugit avant de se précipiter sur Pierrot en levant son arme mortelle, l'écume à la bouche et les yeux voilés par la rage aveugle. Le paysan leva son pied de chaise au dessus de sa tête en essayant de se protéger, terrorisé.

- "Scrédiou dé miloudiou !!"
Premier Tour


Ordre d'action :
Bork (2) - Pierrot

Bork contre Pierrot : 9, réussi.
Jet de parade : 14, raté.

Pierrot perd 26 + 6 points de vie. Il reste 8 points de vie à Pierrot !

Bork contre Pierrot (2) : 1, coup critique !
Jet de parade : 17, raté.

Pierrot perd 32 + 5 points de vie ! Pierrot est mort !

CARNAGE !!! Vous avez terrassé votre adversaire en un seul tour. Gain de 4 points d'expérience.

Je te laisse décrire le combat et l'après-combat. Les 4 xps te sont crédités sur ton prochain post.
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Re: [Bork] Envi'd'bouff kekchoz

Message par Bork »

Le paysan leva son pied de chaise au dessus de sa tête en essayant de se protéger, terrorisé.

- "Scrédiou dé miloudiou !!"

Bork frappa comme un sourd et son Kikoup' pulvérisa le morceau de bois qui lui rappelait tant son nonoss'. Accessoirement, il pulvérisa la clavicule gauche de l'humain, également. Celui-ci s'effondra un peu plus profondément au sol, si cela était encore possible, en gémissant. L'orque n'aimait pas ça. Il préférait rien de plus dans ce bas monde qu'une bonne baston, et il n'y avait même pas droit. Il devait se contenter d'une fiotte qui ne savait même pas se défendre. Au premier coup, au lieu de résister, elle gémissait, pleurait, presque.

"Ba toi, Kouineur!" rugit Bork, ivre de rage.

Le peau-verte ne réalisait pas qu'on puisse accueillir la mort de cette manière, comme un faible, sans lutter. Empli de dégoût, il frappa à nouveau, histoire d'en finir. Dans un bruit de succion qui aurait fait frissonner un elfe noir, le torse du paysan se sépara en deux, juste en dessous de la ligne de démarcation des pectoraux. Bork rageait. Ce maigre triomphe ne lui suffisait pas, il lui fallait plus de morts pour étancher sa soif. Il hurla comme un dément, la gueule vers le ciel.


"Rega'de, Gork!!" Sa rage tomba en l'espace d'une fraction de seconde. Il redevint tout placide et se gratta la tempe, de son index sale. "Ouske Cé Mork?" Il se ressaisit, hurla de nouveau: "R'gar'dé, vou deu! Bork cé l'plu for!!!"

Il donna deux nouveaux coups de kikoup's sur le cadavre de sa proie, histoire d'en prélever les cuissots et les glissa négligemment dans son pagne. L'odeur de chair fraîche lui mettait l'eau à la bouche mais il sentait une autre odeur, un tantinet moins odorante que celle du paysan, mais présente tout de même. Il mangerait plus tard, d'abord il devait tuer choz roz!
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 25 sept. 2011, 14:12, modifié 1 fois.
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Re: [Bork] Envi'd'bouff kekchoz

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Alors qu'il découpait les cuisses de Pierrot, l'orque entendit un gémissement étouffé. Son ouïe de prédateur ne le trompait pas, d'autres choz roz se terraient dans le grenier, et il pouvait sentir d'ici l'odeur de la peur. Il jeta son kikoup' sur le plancher avant de saisir la table renversée derrière laquelle s'était cachée le paysan, et la jeta derrière lui en poussant un grognement rauque. La table se brisa en plusieurs morceaux dans un craquement sinistre alors que Bork tombait nez-à-nez avec deux nouvelles choz roz. La plus grande des deux était accroupie, serrant l'autre contre elle. Elle avait de longs poils noirs sur la tête et le sauvage pu discerner des mamelles sous le tissu qu'elle portait. Il en déduit - après quelques secondes d'intense réflexion - que c'était une choz roz femelle. Celle qu'elle tenait serrée contre elle était toute petite et avait elle aussi des poils longs sur la tête. Ses yeux étaient humides et la grande choz roz plaquait la main contre sa bouche, sûrement pour qu'elle ne pousse un cri de peur d'être repérée. Mais repérées, elles l'étaient, et la grande choz roz regarda la l'orque avec effroi, ses yeux allant de la gueule béante de Bork aux jambes sanglantes de feu son mari qui étaient glissée dans le pagne en peau de bête.

