[Zack] Maître et Esclave

Norsca est un royaume inhospitalier composé de collines rocailleuses et de sombres forêts, hantées par les hivers interminables qui recouvrent le territoire de glace. Les dangers pour lesquels ce territoire est connu sont malheureusement bien réels. Les tribus de barbares et les adeptes du Chaos sont en effet nombreux au nord de la région, et attaquent fréquemment les régions sud de Norsca. Le plus grand des dangers reste malgré tout la présence des forces du Chaos en ces terres. Au nord, les serviteurs des pouvoirs dévastateurs ont rassemblé leurs hordes, composées de bêtes, de démons et d'Hommes du Nord. Ces ignobles armées se sont ensuite mises en route vers le sud, anéantissant au passage toutes les civilisations rencontrées sur leur chemin.

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[MJ] Kriegsherr
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[Zack] Maître et Esclave

Message par [MJ] Kriegsherr »

Hélas pour Zack, l’incident qui avait eut lieu pendant son voyage avait tourné court quand les assaillants avaient décidé de se replier et d’abandonner les esclaves à leur triste sort. De toutes manières, rien ne prouvait que les guerriers qui avaient pris en embuscade le petit groupe de dolgans ne se seraient montrés plus cléments que ces derniers envers eux. Ce qui avait été le plus difficile à encaisser pour ceux qui avaient tenté de se révolter, c’était les représailles de leurs maîtres. En effet, Zack et quelques autres avaient essayé de profiter de l’occasion offerte par l’attaque pour tenter non seulement de s’enfuir et de retrouver leur liberté, mais en plus d’affronter les dolgans pour se mettre dans les bonnes grâces de ceux qu’ils espéraient être leurs sauveurs. Peine perdue : l’opération s’était révélée être un échec total, au cours duquel aucun d’entre eux n’avait pu s’échapper, mais plusieurs étaient morts, dont Tarik qui s’était sacrifié pour sauver la vie de Zack. Son courageux sacrifice lui-même n’avait pas pu être vengé par le groupe de révoltés, et les esclavagistes avaient finalement réussi à les mater sans subir de pertes par leur faute.

Il n’empêchait que plusieurs d’entre eux avaient étés légèrement blessés par la faute des esclaves et qu’ils ne leur avaient pas pardonné si facilement leur « trahison », d’où un acharnement particulier contre le groupe de Zack, même si le chef dolgan avait formellement interdit à ses hommes « d’abîmer la marchandise », ce qui était probablement la seule raison pour laquelle ils avaient maintenus les ex-révoltés en vie. La punition avait donc été par nécessité moins importante, mais plus vicieuse que prévu, comme des insultes et des coups plus nombreux et plus forts, et des rations plus faibles, mais jamais au point de les « abîmer » sérieusement. Après tout, chez les dolgans, on ne plaisantait avec les affaires du chef, surtout si celui-ci était aussi imposant que cupide.

Ils avaient marché ainsi pendant des jours et des jours, en direction -d’après ce que Zack estimait et ce que lui avait confié un de ses trois compagnons esclaves, qui savait se repérer grâce aux étoiles et au Soleil- de l’Ouest. Enfin, le groupe était arrivé à un village norse de taille moyenne où il avait fait halte. Où ils se trouvaient plus précisément en Norsca, ça, aucun esclave n’aurait su le dire, mais ils étaient encore très à l’intérieur des terres, loin des côtes, l’endroit n’était donc pas leur destination finale. Toujours était-il que visiblement, les dolgans comptaient bien écouler une partie de leur « cargaison » ici. Ils emmenèrent les esclaves au centre la ville, sur une petite place où ils les exhibaient et essayaient de vanter leurs qualités, bien que leur maîtrise du dialecte norse local soit très approximative. Pour la plupart, les quelques deux-cents âmes qui habitaient le village étaient trop pauvres pour pouvoir acquérir un esclave, mais, comme dans tous les villages, une poignée de « notables » avaient assez d’argent pour s’offrir un serviteur de plus et ne manquaient pas d’examiner avec insistance les « bêtes » qu’on leur proposait. L’un d’eux, un homme qui devait avoir entre trente et quarante ans, et portait une longue barbe épaisse et blonde, vêtu d’un riche pelisse en laine serrée à la taille par une large ceinture de cuir à boucle d’acier. Une petite papakha de fourrure colorée de bleu lui servait de couvre chef. Il s’arrêta devant Zack, examinant la musculature de l’esclave, puis ses dents. Celui-ci n’eut pas d’autres choix que d’accepter de se soumettre à cet examen, ses maîtres dolgans le forçant à s’y plier au besoin. Puis s’engagea une négociation entre le chef dolgan et l’acheteur potentiel. Zack ne put pas en entendre un mot, mais il vit une bourse passer de main en main, puis il fut détaché des autres captifs et on remit la corde qui attachait ses poignets entre les mains du riche blond barbu. Il avait également des entraves aux pieds qui l’empêchaient de courir. Son nouveau maître se tourna vers lui et lui déclara dans un bon kislévite :


-Tu m’appartiens désormais, comprends-tu ? Suis-moi dans mon isba, je t’y expliquerai les consignes simples que tu auras à suivre à mon service.

Puis son nouveau maître se dirigea vers une grande maison en rondins de bois, avec une cour entourée d’une petite muraille de bois. La « laisse » laissait un peu de mou à Zack, mais tenter une fuite dans le village risquait de ne mener à rien, car les passants étaient nombreux et les dolgans à quelques mètres. Même si son acquéreur ne prenait aucune précaution et ne semblait même pas imaginer que Zack puisse vouloir s’enfuir, il serait ardu de tenter de s’évader maintenant…
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 764#p70764

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Zack
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Re: [Zack] Maître et Esclave

Message par Zack »

Hrp : Un grand merci à toi pour m'avoir pris sous ton aile :) Ici le lien de mon précédent RP avec l'xp qui attends d'être attribué à ma fiche de personnage (soit 18 xp plus mon dernier post qui n'as pas reçu d'xp http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 8&start=10. Pour ce post j'ai pris la liberté de mettre les paroles en tailles grande par soucis d'esthétique, si cela te dérange notamment pour le calcul de l'xp je peut éditer mon post pour réduire la taille des paroles. Et en bonus la petite chanson qui ma accompagné lors de l'écriture de ce post :) > http://www.youtube.com/watch?feature=fv ... 6KyVaC930w

La révolte avait été avortée... Alors, même que les premiers esclaves s'étaient libérés de leurs entraves le Dolgan couvert de cuir bouillit avait entreprit une retraite tactique, il s'était empressé de sortir un cor de son bardas, puis, par trois fois il avait soufflé dedans, le funeste signal signifiait la retraite des troupes qui étaient parties à l'affrontement... Ces derniers ne se firent pas prier, l'embuscade qu'ils venaient de subir avait profondément entamé leur détermination et bientôt le groupe d'insurgés fût encerclés par les esclavagistes.

