[Stefan Von K.] Le fruit du labeur

La province du Wissenland a changé de mains plus d'une fois au cours de sa longue histoire, du coup ses troupes régulières sont farouchement indépendantes. La Comtesse Emmanuelle von Liebwitz dirige cette terre depuis la ville de Nuln, mais officiellement, la capitale de la province est Wissenburg.

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Stefan Von K.] Le fruit du labeur

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Le maître d'arme secoua la tête en souriant.

- "Non, sire. Je suis heureux de constater votre ambition pour Serrig et ses habitants. Vous faites honneur à votre nom. Je m'en vais de ce pas faire les préparatifs nécessaires pour le voyage." se contenta-t-il de dire, évitant de faire une allusion directe au défunt père de Stefan. Sur ce, Talabam se raidit et inclina la tête sobrement avant de quitter le cabinet particulier, refermant la lourde porte en chêne derrière lui.

Stefan se retrouva seul. Par les volets entrouverts, il pouvait voir le village en contrebas, entendre le marteau du forgeron battant l'acier, deviner les silhouettes des habitants qui s'affairaient à leurs tâches. Une lourde charrette de foin traversait le pont de pierre qui enjambait la Sol, tiré par deux boeufs blancs. Tout ne semblait être que quiétude et chaleur douce alors que le soleil brillait dans le ciel. Les mauvais jours du domaine semblaient loin, et il était maintenant temps de choisir entre rester dans cette tranquillité pastorale jusqu'au prochain désastre, ou prendre les devants et assurer la prospérité et le développement de la seigneurie des Von Kantzow.



Une semaine passa, pendant laquelle aucun événement notable ne sembla avoir lieu. La vie à la campagne pouvait souvent se montrer monotone, et chaque jour se ressembler. La vie commençait tôt le matin, terminait tôt le soir, et faisait son cours indolent entre les deux ; travaux des champs, martèlement de la forge, et éclats de voix qui montaient du moulin à eau, quand le soleil se couchait et que les villageois se réunissaient dans la "taverne" du vieux Dietrich. Stefan s'impatientait, et les plans qui se bousculaient dans sa tête venaient toujours s'arrêter devant cette immense muraille qu'est le Temps. Sous la chaleur de midi, quand les rayons du soleil écrasaient la terre et que seules les mouches trouvaient la force de voler dans l'air lourd, le jeune noble se sentait bouillir. Il y avait tellement à faire ! Et pourtant, il tournait en rond. Il ne pouvait pas contrôler ce facteur, et après avoir tourné en rond pendant plusieurs heures dans le grand hall de la demeure familiale, il se devait d'admettre qu'il n'y pouvait rien sinon attendre d'avoir plus de cartes en main. En guise de consolation, il découvrit une collection de livres dans les tiroirs du cabinet de son père. Il y avait là trois tomes d'un traité de stratégie et de tactique écrit il y a plusieurs décennies de cela par Matthias IV, l'arrière grand-père de l'empereur Karl-Frantz lui-même. Ces vieux grimoires poussiéreux et décorés de magnifiques enluminures Les plusieurs centaines de pages semblaient suffisantes pour s'instruire et faire passer le temps plus vite. C'est dans le pavillon de chasse de la demeure familiale que Stefan aimait à s'installer pour lire, une magnifique tour de briques roses et de galets de la Söl qui se dressait sur la colline, au milieu des bois, à quelques encablures du manoir. L'endroit était d'une tranquillité sans prix, et seul le chant des geais et quelques écureuils roux venaient parfois le déranger dans sa retraite studieuse et impatiente.

Enfin, huit jours après son départ, Talabam revint avec les recrues et l'équipement. Il était environ midi et le soleil brillait haut dans le ciel sans nuages quand l'un des deux serviteurs arriva en courant à la tour au milieu des bois, haletant et s'appuyant contre le mur de brique pour reprendre son souffle. C'était un jeune garçon d'environ douze ans qui travaillait depuis quelques mois au manoir, comme son défunt père avant lui. Il déglutit, épousseta ta tunique et frappa à la porte en bois de la tour avant d'entrer. L'intérieur était très sobre : une étagère vide, une cheminée éteinte depuis des années, une table en chêne massif et un établi plat pour vider et dépecer le gibier. Stefan lisait sur l'un des tabouret, adossé au mur, dans la fraîcheur que les dalles au sol procuraient.


