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Re: [Zack] Maître et Esclave

Posté : 02 juil. 2012, 23:46
par [MJ] Kriegsherr
Grouchenko hocha la tête et resta sur ses gardes, mais ne répondit pas aux inquiétudes exprimées par son esclave. Il se contenta de hausser les épaules et de secouer légèrement les rênes pour que la jument reprenne sa route. Le véhicule continua son chemin à travers la forêt sans encombres pendant une petite dizaines de minutes, avant que les voyageurs ne remarquent qu'un certain nombre de basses silhouettes noires les suivaient à distances à gauche et à droite, dans les bois. Elles avaient bien la taille et la forme de gros chiens, mais leurs yeux, aurait-on dit, renvoyaient une lueur malsaine et cruelle, affamée. En Norsca, les meutes de chiens sauvages n'existaient pas, mais il pouvait très bien s'agir de loups, ou pire encore, d'une bande de chiens du chaos au service de quelque tribu adoratrice des dieux sombres... Les créatures étaient au moins au nombre de quatre, mais pouvaient aussi être trois ou quatre fois plus nombreuses. Pour l'instant, il n'y avait aucun signe de vie intelligente détectable -même si les bêtes encerclaient et pistaient méthodiquement le traîneau-, ce qui signifiait que soit il n'y avait pas d'humains derrière tout ça, soit ils ne s'étaient pas encore montrés. Le maître ne parut pas réellement surpris par l'apparition de la meute, et sa seule réaction fut de se contenter de pester :

-Et merde ! Bah, il fallait s'y attendre. Tarik, normalement, ils n'attaqueront pas, sauf si on montre un signe de faiblesse ou de panique. Ces bestioles sont pourtant diablement rusées : elles ne nous lâcheront pas jusqu'à ce qu'on se fatigue, qu'on commette une erreur ou qu'on baisse notre garde. Il est cependant possible que si elles voient qu'on va leur échapper et qu'elles ont assez faim, elle tentent quand même leur chance. Il suffira alors d'en tuer assez pour que le groupe se disperse et renonce... En attendant, il faut qu'on reste toujours ensemble sur le traîneau, même pour pisser, et il faudra veiller à ce que la jument ne panique pas.

Après avoir dit cela, le voyage se continua pendant encore quelques heures, puis Stépan stoppa le traîneau et fit une pause. Il voulait prendre un court moment pour se reposer un peu, se soulager et reprendre des forces. Comme Tarik ne connaissait pas la route et n'avait pas d'expérience en ce qui concernait la conduite de voitures, il jugea préférable de stopper plutôt que de lui donner les rênes. Après s'être vidé la vessie et avoir croqué dans un morceau de pain noir, il s'allongea à moitié et fit signe à Zack de monter la garde pendant le laps de temps où il se reposerait. Les conditions météo et la luminosité étaient toujours déplorables, pour ne rien arranger...

Re: [Zack] Maître et Esclave

Posté : 03 juil. 2012, 01:49
par Zack
Le voyage s'était pour l'instant poursuivis sans encombres, la jument n'avait pas paniqué et les probables canidés n'avaient pas attaqué. Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes semblait-il, toutefois le fait que Stépan ait décidé de s'arrêter pour faire une sieste était loin de me plaire. Il aurait sans doute dû essayer de m'apprendre à conduire plutôt que de perdre son temps et le mien dans pareil endroit... Malgré tout il était le maître, j'eus alors l'étrange envie de l'étrangler tandis que celui-ci ronflait déjà paisiblement puis de m'enfuir avec sa grise jument, après tout quel droit cet homme avait-il de me retenir ici ? De me faire monter la garde ? D'être son objet ? Mais je n'étais pas de ce genre pour céder à ce type de facilités puisqu'à la fois ni traitre ni lâche : je ne pouvais assurément le tuer; il ne le méritait pas, ni que je le laisse seul dans le froid en proie à bien des périls. Non, je le volerais s'il le fallait pour m'enfuir, mais le tuer ou le mettre en danger ? Je n'arriverais plu jamais à me regarder dans une glace ! La noblesse je la préserverais, même dans mon actuelle condition. J'avais d'ailleurs eu la possibilité de réfléchir à mon futur durant cette dernière partie du trajet et je comptais bien avoir au moins une discussion avec Natouchkha avant de partir. Je pris une inspiration avant de me lever.