Je tombais à genoux, mes rêves détruits flottant encore dans mon regard. Alors que d'autres en appelaient aux dieux, j'observais le corps inanimé de Tarik, un détail me frappa immédiatement : il n'avait pas lâché sa pierre... Mon regard s'humidifia et bientôt deux larmes vinrent creuser un sillon dans la crasse qui recouvrait mon visage. Celui qui était pour-moi devenu comme un frère était mort par mon impatiente folie, je n'y croyais pas, je n'en pouvais plus, j'essayais de crier, mais de ma gorge ne sortis qu'un râle entrecoupé de hoquets. Bientôt un violent coup de fouet vint strier mon dos, puis un deuxième, un troisième et un quatrième suivit d'un rauque :


" Helga ! "


Qui signifiait debout dans ce dialecte que j'honnissais tant. Personne ne détacha le corps de Tarik de ma colonne, tout comme le cadavre qui accompagnait l'autre colonne d'esclave. Il était évident que les Dolgans désiraient nous marquer psychologiquement et physiquement ils ne se débrouillaient pas trop mal non plu, les coups de fouets étant de plus en plus rapprochés et les poids morts qui nous accompagnaient nous fatiguaient terriblement. Je ne pus jusqu'à la nuit quitter des yeux le cadavre de mon ami, qui ballottait au grès de la caillasse, sans sépulture, nous essayons tant bien que mal de ne pas le faire trainer dans la poussière, mais nous étions incapables d'accomplir pareil effort de manière si prolongée...

Avec le jour qui se couchait il me semblait avoir perdu et cela pour toujours ma fierté. Je m'effondrais, pleurant comme un enfant, une fois qu'il nous fut ordonné de faire halte pour la nuit : je dormis à côté de Tarik et le jour d'après aussi.

La troisième nuit, Tarik fût séparé de ses chaînes, ce fut pour moi encore un déchirement, étrangement je m'étais habitué à sa présence, presque réconfortante ont le laissa finir de se décomposer dans un fossé à côté de l'autre Kislévite qui avait partagé son destin.

C'était donc ici qui se trouvait leurs denière demeure. La nuit tombée, je pus m'approcher suffisamment des cadavres sans éveiller l'intention des gardiens. Entreprenant la construction d'un autel discret à la gloire de Tor : trois pierres se surmontant mutuellement pour rappeler la forme d'un éclair. Puis j'entama une prière espérant obtenir le salut de leurs âmes :


" Ô Tor, toi le maître incontesté de ces cieux. J'en appelle à toi : accepte l'âme de mes deux compagnons en ta demeure ! Leur courage aurait mérité sépulture, mais je suis trop faible pour leur rendre pareil hommage ! Je t'en implore et que tous les dieux m'en soient témoins ne laisse pas tes enfants mort de la main des païens dans pareille déchéance ! "


Le ciel ce soir-là, resta muet, mais au lendemain naquit de la chaleur de l'été, un très violent orage, qui sembla apparaître de la direction de laquelle nous venions. Tout le temps que dura cet orage, je remerçia Tor, imaginant un feu de prairie éclore d'un éclair, offrant le feu sacré aux corps désincarnés de mes deux compagnons... Le lieu de leur dernière demeure était resté intacte dans mon esprit et il me semblait que peu importait où le vent me mènerait, un jour j'y retournerais pour y édifier un autel plus digne de Tor et surtout pour m'assurer que dans la réalité comme dans mes espérances les corps des deux Kislévités avaient bien quittés ce monde.


* * *



Toujours plus à l'ouest nous entrâmes bientôt dans un village Norse. Je sentis la peur de mes compagnons côtoyer un soulagement résigné qui naissait du fait d'y rencontrer des visages encore humains... Moi je n'y pensais pas, j'observais l'activité du village avec une certaine bienveillance détachée, ce dernier me rappelait par bien des points ma Kislev natal, bien que de nombreuses différences me sautaient aux yeux attisant à la fois souvenirs et attention. Nos tortionnaires nous emmenèrent au centre de la place du village, où je fus rapidement vendu. Mon tout nouveau maître était au moins deux fois plus vieux que moi, habillé tel un riche roturier il s'adressa à moi en un parfait Kislévite :

" Tu m’appartiens désormais, comprends-tu ? Suis-moi dans mon isba, je t’y expliquerai les consignes simples que tu auras à suivre à mon service. "


Je restais sans voix, je lui appartenais, malgré mes entraves je me sentais pourtant encore maître de moi-même... Vivais-je dans une illusion ? Quels genre de choses cet homme pouvait bien attendre de moi ?

Là était la vraie question. A la fois méfiant et docile je lui signifia d'un mouvement de tête que je le comprenais et le suivi donc jusqu'à son isba.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 27 mai 2012, 11:20, modifié 1 fois.
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Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
Profil: For 11 | End 10 | Hab 11 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 12 | Par 10 | Tir 8 | NA 2 | PV 23/75
Lien Fiche personnage
Compétences :


• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

• Autres : Chant, Résistance au froid, Esquive et Langue Norse

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Maître et Esclave

Message par [MJ] Kriegsherr »

Dès qu’ils eurent franchis l’enceinte de la muraille de bois, ils se retrouvèrent dans la cour de l’isba, où se trouvaient une grange, une étable, des écuries et l’obligatoire étuve que la quasi-totalité des maisons paysannes se devaient d’avoir. Le fait que l’homme possède de telles bâtisses était un signe ostentatoire de richesse. Avoir une grande isba et une salle de bains comme il en possédait ne signifiait rien en soi, puisque la plupart des villageois nordiques un tant soit peu « civilisés » en possédaient, et y logeaient souvent toute leur famille sur plusieurs générations, sous l’autorité incontestée du patriarche qui était le seul maître tant que ses fils n’avaient pas reçus leur part du patrimoine familial. C’était souvent lorsque l’un d’entre eux réclamait le partage de ce patrimoine que les conflits familiaux éclataient et que les familles s’entre-déchiraient, et bien des héritages avaient été dilapidés par ces partages qui étaient invariablement sources de tensions. De même, la coutume locale voulait que toute habitation paysanne possède également un bâtiment pour les bains. Ce qui prouvait la richesse de cet homme, c’était la grande grange de bois, qui devait, d’après les traces laissées dans la boue, contenir au moins une charrette ou un véhicule hippomobile de ce genre, et peut-être plus. L’étable, assez spacieuse, devait elle aussi être bien remplie d’animaux en tout genre : volailles, cochons, vaches, … Quand aux écuries, Zack y compta en passant pas moins de cinq chevaux !
Image


Le soir tombait et le nouveau propriétaire de Zack entra dans la chaude maison avec un soulagement non dissimulé. L’isba en elle-même était très grande, elle avait une surface au sol égale à un bon tiers de la grange, et possédait un étage. Dans le hall d’entrée, le barbu enleva son manteau et le tendis négligemment à Zack pour qu’il l’accroche au porte-manteau, car lui-même avait hâte d’entrer dans la pièce et de serrer son fils dans ses bras. Quand il entra dans la pièce commune, en effet, un petit garçon d’une dizaine d’années au plus fonça se fourrer dans les jambes de son père qui rit en le serrant dans ses bras. Il lui ébouriffa les cheveux en le gratifiant d’un paternel :


-Ah, ça c’est bien mon petit Vaniouchka Stépanitch !