- "Seigneur ? Maître Talabam est de retour de Wusterburg avec une troupe d'hommes. Ils sont à quelques lieux du domaine à peine et seront ici dans environ une heure." dit le jeune garçon après avoir incliné la tête, gêné de déranger le maître des lieux, à peine plus âgé que lui fut-il.
Un petit message pour dire que je suis toujours dans le coin, que je surveille, et qu'à partir de demain je pourrai à nouveau poster beaucoup plus régulièrement ! Dis moi ce que tu veux faire maintenant : si tu veux continuer l'action ou faire une ellipse narrative ! Houhou !
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Re: [Stefan Von K.] Le fruit du labeur

Message par Stefan Von Kantzow »

Stefan but une gorgée de vin avant de tourner la page du premier tome "Des Réflexions Stratégiques" de Matthias IV, le propre grand-père de l'empereur actuel Karl Franz. Ce livre était le premier tome d'un traité de stratégie en trois qui avaient miraculeusement survécut à l'outrage des bandits et que Stefan avait retrouvé par hasard dans sa bibliothèque, il avait été plus que ravi de trouver ces livres d'ailleurs forts intéressants et abordaient un sujet qui le passionnait. Ce divertissement était bienvenu car cela faisait une semaine que le jeune homme rongeait son frein à attendre Talabam, la vie à la campagne pouvait être assez ennuyeuse car il y avait peut de divertissements comparés aux villes et le jeune homme n'avait rien trouver de mieux à faire que lire ces livres. Il avait réfléchit à comment aménager au mieux les futurs constructions de son domaine mais il s'était refusé à entamer quelque chose car au vu des finances actuelles (et des futurs dépenses) il trouvait plus prudent de s'occuper de ses projets un par un. D'abord la milice, et ensuite il s'occuperait de la scierie. Heureusement qu'il avait découvert ces vieux grimoires sinon l'attente aurait vraiment été pénible.

Reposant son verre au pied de sa chaise il reprit sa lecture.

"...Et c'est pourquoi l'artillerie devrait toujours être gardée par quelques régiments de lanciers ou d'hallebardiers au cas ou une attaque surprise ne mette pas hors service ces précieuses machines qui comme nous l'avons expliqué plus tôt sont d'un soutien capitale lors d'une bataille."

A peine venait-il de finir ces lignes qu'il fut interrompu quand quelqu'un frappa à la porte du garde chasse.

-Entrer.
Dit Stefan sans quitter des yeux les pages de son livre.

Un des valets entra en trombe dans le garde chasse ou Stefan s'était établit pour lire et lui annonça que Talabam était bientôt arrivé
.

-Ah, excellent.
Merci. Répondit Stefan en se levant. Il finit son verre et le posa avec le livre sur la table du garde chasse, il viendrait les rechercher plus tard. Va chercher Ulrich, je veux qu'il vienne accueillir avec moi ceux qu'il aura sous ses ordres.

Sur ces ordres il partit du garde chasse pour revenir au manoir et accueillir Talabam et ses futurs miliciens. Arrivé à l'entré il guetta l'arrivée du maitre d'arme et quand il aperçut les silhouette qui se rapprochaient il eut l'idée de prendre s longue vue, un cadeau de son père qu'il prenait presque partout pour essayer de voir plus précisément le maitre d'arme et les recrues
.
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Re: [Stefan Von K.] Le fruit du labeur

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Stefan vint se planter devant les grandes portes en bois clouté du manoir, attendant de pied ferme ceux qui seraient ses premiers hommes. Derrière lui se tenaient les quatre serviteurs : deux valets d'âge mur, un plus jeune et la cuisinière et femme de chambre. Ulrich arriva quelques instants après et s'arrêta devant le jeune seigneur.

- "Sire, je suis venu comme vous me l'avez demandé." dit-il sobrement de sa voix rauque, avant de venir se mettre en place à côté de Stefan, légèrement en retrait. Il coinça ses pouces dans les bretelles en cuir de sa cuirasse, et regarda vers le village en contrebas.

