Assurément, apercevoir Eranor Dréanoc en chair et en os, et après avoir entendu parler de ses récents exploits, fit sensation parmi le public comme parmi les combattants. De tous les gladiateurs, il n’était pas le plus grand, ni le plus fort, mais son équipement et son élégance tranchaient avec la brutalité et la rusticité des autres concurrents.Test de CHA : 10. Réussite.
Mais tant de raffinement évoquait plutôt la fragilité et la faiblesse chez une partie des spectateurs et des participants. Peu d’entre eux, à vrai dire, semblaient réellement emballés par lui. Pourtant, étrangement, s’était déjà constitué dans les gradins une sorte de petit fan club qui lui était dédié, composé évidemment de Wilhelmina, et des familles et amis de ses alliés de circonstance dans l’arène, mais également, et cela était plus surprenant, d’une partie de « joueurs » d’un profil dit « agressif » en matière de jeu d’argent qui avaient pris le risque de miser gros sur l’outsider à la cote intéressant qu’il était. En outre, une majorité du public était encore indécise, sa curiosité attisée, mais pas encore séduite par ce seigneur haut-elfe.
Lola, dans sa loge, avait un sourire énigmatique et tenait en laisse « Princesse », qui regardait le combat à venir avec des yeux craintifs, ainsi que les deux esclaves elfes, Samellion et Ruvénielle. Le clan Ludowitz l’observait aussi, mais avec un regard calculateur, comme s’ils essayaient d’estimer ses chances réelles et la raison de sa présence ici. Il ne lui semblait pas particulièrement hostile. Quant à Karl Gustafson et ses sbires, ils se moquaient ouvertement de lui, l’insultant haut et fort et rabrouant le public de leur côté qui osait ne serait-ce qu’émettre du bout des lèvres un encouragement pour l’elfe.
Dans l’arène, justement, les choses se passèrent plus ou moins comme Eranor l’avait imaginé et espéré. Les premières cibles des groupes constitués et des outsiders furent bien entendu les « proies » humaines qu’on leur avait jetées en pâture, les hommes et les femmes désarmés et isolés qui n’avaient rien pour se défendre et parfois ignoraient même tout du combat. Cela eut un double effet bénéfique. D’une part, les groupes dangereux s’évitaient entre eux pour ce début de combat, y compris celui du seigneur Dréanoc, resté encore plus à l’écart puisqu’il ne cherchait pas à traquer ses proies.
D’autre part, les sacrifiés comprirent tous très vite que leur seule chance de survie était justement de se rallier à ce groupuscule autour du seigneur asur. En effet, s’ils avaient au départ hésité, doutant de sa capacité à les protéger ou craignant un piège de sa part, devant la perspective du massacre inéluctable qui les attendait dans tous les autres cas, ils préférèrent tous se ranger sous sa protection, quitte à risquer de se faire trahir. Au moins avec lui auraient-ils une chance de vivre.
Rapidement, les isolés désarmés furent tous passés par le fil de l’épée, mais une bonne demi-douzaine d’entre eux avait pu rejoindre Eranor dans le même temps. L’heure de vérité approchait. Car il faudrait maintenant combattre. Par malheur pour lui, il semblait que la plupart des autres groupes et outsiders s’étaient maintenant retournés vers son groupe, identifié clairement comme le plus faible par sa composition.
Cela n’était pas prévu, car en nette infériorité numérique, Eranor et ses alliés risquaient d’être taillés en pièces. Mais ils étaient opportunément restés loin du combat initial, donc bloqués contre un des murs de piques circulaires. Cela pouvait paraître une position délicate, car il n’y aurait pas de retraite ni de fuite possible pour eux, et qu’ils étaient acculés, mais en réalité, cette position avait un double avantage. Tout d’abord, l’arc de cercle empêcherait le groupe d’être submergé et pris par les flancs ou l’arrière comme il l’aurait été en terrain découvert. Ensuite, il forcerait les alliés d’Eranor à se battre de toutes leurs forces pour survivre, puisqu’une fuite illusoire compte tenue de la petitesse de l’arène n’était même pas possible.
