Forteresse de l'Ordre du Crâne Noir
Posté : 31 mai 2009, 10:31
Au milieu des Désolations nordiques s'étend une vaste étendue glacée, d'où sourdent parfois des exalaisons de fumées vertes toxiques. Parmi les tempêtes et des vents chaotiques éclatent des éclairs et des aurores boréales, qui font que cet endroit semble totalement hors du monde.
C'est dans cet environnement hostile, au coeur du mal, que s'élève la forteresse noire de l'Ordre du Crâne Noir, les serviteurs d'élite de Khorne. Craints parmi les défenseurs de l'Ordre et de la Lumière, comme parmi les chaotiques des cultes rivaux, les chevaliers de l'Ordre, soutenus par les champions les plus barbares de Khorne, font régner la terreur et leur domination est tyrannique.
Les lourdes portes d'acier de cette forteresse cyclopéenne s'ouvrent comme la gueule d'un démon, de laquelle jaillissent les armées de chevaliers glacés et disciplinés, ou les hordes hurlantes de démons et de champions du chaos. Rentrent aussi des esclaves par centaines, souvent sacrifiés pour la plus grande gloire de Khorne.
Parmi les huit donjons de la forteresse domine la pyramide de Khorne, qui chaque année voit couler des litres et des litres de sang, lors de la fête des Rivières du Crâne.
[DEBUT DE RP LIBRE : LA PREMIERE AVENTURE DE ESUS ZARKAR]
Les chants liturgiques caverneux des disciples de Khorne, qui s'élèvent chaque jour pour saluer le commencement d'un nouveau cycle (on ne parle pas de lever du soleil dans cette contrée qui voit rarement la lumière) et adresser des louanges au dieu protecteur de l'Ordre, réveillèrent le jeune écuyer. En se passant nonchalamment la main dans ses longs cheveux noirs, il se dégagea des fourrures de son lit et se mit sur pied. Ses yeux étaient encore embrumés par les rêves d'une nuit troublée. Comme toutes les nuits.
Après un peu de toilette dans cette chambre austère et spartiate, Esus s'habilla. Puis, empoignant sa rapière, il se tourna vers le petit autel Khorne, s'orientant ainsi vers le Nord. Il fit brûler l'encens sacré qui allait enfumer la chambre toute la journée. Puis, à genoux, sa rapière lame vers le sol, il commença alors la première prière du jour.
Khorne, maître des armées et des batailles,
Puisse ce jour nouveau voir éclater la splendeur de ta gloire ;
Puisse cette épée répandre en ton nom et pour ton nom des fleuves de sang ;
Que ton empire s'installe ;
Que disparaissent les royaumes mortels ;
Que ta main établisse la domination de notre Ordre et la Guerre Eternelle.
Puisse ton pouvoir encore et toujours soutenir notre bras et nourrir notre puissance
Puisse ta colère nourrir ma lame de sang.
Ainsi soit-il.
Puis il prit un petit flacon de sang, dans un tiroir de l'autel, répandit une libation dans la vasque de marbre prévue à cet effet, vasque tachée de sang séchée de laquelle s'évacue le liquide, qui allait nourrir les canaux rouges qui parcourent la cour de la forteresse. Puis il embrassa le crâne noir qui trônait sur l'autel de l'autel, au milieu des guirlandes de fleurs, se leva et rengaina sa rapière dans son fourreau.
Il s'approcha de la meurtrière qui lui servait de fenêtre. Sa chambre, perdue dans l'un des huit donjons qui constituent la fourmillière qu'est cette forteresse, donnait sur la cour qui foisonnait de chevaliers, de guerriers, de serfs et d'esclaves courrant en tout sens. Au loin s'étendaient des montagnes hostiles, des aurores boréales glacées, des tempêtes bigarrées, mouvantes et chaotiques, les rayons du soleil étant transformés en rais bleus, verts ou rouges à la faveur de l'atmosphère délétère du lieu qui en filtrait la lumière. Atmosphère à laquelle les chaotiques étaient immunisés, mais qui empoissonnait lentement mais sûrement le sang des non chaotiques, dont l'espérance de vie en ces terres ne dépassait pas plus d'un an. Ce qui obligeait les chevaliers à faire encore et encore des esclaves dans les territoires plus au Sud.
Vêtu d'un long manteau de fourrure grise et de cuir épais noir et buriné, la rapière au côté, aujourd'hui il n'allait pas à la cérémonie du matin, dans le temple de Khorne. Son mentor, Sidius Zarkar, l'avait appelé dans ses appartements.
Ainsi, l'heure était venue. Esus allait être mis à l'épreuve. Enfin, il allait véritablement combattre et partir à l'aventure. Il allait devenir un véritable serviteur de Khorne ; il allait faire ses premiers pas sur la voie de l'autonomie.