Le contre-jour força les membres du comité d’accueil de plisser les yeux et de se protéger d'une main pour pouvoir apercevoir le cavalier et la petite troupe de marcheurs qui gravissaient le chemin poussiéreux qui montait depuis le village jusqu'au manoir, serpentant sur le flanc de la colline boisée. Il y avait là une vingtaine d'hommes ainsi que deux mules de bât, le tout dirigé par Talabam monté sur une coursier bai et à la queue taillée courte. Ils mirent plusieurs minutes à gravir le chemin sous le soleil pesant, avant de finalement arriver à hauteur du manoir. Talabam talonna légèrement sa monture qui se mit à trotter jusqu'aux portes, et démonta d'un geste vif, faisant claquer ses bottes en cuir sur le sol ferme. Il fît passer les rennes par dessus la tête de son cheval et s'approcha de Stefan et de ses suivants.

- "Mes salutations, jeune sire." dit-il en inclina la tête. Il avait attaché ses cheveux ondulés et grisonnants en catogan pour le voyage. Sa chemise blanche était poussiéreuse sous son pourpoint de cuir, mais il gardait son sourire en coin, à la fois amical et ironique. "Voilà les recrues pour votre milice. Quinze hommes vigoureux et leur équipement." dit-il en désignant les marcheurs et les mules qui l'accompagnaient et qui vinrent se mettre en ligne derrière lui. "Sept lances, sept rondaches et quinze épées des forges de Wusterbug que j'ai acheté à bon prix. J'ai dû dépenser quelques couronnes de plus pour le voyage, afin de payer les vivres et les muletiers. Ils sont prêts à vous servir, sire." finit le maître d'arme en s'écartant, tirant son cheval sur le côté.

Les recrues, ne sachant pas trop quoi faire, restèrent en ligne face à Stefan et ses serviteurs, les mains dans le dos. La plupart avaient plus l'air d'ouvriers désœuvrés et en quête d'une solde que de vrai soldats : visages mangés par une barbe de plusieurs jours, vêtements abîmés et troués, bottes élimées. L'un d'eux avait un cache-oeil en cuir et la plupart avaient des cicatrices visibles, signes de combats ou de maladies contractées pendant l'enfance. Il aurait été facile pour un criminel recherché à Wusterburg de se cacher parmi cette troupe de recrue en espérant ainsi échapper aux gardes de la ville, mais il semblait à Stefan que c'était un risque à prendre pour pouvoir former ses premières troupes.

Ulrich n'attendit pas d'ordre de son seigneur pour s'approcher de la ligne de recrues fatiguées par la marche sous le soleil de plomb. Il garda un air dur et impassible en passant devant chaque volontaire, l'examinant des pieds à la tête. Il lâcha un juron et se tourna vers Stefan.

- "Sire, ils ressemblent plus à des rats d’égout qu'aux fantassins auprès desquels j'ai servi." lâcha-t-il avec son air patibulaire.

- "He, doucement le chauve, c'est pas un pécore qui va m'apprendre à tenir une épée." lâcha celui au cache-oeil.

Le nouveau capitaine se contenta de se retourner et de lui enfoncer son poing dans le ventre dans un geste aussi puissant ue fulgurant. Le borgne écarquilla les yeux en se pliant en deux et tomba à genou dans la poussière en toussant. Ulrich défia du regard le reste des recrues.

- "La milice de Serrig ne souffrira d'aucune insubordination. Je suis votre capitaine, et le moindre pas de travers sera puni, sachez le. Maintenant, saluez votre seigneur." dit-il en faisant un pas de côté. "Garde à vous, par Sigmar !" lâcha le capitaine de sa voix rauque.

Les recrues, un peu désorientés, claquèrent des talons et se tenirent bien droites pour saluer Stefan. Même le borgne fit de même après s'être relevé et avoir lancé un regard haineux à Ulrich.
Tu as donc 15 nouveaux habitants ! Je vais modifier la fiche de de gestion dans le spoiler du premier post en conséquence.
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Re: [Stefan Von K.] Le fruit du labeur

Message par Stefan Von Kantzow »

Stefan pouvait voir à travers sa longue vue une vingtaine d'homme, il reconnu en tête Talabam et ceux qui le suivait devaient être ses recrues, ainsi que des muletiers, sans doute pour transporter l'équipement. il aurait voulu continuer à les observer mais le contre jour lui blessa les yeux et il dû vite cesser d'utiliser sa longue vu pour ne pas trop s'abimer l'oeil. Ce fut à ce moment là qu'Ulrich arriva en lui demandant si il l'avait fait appelé.

-Oui en effet Ulrich, comme vous pouvez le voir vos futurs recrues arrivent et je pense que ce serait une bonne chose que vous les accueillez avec moi.