Les adversaires se jetèrent en hurlant sur le groupuscule d’une dizaine d’hommes désarmés à l’exception de leur chef, soit environ deux fois moins nombreux qu’eux. Cette fois, le vrai affrontement était lancé, ce n’était plus seulement la curée et l’hallali, non, car pour protéger les siens, en héros sauveur et défenseur des faibles et des sans défenses, se dressait un seigneur haut-elfe dans toute sa splendeur, Eranor Dréanoc !
Evidemment, il ne serait pas la cible principale de ses ennemis, ceux-ci n’étant pas stupides préféreraient autant que possible l’éviter et d’abord éliminer tous ses hommes avant de s’en prendre à lui. Mais comme il était au premier rang de ceux-ci et prêt à les défendre, il faudrait forcément le combattre néanmoins pour certain d’entre eux, afin de l’empêcher de protéger les siens. Seul contre tous, Eranor allait avoir l’opportunité unique d’impressionner le public, alors que sa stratégie d’évitement et de retrait durant la première partie du combat ou plutôt de la boucherie n’avait assurément pas plu. Là, le public retenait son souffle, ou plutôt ceux qui ne hurlaient pas pour ou contre lui le faisaient…
La première attaque fut très violente et si ses hommes, à droite et à gauche de lui se battirent comme des lions à mains nues pour sauver leurs vies et celles de ceux qui étaient derrière eux, c’était bien Eranor qui monopolisait l’attention du public. En état de grâce, il était fin prêt et fit honneur à son entraînement. Chacun de ses coups faisait mouche, et il se débarrassa aisément d’un, puis deux, puis trois adversaires… Mais sous la masse et dans la confusion du combat, il n’avait pas eu le temps de regarder ce qui se passait autour de lui. Virevoltant, il ne put éviter la lame d’un des hommes qui le blessa au flanc. Son armure encaissa le coup, mais sous la violence du choc les rivets et anneaux métalliques s’enfoncèrent dans la chair du noble, tandis que certain volaient en éclats.Eranor affronte deux ennemis simultanément. Ils ont des profils de sous-fifres et seront remplacés jusqu’à un certain nombre tenu secret par le MJ en fonction de l’évolution générale du combat que tu ne peux suivre, trop occupé à te battre en infériorité numérique et en première ligne, au devant des tiens.
Round 1 :
Eranor attaque : 6. Touché ! Parade : 14. Ratée. Localisation : jambe gauche. Dégâts : 29 !
Ennemi 1 attaque : 12. Raté.
Ennemi 2 attaque : 4. Touché. Parade : 12. Ratée. Relance bouclier : 19. Ratée. Localisation : corps. Dégâts : 22.
Round 2 :
Eranor attaque : 9. Touché ! Parade : 11. Ratée. Localisation : torse. Dégâts : 30 ! Ennemi 1 est mort. Il est remplacé par ennemi 3, qui ne peut attaquer ce tour.
Ennemi 2 attaque : 9. Raté.
Round 3 :
Eranor attaque : 6. Touché ! Parade : 17. Ratée. Localisation : jambe gauche. Dégâts : 31.
Ennemi 2 attaque : 9. Raté.
Ennemi 3 attaque : 16. Raté.
Round 4 :
Eranor attaque : 2. Touché ! Parade : 19. Ratée. Localisation : jambe gauche, au même endroit. Dégâts : 29. Jambe sectionnée ! Ennemi 2 tombe par terre, inconscient et hors de combat, il agonise rapidement et meurt dans la dizaine de secondes suivante. Il est remplacé par ennemi 4 qui ne peut attaquer dès maintenant.
Ennemi 3 attaque : 20. Raté. Il offre 1 attaque gratuite à Eranor !
Eranor rattaque : 7 ! Touché ! Parade : 16. Ratée. Localisation : torse. Dégâts : 30.
Round 5 :
Eranor attaque : 12. Touché ! Parade : 15. Ratée. Localisation : torse. Dégâts : 31. Ennemi 3 est mort.
Ennemi 4 attaque : 18. Raté.
Fin de la 1ère phase de combat.
La blessure n’était pas trop grave ni handicapante, mais il sentit un sang chaud couler, même si ne ressentit la douleur qu’après la fin de la première poussée d’adrénaline, lorsqu’il se défit de son troisième adversaire qu’il envoya tomber au sol pour ne plus se relever, tailladé de coups au corps. Il y eut alors une courte pause, après seulement quelques minutes de combat, mais d’un combat très intense, et le haut-elfe put faire pour la première fois depuis l’engagement un bref bilan de tout ce qui l’entourait.
Devant un tel déchaînement de violence, la foule s’était enthousiasmée ! Il y en avait eu pour tous les goûts. Du massacre, mais aussi du combat ! Et à ce petit jeu là, le « camp » d’Eranor, même s’il avait de loin subi les plus lourdes pertes, était plutôt ressorti gagnant. Les plus forts de ses alliés s’étaient rapidement saisis des armes des morts et avaient commencé à tenir tête victorieusement à leurs adversaires. A ce petit jeu, le duo Kayacha-Alrik était redoutable. Avant même qu’Eranor ait envoyé au tapis son premier ennemi, les deux amants nordiques avaient saisi un des ennemis et l’avaient jeté au sol avant de le désarmer et de lui écraser la trachée pour l’étrangler dans une lutte aussi brutale que bestiale.
Beaucoup des autres, moins forts, moins expérimentés, moins courageux et moins chanceux, étaient morts, certes, mais il restait deux ou trois hommes et femmes des « sacrifiés » vivants dans le lot, dont la petite Olive qui était restée derrière les autres autant que possible.
Curieusement, alors que leur supériorité numérique était plus écrasante que jamais en proportions, les groupes avaient cessé de tous se concentrer sur celui d’Eranor. En effet, plusieurs éléments avaient joué dans ce sens. D’une part, plus le groupe de Dréanoc était épuré de ses maillons faibles et plus il se renforçait, ceux qui restaient étaient majoritairement les mieux équipés et les plus dangereux, à l’instar d’Eranor lui-même, mais aussi du duo d’amoureux.
Ensuite, et surtout, un petit malin était entré en jeu au moment qu’il avait jugé opportun. Le candidat outsider de Maria Ludowitz n’avait pas participé à l’assaut général sur le groupe d’Eranor, s’étant fait oublié, tout seul dans son coin. Puis il patienté, attendant que les sous-fifres et les plus faibles soient « épurés », réduisant ainsi la protection qui entourait les « favoris » et autres « outsiders ». Il avait patiemment attendu son heure, puis au moment où il l’avait décidé, avait chargé par l’arrière sur le groupe du favori de son camp, la hache à deux mains levée. Il avait sans peine éliminé les deux sous-fifres surpris qui lui barraient la route, puis s’était opposé au favori aux deux lames dans un duel épique, éloigné du reste des combattants. Les hommes de Maria ayant été en grande partie massacrés, le peu qu’il en restait se massa autour des deux duellistes en abandonnant l’affrontement contre Eranor et les siens afin de les protéger des interventions d’autres groupes durant leur combat et de se masser autour du vainqueur.