L'orque quant à lui les observait aussi, ses petits yeux porcins analysant la situation alors qu'un filet de bave coulait le long de son menton. C'est la première fois qu'il voyait une femelle choz roz et son petit. L'espace de quelques instants, la curiosité remplaça la sauvagerie et il s'approcha lentement, le sang du paysan coulant le long de ses jambes arquées. La femelle eut un mouvement de recul, le regard toujours terrifié, et sa main sur la bouche de l'enfant étouffa un gémissement apeuré de ce dernier. Bork n'y prêta pas attention et s'accroupit à moins d'un mètre d'elles, avant d'avancer sa main sale et poisseuse pour toucher du bout des doigts les longs poils de la tête de la petite choz roz. Cette dernière retira la main que la femelle avait posé sur sa bouche et poussa un cri strident en fermant les yeux, cédant à la panique pure. L'orque sauvage retira vivement sa main comme s'il s'était brûlé et se releva d'un bon, le cri lui vrillant les tympans.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Bork
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Re: [Bork] Envi'd'bouff kekchoz

Message par Bork »

Quelle douleur! Mais quels étaient ces cris? Ce maudit couineur allait-il finir par se taire? C'en était trop pour Bork. En poussant un rugissement bestial, il arracha la petite choz roz des mains de sa mère, impuissante, et le porta à bout de bras. Il se mit à le secouer violemment pour le faire taire. Mais au lieu de cela, le couineur hurlait de plus belle. Quelle horreur! Ce que l'orque ne pouvait exprimait avec son vocabulaire restreint, il dû le retranscrire par ses actes.
Le peau-verte traversa le grenier à grandes enjambées et se dirigea vers la lucarne, qu'il brisa d'un coup de crâne. Le couineur reçut quelques éclats de verre sur son visage bouffi, ce qui lui procura de sérieuses entailles et qui eut pour conséquence une recrudescence accrue de pleurs. Bork ne pensait pas que c'était possible qu'une si petite chose fasse un tel vacarme! Les petits orcillons étaient des anges, en comparaison des petits des z'om. D'un geste parfait, tel un athlète tiléen qui concoure au lancer de poids, Bork lança le maudit couineur en direction de la lucarne, de toutes ses forces.
L'ennui, c'est que l'orque sauvage était plus doué pour jeter des rochers contre des portes que des bébés par les fenêtres. Il rata son coup et la petite choz roz alla s'encastrer dans le mur. Plus aucuns pleurs, enfin. L'orque pouvait respirer. Il regarda lentement le cadavre du couineur glissait le long de la paroi, laissant une traînée de sang.


"A'plati, l'peti!!" plaisanta Bork, pour lui-même.

L'orque entendit alors un sanglot étouffé. Il avait complètement oublié la femelle! Pendant le lancer de couineur, elle était restée recroquevillée sur elle-même, en état de choc. Bork lui lança un regard carnassier. Elle ne vivrait pas longtemps, celle-là non plus.
Sans doute que la choz roz avait retenu la leçon de sa progéniture, qui avait paralysé quelques instants l'orque en hurlant, car elle se mit à crier d'une voix stridente. Le peau-verte, furieux, se fâcha. Il jeta un oeil dans la pièce. Son kikoup' était trop loin. Il courut vers sa proie, ivre de rage et sortit une des cuisses du paysan de son pagne. Un os en dépassait. Il l'enfonça profondément dans la gorge de la femelle. Sans le vouloir, il les avait uni dans la mort. Qui a dit que les orques sauvages ne rendait pas service.

Bork rejoignit le cadavre du bébé. Il semblait tout mou et il eut une idée.
"S'fer un ju". Il souleva le cadavre du couineur à bout de bras au-dessus de son visage, ouvrit grand la gueule et pressa l'enfant comme on essore une serpillère. Le goût du sang chaud agrémenté de pulpe d'organes revigora l'orque. Une fois son "fruit" vidé, il le lâcha au sol.

Le peau-verte récupéra alors son kikoup', qu'il fit reposer négligemment sur son épaule droite. De la main gauche, il sortit le dernier cuissot qu'il lui restait et se mit à le grignoter, tout en quittant la bâtisse. Ce détour n'était pas vain, Bork n'avait plus faim. Il se dirigea vers le sud, en se disant pour lui-même:


"Bruyan, cé choz roz!"
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 25 sept. 2011, 22:09, modifié 1 fois.
Raison : 6 xps / Total d'xp : 32
Bork, Orque Sauvage, Voie d' la Guerr de Gork (ou de Mork ?)
Profil: For 10 | End 10 | Hab 7 | Cha 5 | Int 6 | Ini 7 | Att 9 | Par 9 | Tir 7 | NA 1 | PV 70/70
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... fiche_bork

Aide-mémoire rapide pour le MJ:
- j'ai 3 points de protection sur tout le corps (orque)
- grâce à peinture de la folie, +1 FOR, +1 END, -2 CHAR (pas pris en compte dans le profil)
- inflige + 1d6 dégâts au corps à corps (violence forcenée) mais je ne peux pas parer
- bonus de +1 pour les tests de FOR et je subis 1D3 dégâts en moins quand blessé (musculation)
- arme de spécialisation: Kikoup' à deux mains. Ce qui me confère +1 ATT quand je cogne avec, mais vu que l'arme fait: "14 points de dégâts, -1 ATT" je reçois ni bonus ni malus.
- vision nocturne.
- sens de la magie Waagh

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