Talabam arriva au manoir où l'attendait Stefan, Ulrich et les autres membres du manoir quelques instant plus tard. il posa pied à terre pour saluer son seigneur et Stefan remarqua qu'il avait attaché ses cheveux en catogan pour être plus à l'aise sur la route. Cela lui allait plutôt bien, il avait un air plus... martial.
Le maitre d'arme fit rapidement son rapport à Stefan sur les recrues qu'il avait enrôlé et les armes qu'il avait acheté. Stefan répondit par un sourire.


-Très bien mon ami, je savais que je pouvais compter sur toi pour ce travail.

Il jeta un coup d'oeil aux fameuses recrues, de toute évidence ce n'était pas des guerriers, sans doutes vu leurs cicatrices que avaient-ils déjà connu des combats mais Stefan doutait qu'ils aient jamais combattu de manière organisée. Certains étaient peut-être des voleurs ou des criminelles de Wersteburg mais aux yeux du jeune noble peut importait leur passé à la ville du moment qu'ils se comportaient bien à Serrig. Et si ce n'était pas le cas et bien... Serrig n'était qu'un petit village, les nouvelles circulaient vite. Et puis ce n'était pas vraiment comme si il avait le choix "On fait avec ce que les moyens que les dieux nous donne et pas ce que l'on aimerait avoir" aurait dit son père.

Alors que s'achevaient ces pensées il remarqua qu'Ulrich s'était avancé pour examiner lui même les recrues. Et son avis ne fut pas des plus élogieux. Un des nouveaux venu voulu donner son avis et avant que Stefan ne puisse le reprendre Ulrich s'en occupa d'une manière plus brutale mais sans doute tout aussi efficace. Un petit sourire naquit sur les lèvres de Stefan, finalement il valait peut-être mieux qu'il n'intervienne pas. Le nouveau capitaine avait l'air d'avoir la situation bien en main et comme ça il montrait son autorité aux nouveaux arrivant. Il ordonna ensuite aux recrues de se mettre au garde à vous, visiblement impressionnés par la démonstration de force du "pécore" ils s'exécutèrent en hâte y compris celui qui s'était prit un coup de poing dans le ventre.


-Merci capitaine.
Dit Stefan avec un petit hochement de tête à Ulrich et toujours avec un petit sourire pour montrer qu'il soutenait ce dernier. Il s'avança ensuite de quelques pas vers les recrues et passa son regard dur chacune d'entre elle.

-Très bien messieurs, comme le capitaine Ulrich vous l'a expliqué je suis le seigneur de Serrig, Stefan Von Kantzow. Pour commencer je vous souhaite la bienvenu sur ces terres. Désormais vous serrez des Serigois, ces terres sont votre nouveau foyer et votre tâche sera de la défendre. Je vais être direct, peut-être que certains d'entre vous ont fais des choses peut recommandables à Wursterburg, certains d'entre vous étaient peut-être des criminels avant de s'engager pour entrer dans la milice de Serrig.
Il passa son regard sur chaque homme devant lui comme pour les défier de répondre. Aussi je vais être claire, qui vous étiez là-bas ne m'intéresse pas, ce que vous avez fait là bas, ne m'intéresse pas non plus. Ce qui m'intéresse c'est comment vous vous comporterez ici, en tant que miliciens de Serrig. Soyez des hommes honorables et justes et vous pourrez vivre aussi paisiblement que tout ceux qui vivent sur ces terres et fonder une famille. Sinon vous serez traités comme n'importe qu'elle criminel.

Stefan laissa passer quelques instants pour que ses paroles rentrent bien dans le crâne des nouvelles recrues.


-Mais je suis sur que nous n'auront pas à en arriver là. Le capitaine Ulrich se chargera de votre entrainement et votre équipement en fonction de vos compétences. Je vous laisse désormais entre ses mains avisés. Et encore une fois, bienvenu à Serrig.

Il conclut avec un sourire avant de se retourner tout en invitant Talabam à le suivre. Il se retourna ensuite vers les valets.


-Allez entreposer les armes dans la salle d'arme.
Leur dit-ils avant de partir accompagné de Talabam.

Une fois qu'ils furent assez loin des oreilles indiscrètes il demanda :

-Alors, de toi à moi, que penses tu des premières recrues ?
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 25 mai 2014, 14:49, modifié 1 fois.
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Re: [Stefan Von K.] Le fruit du labeur

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Le maître d'arme flatta l'encolure du cheval dont il tenait les rennes en regardant le capitaine diriger la nouvelle milice de Serrig vers l'armurerie. Il avait un petit sourire en coin.