Puis il se tourna vers Zack qui entrait à son tour dans la salle commune, ou flottait une odeur si tentante, qui provenait des cuisines adjacentes, une odeur de soupe de légumes et de viande grillée. Le maître de maison appela d’une voix forte tous ceux qui résidaient sous son toit. Au total, huit personnes répondirent à l’appel, ce qui était bien peu pour cette demeure qui pouvait en accueillir sans problème une vingtaine, même si on rajoutait à ces huit personnes la cuisinière qui n’avait pas pu quitter son antre, de peur de faire brûler le repas. L’homme qui avait acheté Zack semblait avoir une famille très réduite, composée seulement d’une femme et un fils. Les autres personnes qui étaient venues, étaient, d’après leurs habits blancs cassé et pauvres, en tissu grossier, des esclaves, tout comme Zack. La tenue des esclaves domestiques était simple : des sarafanes (costume typique des paysannes russes, fait d’une seule pièce, composé d’un corselet sans manches et d’une jupe droite) pour les femmes, et des tuniques et des pantalons pour les hommes. Tout le monde s’était aligné devant le maître de maison et son nouvel esclave. Vaniouchka, le fils, était allé se mettre devant sa mère, et dévisageait avec une curiosité non dissimulée la nouvelle acquisition de son père. Ce dernier prit la parole et commença par les présentations :

-Bien, en rentrant de chez Lorenko, j’ai vu qu’il y avait des barbares qui passaient faire une vente d’esclaves, et comme j’avais quelques sous en poche, j’ai sauté sur l’occasion, j’ai pu avoir celui-ci pour une bouchée de pain, ces dolgans ne sont vraiment pas de bons commerçants. Il aurait valu le triple, mais j’avais mes arguments…
Esclave, je suis Stépan Vassilievitch Grouchenko, marchand négociant. Voici ma femme, ta maîtresse, Katerina Ivanovna, et mon fils, Ivan. Tu nous appelleras « maître » ou « maîtresse », ou bien « monsieur Stépan Vassilevitch », ou encore « monsieur Grouchenko ». Tu nous dois ce respect en tout temps et en tout lieu, même si tu n’es qu’avec tes égaux. Tu m’obéiras, ainsi qu’à ma femme et à mon fils, si leurs ordres ne sont pas contraires au miens, et si les ordres de mon fils ne sont pas trop puérils. Ne nous déshonore pas, comporte toi dignement et honnêtement, tout esclave que tu sois. Si tu ne te comportes pas bien, tu auras le knout, et je réfléchirais à te réaffecter aux champs ou dans un autre travail manuel.


La femme de Stépan était grande et mince, voire même maigre. C’était une vraie nordique avec ses cheveux blonds longs et ses yeux gris-bleus, mais, si elle avait une allure fière, elle n’était pas très belle de visage et de corps. Sa manière de regarder son mari ne trompait pourtant pas : elle l’aimait vraiment. Son fils tenait plus de son père : une courte chevelure blonde, l’œil vif et fin des gamins de son âge. Il était en bonne santé et bien nourri. Ses vêtements étaient riches et l’enfant était beau.

-Voici mes autres serviteurs domestiques : à droite, le vieux, c’est Marco, c’est lui qui m’accompagne partout quand j’ai besoin de quelqu’un, il est sûr et loyal, et il connait la région comme sa poche, il a appartenu à mon père avant moi. Il transmet mes ordres à mes autres esclaves dans les champs et dans ma scierie, et dirige aussi les domestiques quand il y a besoin. Il me sert de majordome.

Le dénommé Marco était un grand homme chauve et ridé d’une soixantaine d’années au moins, à la longue moustache blanche, mais qui avait dû être un homme fort et courageux en son temps : il y avait du fer en lui. Son visage ridé commençait toutefois à trahir sa fatigue et sa lassitude, comme s’il était conscient d’arriver à la fin de sa vie, mais il gardait un air bourru. Il regarda Zack d’un air sévère et impassible et hocha légèrement la tête comme pour approuver et saluer en même temps.

-L’autre à côté de lui, c’est Tobias, un ancien érudit impérial qui a cru intelligent de lancer une expédition dans le Nord pour retrouver d’anciennes ruines naines… Il me sert accessoirement de scribe, mais aussi de comptable et de précepteur pour mon fils.

Tobias était un homme petit et peu athlétique d’une quarantaine d’années, brun et imberbe, portant des épaisses lunettes rondes et ventru. Il avait tout l’air d’une sorte d’intellectuel qui s’était résigné à la servitude. Il salua Zack en s’inclinant profondément.

-Elle, c’est Katia, elle fait le ménage, entretient la maison et les dépendances, et aide aussi Léonid à s’occuper des animaux. En principe, on ne doit pas trop la voir.

L’esclave était une jeune femme aux cheveux noirs qui devait avoir entre vingt-cinq et trente ans, au visage défiguré par une cicatrice horrible, qui partait d’au dessus du sourcil gauche pour se terminer à la bouche. Elle était borgne, son œil gauche était blanc, sans pupille, et une partie de son nez avait été arraché, mais avant cette blessure, elle avait dû être très jolie, et même belle. Elle eu un timide sourire gêné pour Zack avant de détourner le regard vers l’homme à côté de lui, comme si elle avait voulu s’excuser envers le nouveau venu de son apparence dérangeante.

-Et voici Léonid, qui s’occupe des bêtes, aussi bien des chevaux, que des cochons, des bovins et de la volaille. Il a un grand cœur, il adore les animaux et les gens, mais c’est pas une lumière.

Léonid avait tout du brave type un peu benêt. Il était de taille et de corpulence moyenne, les cheveux châtains et coupés cours, la trentaine. Il était assez sale par rapport aux autres esclaves de Stépan, ce qui était dû au fait qu’il travaille surtout en extérieur, mais son visage autrement banal rayonnait d’une joie de vivre que Zack n’avait encore jamais vue chez un esclave. Le Tokavaleskï remarqua qu’il tenait la main de Katia. Léonid le salua d’un geste enthousiaste de la main et d’un grand sourire sincère.

-La suivante, c’est Natouchka. Elle nous aide à faire le marché, et souvent elle le fait seule, elle s’occupe du service et des invités. Normalement, elle aurait aussi dû prendre mon manteau. Elle fait aussi certains travaux ménagers, comme la vaisselle, les lits et le linge. Comme la cuisinière, elle s’occupe aussi de raccommoder et de fabriquer des vêtements quand elle a du temps.

La dénommée Natouchka était une jeune fille d’une grande beauté aux longs cheveux blonds et aux yeux sombres, mince et d’une taille moyenne. Elle était à peine plus âgée que Zack, et devait avoir autour de vingt ans. Elle sourit timidement à ce dernier en guise de bienvenue.

