[Odyss] Von vélazus

Le Talabecland se trouve au coeur de l'Empire, et ses armées prennent souvent la forme de petites forces d'élites. Helmut Feuerbach est porté disparu, mais sa cour est toujours dans la Cité de Talabheim.

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[Odyss] Von vélazus

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Ainsi donc voila où en était arrivé l'initié de Sigmar : Une cellule humide et sombre. Dire que ce voyage avait toujours eut pour but de répondre à l'appel du "marteau de la foi", une mission qui aurait dû être à priori des plus simple, était devenu un véritable cauchemar pour Odyss. Tout avait pourtant bien commencé en compagnie du Sergent Reik lors de son départ de Grunburg, puis son chemin avait alors croisé celui du mal, mais aussi dans le même temps celui de Nathalie et Eléonore et tout avait alors basculé... Et pourtant quand il pouvait penser qu'il avait échappé aux dangers et aux ennuis, voila que tout recommençait de plus belle. Il était à nouveau seul...
Condamné à croupir pour une durée indéterminée dans cette cellule, tout cela à cause d'un préfet imbu de sa personne et n'arrivant pas à accepter l'idée d'écouter les avertissements que l'homme de foi avait tenté de lui apporter. Pour autant, les mots d'Odyss avait su faire mouche chez un homme : le sergent qui avait la charge de la protection du préfet. Au moment de l’amener à sa cellule, celui ci lui avait présenté ces plus plates excuses quand à l'emportement dont avait fait preuve le préfet Zultan. Quoiqu'il en soit, le sergent avait promit de renforcer les tours de ronde au sein du village, une mesure de sécurité supplémentaire en sommes, juste au cas où, espérant ainsi répondre à la mise en garde de Odyss concernant les événements dont il avait été témoin à Wörlitz.

La petite cellule, dont il était locataire désormais était dans un bâtiment à part, non loin du poste de garde du village et donc de l'entrée principal de la bourgade. Les cellules étaient peu nombreuses mais aussi peu remplit, ici pas de grands criminels ou de dangers publiques, tout au plus des ivrognes que la garde avait jugé bon de faire décuver ici pour éviter tout remue ménage.
Odyss devait donc désormais passer le temps du mieux qu'il pouvait tout en sachant dans le même temps, que cette imprévu diminuait les chances de survie de sa camarade Nathalie, attendant sûrement avec Eléonore son retour. Il n'avait même pas pu récupérer le onguent que l'herboriste du village avait promis de lui préparer.

Les heures passèrent, et le seul compagnon du prêtre fut le silence.

Ce ne fut qu'au bout d'un moment, qu'il entendit une voix, provenant de la cellule à coté de la sienne, étant séparé d'un mur de pierre, il ne pouvait y voir son occupant, et pourtant il reconnu la voix du vieillard qui l'avait "abordé" plus tôt.
Il murmurai sans cesse des choses sans queue ni tête, se parlant à lui même, dans tout son charabia les seules choses vraiment compréhensibles étaient celle qu'il avait dit à Odyss plus tôt dans la journée, cette sorte de mise ou garde où de prophétie, ce monologue qu'on pouvait interpréter de bien des façons :


""Ils arrivent pour nous !!!!
La nuit va tomber, et le prophète déversera la mort sur les justes
Les corrompus seront jugés et recevront son baiser maudit.
Et au final... Nous deviendront tous ces enfants à elle."


Et il répéta ces mots encore, encore et encore... L'homme semblait avoir des humeurs très changeantes, rigolant, puis s'énervant, parlant fort puis à voix basse. Peut être au final le préfet Zultan avait eut raison, peut être ce vieil homme n'était en réalité qu'une pauvre âme égaré, dont l'esprit avait été brisé, un fou...
Odyss pouvait tenter de l’interpeller mais rien ne disait que cela le ferai sortir de son délire. Au final, la raison même qui l'avait poussé à accepter de son plein gré de se retrouver ici, a savoir s'entretenir avec le vieil homme, n'était peut être pas une si bonne idée en fin compte...
C'est alors que le vieil homme dit quelque chose à voix basse, mais qui resta perceptible aux oreilles de l'initié :


"Von Vélazus... Le sang... Le prophète..."