- "Pour être honnête, je serai un homme ruiné si je pariais qu'ils soient tous des enfants de coeur. Mais Ulrich semble capable de les tenir à l'oeil. C'est un dur. Il en fera des soldats. Après ... c'est à vous de leur montrer qui commande, sire, et de leur apprendre la loyauté. Ou de l'acheter." finit-il avec un air entendu. "Je vais tâcher de veiller à ce que les événements de l'an dernier ne se reproduisent pas. Nous devrions placer un homme de confiance dans la troupe pour nous assurer qu'ils ne complotent pas contre vous et les habitants de Serrig. Une dizaine d'hommes armés pourraient facilement prendre le domaine s'ils savent comment faire. Et où comptez-vous les loger, sire ?" demanda-t-il en regardant en direction du village, en contrebas.
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Re: [Stefan Von K.] Le fruit du labeur

Message par Stefan Von Kantzow »

La réponse du maitre d'arme ne surprit pas le jeune noble, après tout il connaissait les risques quand il avait envoyé Talabam chercher les recrues, mais comme il l'avait dit peut importait ce qu'ils avaient fait autrefois, seul lui importait comment ils allaient se comporter à Serrig. Quand à placer un homme de confiance c'était une bonne idée, on était jamais trop prudent.

-Si ils tentent de s'emparer du domaine je m'en occuperait, j'ai déjà surmonté cette crise et je le ferai encore si besoin est.
Dit Stefan les traits marqués par la détermination, ses poings s'étaient serrés instinctivement au souvenir de l'outrage. Cependant après quelques secondes il se calma et son visage s'adoucit quelque peut.

-Ils logeront au même endroit que leur prédécesseurs mercenaires, ils étaient à peut près autant. Je ferai bâtir une caserne plus tard si nous recrutons d'avantage de miliciens. Quand à l'idée de placer un homme de confiance parmi eux c'est une bonne idée, j'ai quelques personnes en tête pour cela mais il faut que j'y réfléchisse. A moins que tu n'ai toi même une idée ?


Il pensait notamment à ceux qui avaient combattu les mercenaires à ses côtés, il les connaissaient un peut et savait qu'ils étaient très attachés à la protection de leur village et de leur famille qui y vivait. Peut-être pourrait-il jouer sur cela pour les convaincre d'infiltrer la nouvelle milice pour son compte ? Idée à creuser. Néanmoins il lui faudrait agir avec discrétion et prudence, si sa milice découvrait que leur seigneur n'avait pas confiance en eux au point de les faire espionner il perdrait leur soutient plus rapidement que n'importe qu'elle comploteur pourrait le faire.

Le lendemain matin il fit appel à Ernst et Jakob, les deux hommes qui l'avaient aidé à chasser les bandits du village dans son bureau. Il ne les connaissaient pas vraiment mais il s'était battu à leurs côtés, de ce fait ils étaient parmi les gens qu'il connaissait le mieux dans le village, et en qui il avait donc le plus confiance. Sans compter qu'il savait qu'ils étaient très attachés à leur foyer et au domaine et que même si ils ne se battraient pas pour lui ils feraient ce qu'il faudrait pour garder le domaine en sécurité.

-Messieurs, je vous ai convoqués car j'ai une mission importante à confier à au moins l'un d'entre vous. Comme vous le savez, des hommes venant de Wusterburg sont venu hier pour devenir des membres de la milice de Serrig. Ce sont pour la plupart des braves gens venu en quête d'un travail honnête, cependant Talabam et moi avons des raisons de penser que quelques pommes pourries ont néanmoins réussi à se glisser dans le panier. Je suppose que vous vous souvenez des événements qui ont secoués le domaine l'année dernière ? Aussi j'aimerai que l'un d'entre vous s'engage dans la milice pour... surveiller nos nouveaux concitoyens pour éviter d'éventuels dérives. Notez bien que ceci n'est pas un ordre et que vous êtes libre de refuser. Cependant vous êtes ceux en qui j'ai le plus confiance pour cette tâche, ce n'est aussi qu'une mission temporaire, si la vie en temps que milicien ne vous covient pas vous serez libre de la cessez e de retourner à votre ancien travail dans un mois.
Proposa Stefan.
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 24 juin 2014, 17:49, modifié 2 fois.
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-Longue vue

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