J'étais à présent debout sur le siège du traineau, mon angle de vu n'étais guère favorable à l'image des conditions météo, mais c'était toujours mieux que plus tôt. D'un revers de manche j'enlevais la neige qui crépissait mon visage augmentant de ce fait légèrement ma visibilité, évidemment cela était tout à fait dérisoire bien qu'appréciable. Combien de temps Stépan dormirait-il ? Combien de temps devrais-je rester posté ainsi ? Je ne tenais guère en place surtout maintenant que nous étions à l'arrêt et que la perspective de rester assis à attendre une potentielle agression ou la congélation se fessait si peu réjouissante. J'eus envie de grimper à un arbre pour avoir une meilleure visibilité ainsi que pour me réchauffer légèrement les muscles, mais je ne pouvais pas laisser monsieur Grouchenkho comme appât, peut être ce dernier le prendrait-il mal... Essayer d'aller au devant des attentes d'un autre était décidément bien fastidieux. De plus les chances que la jument décèle un danger, s'emballe et m'abandonne à cette forêt avant que je n'ai pu remarquer la venue d'une quelconque présence hostile était nettement à mon désavantage. Je poursuivais le guet, l'ouïe et la vue à l'affût sous l'aura bienveillante de la torche...

Re: [Zack] Maître et Esclave

Posté : 11 août 2012, 12:22
par [MJ] Kriegsherr
Tout semblait à priori normal, d'après ce que Zack pouvait voir. Toutefois, cette tranquillité relative était sûrement trompeuse, et l'esclave aurait eu tort de se laisser berner par cette première impression et de relâcher sa vigilance. En effet, soudainement, un sourd grondement retentit plus ou moins distinctement à travers les arbres de la forêt environnante. Si le doute était encore permis à ce moment-là, bientôt, le veilleur put apercevoir distinctement dans la brume derrière le traîneau une ou plusieurs silhouettes noires, de la taille de très gros chiens, dont les yeux reflétaient la lueur de sa torche. Il s'agissait d'une meute de loups affamés, et à l'heure qu'il était, le véhicule était peut-être déjà encerclé. La seule chose certaine était que le chemin de retour au moins était bloqué, ainsi, sûrement, que les sous-bois, où de toutes manières le traîneau ne pouvait pas passer. Zack avait devant seulement quelques dizaines de secondes pour décider de ce qu'il fallait faire. Son maître, lui, était toujours assoupi et ignorait la menace, mais peut-être, si Zack choisissait de le réveiller, auraient-ils une chance de fuir en continuant vers l'avant. Peut-être... A moins qu'il n'ait une autre idée, puisque c'était bien lui et lui seul qui tenait toutes les cartes en main cette fois-ci.

Re: [Zack] Maître et Esclave

Posté : 04 sept. 2012, 01:55
par Zack
Je déglutissais lentement, il n'y avait plus une seconde à perdre d'une flexion je me retrouvais à la hauteur de Stépan une main posée sur son épaule je l'éveillais, prestement. Son regard se posa sur mon index levé en signe de silence et alors que celui-ci se remettait de ses émotions je me munissais déjà des rennes pour les lui donner avant de reprendre ma position initiale solidement cramponné au traîneau pour éviter les déconvenues d'un brusque départ suivit d'un rythme soutenu -qui ne se fit pas attendre-, mais surtout pour pouvoir observer la progression de nos prédateurs.

J'avais un très mauvais pressentiment, nous n'étions pas à l'abri d'avoir affaire à une importante meute, aussi audacieuse qu'affamée. Qui plus est nous n'avions pas l'air très impressionnant... J'avais bien d'autres mauvais pressentiments ,mais pour l'heure il fallait bien d'abord se sortir de ce mauvais pas.

Si les animaux passaient à l'assaut j'essaierais dans l'optique où ces derniers s'approchaient trop près de moi de les effrayer à l'aide de la torche et en criant. Pour l'heure c'était bien tout ce que j'étais capable de faire. Je lançais tout de même à l'adresse de Stépan dans mon typique accent de l'est :

" Maître ! Prenez garde à ce que nous ne soyons pas en train de tomber dans une embuscade. Pour l'heure ce sont des loups qui sont à nos trousses. "
Car en effet j'avais bien une hantise plus forte que toutes autres : que ces bêtes aient reçu la marque du chaos et agissent donc conjointement à une quelconque bande de maraudeurs de leur filiation. Ou peut-être n'était-ce seulement que ma lâcheté qui fessait travailler mon imagination ?