L’outsider malin avait l’initiative, il fit tournoyer sa hache droit vers le coup de l’homme de main préféré de Maria. Mais c’était sans compter la rapidité de réaction de celui-ci, qui se jeta en arrière et évita d’un cheveu la lourde lame de la hache. Mais il était maintenant allongé par terre sur le dos et l’outsider lui faisait face. Continuant sur sa bonne lancée, et voulant pousser son avantage, l’outsider leva immédiatement sa hache à deux mains pour frapper d’un coup de haut de bas et en finir avec son adversaire. Une nouvelle fois, c’était sans compter sur la réaction de ce dernier, qui leva ses deux lames en croix au dessus de sa tête et stoppa net le fer de la hache adverse, à deux pouces de sa tête. Enchaînant sans attendre, l’homme se mut comme un serpent, et en même temps qu’il déviait d’une de ses lames la hache adverse sur le sol, il parvint à faire un croc-en-jambe à son ennemi, qui s’effondra à ses côtés, et n’eut pas le temps de se relever, coulé au sol par la deuxième épée du favori, sous les hourras appréciateurs et les huées du public qui n’avait guère aimé ce concurrent trop réfléchi et trop isolé, qui n’avait fait qu’attendre son heure au lieu de se battre.
Dans le même temps, les deux groupes des favoris de Lola et de Karl, côte à côte, n’avaient pu s’empêcher de s’affronter afin de tenter d’éliminer l’autre, chacun. A ce petit jeu là, les troupes de Lola, contre lesquelles combattait aussi prioritairement Eranor, se retrouvèrent vite en difficulté, et lorsque Eranor parvint à abattre son troisième adversaire, il se retrouva nez-à-nez avec le favori de sa sponsor.
Celui-ci regarda avec mépris l’elfe blessé et ordonna à tous les hommes qui lui restaient, dont le quatrième adversaire de l’asur, de tenir contre ceux de Karl le temps qu’il se débarrasse d’Eranor, ce qui selon lui ne serait pas long. Un autre combat singulier avait donc lieu à peu près en même temps que le premier.
Le combat fut une nouvelle fois rude, d’autant que l’adversaire bedonnant n’avait pas subi de dégâts, puisqu’il n’avait fait que s’échauffer en massacrant des adversaires sans défenses, lui, protégé par ses hommes quand Eranor, à l’inverse protégeait les siens. Pourtant, la lourdeur, l’endurance et la force physique seraient également du côté de l’humain dans ce duel. En revanche, l’équipement, l’habileté et la légèreté seraient eux plutôt du côté elfique.Combat singulier :
Round 1 :
Eranor attaque : 9. Touché ! Parade : 11. Ratée. Relance bouclier : 11. Ratée. Localisation : torse. Dégâts : 20 !
Favori de Lola bouclier hache attaque : 15. Raté.
Round 2 :
Eranor attaque : 19. Raté.
Favori de Lola bouclier hache attaque : 4. Touché. Parade : 10. Ratée (à cause du malus de ton armure). Relance bouclier : 4. Réussite. Localisation : bras droit. Dégâts : 6.
Round 3 :
Eranor attaque : 2. Touché ! Parade : 2. Réussite. Localisation : torse. Dégâts : 5.
Favori de Lola bouclier hache attaque : 7. Touché ! Parade : 1. Réussite critique : aucun dégât subi.
Round 3 :
Eranor attaque : 12. Touché ! Parade : 14 et 10. Ratées. Localisation : jambe gauche. Dégâts : 24.
Favori de Lola bouclier hache a subi trop de dégâts il ne peut attaquer à ce tour ci !
Round 4 :
Eranor attaque : 11. Touché ! Parade : 16 et 19. Ratées. Localisation : jambe droite. Dégâts : 20.
Favori de Lola bouclier hache est mort. Il te reste 27 PVs.
Et ce fut ces dernières qui payèrent. L’homme n’était pas un mauvais combattant, mais pas un héros de guerre non plus. Tout au plus un petit champion gladiateur de seconde zone, un des « bons » parmi les combattants médiocres de cette ville minable. Il était bien trop lent pour espérer atteindre de sa hache l’asur aux techniques maîtrisées et à l’exécution de mouvements propre et rapide. Lui n’était que dans l’à peu près, dans la brutalité à peine maîtrisée et mal canalisée. Son utilisation de ses armes était relativement grossière, certes efficace, mais sans aucune finesse, extrêmement prévisible pour un combattant âgé d’une centaine d’années comme Eranor Dréanoc. Toutefois, il parvint par deux fois à frapper son adversaire, qui à chaque fois para le coup de son bouclier.