Il frappa vigoureusement à la porte des appartements de son mentor. Une voix grave et impérieuse se fit entendre.
Entrez !
Esus poussa alors la porte et entra dans la pièce avec respect.
[suite plus tard]
C'est dans cet environnement hostile, au coeur du mal, que s'élève la forteresse noire de l'Ordre du Crâne Noir, les serviteurs d'élite de Khorne. Craints parmi les défenseurs de l'Ordre et de la Lumière, comme parmi les chaotiques des cultes rivaux, les chevaliers de l'Ordre, soutenus par les champions les plus barbares de Khorne, font régner la terreur et leur domination est tyrannique.
Les lourdes portes d'acier de cette forteresse cyclopéenne s'ouvrent comme la gueule d'un démon, de laquelle jaillissent les armées de chevaliers glacés et disciplinés, ou les hordes hurlantes de démons et de champions du chaos. Rentrent aussi des esclaves par centaines, souvent sacrifiés pour la plus grande gloire de Khorne.
Parmi les huit donjons de la forteresse domine la pyramide de Khorne, qui chaque année voit couler des litres et des litres de sang, lors de la fête des Rivières du Crâne.
[DEBUT DE RP LIBRE : LA PREMIERE AVENTURE DE ESUS ZARKAR]
Les chants liturgiques caverneux des disciples de Khorne, qui s'élèvent chaque jour pour saluer le commencement d'un nouveau cycle (on ne parle pas de lever du soleil dans cette contrée qui voit rarement la lumière) et adresser des louanges au dieu protecteur de l'Ordre, réveillèrent le jeune écuyer. En se passant nonchalamment la main dans ses longs cheveux noirs, il se dégagea des fourrures de son lit et se mit sur pied. Ses yeux étaient encore embrumés par les rêves d'une nuit troublée. Comme toutes les nuits.
Après un peu de toilette dans cette chambre austère et spartiate, Esus s'habilla. Puis, empoignant sa rapière, il se tourna vers le petit autel Khorne, s'orientant ainsi vers le Nord. Il fit brûler l'encens sacré qui allait enfumer la chambre toute la journée. Puis, à genoux, sa rapière lame vers le sol, il commença alors la première prière du jour.
Khorne, maître des armées et des batailles,
Puisse ce jour nouveau voir éclater la splendeur de ta gloire ;
Puisse cette épée répandre en ton nom et pour ton nom des fleuves de sang ;
Que ton empire s'installe ;
Que disparaissent les royaumes mortels ;
Que ta main établisse la domination de notre Ordre et la Guerre Eternelle.
Puisse ton pouvoir encore et toujours soutenir notre bras et nourrir notre puissance
Puisse ta colère nourrir ma lame de sang.
Ainsi soit-il.
Puis il prit un petit flacon de sang, dans un tiroir de l'autel, répandit une libation dans la vasque de marbre prévue à cet effet, vasque tachée de sang séchée de laquelle s'évacue le liquide, qui allait nourrir les canaux rouges qui parcourent la cour de la forteresse. Puis il embrassa le crâne noir qui trônait sur l'autel de l'autel, au milieu des guirlandes de fleurs, se leva et rengaina sa rapière dans son fourreau.
Il s'approcha de la meurtrière qui lui servait de fenêtre. Sa chambre, perdue dans l'un des huit donjons qui constituent la fourmillière qu'est cette forteresse, donnait sur la cour qui foisonnait de chevaliers, de guerriers, de serfs et d'esclaves courrant en tout sens. Au loin s'étendaient des montagnes hostiles, des aurores boréales glacées, des tempêtes bigarrées, mouvantes et chaotiques, les rayons du soleil étant transformés en rais bleus, verts ou rouges à la faveur de l'atmosphère délétère du lieu qui en filtrait la lumière. Atmosphère à laquelle les chaotiques étaient immunisés, mais qui empoissonnait lentement mais sûrement le sang des non chaotiques, dont l'espérance de vie en ces terres ne dépassait pas plus d'un an. Ce qui obligeait les chevaliers à faire encore et encore des esclaves dans les territoires plus au Sud.
Vêtu d'un long manteau de fourrure grise et de cuir épais noir et buriné, la rapière au côté, aujourd'hui il n'allait pas à la cérémonie du matin, dans le temple de Khorne. Son mentor, Sidius Zarkar, l'avait appelé dans ses appartements.
Ainsi, l'heure était venue. Esus allait être mis à l'épreuve. Enfin, il allait véritablement combattre et partir à l'aventure. Il allait devenir un véritable serviteur de Khorne ; il allait faire ses premiers pas sur la voie de l'autonomie.
Il frappa vigoureusement à la porte des appartements de son mentor. Une voix grave et impérieuse se fit entendre.
Entrez !
Esus poussa alors la porte et entra dans la pièce avec respect.
[suite plus tard]