Encore ce nom ! Le même que Nathalie prononçait dans ces rêves... Ou ces cauchemars... Coïncidence ? Cela était impossible. Que pouvait bien signifier ce nom de famille qui était pourtant totalement inconnu de Odyss...
Des réponses allaient il lui être donné ? Pour cela il fallait poser des questions à son interlocuteur fou... Les bonnes surtout...

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Re: Von vélazus [Odyss]

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Odyss n'a pas opposé de résistance ou de protestation pour suivre les gardes. Il se félicite même que le sergent ait pris en considération sa mise en garde en mettant en place un renforcement des défenses du village. Cependant, il ne doute pas qu'en cas d'attaque des fils de la ruine, ces défenses seront dérisoires et insuffisantes. Il aurait été préférable d'appeler des renforts du dirigeant réel de cette communauté, mais sans l'aval du préfet, il devait reconnaître que ce sergent avait fait ce qu'il pouvait.

Dans sa cellule, comparable à sa chambre de Grunburg lors de son noviciat, Odyss s'accorde quelques instants pour méditer sur la situation. Il s'installe du mieux qu'il peut et lance une prière à Sigmar pour l'éclairer dans sa méditation et sa réflexion. En voulant convaincre le préfet de la menace potentielle sur son village, il n'avait réussi qu'à mettre davantage en danger la vie de Nathalia. S'il ne sort pas de ce cachot rapidement, il faut craindre que la belle guerrière ne survive longtemps. Cependant, il reste persuader d'avoir pris la bonne décision.

Ouvrant les yeux, calmement il évalue sa situation. Il n'y a aucun garde à proximité pour l'instant pour lui permettre de tenter de faire transmettre un message ou une demande afin que l'onguent préparée par l'herboriste soit transmise à Nathalia et Eléonore. Il regarde en détail sa cellule, vérifiant s'il n'y a pas une éventuelle faiblesse dans celle-ci qu'il puisse exploitée le moment venu. Il avait espéré, au moins, pouvoir discuter avec le vieil homme, mais visiblement il n'est pas à proximité de sa cellule.

Patient, Odyss attend la venue d'un garde lorsqu'il entend le vieil homme, tenant toujours les mêmes propos qu'à l'extérieur lorsqu'il a été conduit dans cette cellule. Cette fois-ci, Odyss prend bien le temps d'écouter attentivement ces propos avant de tenter d'en tirer quelques informations.


- Vieil homme, je comprends parfaitement ce que voulez dire. J'ai connu cela dans le village de Wörlitz qui ne doit plus être que cendres à ce jour. Les Fils de la Ruine y ont agis avec rapidité et efficacité. J'ai voulu mettre en garde votre préfet sur cette menace et comme vous le constatez je me retrouve dans cette cellule.

Puis lorsque le vieil homme prononça les derniers mots, cela fit comme un déclic pour l'initié de Sigmar. Le vieil homme n'était pas un fou, mais un homme qui dispose d'une connaissance de faits qu'il n'a pu accepté avec tout ce que cela impliquait.

- Vieil homme, rassurez vous. Nous lutterons pour vaincre cette menace avec l'aide de Sigmar. Par contre, j'ai déjà entendu le nom de von Velazus, mais je n'arrive pas à me rappeller à qui il se rapporte. Pouvez-vous me dire qui il est ? Est-il le prophète que vous parliez tout à l'heure ?