-Enfin, celui-là, c’est Boris, il est chargé de faire en sorte que tout ce passe bien avec mes esclaves. C’est lui qui est chargé de la discipline et d’administrer les sanctions, entre autres. Il ne sera pas toujours là car il ne gère pas que les domestiques mais aussi tous mes autres esclaves. Il se charge aussi de vérifier le travail de chacun.

Ce Boris était un grand barabre norse, chauve, une petite trentaine, une moustache noire et yeux noirs. Son visage était violent, et il portait un terrible knout à la ceinture. L’homme était extrêmement fort et semblait très dévoué à son maître et à son métier. Personne dans le groupe des esclaves domestiques ne lui prêtait attention, et, il ne salua pas Zack mais fixa le nouveau dans les yeux, une expression cruelle au visage. Nul doute que c’était lui, beaucoup plus que son maître, qui était craint par les esclaves…

-Il y aussi la cuisinière, Tania, que tu rencontreras plus tard. Et toi, esclave, dis-moi comment tu t’appelles, et ce que tu sais faire, et je te trouverais une utilité quelque part. J’ai déjà mon idée sur ton rôle, mais je voudrais que tu parles avant que je ne décide.

La demande avait été formulée poliment, mais Zack savait très bien qu’il n’avait pas d’autre choix que de répondre.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
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Zack
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Re: [Zack] Maître et Esclave

Message par Zack »

Hrp : grace à toi j'ai appris ce qu'était une étuve et un sarafane, merci il est parfois si rare d'apprendre :) .
Les spécificités culturelles et architecturales en Norsca étaient saisissantes, toutefois mon actuelle situation ne me laissait que très peu de possibilités touristiques, puisque tel un chien : je suivais mon 'maître'. Je n'en perdais pas malgré tout le nord, car une fois dans l'enceinte du petit domaine : j'essayais d'un regard circulaire de saisir tous petits détails bons à relever : une échelle qui traîne ? Ou alors s'il était possible d'assembler tonneaux et caisses pour obtenir le même effet ? Les distances : bâtiments / murailles était-t-elle franchissable d'un saut ? Faudrait-il prévoir l'atterrissage ? Le portail possédait-il un mécanisme complexe ?

Bien que pour l'heure la fuite n'était pas une alternative viable, il faudrait un jour s'y préparer, que ce soit dans une semaine, un mois ou un an : un jour je partirais et les préparatifs commençait dès aujourd'hui. Je comptais bien profiter de mon hypothétique et relative liberté du mieux que je le pourrais pour préparer ce jour; je ne savais ce que l'homme à l'autre bout de la corde attendait de moi et ce fait me torturait l'esprit : aurais-je seulement une chance de m'enfuir ? Une étrange sensation me parcourra le long de l'échine, il m'était si rare de la ressentir qu'un instant je ne compris pas qui elle était : la peur.

Ma démarche se raidit d'une façon imperceptible pour celui qui me devançait et c'était bien normal puisque pour l'heure j'étais le dernier de ces soucis, l'homme qui avait dû passer tout le jour à travailler sembla sincèrement heureux de retrouver son foyer, j'éprouvais une sorte de sympathie pour lui, sympathie qui fût bientôt éclipsé par un accès de morosité : quand pourrais-je moi aussi me réjouir de pareil occasion ? 'Jamais', me murmura ma cruelle conscience.

Nous nous retrouvâmes presque immédiatement dans la maison à proprement parler où encore attacher de mes liens je dû porter la fine pèlerine de celui que je devrais me résoudre à appeler maître. A peine fessions-nous notre entrée dans la pièce commune qu'un petit garçon vint saluer son père, je ne réprimais pas cette-fois le sourire que provoqua en moi cette scène, une douce nostalgie me rappela mon enfance, alors que déjà d'autres personnes faisaient leurs entrées en vue de futurs présentations. Je ne m'attendais vraiment pas à pareil honneur et tout le long de cette introduction j'essayais de paraître le plus humble et respectueux possible, bien content finalement de porter ce vêtement pour occuper le peu de liberté qu'avait mes mains.

Durant cet entretien, il me fut confirmé que l'homme à qui j'appartenais était bel et bien un marchand : se nommant Stépan Vassilievitch Grouchenko; il m'indiqua plusieurs façons de le nommer et celle que je préférais fut monsieur Grouchenko. Puis il me désigna ceux que j'avais déjà repéré comme étant sa femme et son fils et me fit les menaces de circonstances si d'aventure je ne respectais pas ces attentes... Je les jugeais d'ailleurs très acceptables; il me semblait à ce moment-là avoir beaucoup de chance de tomber sur un homme tel que lui.

Puis celui qui officiait comme majordome : Marco, me fut présenté et je lui rendis son salut à l'identique, cet homme semblait avoir beaucoup vécu et je trouvais son attitude à mon égard des plus appropriés. Il m'intriguait toutefois, comment un homme avait-il pu renoncer aussi longtemps à sa liberté ? Quelle résignation l'habitait ? Je me savais toutefois totalement hermétique à ce genre de comportement moi le noble natif de Kislev.

Puis il me présenta Tobias et à la description que Stépan m'en fit je restais un instant intrigué : cet homme devait crever d'envie de s'enfuir d'ici, mais il n'en avait ni le courage, ni les moyens... le froid le long de mon échine semblait refaire son apparition suivrais-je le même destin que lui ?

Puis ce fut au tour du couple de Katia et Léonid : ils me furent immédiatement sympathique, car sans même les connaître ils avaient l'air d'avoir une belle histoire et cela malgré leur servitude. Je fus touché par la gêne qu'éprouva Katia à mon égard et je ne pus m'empêcher alors de détourner le regard, moi aussi... Ce fut Léonid qui de son extraordinaire joie de vivre me redonna un peu de confiance, je l'en remerciais, car bientôt arrivait la suite...

Une jeune fille qu'on me présentait comme étant : 'Natouchka', je ne l'avais pas encore remarqué, mais lorsque pourtant mes yeux se posèrent sur elle ceux-ci me supplièrent de ne pas la quitter. Heureusement, je me rendis rapidement compte de la drôle d'impression que je devais lui faire est cessa alors immédiatement de la dévisager avec tant d'insistance tandis que cette dernière me lançait un léger sourire embarrassé.

Puis ce fût Boris, le terrible, mon regard oscilla rapidement entre ses yeux meurtriers et son knout qui l'était tout autant et la conclusion fut pour moi sans appel : ne pas se le mettre à dos. Je ne savais pas quelle attitude adopter face à lui, le sourire me sembla être la dernière possibilité à cette rencontre, je jugeais préférable de le regarder encore un instant dans les yeux, mon attitude pus sembler provocatrice avant que ma tête ne s'incline légèrement vers l'avant pour lui signifier que je le saluais.


"Il y aussi la cuisinière, Tania, que tu rencontreras plus tard. Et toi, esclave, dis-moi comment tu t’appelles, et ce que tu sais faire, et je te trouverais une utilité quelque part. J’ai déjà mon idée sur ton rôle, mais je voudrais que tu parles avant que je ne décide."


J'attendais ce moment depuis longtemps déjà, en d'autres circonstances j'aurai aussi menti sur mes capacités, mais présentement je ne comptais mentir que sur mon identité... Il était inadmissible pour moi de salir le prestige de ma famille en m'abaissant à la vérité des faits. Et c'est pour ça que je décidais, de rendre un hommage à Tarik, du moins d'une certaine manière.

" Monsieur Grouchenko, je vous suis très reconnaissant de l'honneur que vous me faites en prenant le temps de me présenter à votre famille et vos servants... Je me nomme Tarik, j'ai servi comme rota pour la famille Tokavaleskï avant d'arriver ici... Je ne suis que très peu instruit, maître, j'aimerais vous dire que je connais les choses de la guerre, mais ma formation ne fut pas même achevée... Qu'elle était votre idée à mon sujet monsieur Grouchenko ? "


Lors de ce bref échange j'avais pris le soin d'adopter l'accent de certaines tribus de l'est de Kislev dont était d'ailleurs issu Tarik, j'espérais que ma manigance ne serait pas découverte... Les soupçons pouvaient-ils mener au Knout ? Je l'ignorais, mais je prenais pour l'heure volontairement ce risque.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 13 juin 2012, 21:31, modifié 1 fois.
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Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
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• BAGARRE(A)(S): - niveau 1 : ne subit pas de malus sur son ATT et sa PAR et ses dégâts sont évalués par un jet de 1D12 points de dégâts.

• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

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• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Zack] Maître et Esclave

Message par [MJ] Kriegsherr »

Stépan Vassilievitch Grouchenko s’était tourné vers Zack pendant la réponse de celui-ci pour mieux l’écouter et le jauger du regard. Tous restèrent cois pendant que le nouvel esclave de la maison faisait son récit au maître.


-Monsieur Grouchenko, je vous suis très reconnaissant de l'honneur que vous me faites en prenant le temps de me présenter à votre famille et vos servants... Je me nomme Tarik, j'ai servi comme rota pour la famille Tokavaleskï avant d'arriver ici... Je ne suis que très peu instruit, maître, j'aimerais vous dire que je connais les choses de la guerre, mais ma formation ne fut pas même achevée... Quelle était votre idée à mon sujet monsieur Grouchenko ?

Quand il eut fini sa présentation de lui-même, Stépan Vassilievitch acquiesça d’un signe de tête. Les informations qu’il avait obtenues auprès des dolgans, et ce qu’il avait deviné et estimé en jaugeant de l’extérieur les capacités de Zack devaient concorder avec la version donnée par ce dernier. Satisfait de son acquisition, le maître de maison révéla le rôle qu’il voulait voir confier à Tarik, celui pour lequel il l’avait acheté. D‘une voix sonore, Stépan s’adressa une nouvelle fois à tous :

-Hé bien, ça confirme ce que je pensais, on peut dire que j’ai l’œil, pour ce qui est des affaires, moi ! Tu conviendras parfaitement au rôle auquel je te destinais, Tarik. Comme Marco se fait vieux et que ses voyages auprès de moi l’éprouvent de plus en plus, cela faisait un bout de temps que je pensais à acheter un remplaçant pour cet aspect de son travail. Ainsi, il resterait mon majordome, mais c’est toi, Tarik, qui m’accompagnera dans mes déplacements quand j’aurais besoin de toi, et qui m’aidera et me protégera si besoin. Lorsque je n’aurais pas besoin de toi, tu devras proposer ton aide aux autres domestiques, et s’ils n’ont pas de travail pour toi, tu seras libre de te promener dans l’enceinte de ma demeure, mais aussi dans le village. Je te préviens toutefois que tenter de t’enfuir du village ne te mènera nulle part : nous sommes loin de tout, et tu ne survivrais pas longtemps seul dans la taïga : ta mort serait certaine… Voilà, c’est tout.

Et le maître, sur ces mots, alla s’affaler dans un fauteuil de cuir placé devant une grande cheminée de bois, recouvertes de pierres plates noircies par le feu. Ce fut le vieux majordome qui s’occupa de coordonner les actions des esclaves que Stépan semblait presque avoir oubliés. Il frappa dans ses mains et s’adressa à tous les esclaves, tout en donnant leur donnant leurs instructions pour que tout se passe bien, il s’approcha de Zack et défit les liens de ce dernier et détacha ses entraves, de ses mains noueuse, ridées, mais pourtant encore incroyablement fermes et fortes :

-Allez, que chacun retourne à son poste ! Katia, tu prépares la chambre de Tarik, puis tu pourras rejoindre Léonid et vous pourrez vaquer à vous occupations, on aura plus besoin de vous aujourd’hui. Tobias, tu te charges d’enregistrer l’acquisition de Tarik, et quand tu auras fini, tu seras libre. Natouchka, va voir Tania et prépare-toi à faire le service, le maître veut manger tôt aujourd’hui. Je m’occupe de Tarik.

Au fur et à mesure qu’il parlait, chacun hochait la tête affirmativement, répondait d’un simple « oui » ou exécutait les ordres sans un mot, et allait retrouver sa place en vitesse. Il y avait fort à faire en soirée. Marco se posa ensuite son bras sur l’épaule de Zack et lui adressa un regard rude et amical, en s’adressant à lui sur son ton bourru habituel :

-Quant à toi mon gars, tu as eu ta dose de labeur pour la journée, je suppose que les dolgans ont pas été tendres avec toi, alors j’ai qu’une chose à te dire : va dormir, on verra le reste demain. Ta chambre n’est pas encore prête, mais Katia va s’en charger et elle aura eu le temps de préparer ton lit, rapide comme elle est. Allez, suis-moi.

Le majordome emprunta quelques couloirs, monta un escalier qui menait à l’étage, puis montra à Zack sa chambre, où Katia s’affairait déjà. La pièce était moyenne, d’une petite dizaine de mètres carré, elle était meublée d’un lit fraîchement fait composé d’un matelas de paille et d’une couverture, d’une petite table de bois simple avec une chaise et d’un placard vide. En voyant Marco et Tarik entrer, Katia s’excusa d’une petite voix timide :

-Désolé, j’ai presque terminé le lit. Voilà, c’est fait, je m’en vais. Bonne nuit.

Puis elle s’éclipsa, bientôt suivie par Marco qui s’assura que le lit convenait à Zack, qui était réellement éreinté par la marche et les coups de la journée, et l’accumulation nuits trop courtes et mauvaises et de la fatigue qui n’avait cessée de s’accroître depuis sa capture. Enfin, pour la première fois depuis longtemps, il avait un vrai lit à sa disposition, il allait pouvoir bien dormir...
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Zack
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Re: [Zack] Maître et Esclave

Message par Zack »


Ainsi j'étais à présent le nouveau garde du corps de Stépan... Je pourrais donc jouir d'une sacré liberté, j'eus alors bien du mal à contenir ma joie lorsque le 'maître' me signifia que je pourrais me promener librement dans sa demeure, mais aussi dans le village, un large sourire flottait à ce moment même sur mon visage, j'avais beaucoup de chance, toutefois je doutais sincèrement d'être réellement apte à cette tâche que ce dernier voulait me voir effectuer... Comment : moi, l'esclave, pourrais-je être apte à le protéger ? Moi qui avait été incapable de m'enfuir, mais aussi de protéger celui que je considérais comme un frère : Tarik ?

Comment pouvait-il placer autant de confiance dans un simple inconnu, un esclave qui plus est ? C'est avec cette question en suspens que Marco vint me débarrasser de la pèlerine et de mes liens, juste avant que le personnel ne se métent en branle : j'eus la joie d'apprendre que ma tâche serait pour l'heure de récupérer de ma captivité. Docilement je suivi Marco au premier étage jusqu'à ma nouvelle chambre que Katia était déjà en train de préparer, j'eus envie de lui dire que je pouvais m'en charger mais à peine cette pensée me traversait l'esprit que cette dernière avait déjà terminée, je me contentais donc de la remercier, sourire aidant.

Bientôt, je me retrouvais seul dans la pièce, m'étirant, je pris un instant pour reposer mes jambes, assis sur la chaise, tout en me massant poignets et cou ceux-là même qui avaient été douloureusement meurtris par des liens toujours trop serrés qui m'avais accompagnés tout le long de ma captivité. J'eus d'abord la tentation de m'endormir, immédiatement, sans demander mon reste et je l'aurais cela dit bien mérité, mais il me restait une toute petite chose à faire, petite, mais non sans importance cela dit. D'une flexion je me retrouvais alors à genoux, les yeux clos et les mains jointes j'entamais une prière dans un murmure :


" Ô Tor, toi, le maître incontesté de ces cieux, toi, qui fait pleuvoir ta colère sur le monde des hommes, toi, qui à sû guider mon âme blessée durant ces jours de tourments. Permets-moi en ce lieu de te témoigner ma gratitude, je n'ai pour l'heure aucun présent à te concéder ni aucun animal à te sacrifier. Puisses-tu toutefois accepeter ma modeste gratitude, toi, qui dans ta toute bienveillance m'a mené jusqu'ici; jusqu'à cette demeure où semble régner la bonté. Je certifie que ma foi en toi n'a jamais faillit et je la vois en ce moment même remercié. Malgré la tempête qui défigure ce monde, malgré le chaos qui gronde, ma foi résistera contre : vents, feu, magie et adversité tant que la vie, en moi, subsistera. Je le jure. Je le jure. Je le jure ! Je t'en implore : ne m'abandonne pas, je t'en supplie : guide-moi, je t'en prie : fais de moi ta fierté. Ô grand Tor : merci de m'avoir écouté. "


Lentement je me relevais et le coeur léger ôtais armure et habits pour mieux me glisser dans le lit. N'ayant que très peu de biens, j'hésitais réellement à tout laisser en plan, mais par précaution je préférais mettre à profit l'armoire, luttant une toute dernière fois contre la fatigue avant de sombrer...
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Re: [Zack] Maître et Esclave

Message par [MJ] Kriegsherr »

Tu gagnes 1D4 = 1 PdC envers Tor pour la prière.
La nuit de Zack fut de loin la meilleure qu’il avait passée depuis un bon moment. En fait, après tant de souffrances pendant si longtemps, cette nuit lui sembla presque être la meilleure qu’il n’eut jamais passée, et pourtant le matelas de paille était plutôt simple et rustique, de même que la couverture. Quoi qu’il en fut, le sommeil qu’il prit fut réparateur et soulagea les muscles endoloris de Zack, qui avait tant souffert au cours des semaines précédentes. Certes, au réveil, ses jambes lui faisaient toujours un peu mal à cause des courbatures, et son dos était toujours meurtri par les séquelles des coups qu’il avait reçus, mais cette douleur était très supportable par rapport à celle qu’il avait eu à supporter à chaque instant depuis sa capture.

Ce fut un bruit dans sa chambre qui réveilla Zack, mais étant aménagée dans les combles, elle n’avait pas de fenêtre et il ne savait donc pas quelle heure il pouvait-être. Ouvrant les yeux, il découvrit devant lui une Natouchka vêtue de la même sarafane blanche immaculée que la veille portée par dessus une chemise blanche, et qui s’aperçut aussitôt qu’elle l’avait réveillé. Visiblement, elle était entrée pour déposer sur la table un plateau de bois sur lequel se trouvaient des gâteaux, un petit pichet de lait chaud et un godet en bois. Se tournant vers lui, elle lui adressa un grand sourire un peu gêné, comme si elle s’en voulait de l’avoir réveillé. Elle sembla hésiter un instant sur la conduite à tenir, mais son tempérament dynamique et plein de vie reprirent vite le dessus sur sa timidité et ses craintes. D’une voix énergique et rayonnante, elle s’adressa à celui qu’elle avait réveillé :


-Bonjour Tarik, tu as bien dormi ? En tout cas on peut dire que tu es un vrai loir, il est presque midi ! J’ai même eu le temps de passer plusieurs fois dans la matinée et de ranger tes affaires, tu dormais comme un bébé. Comme tu ne semblais pas devoir te réveiller avant mon service de midi, j’ai aussi pris l’initiative de t’apporter un petit-déjeuner. Je ne savais ce que tu aimais, j’ai donc pris ce que je préférais. J’espère que tu aimeras, on n’a pas droit à ça d’habitude, mais j’ai pu faire une exception pour l’occasion...

Elle semblait effectivement inquiète de la réaction de Tarik. Pendant que celui-ci se redressait en position assise dans son lit, elle remarqua l’était déplorable de ses vêtements et lui montra du doigt son placard entrouvert et qui laissait juste deviner qu'il était maintenant bien plus rempli que le soir dernier.

-Je t’ai apporté tes nouveaux vêtements pendant que tu dormais, ainsi que deux ou trois autres bricoles, je te laisse voir tout ça. Ne fait pas attention au pied de biche, il traînait au fond du placard depuis une éternité et je l’ai laissé là. Enfin… Si tu veux te changer maintenant ou rester seul pour petit-déjeuner, je peux m’en aller, mais si tu as besoin de parler ou besoin de quelque chose, je suis là, enfin, sauf pendant mon service, évidemment.

Natouchka ne savait pas trop quelle serait la volonté de Zack, s’il préférait qu’elle parte ou qu’elle reste, elle s’était approchée de la porte, hésitante, prête à sortir si le nouvel esclave des Grouchenko lui en faisait signe. Pendant tout son discours, elle avait été pleine d’assurance, mais maintenant, elle semblait presque craindre la réaction de son interlocuteur...
Pour ce qui est de ta chambre sous les combles, il faut t'imaginer un mix entre celle-là en plus petit pour ce qui est des murs et du plafond (sans le trou dans le plafond) http://www.google.fr/imgres?q=chambre+d ... CBQ&zoom=1 et celle-ci http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Attic_bedroom.jpg pour ce qui est des murs en bois, du mobilier (le lit de gauche correspond à la description, ainsi que la table, et la chaise).
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Zack
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Re: [Zack] Maître et Esclave

Message par Zack »

De légers bruissements sur le parquet me tirèrent de mon sommeil, encore hébété par ma nuit, mais aussi de par l'absence de lumière qui était d'actualité dans la chambre : je restais immobile. Sans trop comprendre encore où je me trouvais ni ce qui allait se passer et surtout : pourquoi faisait-il donc si chaud ?

Quelques secondes s'écoulèrent avant que la porte ne s'ouvrisse pour inondé la petite pièce de la chaleureuse lumière typique en cette saison. Tout à coup : la mémoire me revenais et j'eus alors la réponse à toutes mes interrogations excepté la seconde... De mon lit je me redressais pour y découvrir une Natouchka radieuse, irradiant de beauté dans sa blanche tenue auréolé de la douce lumière de l'été... Durant cette scène unique, je cru voir un ange.

Alors que je me frottais les yeux pour ne pas avoir l'air trop bête ni trop endormit, mon aînée posa sur la petite table un plateau emplit de matinales victuailles. Enfin, elle se tournait vers moi, un instant semblait hésiter sur quoi dire avant qu'elle ne s'élance pleine d'un entrain qui me rappela alors, non sans nostalgie, ma précieuse soeur.


" Bonjour Tarik, tu as bien dormi ? En tout cas on peut dire que tu es un vrai loir, il est presque midi ! J’ai même eu le temps de passer plusieurs fois dans la matinée et de ranger tes affaires, tu dormais comme un bébé. Comme tu ne semblais pas devoir te réveiller avant mon service de midi, j’ai aussi pris l’initiative de t’apporter un petit-déjeuner. Je ne savais ce que tu aimais, j’ai donc pris ce que je préférais. J’espère que tu aimeras, on n’a pas droit à ça d’habitude, mais j’ai pu faire une exception pour l’occasion... "


Alors que j'essayais de me rendre un peu présentable : ajustant mon coussin, ôtant mes cheveux de mon visage, recouvrant négligemment mon corps dévêtu marqué par la saleté et la souffrance, elle poursuivit :

"Je t’ai apporté tes nouveaux vêtements pendant que tu dormais, ainsi que deux ou trois autres bricoles, je te laisse voir tout ça. Ne fait pas attention au pied de biche, il traînait au fond du placard depuis une éternité et je l’ai laissé là. Enfin… Si tu veux te changer maintenant ou rester seul pour petit-déjeuner, je peux m’en aller, mais si tu as besoin de parler ou besoin de quelque chose, je suis là, enfin, sauf pendant mon service, évidemment. "


Alors qu'elle semblait déjà entamer son départ, je dû m'éclaircir la gorge pour m'adresser à elle avec l'accent de la Kislèv de l'est :

" Bonjour, oui ce fût une très bonne nuit, merci beaucoup. Déjà midi ! Je ne crois pas de ma vie avoir déjà autant dormi ! Eh bien, tu as raison je dois bien être un loir... A moins que tu ne sois une souris ? "


Lui lançais-je, accompagné d'un léger sourire.

" C'est très gentil à toi de m'avoir apporté à manger, ne t'en fais pas : je suis sûr que tu as très bon goût ! "


Je marquais une courte pause, avant que mes yeux verts ne viennent se replonger dans les siens.

" Mais dis-moi, tu es donc originaire de Kislèv ?"


Si Natouchka avait appris cette langue : pour sûr que j'en serais très impressionné, elle n'avait pas l'accent des gens du nord. Peut-être Stépan la lui avait-elle appris ? Mais dans quel intérêt ? J'attendais donc sa réponse qui serait sans doute l'occasion d'en savoir plus sur elle avant de poursuivre par ces quelques paroles :

" Je ne voudrais pas te retenir Natouchka, tu as sans doute beaucoup à faire... Mais avant de partir, sais-tu si monsieur Grouchenko désire me voir ou si quelqu'un en particulier m'attends pour que je travaille ? Il serait fâcheux que tout le monde ici sache que je suis bel et bien un rongeur porté sur la paresse ! "



* * *



Alors que la belle tirait la porte je quittais le lit prestement avant de prendre et cela à la même cadence l'unique chaise de la pièce pour pouvoir m'asseoir devant ce petit-déjeuner qui déjà : éveillait mes sens. Du lait et des gâteaux : autant dire un festin. Je mangeais posément, juste compromis entre : la faim qui me tiraillait et la joie de manger une nourriture décente.

Un gobelet de lait plus tard, je remettais la chaise à sa place, avant de me diriger vers l'armoire pour y inspecter le fameux sac dont Natouchka m'avais parlé un peu plus tôt. Ainsi que de choisir des habits approprié à ma taille que j'hésitais un instant à enfiler tellement j'étais pour l'heure couvert de crasse... Je décidais qu'il me faudrais prendre un bain, une douche, un sceau, une bassine, un ruisseau ou quoi que ce soit d'autre pouvant répondre à ce besoin dès que j'en aurais l'occasion.

Une fois vêtu de l'habit des serviteurs, j'apprêtais mon lit, attachais mes cheveux pour que ceux-ci paraisse le temps que je me décrasse un peu moins gras et rangeais ce qui devait l'être avant de me munir du plateau puis me rendre vers l'étage inférieur.


Hrp mais un peu dedans quand même :p : Pour gagner un peu de temps j'ai éllipsé ta future réponse, toutefois si tu désire prolonger la discussion cela ne me dérange nullement je m'adapterais en conséquence et vu que le passage qui précéde les trois astérix n'est pas d'une importance vitale... cela ne devrait pas déranger !

Si elle connait la réponse à ma dernière question, je m'empresse de m'y rendre, après un brin de toillette si elle ne sait pas... J'aviserais !
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 13 juin 2012, 21:32, modifié 1 fois.
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Re: [Zack] Maître et Esclave

Message par [MJ] Kriegsherr »

Quand elle vit que Tarik prenait le temps de lui répondre, et ne qu’il ne semblait pas vexé ni mécontenté par ses initiatives, mais au contraire semblait avoir apprécié ses efforts, un grand sourire éclaira son visage. Elle était tout simplement heureuse d’avoir pu lui faire plaisir, et le fait de voir Zack filer sa métaphore sur les rongeurs la fit même rire. Natouchkan rieuse, vint s’assoir sur la chaise et lui répondit, avec toujours la même voix débordante d’énergie et de joie de vivre, dans un kislévite ou ne perçait aucun accent :

-Je ne m’étais encore jamais aperçue que j’étais une souris ! Mais je viens de découvrir ma véritable espèce, en revanche, j’ignore bien d’où je viens. Probablement pas de Kislev, ni de l’Empire ou d’une autre nation du Sud, car je suis née esclave. En fait, je pense que je suis née quelque part en Norsca, sûrement pas très loin d’ici. Mon père est un parfait inconnu, je ne sais absolument rien de lui. De ma mère, je ne sais presque rien, si ce n’est que nous avons été séparées quand j’étais très jeune. Comment était-elle ? D’où venait-elle ? Etait-elle née esclave elle aussi ? Est-elle seulement encore en vie ? Je n’en sais rien et je ne le saurais sans doute jamais, car j’ignore tout d’elle, jusqu’à son apparence, son nom et son ancien propriétaire. Elle devait pourtant être généreuse, sans quoi elle ne m’aurait pas gardée et allaitée. Parfois, je rêve d’elle la nuit, et je l’imagine alors belle et douce, elle y prend soin de moi, m’aime et me protège… Evidemment, ce ne sont que des rêves.

Mais excuse-moi, je m’égare et ce que je te raconte ne t’intéresse sûrement pas. Pour en revenir à ta question, j’ai donc appris à parler le kislévite et quelques autres dialectes, - comme par exemple le reikspiel*, ან ჩრდილოეთ და ბევრი თავისი ვარიანტი, é qualché parolas des estaliano é tiléano – auprès des esclaves que j’ai côtoyés au gré des changements de propriétaires jusqu’à ce que monsieur Stépan Vassilievitch Grouchenko m’achète. C’était il y a sept ans, j’avais douze ans. Il m’a apprise à mieux maîtriser les langages que je maîtrisais déjà, pour que je puisse comprendre les ordres de ses invités et les aider en cas de besoin, puisque je suis chargée du service et de l’accueil des visiteurs.

Bon, tu as raison, j’ai la table de midi à préparer, je vais devoir te laisser. Comme c’est ta première journée, tu n’as aucune obligation, mais je sais que Marco voudra te briefer sur ton nouveau rôle, passe le voir si tu veux.


Elle se leva et commença à partir. Quand elle eut presque franchi la porte, elle se retourna vers son interlocuteur et rajouta, radieuse :

-Et… Merci de m’avoir écoutée, ça m’a fait vraiment plaisir de parler avec toi, petit loir.

Puis elle descendit dans la cuisine et le salon pour préparer le repas de midi. Zack, quand à lui, était vraiment affamé, et il engloutit en un rien de temps le petit déjeuner que Natouchka lui avait apporté. Après quoi il s’approcha de l’armoire et fouilla son contenu : il y avait là deux petites piles de vêtements blancs immaculés, du même tissu grossier que celui qu’il avait vu sur les habits de Natouchka et des autres esclaves. Il y en tout avait trois chemises blanches, trois pantalons blancs, une petite pile de sous-vêtements, une nouvelle paire de bottes de cuir qui remplaçaient ses vielles bottes trouées et un caftan (manteau russe traditionnel, en drap). Une boîte d’allumettes lui avait été fournie pour qu’il puisse allumer la bougie de suif qui servait à éclairer la petite pièce sombre sans fenêtre. Zack remarqua aussi trois fils de fer qui traînaient dans fond du placard et pourraient faire d’excellents crochets, s'il avait le savoir-faire nécessaire pour forcer les portes.


* : En Reikspiel dans le texte.
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Re: [Zack] Maître et Esclave

Message par Zack »

(HRP : Tu es une vrai encyclopédie : intéressant la petite recherche sur les caftan, le géorgien et le portugais; pour ce dernier ça ne veut rien dire :p, non ? En tout cas mon traducteur n'a pas su m'aider !)
Une fois habillé de bottes en caftan je pris le temps de considérer mes maigres possessions. Je ne me leurrais pas, il n'y avait presque rien, mais pour espérer un jour partir il me fallait mettre à profit toutes mes ressources. Stépan avait l'air généreux, toutefois je doutais sincèrement percevoir un jour une quelconque forme de rémunération... Excepté ce qu'il serait nécessaire au bon déroulement de ma fonction, mais peut-être me trompais-je ? Tout pour l'instant avait encore l'air si irréel, mais c'était bien normal après tout ce que j'avais vécu... Je sentais aujourd'hui un peu plus la gravité de l'épreuve que je venais de vivre. Le recul apporté par cette nuit de sommeil, m'avais réelement été bénéfique, je savais que je me souviendrais toute ma vie de ces quelques semaines, cette véritable descente aux enfers que j'avais vécu, mais je savais aussi qu'aujourd'hui, j'étais en une sorte bien plus fort qu'hier.

Un instant je restais à contempler mes mains, c'était si agréable de les observer se mouvoir, totalement libérés de leurs entraves : je souriais. Je pris le temps de remercier Tor, encore une fois, par une simple prière :


" ô Tor, suprême maître céleste, moi, ton humble serviteur terrestre : te remercie en ce jour pour la grâce que tu as su jusqu'ici m'accorder. Et te conjure de m'apporter la force nécessaire pour surmonter l'adversité qui ne serait tarder. "


J'avais décidé de rester simple pour commencer la journée qui s'annonçait calme, Tor devait être remercié après un combat, mais après tout ce que j'avais vécu il était devenu : en une sorte, un protecteur et je me devais depuis : lui rendre un hommage quotidien.

Pour l'instant le pied de biche et les trois potentiels crochets resteraient bien gentiment à leurs places le temps que je ne me dégotte l'attirail nécessaire à ma future tâche... J'espérais sincèrement obtenir des pièces d'armures supplémentaires, mais avant tout : des armes qui me permettrai de re-goûter à la sécurité qu'elles offraient en plus de me permettre d'exécuter la tâche que le destin m'avait pour l'instant confier. Il me faudrait aussi m'enquérir de ma future monture, je comptais bien me familiariser avec elle puisque je serai bientôt amené à risquer ma vie à ses côtés.

* * *
Une fois arrivé au rez-de-chaussé, je pris le temps d'amener mon plateau aux cuisines pour y nettoyer tout ce qu'il m'avait servis à manger : pichet, gobelet ainsi que la petite assiette qui avait accueillit les gâteaux, une fois cela fait je entama d'un bon pas le chemin des bains où je pu alors avec joie me décrasser... Une fois cela fait je me mis en quête de Marco, d'abord dans l'isba, car s'il n'y était pas déjà à attendre son repas il s'y trouverait forcément quelqu'un capable de m'indiquer où il se trouvait.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 13 juin 2012, 21:32, modifié 1 fois.
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Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
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• RESISTANCE ACCRUE(C): - niveau 1 : Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• SANG FROID(C): - niveau 1 : Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• COUPS PUISSANTS(S)(A): - niveau 1 : Augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

• AMBIDEXTRIE(S): - niveau 1 : à MAJ.

• MUSCULATION(A)(S): - niveau 1 : Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure.

• FORCE ACCRUE(S)(A): Il obtient un bonus de +1 lors de tous ses test sous la caractéristique FOR.

• ANTICIPATION(S): A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire.

• Autres : Chant, Résistance au froid, Esquive et Langue Norse

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