Pour m'occuper l'esprit je me mis à compter les bêtes qui étaient à nos trousses et si j'estimais que Stépan devait faire claquer davantage le fouet il vas sans dire que je n'hésiterais pas à le lui communiquer.

Re: [Zack] Maître et Esclave

Posté : 11 sept. 2012, 17:51
par [MJ] Kriegsherr
Le maître sortit brusquement de sa torpeur, mais son esclave avait eu l'initiative de l'avertir gestuellement de rester silencieux, il prit connaissance de la situation sans s'affoler. Il ne semblait pas avoir peur, même si l'on lisait clairement la contrariété sur son visage. Mais c'était un homme du nord, race connue pour sa rudesse et sa fermeté, le genre d'homme qui renonçait rarement. Il ne comptait pas laisser quelques loups se mettre en lui et ses affaires, aussi prit-il les rennes et lança rapidement le traîneau, la sortie de la fôret n'étant plus très loin, d'après lui.
Test d'orientation (sous son INT) : 3. Réussite.
Et en effet, il s'avéra bien vite que Stépan Grouchenko ne s'était pas trompé, puisque après seulement un quart d'heure de course effreinée, pendant laquelle les loups ne les avaient pas lâchés d'une semelle, mais n'étaient pas non plus passés à l'attaque, ils débouchèrent à vive allure sur un petit chemin de terre qui montait en direction des montagnes toutes proches. Les conditions météo ne s'étaient pas améliorées à l'approche des reliefs, mais au contraire, les nuages et la tempête arrivaient droit sur le flanc de la haute montagne, si bien qu'alors qu'il devait être dix heures du matin lorsqu'ils arrivèrent aux premières grosses dénivellées, ils ne voyaient pas à dix mètres, tandis que le vent hurlait avec une force rare, et que la pluie et la neige se déchaînaient sur eux. Zack et son compagnon avaient perdu de vue la meute environ une heure avant, mais ils n'étaient pas certains que les canidés aient renoncé à la poursuite. Il fallait être doublement prudent, car la route était très étroite, mauvaise, sinueuse et escarpée, et qu'elle était bordée d'un a-pic. Pour ne rien arranger, le cheval refusa d'avancer plus en avant, et monsieur Grouchenko ne voulut pas le forcer à continuer, car la bête avait déjà fourni un effort important et qu'elle risquait de mourir si on la poussait trop loin dans ses retranchements. De plus, il était dangereux de continuer à avancer sur une route glissante à peine assez large pour le traîneau, avec des vents aussi violents et une visibilité nulle.
Comme ils étaient bloqués au plus fort de la tempête, le maître décida qu'ils devaient se reposer et attendre que le cheval reprenne des forces ou que la tempête cesse. Il s'emitoufla dans une couverture en peau d'ours, et tendis une autre peau, de chèvre, celle-là, à son esclave. Il semblait inutile de faire le guet, car nul ne pourrait les attaquer par ce temps...

Après plusieurs longues heures d'attente, la tempête n'avait rien perdu de son intensité, et le froid et la l'humidité n'avait pas permis au cheval de bien récupérer. Mais Grouchenko estima qu'il fallait continuer, qu'ils avaient perdu assez de temps comme ça. Malheureusement pour lui, le traîneau, après seulement quelques centaines de mètres parcourus, se cassa un patin. Agacé d'être à nouveau immobilisé et n'ayant pas les moyens de réparer sur place, il se tourna vers Zack et lui hurla, pour qu'il entende malgré la tempête :


-SALETE ! ET IL FALLAIT QUE CA NOUS ARRIVE MAINTENANT... TARIK, VA VOIR EN AVANT, ON NE DOIT PLUS ETRE TRES LOIN DU VILLAGE ! SI TU NE VOIS RIEN D'ICI DEMI-HEURE, REBROUSSE CHEMIN.

Tarik dut donc partir seul, en suivant la route. Mais à peine avait-il fait deux ou trois cent mètres, ce qui lui prit presque dix minutes tant le chemin était dur et les conditions exécrables, qu'il se retrouva nez-à-nez avec deux loups aux yeux affamés. Visiblement, la meute n'avait pas lâché leurs proies, mais les avaient suivies à distance et encerlées en attendant le moment propice pour attaquer. Et maintenant que Tarik était seul et loin du traîneau, ce moment était arrivé. La visibilité étant nulle, le jeune homme s'était littéralement jeté dans la gueule du loup. Le vent était trop fort pour que des sons, même des hurlements portent à plus de deux ou trois mètres, et l'on ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Peut-être Stépan était-il lui-même victime d'une attaque en ce moment. Peut-être même était-il déjà mort. En attendant, c'était seul et sans armes que Zack devrait se débrouiller. Il ne pourrait sûrement pas tuer tous les loups à mains nues, mais il pourrait peut-être parvenir faire fuir les deux qu'il avait face à lui, pour gagner le temps qu'il puisse revenir au traîneau ou tenter une percée vers l'avant...