Odyss ne sait pas si le vieil homme l'a entendu et encore moins si celui-ci va lui répondre.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 31 oct. 2017, 20:19, modifié 1 fois.
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Re: Von vélazus [Odyss]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

L'initié tenta du mieux qu'il pu d'arracher quelques précieuses informations au vieillard délirant, mais aucune parole censé ne semblait vouloir le faire réagir. Sauf le moment où l'adepte de Sigmar prononça le nom de : Von Vélazus. A cet instant, le vieil homme garda le silence, se taisant pour la toute première fois. N'ayant aucun visuel sur lui, Odyss ne pouvait déterminer ce qu'il fit à cet instant, c'est alors que l'atmosphère au sein de sa cellule, se fit plus pesante et plus sombre, comme si l'espace d'un court moment, quelques forces maléfiques posaient leur yeux malveillants sur Odyss.
C'est alors que le vieillard reparla, avec un timbre de voix bien plus grave que ce qu'il avait pu être jusque là.


"Vous voulez savoir ? Vous voulez savoir ce qui se cache derrière le nom de Von Vélazus ? Laissez moi vous compter une histoire :

Celle ci se passe il y a bien longtemps. Erik Von Vélazus était un jeune seigneur, d'une lignée sans grande importance il est vrai, mais il n'aspirait à rien omis la tranquillité et le bonheur. Les gens le connaissait pour sa bonté d'âme et sa simplicité.
Et dans la vie qu'était la sienne, il fut frappé d'un mal bien connu des hommes : l'amour. Il tomba éperdument amoureux d'une femme, de basse naissance certes, mais dont la simplicité de vie, et la bonté de cœur reflétait la sienne. Ils finirent par être des âmes sœurs, et profitèrent de la joie d'aimer, et d'être aimer.
Mais toutes les histoires ne peuvent rester éternellement bercées par le bonheur. Le jeune couple avait tout pour lui, sauf... Des enfants... Et le temps passa, et passa, et passa... Sans que jamais le femme de Erik Von Vélazus ne puisse être enceinte. Le jeune homme, devint alors de plus en plus malheureux, se refusant à croire, que jamais il n'aurait de progéniture. Il pria donc les Dieux, implorant Sigmar, Shallya, et tous les autres, mais même lui qui avait toujours été un homme bon, n'eut pour seul réponse que le silence...

Ce fut alors sa femme, qui implora elle aussi les Dieux de lui venir en aide, et l'un répondit à l'appel mais pas celui qu'elle aurait pu espérer... Un Dieu sombre, qui passa un marché avec elle, dont les termes seraient restés secrets, dans tous les cas, le Dieu sombre promis à la jeune femme que grâce à lui, elle pourrait avoir autant d'enfant qu'elle le voudrait.
Heureuse et comblé, voulant apprendre à son mari, la révélation qui lui était apparu, elle retourna auprès de son époux, mais ne le trouva pas seul... Erik Von Vélazus, aussi amoureux qu'il avait pu être, n'avait pu accepter l'idée de ne pas avoir d'enfant, et avec donc décidé d'aller partager sa couche avec une autre, capable de lui offrir ce qu'il désirait tant.
Une dispute éclata, et dans le couple, l'amour laissa place à la rage, et à la haine... Et une nuit d'hiver, le domaine des Von Vélazus fut détruit, rongé par les flammes, accidents où évènement intentionnel, rien ne fut sauvé, et rien ne fut retrouvé... Aucun corps...
Depuis, la lignée des Von Vélazus est dîtes maudite, et totalement éteinte, et pourtant selon certains... Le sang de cette lignée offrira à celui qui en est digne, un pouvoir aussi sombre que terrifiant, et que le jour de la ruine, le prophète, messager du Dieu sombre, déversera le mal et la corruption sur la terre.

Mais... Toute cette histoire n'est selon le commun des mortels que légende et folie, les versions diffèrent même selon les narrateurs

En avez vous eut assez... Odyss Teugendorf ?"