Sur sa première parade, l’asur avait sous-estimé la force du gros lard qui lui faisait face. Il devait donc y avoir pas mal de muscles sous la graisse, car le choc fut très violent et endolorit tout son bras gauche. Aussi, lors de sa deuxième parade, prit-il le soin d’augmenter l’angle d’inclinaison de son bouclier afin de faire glisser la lame de la hache adverse et non de la stopper net, pour ne pas ressentir de choc.
Il ne lui fallut que quatre attaques dont une esquivée et une parée, pour parvenir à bout de son adversaire, lui tailladant successivement l’une puis l’autre jambe afin de le faire tomber au sol où il put l’achever sans risque.
Alors que le favori de Lola Swensdottir mordait la poussière sous les applaudissements tonitruants du public en délire devant ce retournement de situation totalement imprévu, le seigneur Dréanoc n’eut pas le temps de souffler vit s’avancer vers lui le favori de Karl Gustafson, qui écarta les derniers hommes de Swendottir d’un revers de son marteau à deux mains comme des fétus de paille. Les rares survivants n’osèrent pas s’interposer et préférèrent fuir loin se rallier autour de l’outsider de Karl, qui s’était contenté globalement de massacrer tous ceux qui passaient près de lui avec son fléau, mais n’avait rien fait d’extraordinaire.
Le pauvre haut-elfe était couvert de sang, le sien et celui de ses adversaires, de sable et de sueur, son bel uniforme déchiré par endroits et complètement souillé. Fatigué de ses combats successif, il était blessé au flanc souffrait comme s’il avait un point de côté. La douleur venait également, dans une moindre mesure de son avant-bras gauche, celui qui tenait son bouclier, couvert d’ecchymoses. Face à lui, un monstre de deux mètres maniant un lourd et redoutable marteau à deux mains. Pourrait-il triompher de lui dans son état ? Rien n’était moins sûr !
Mais il n’eut pas à le faire. Comme le lui avait dit Wilhelmina von Klaerwasser la veille, le public qui l’acclamait maintenant pour environ la moitié d’entre eux réclama la fin du premier round. Et elle fut accordée, à la grande rage de Karl Gustafson qui s’était levé dans sa loge ainsi que ses fidèles, et hurlait en réclamant la poursuite du combat. Chez les autres, Lola Swensdottir et Maria Ludowitz et leurs hommes, on était au contraire plutôt satisfait de cette interruption.
Pour Maria, son favori était en mauvaise posture, il ne lui restait que quelques hommes et l’outsider de Karl recherchait ostensiblement à l’affronter. Quant à Lola, elle venait de perdre toute chance de gagner, à part Eranor ! Il était donc indispensable pour elle que le combat cesse avant qu’elle ne perde son dernier candidat possible pour la finale. Au final, seul le camp en meilleur posture, celui de Karl représentant environ un quart du public, pestait contre la fin du premier tour du tournoi.
Le quart du public représentant les indépendants avait clairement pris partie pour Eranor, maintenant. Tous avaient apprécié sa valeur martiale, ou le fait qu’il ait sauvé des proches ou ait tenté de le faire. C’était aussi un de ceux qui avaient tué le plus. Et les rares parieurs qui avaient misé sur lui en profitant de sa cote avantageuse se frottaient les mains en l’encourageant à continuer dans de cette voie. Le quart du public lié à Swendottir, par dépit, était maintenant obligé de le soutenir, étant le dernier candidat de leur maîtresse.
Finalement, sans surprise, les trois qualifiés pour la finale furent le favori de Karl, celui de Maria et Eranor Dréanoc. Mais celui-ci pouvait encore refuser, s’il jugeait ses blessures trop sévères. En ce cas, ce serait l’outsider de Karl qui prendrait sa place, et le clan Gustafson aurait ainsi deux hommes en finale.