Re: [Zack] Maître et Esclave

Posté : 14 sept. 2012, 04:36
par Zack
Cela faisait un moment que mon endurance était rudement mise à l'épreuve, ainsi que ma sécurité, ce qui était bien loin de me réconforter... Si après ces quelques péripéties Stépan ne m'accordait pas un peu plus de libertés ou du moins de quoi être en mesure de la préserver... Il devenait alors fort probable que je sois confronté dans un futur proche à des extrémités que je ne saurais présentement imaginer... Comment pouvait-il ainsi nier ma qualité d'homme ? L'attitude de celui que je devais considérer comme étant mon maître était à la fois un déni de mes qualités physiques puisque j'étais devenu une propriété que l'on pouvait se permettre de : mettre en danger, perdre, ne pas exploiter, vendre ou bien encore sacrifier, tout simplement; mais c'était bien le mépris de mes qualités morales qui m'irritait le plus, je n'avais jamais montré la moindre hostilité à son égard et ce chien osait me traiter comme si j'en étais un... Non, cela ne passait tout simplement pas; j'avais été bien trop naïf. Monsieur Grouchenkho devait être : soit hypocrite, soit lâche. Et il était bien évidemment hors de question que je risque ma vie pour le profit d'un pareil être, surtout dans ce genre de conditions. Mais il me fallait patienter... Ou agir ! Attendre une situation propice ? M'enfuir ou me cacher dans le village ? Non. Je m'étais fait une promesse. Il fallait au moins que j'essaie de sauver ceux qui désiraient l'êtrent... Mais comment procéder ? Il était bien trop risqué d'essayer de leurs-en parler, je ne pouvais réellement leurs faire confiances... Jusqu'où pouvait bien aller la fidélité de Marco ? Ou plutôt à qui allait-elle ? Etait-ce au respecté marchand, ou était-ce au genre humain ? Natouchkha était-elle prête à vivre une autre vie que celle qu'elle avait toujours vécue ? Katia et Léonid à bâtir celle qu'il n'oserait rêver ? Boris et Tania à mourir ? Et Tobias ? Avait-il vendu son âme pour une existence loin de la renommé qu'il avait jadis espéré ? Je devais pouvoir m'en faire un allié, j'étais prêt à parier qu'il était vital de l'avoir avec moi, ou bien était-ce tout simplement une manigance de monsieur Grouchenkho pour déceler les brebis galeuses ? Ce serait en tout cas fort malin.

Alors qu'à cette pensée un sourire se dessinait sur mon visage j'eu la surprise d'entendre gronder la tempête, mais pas comme elle aurait pu le faire au travers d'une forêt d'arbres trop tôt effeuillé...

C'était bien des loups qui me fessaient face, seulement deux pensais-je immédiatement, il est vrai que cela n'avait rien de rassurant et la situation pouvait évidemment se dégrader très rapidement. Pour l'instant je restais debout, bien droit, face à eux : les sens à l'affût. Durant ce court laps de temps les bêtes semblèrent m'observer, forcément elles étaient intrigués ou était-ce simplement cette tension, cette adrénaline que l'on vit en attente du premier choc. Je repris alors ma route, du même pas. Signifiant de par ce fait que ces animaux ne m'instilliait nullement l'effroi. Si un animal s'approchait de trop prêt ou si j'étais amené à le faire j'essayerais dans un premier temps de le faire fuir en tapant du pied et en gueulant, mais je me doutais que l'effet risquait d'être quelque peu mitigé dans de pareils conditions climatiques. Cala pouvait toujours les faire hésiter quelques précieuses secondes. Pour l'instant je ne les quittaient pas des yeux et si je m'attendais à une attaque de face j'étais encore plus vigilant à un attaque venant de derrière. Mais pourrais-je seulement escompter parvenir à utiliser correctement mes sens dans pareil endroit ? Je sentais une puissante énergie m'envahir, enivrante, elle était à la fois: rage, détresse et pureté, elle réchauffait mon âme et mon corps, je me sentais flamme et je me sentais foudre. Mes mouvements, eux, camouflaient se bouillonnement interne se brusque désire de violence, volontairement sur la défensive ou devrais-je plutôt dire la contre attaque je fis un pas de plus devant la gueule des loups...

Re: [Zack] Maître et Esclave

Posté : 16 sept. 2012, 12:14
par [MJ] Kriegsherr
Le face à face entre les bêtes et l'homme était terriblement tendu. Deux loups contre un humain, le combat semblait inévitable, mais il était aussi très inégal. Pourtant, le bipède ne céda pas à la panique, mais, laissant une poussée d'adrénaline salvatrice l'envahir, il parvint à ignorer ses peurs et à se comporter en prédateur vis à vis des deux bêtes. Ce n'allait pas être une éxécution, mais bien une lutte acharnée, un affrontement à l'issue incertaine, d'autant que l'homme était en pleine forme, contrairement aux bêtes qui ne semblaient pas avoir mangé depuis un long moment et étaient rachitiques.
Soudain, d'un seul coup, la tension accumulée fut brusquement libérée et la violence éclata. Nul n'aurait pu dire, qui, de l'homme ou de la bête, avait attaqué le premier. Tous s'étaient élancés vers l'avant, sans peur, mais comme des combattants prêts à faire leur oeuvre. Homme versus loups, le vainqueur n'était pas désigné d'avance...

Test de CHA pour effrayer les loups : 17. Raté.
(NB : par la suite, à chaque tour de combat où tu ne seras pas blessé mais où tu toucheras un loup et le blessera [même si tu ne lui enlève pas de PVs], si tu réussis un test de CHA, ils devront réussir un test d'INT ou fuir.)
(NB 2 : Note qu'avec tes compétences, tu devrais normalement gagner sans trop de problème contre les 2 loups).
Profil des loups que tu affrontes : FOR 7 / END 7 / HAB 5 / CHAR 0 / INT 2 / INI 7 / ATT 7 / PAR 5 / PV 35. Griffes de 5 pts de dégâts.

Tour 1 :

Zack : 2. Touché. Esquive loup : 20. Echec critique : dégâts subis doublés ! Dégâts subis : 10 (bagarre) + 2 (coups puissants) + 11 (dégâts normaux) = 23 X 2 = 46. Loup 2 est mort.

Loup 1 : 15. Raté.

Test de CHA de Zack : 5. Réussi. Test d'INT du loup : 20 : fuite !

+5 xps pour ce magnifique combat à mains nues, tu devrais te renommer "Bruce Lee", toi !!
Et le coup de poing de l'homme fut le premier à frapper, peut-être parce qu'il disposait d'une plus grande allonge. De plus, a force avait été décuplée, car le loup s'était lui aussi jeté en avant. La bête fut stoppée net en plein saut, s'écrasant littéralement le museau sur le solide poing de Zack. Or, comme tout canin, le museau du loup est son point le plus faible, et sous la force de l'impact, les os craquèrent il fut enfoncé, tuant la bête sur le coup. Tandis que son camarade tombait inerte sur le sol enneigé, pour ne plus se relever, le deuxième loup tenta de mordre le bras de l'homme, mais celui-ci fut trop rapide et esquiva sans peine le saut du canidé. Puis, quand ce dernier vit son compagnon mort aux pieds de son adversaire, qui lui faisait maintenant face, il préféra prendre ses jambes à son cou sans demander son reste. Mais il était quasi-certain que l'esclave n'en avait pas définitivement fini avec les loups. Il avait gagné la première manche, mais la meute était affamée et tenace, ses membres attendraient un moment plus propice et recommenceraient leur attaque, cette fois plus nombreux.
En attendant, sa victoire avait permis à Zack de continuer sa route vers le petit village de Toblaïsk, mais au bout d’une bonne demi-heure de marche, il n’y avait toujours rien, et la neige tombait de plus en plus dru, tandis que la tempête semblait encore s’intensifier. Plus haut, le col n’allait peut-être pas tarder à être bouché. Il fallait donc prendre urgemment une décision : continuer vers le col et Toblaïsk, sans être certain du résultat, ou revenir au traîneau comme le lui avait ordonné son maître ? D'ailleurs, il se pouvait très bien que ce dernier ait besoin de l'aide de Zack, où qu'il été attaqué par les loups lui aussi, sa vie était peut-être en jeu ou déjà perdue. Quoi qu'il choisisse, aucune option n'était assurée d'être la bonne.

Re: [Zack] Maître et Esclave

Posté : 24 sept. 2012, 04:12
par Zack
Hrp : Hop petite ré-écriture de mon ancien message :).
Le concept du style de Bruce Lee c'est le Jet Kune Doe autrement dit : "la voie du poing qui intercepte ". Ta comparaison est donc rudement bien choisit, bref paix à son âme et 'WoulahouUu' ! xD


Le temps s'était comme suspendu ; les babines retroussés affronteraient donc les poings serrés. Leurs grondements : s'élevaient et se mêlait lentement aux hurlements du vent. Ce petit jeu eut tôt fait de ne plus les amuser et alors la bête la plus hardie et affamée s'élança, il était alors je le présume convenu que pour l'un d'entre nous cela devait se terminer, ici et maintenant : une attaque frontale empreinte de bestialité; en d'autres termes : le moment idéal pour frapper. Mon poing que je sentais fort comme le roc, vint avec la rapidité de l'air fracasser le museau du canidé, toute sa force se retournant contre lui; pour la plus grande gloire de Tor. A présent le loup git et sa sauvagerie se répand, une toute dernière fois, lentement, rougissant tout ce blanc qu'avait ici décidé de déposer le temps. Le deuxième fut bientôt là, à l'attaque, ou plus précisément : en vendetta, contre ce bras haït que l'animal re-connaissait coupable, mais d'un simple mouvement de pieds le danger était écarté. L'affamé emporté dans son élan décida de fuir, ou peut-être sentait-il tourné le vent ?

Le calme revenait laissant place à la tempête.

Alors que la neige battait mes joues je m'agenouillai face au loup, mes paumes s'élevant, s'offrant; aux caprices des vents tandis que mon visage se dressait face aux nuages et que de toute ma foi je déclarai :


" Ô Tor, suprême maître céleste, moi, ton humble serviteur terrestre : te rends hommage en ce jour par la grâce que tu as sût jusqu'ici m'accorder. Observe ce modeste sacrifice dédié à ta seule gloire ! Puisses-tu me donner le courage de parvenir à te re-rendre hommage ! Ô grand Tor, je te remercie de m'avoir écouté ! "


Avant de re-partir je pris un temps pour observer les traces du fuyard et il me semblait alors clair que la bête se dirigeait en direction du maître ce qui ne voulait pas forcément dire qu'il était en danger, toutefois les autres membres de la meute devaient eux-aussi s'y trouver... Il était aussi fort probable que je sois bientôt pris en chasse, devais-je revenir au traîneau pour ainsi éviter que le reste de la meute ne s'en prennent à Stépan ou à moi ? D'un autre côté si je fessais marche arrière maintenant cela reviendrait seulement à confirmer notre situation d'échec. Je devais continuer autant que Stépan devait tenir bon. Prestement je me mettais en marche. Investi il est vrai de fierté et de courage, la route pouvait s'avérer encore difficile et mes doutes ne tardèrent guère à m'êtres confirmés. Celle-ci fut de plus en plus difficile, la neige tombant crescendo, les vents se déchaînant, mais je tenais toutefois bon, ma confiance réchauffant l'espoir.

Le temps suivait son cours et bientôt il me sembla que celui m'ayant été imparti devait être dépassé, mais comment l'affirmer ? Je devais continuer et trouver Toblaïski, Stépan habitué aux trajets en traineau aurait très bien pu mé-estimer les distances ou bien les capacités d'un homme à évoluer dans pareil environnement ! Non, je ne devais pas me détourner de ma tâche, pas maintenant, revenir en arrière ? Inutile si mes mains étaient vides.

Re: [Zack] Maître et Esclave

Posté : 30 sept. 2012, 12:24
par [MJ] Kriegsherr
L'esclave choisit donc d'ignorer les ordres de son maître qui n'était pas là pour le voir faire, et de continuer en direction du col qui, si les estimations de Stépan se révélaient exactes, ne devait plus être loin du tout maintenant. A mesure qu'il avançait à l'aveugle dans le blizzard, en grelotant de froid et en luttant contre la forte pente, la neige à la fois glissante et profonde, et les vents qui hurlaient désagréablement, rendant chaque pas en avant aussi difficile que s'il traînait derrière lui un travois lourdement chargé, les conditions et la route devenaient de plus en plus difficiles. L'humain, qui n'était qu'un vulgaire fétu de paille en comparaison des forces de la nature, peinait de plus en plus, courbé, gelé et éreinté. Pourtant, malgré tout cela, il ne fallait surtout pas rester immobile sans abri, car c'était alors le gel et la mort assurés. Déjà en marchant, il ressemblait à un automate de givre. S’il stoppait à découvert, il serrait vite recouvert, et sa température chuterait, car l’effort réchauffait un tant soit peu, alors que l’immobilisme non. Sans parler des loups qui y verraient là une trop belle occasion de se repaître d’une proie sans défenses et diminuée. Enfin, après un temps assez long qui lui avait paru durer des heures, Zack arriva à ce qui devait être le col : un petit passage d’une dizaine de mètres au plus entre deux murs rocheux qui s’élevaient beaucoup plus haut. Et le pauvre esclave vit alors que ce passage était totalement bloqué : il était impossible de traverser, car des énormes congères barraient la route. Ce qu’avait craint Stépan sans trop y croire s’était produit : le col était impraticable, fermé. Il n’y avait maintenant plus d’autres solutions que de redescendre au plus vite au traîneau, qui pouvait servir d’abri. Un problème de taille se posait néanmoins, celui de savoir si le kislévite aurait les forces nécessaires pour faire le chemin inverse ? Ce n’était pas certain, mais si une chose était sûre, c’était qu’il fallait à tout prix éviter de s’arrêter avant le traineau.
Test de résistance (END) : 2. Réussite.
Par chance, ou plutôt par la force de sa volonté et sa force physique, Zack parvint à rejoindre le traîneau, à bout de force. La première chose qu’il vit était le cheval, intact et sauf, encore que gelé sous la couverture qui avait placée sur son dos. Stépan Grouchenko, emmitouflé sous sa couverture, n’avait apparemment pas été attaqué, ou alors avait réussi à repousser les bêtes. Quand il vit apparaître à quelques mètres de lui son serviteur à moitié gelé, le maître se redressa, et lui cria :

-Alors, qu’est-ce que tu faisais, je te croyais mort ! On avait dit une demi-heure aller, une demi-heure retour ! Bon sang, tu es quasi-mort de froid et de fatigue, repose-toi, je veille.

Puis il lui donna une autre couverture et lui fit une place entre le véhicule et le côté en amont de la route. La place était moins protégée des intempéries que l’intérieur même du traîneau, mais elle était toutefois un abri relativement efficace contre le vent et la neige, car elle était comme entre deux murs parallèles : le traîneau d’un côté et la montagne abrupte de l’autre. A peine l’esclave s’était-il assis le dos contre le traîneau et enveloppé minutieusement dans sa couverture qu’il s’endormit. Son corps avait juste pu résister suffisamment longtemps pour arriver à cet endroit « sûr ». Maintenant, il allait pouvoir reprendre un peu de forces...

Après s'être écroulé de fatigue, Zack se réveilla probablement quelques heures plus tard, mais c'était impossible à dire avec certitude car rien n'avait changé dans l'enfer blanc, si ce n'est la quantité de neige sur la route qui avait augmentée de manière préoccupante. Heureusement, lui-même ne risquait rien dans sa position, du moins pour l'instant. Il vit monsieur Goruchenko dans le traîneau qui hurla :


-Tu es réveillé ? Alors, qu'as-tu vu là-haut, le col est encore loin ?

Re: [Zack] Maître et Esclave

Posté : 01 oct. 2012, 01:59
par Zack
Tandis que les flocons dansaient, mes jambes, malgré leur épuisement me portaient. Les aboiements féroces ne me lâchaient pas et la meute m’encercla rapidement, j'étais devenu leur concentricité. Les grondements ne tardèrent plu à se rapprocher, tendis que je fixais leurs babines saillantes et saignantes; bien sûr elles étaient abondamment pourvu de bave, l'écume de leurs faims souillait tout autour de moi la blancheur de la neige, s'il eut fait plus froid peut-être les gueules des animaux auraient-elles alors gelées ? Mais ce n'était pas le froid seul qui allait les arrêter et moi y parviendrais-je ? Sans plus attendre j'ouvrais la danse :
Hrp : Petite surprise tu l'auras compris, je me permets de faire un rêve où j'affronte quatre loups, petit combat à mort, mais juste pour le fun :).
Légende :
Attaque = A.
Cible = C.
Parade = P.
Esquive = E.
Localisation = L.
Résolution = R.

z =Zack
l = Loups 1/2/3/4

Ordre d'initiative : Zack>loup 1>2>3>4

Rappel du profil des loups : FOR 7 / END 7 / HAB 5 / CHAR 0 / INT 2 / INI 7 / ATT 7 / PAR 5 / PV 35. Griffes de 5 pts de dégâts. Je pense que tu avais oublié une éventuelle armure naturelle, non ? Dans le doute pas de modification sur ce profil, mais je me rajoute une contrainte sinon ce ne serait pas marrant : je ne peux pas choisir quel loup j'attaque je trouve que cela représente bien la difficulté du combat, je ne choisis donc pas ma cible et celle-ci sera déterminé par le jet d'un dés à quatre faces. De plus je leurs ajoute la compétence esquive, vu que je les vois pas vraiment parer cela me semble pas mal aussi. C'est parti !


A. z :15
A. l : 17,19,3,9
- P. :20
-- L. : 16, torse
R. = (7x2+5)2> 38 / 9+5 +1d3 : 3 >17
38 - 17 = 21
Reste 39/60 pv à Zack


A. z : 7
- C. : loup 2
-- E. : 17
--- L. : 4 = touché à la patte
---- R. : 18 + 1d3 :2 + 1d12 :8> 28 - 7 =21
Reste 14/35 Pv à Loup 2
A. l : 19,13,16,14

A. z : 14
A. l : 19,10,5,19
-P. : 4

A. z : 3
- C. : loup 4
-- L. : 18, tronc
--- E. : 14
---- R. : 1d12 : 11 + 1d3: 3 + 18 : 32 - 7 = 25
Reste 10/30 pv à Loup 4
A. l : 5,14,15,15
- L. : 8
-- P. : 9
--- R. : 19 - 4 + 9 + 9 Parade réussie !


A. z : 1
- C. : Loup 1
-- L. : 13, torse
--- E. : 19
---- R. : 18 +1d12: 8+ 1d3 :3 =29x2 =58
Loup 1 est mort.
A. l : 11,19,1
- P : 15
-- L. : 17, torse
--- R. : 39 - 23
Reste 14/60 pv à Zack


A. z : 16
A. l : 8,8,18


A. z : 6
- E. : 18
-- C. : loup 4
--- L. : 4, pattes
---- R. : 18+1d12:2+1d3:3 23
Loup 4 est mort
A. l : 14,3
-P. : 6
Réussite automatique

A. z : 9
- E. : 2
A. l : 12,14

A.z : 7 localisation : 2
- E. : 17
-- C. : loup 2
--- L. : 12, tronc
---- R. : 31 -7 = 24
Loup 2 est mort
A. l : 17

A. z : 15
A. l : 7
- P : 6

A. z : 2
- E. : 6
-- R. : 18+1d12 7+1 d3 : 3 = 28 -7 = 21 reste 14
--- L. : 17, tronc
A. l : 1
- P. : 12
-- L. : 9 jambes
Zack est mort.

Je pense que je vais travailler sur ce combat histoire qu'il y'en ait une trace écrite, mais ce sera pour une autre fois parce-que là : ce soir, c'est moi qui vais rêver :D.

Je me réveillais, enfin. J'eus le plaisir de constater que j'étais encore vivant et que j'avais déjà retrouvé une meilleure sensation de mouvement dû à un regain de chaleur corporel dont mon dérangeant rêve n'était pas étranger, mais présentement je me sentais pareils aux braises qui se ravivent, doucement dans leur âtre. Je notais immédiatement que le niveau de la neige n'avait fait qu'augmenter et que la direction du vent n'avait pas changé... Il était donc à peu près sûr que les congères ne disparaîtraient pas de sitôt, alors que j'en étais réduit à ces considérations Stépan me héla, la mine encore un peu basse dû à mon récent réveil je lui répondis accompagné de cet accent rugueux qui était devenu mien :

Ne voyant pas le village j'ai décidé de poursuivre, il me semblait vital de nous trouver de l'aide. Puissiez-vous pardonner cette prise d'initiative... J'ai donc continué dans la montagne, le col, si je ne me suis pas trompé de chemin est bouché... Je vais vous le décrire : [...].


A grands renforts de gestes je lui décrivis ce passage d'environs dix mètres bordés de deux parois rocheuses à la tendance nettement verticale. Et si besoin était le chemin qui m'avait mené jusqu'à lui. Cela fait, je me tu, attendant ce que le maître pouvait bien avoir à proposer comme solution à ce problème qui ne fessait décidément qu'empirer.
Hrp : Il commence à me soûler ce mensonge de l'accent ^^, considère qu'a partir de maintenant je l'ai perpétuellement si cela ne te dérange pas :).