Il l'avait prononcé... Ce vieillard que jamais Odyss n'avait rencontré avant d'arriver dans ce village, venait de le nommer par son nom et prénom. Une chose normalement impossible et pourtant terrifiante, c'est alors à ce moment qu'une porte du bâtiment où était enfermé Odyss s'ouvrit, et un visage familier se présenta à lui : Gildart. Le vieux briscard s'avança dans le couloir, tandis que l'atmosphère dans la cellule de Odyss était retourné à la normal.

"Puah ! Vous vla ! J'vous avais dis faut pas traîner dans ce village, des idiots, rien que ça ! Z'inquiétez pas j'vais vous faire sortir de là mon gars, l'garde de faction est un poivrot, que des incapables ! J'le sais bien, j'ai passé du temps dans ces cellules quand j'vivais encore ici !"

Gildart montra alors les clés à Odyss, il était impossible de savoir comment il avait pu les récupérer, mais quand la chance nous souriait ainsi, avait on envie de la voir tourner à cause d'interrogations stupides ? Ouvrant la cellule, il laissa sortir le prêtre avant d'ajouter :

"la vieil sorcière ma filé votre onguent pour votre amie. Hé ! Vous parliez à qui quand j'suis arrivé ? Y a q'vous en cellule ce soir l'ami... Enfin bref, faut pas rester là, on retourne chez moi, mais faut pas s'faire choper. Z'ont laissé votre marteau dans la salle d'a coté si vous voulez. Suivez moi."

En effet, si Odyss jetait un œil à la cellule qui avoisinait la sienne, il n'y avait personne... Le vieillard fou... Il avait disparu, comme si il n'avait jamais existé, une chose impossible, alors comment ? L'adepte de Sigmar avait il tout simplement délirer ces dernières minutes ?
Dans tous les cas, il fallait désormais quitter au plus vite le village avant que les gardes ne remarque sa disparition, comme Gildart l'avait dis, le marteau du prêtre l'attendait dans une salle à coté, là où un garde dormait et ronflait à poing fermé, sûrement l'homme chargé de veiller sur les lieux, mais trop alcoolisé pour assurer pleinement sa mission. Quitter le bâtiment serais chose aisé, il faudrait maintenant rejoindre au plus vite Nathalia et Eléonore.

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Re: Von vélazus [Odyss]

Message par Odyss »

Odyss écoute de manière attentive les propos du vieillard. L'histoire de la famille von Velazus est tragique, mais elle ressemble à bien d'autres histoires du même genre qu'il a entendu au cours de sa formation à Grunburg. Toutefois, il nota quelques points remarquables dans cette histoire. Tout d'abord, elle concerne l'amour d'un noble avec une roturière, ce qui n'est déjà pas courant dans l'Empire. Ensuite, ne pouvant avoir d'enfants, le couple s'est tourné vers les dieux de l'Empire, en vain. Ils ont donc finalement succombé à la réponse d'un dieu sombre, entrainant une suite d'évènements qui ont conduit à la destruction du domaine et de la famille von Velazus.

Réfléchissant encore davantage à ces propos, Odyss eut le sentiment de pointer un détail qui pourrait être primordial. Le vieillard a déclaré que l'épouse de von Velazus pourrait enfanter autant d'enfants qu'elle voudrait et il a mentionné un jour de la ruine où le prophète du Dieu Sombre viendra. Cela éveille un écho par rapport aux événements qu'il a vécus à Worlitz et dans la forêt. Les créatures affrontées dans la forêt seraient-elles les enfants de l'épouse de von Velazus ? Les fils de la ruine annonce-t-il l'arrivée du prophète ?

Alors qu'il n'est pas arrivé sur le lieu de sa mission, il semble que les questions s'accumulent, mais que les réponses génèrent davantage de questions. Sigmar lui aurait-il mis en face de lui une mission, une quête si difficile ? Il relèvera le défi et trouvera les réponses à toutes ces questions.

C'est à cet instant qu'il est frappé de stupeur. Comment le vieillard pourrait-il connaître son identité ? L'arrivée de Gildart ne lui permet pas de s'étendre davantage sur cette question .... Mais les propos et la cellule vide jette encore un trouble et des incertitudes dans les pensées d'Odyss ... Sigmar le mettait-il à l'épreuve avant d'arrivée dans les Collines Stériles ? Cet entretien n'est-il pas une réponse à ces prières pour trouver une explication aux événements de Worlitz ? Il faudra qu'il trouve des réponses à ces questions rapidement, mais Gildart a raison. Il ne faut pas traîner ici.


- Merci Gildart, sans vous, je risquais de rester dans cette cellule encore un bon moment... et Nathalia n'aurait pu avoir son onguent sans votre intervention. Je vous suis donc redevable à deux titres, mon ami. Je récupère mon marteau et nous pouvons partir aussi rapidement et discrètement que possible. Quant à mes propos que vous avez entendus, je réfléchissais à voix haute aux derniers événements que nous avons connus.

Odyss jette un rapide coup d'oeil dans la salle où se trouve son marteau pour s'emparer de son arme avant de rejoindre Gildart et de le suivre aussi discrètement que possible.

- Je suis prêt Gildart et j'aurais probablement une ou deux questions à vous poser une fois que nous serons tranquilles, chez vous et après avoir administré l'onguent à Nathalia.

A ce moment, Odyss a un sombre pressentiment ... Et si la villageoise n'était autre que l'ancienne épouse de von Velazus, la créature dans la forêt ne la poursuivant que pour la remettre en captivité pour enfanter des créatures cauchemardesques ? Si tel est le cas, Nathalia coure probablement un danger mortel et il risque de mettre également Gildart en danger. Plus rapidement la situation sera éclaircie, plus vite la menace potentielle pour être réduite.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 22 nov. 2017, 20:04, modifié 1 fois.
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Re: Von vélazus [Odyss]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Le binôme put sortir sans encombre de l'édifice servant de prison. Une fois dehors, Odyss pouvait à nouveau sentir l'air pure et frais entrer en contacte avec la peau de son visage. Voila ce qu'était le goût de la liberté. La nuit était tombé sur le village, et omis quelques patrouilles et quelques villageois se baladant encore à cette heure tardive dans les rues, il n'y avait que peu de monde. Heureusement pour l'initié et son guide, aucun garde croisé en chemin ne leur posa la moindre question, chose logique puisque pour le moment, personne n'avait encore remarqué ou pu donner l'alerte quand à l'évasion d'un éventuel prisonnier. Ce fut donc en marchant le plus tranquillement possible, à travers les rues boueuses du village qu'ils purent se diriger vers la porte principal de Werber.
Arrivé à hauteur de leur salut, le binôme recroisa la route des sentinelles qui les avait accueilli à leur arrivée, et omis de nouvelles moqueries à l'encontre de Gildart, eux aussi ne posèrent aucune question quand à leur futur destination.

Ce fut donc là dessus, que dans les ténèbres de la nuit, disparu le village de Werber. Désormais, Gildart mena à travers les bois son compagnon de route, de tel sorte à le ramener au plus vite chez lui, sûrement l'idée de retrouver son chez soi, motivait ces pas, car sa cadence de marche était bien plus rapide qu'à l'aller.
Bien que le silence régna en grande partie entre les deux hommes, Gildart cassait tout de même la monotonie du voyage avec ces plaintes et ces injures à l'encontre des autorités de Werber qui des mois auparavant, l'avait obligé à vivre en total autarcie.


"J'vous l'dis, des incapables ! Imbéciles ! Ils ont jamais aimé l'vieux Gildart ! Mais pas besoin d'eux !... En tout cas Odyss, sachez que j'peux pas vous cacher plus longtemps, alors avec vos amies là, va falloir vite partir ! Faudra pas longtemps aux gardes pour comprendre votre absence... Et puis après... Les problèmes, les problèmes !"

Et il continua à se plaindre ainsi un bon moment encore, jusqu'à arrivée enfin à vue de son habitation.
Dans les alentours de son cabanon, tout semblait calme, pas un chat à l'horizon, pas un brin de lumière, sûrement Eléonore au chevet de Nathalia, avait elle prit le temps de se reposer un peu, attendant dans l'inquiétude l'arrivée de son protecteur, il ne restait donc plus cas espérer que ce passage obligé dans les cellules de Werber n'avait pas condamné la mercenaire blonde, attendant des soins d'urgences que seul Odyss pouvait lui apporter.

Gildart se dirigea donc vers sa demeure, suivit de l'initié quelques mètres en arrière. Le vieil homme dirigea sa main vers la poignée, mais avant qu'il ne pu la tirer, la porte s'ouvrit d'elle même, laissant apparaître une sombre forme, il y eut un gros "boom", bruit significatif du métal entrant en collision avec quelques choses, quelques gouttes de sang giclèrent sur Odyss, et Gildart s'écroula soudainement, et une voix s'éleva fière et victorieuse.

ImageWouhou ! En pleine tête, il a rien vu venir ! Alors j'ai eu lequel ? Le prêtre ? Ou le vieillard ?!"
Un sourire sadique au lèvre, un homme s'avança alors, armé d'une masse en métal qui lui avait servit à fracasser le crâne du malheureux Gildart qui n'avait rien vu venir, et dont le corps était seulement animé par quelques spasmes nerveux. Analysant sa victime, il leva alors les yeux vers Odyss à qui il adressa un sourire terrifiant, et ce simple signal suffit à faire apparaître six autres hommes sur la zone qui sortirent de l'obscurité de la forêt, sûrement les sbires de l'assassin de Gildart.
L'homme à la masse, le leader, était un homme vêtu d'une tenue de combat de cuir noir, arborant une barbe mal entretenu, le visage marqué par quelques balafres, signe qu'il était un baroudeur expérimenté, tenant sa masse l'air amusé, tandis qu'il la pointa vers l'initié de Sigmar.

ImageAlors alors alors... Qu'avons nous là... Odyss c'est ça ? Le prêtre ?! Ouais ta petite copine la brune s'est mise à parler rapidement tu sais... Pas vrai les gars ?"
Les sbires se mirent alors à rire à l'unisson, tandis que on pouvait affirmer une chose : Ces hommes n'appartenait pas au groupuscule des fils de la ruine, il ressemblait bien plus à des mercenaires, embauchés pour accomplir une mission... Mais laquelle...
Mais plus inquiétant à cet instant pour l'initié, rien ne semblait supposer que Eléonore ou bien Nathalia était encore en vie, car absolument aucun bruit n'émanait du cabanon où ils devaient normalement se trouver.

ImageEt si tu laissais tomber ton marteau le prêtre ? On pourrait causer un peu non ? Vois tu, tuer un homme d'église ne serait pas vraiment pas bon pour mon karma... Mais si tu m'y oblige je te ferai subir le même sort que le vieux."
Face à cette situation critique, qu'allait faire Odyss ?

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Re: Von vélazus [Odyss]

Message par Odyss »

Odyss suit le vieillard tout en notant que le village, malgré la bonne volonté de l'officier des gardes apparente, n'est pas mieux protégé que cela. Odyss apprécie quelques secondes l'air frais par rapport à sa situation précédente. A sa grande surprise, ils peuvent sortir sans être inquiété par la grande porte du village. Et c'est avec regret qu'Odyss quitte alors le village, sachant que ces avertissements n'auront probablement servis à rien si les fils de la ruine passent à l'attaque.

Dans l'obscurité de la nuit, Gildart semble connaître parfaitement sa route. Odyss se contente alors de le suivre aussi rapidement que possible tout en étant discret. Il avait hâte de rejoindre les deux femmes pour vérifier que rien de fâcheux ne leur étaient rien arrivées durant son absence.

Mais, arrivant à proximité du cabanon, le calme apparent des lieux intrigue quelques peu le novice de Sigmar. Il avait comme un pressentiment. Quelque chose n'allait pas et il n'arrivait pas à savoir quoi.


Malheureusement, Odyss n'a pas le temps de prévenir le vieillard lors tout s'enchaîne. Un homme apparaît et rapidement met le vieil homme hors d'état de nuire. Calmement, Odyss évalue la situation, laissant l'homme faire son fanfaron pour gagner un peu de temps. Odyss regarde la situation et il se dit qu'encore une fois Sigmar lui jouait des tours. Sept hommes contre un novice ne maniant pas son arme d'une main experte. Il n'aura probablement pas beaucoup de chancen mais il était certain qu'il n'allait pas se laisser faire comme à Weber. Fuir était une solution qui n'était pas envisageable et il en avait assez d'être ballotté sans pouvoir reprendre sa vie en main.

Il allait jouer également un peu avec eux pour voir s'il pouvait se tirer encore de ce mauvais pas.


- Et vous croyez m'impressionner parce que vous avez lâchement tué un brave vieillard. Ces derniers temps j'ai connu des menaces plus dangereuses qu'un combattant prétentieux accompagné de ses sbires. Maintenant, vous voulez discuter avec moi puisque je ne suis pas mort. Vous avez donc que deux choix possible : soit vous expliquer votre présence ici et maintenant, soit, croyez moi, même si je meurs, je peux vous garantir que je ne serais pas le seul à mourir ce soir en plus du vieux Gildart....

En disant cela, Odyss prend discrètement un peu plus fermement en main son marteau et répond au sourire malveillant de l'homme.

- Et, avant que vous preniez une décision que vous regretterez rapidement. Sachez que j'ai quitté le village de Weber avec les gardes du soit disant gouverneur de ce village à mes trousses. Le temps est compté avant qu'ils n'arrivent ici et si vous ne voulez pas voir plusieurs corps étendues devant ce misérable cabanon, je ne saurais que trop vous conseiller de me dire rapidement ce que vous avez à dire avant de quitter immédiatement cette demeure.


En disant cela, Odyss s'avance légèrement vers l'homme, prenant soin de se diriger lentement vers lui, sans qu'il se sente menacer dans l'immédiat.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 05 déc. 2017, 17:38, modifié 1 fois.
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Re: Von vélazus [Odyss]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Ainsi donc face aux menaces et aux revendications du chef de bande, Odyss avait semble il voulu tenter la négociation plutôt que se rendre docilement. Bien que cela traduise un courage des plus admirable, l'initié restait dans une posture des plus précaire. Cerné de toute part, il ne ferait pas le poids seul contre la bande de mercenaire. L'idée de peut être recevoir de l'aide de la garde de Werber, qui ayant sûrement enfin remarqué sa disparition se lancerai à ces trousses, pouvait être une solution envisageable mais bien trop hasardeuse tant il était impossible de savoir combien de temps mettrait les soldats pour retrouver ces traces.
Quoiqu'il en soit, le représentant de Sigmar s'était montré menaçant, déterminé et prêt à périr tout en expliquant bien qu'il emporterai avec lui le plus de monde possible si cela était nécessaire .

Test d'intimidation de Odyss (9) = 15 (échec)
Face à la démarche de l'initié, et le voyant s'approcher de lui, comme voulant préparer un mauvais coup, il s'esclaffa de rire, avant de claquer des mains, pour signaler à ces hommes que le moment était venu de calmer les ardeurs du prêtre. Derrière le chef de bande, un autre mercenaire sortit de la maison, une lame en main, et fit sortir Eléonore et Nathalia du cabanon, qui à la mine qu'elles affichaient, étaient totalement à la merci de la bande. