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Les égouts.... Je dois dire que je ne me mêle guère des affaires de la ville.Ce la n'attire que des ennuis... J'imagine que vous avez dû comprendre que je ne suis pas originaire d'ici et les gens ne me font pas encore confiance.
Mais ce monstre est un vrai fléau pour ceux que je côtoie et qui m'ont aidé lorsque j'en avais besoin. J'accepte de vous accompagner, et puis, qui serai-je pour laisser une belle jeune femme telle que vous s'aventurer seul dans cet endroit? Les gens d'ici verraient cela d'un œil étrange...
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Ceci étant dit, Guilbert te guida jusqu'à la ruelle où s'était passé le meurtre. Le soleil commençait à se lever et la fatigue à se faire sentir. Les premiers rayons du soleil arrivèrent lorsque vous pénétrez dans l'immonde fosse nauséabonde.
Tout ici n'était que crasse, putréfaction, rats courant de toute part, effrayés, poussant des cris d'alerte. Sur le mur d'en face un câble est tendu, il part dans les deux directions. Voyant ton air intrigué, Guilbert t'explique qu'il s'agit d'un guide pour les ratiers qui parcourent les égouts, ils retrouvent ainsi leur chemins aisément lorsqu'il s'enfoncent dans les méandres des tunnels.
Guilbert allume une bougie qu'il tenait dans sa sacoche et éclaire ainsi une parcelle plus grande du tunnel dans lequel vous vous trouvez.
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Je dirai.... à droite... Ne me demande pas pourquoi... Je le sens... c'est tout.
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Après de longues minutes à avancer dans le tunnel, vous arrivez à un croisement, vous permettant d'aller dans toutes les directions. Aucun indices n'est décelable à ta vue. Guilbert semble étudier des près les murs, les pierres, les traces sur le sol et l'aspect de la "vase". Il désigne la gauche du doigt.
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Un homme très pressé est passé par là. Les ratiers sont plus du genre à s'installer tranquillement et picoler avec leur camarades plutôt que de courir après les rats.
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L’égout commençait à s'immerger de plus en plus. Vous avez maintenant de l'eau jusqu'aux chevilles. L'odeur se dissipe légèrement ou bien vos sens commencent à s'habituer à l'odeur d'excréments, de viande pourrie et autres fumets que vous avez du mal à discerner au milieu des ces effluves.
Guilbert semble en alerte, les sens tendus vers le silence assourdissant des égouts, l'arme à la main depusi peu, il progresse doucement se retournant de temps en temps pour vérifier qu'il n'y a personne derrière lui. Ses pieds glissent dans l'eau, lentement, silencieusement, afin de n'émettre aucun son. Il t'encourage à faire de même.
Mettant son doigt sur sa bouche il t'indique un éboulement non réparé sur la gauche du tunnel. Il s'approche de ton oreille et tu peux sentir son souffle chaud, presque haletant.
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C'est peut-être par là que passe notre homme... Il ne peut rester constamment dans les égouts, il risquerait de se faire attraper par les ratiers. Allons voir...
Tu es plus fine que moi tu passera plus facilement... Passe devant, je te suivrai...
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L'accès était assez étroit, même pour toi, tu avais du mal à avancer, d'écorchant les genoux et la paumes des mains. Mais tu entendais toujours Guilbert qui te suivait, à son rythme. Le tunnel s'élargit peu et fini pas devenir une petite caverne souterraine avec au bout.... de la lumière.
Guilbet ne semblait pas s'être trompé...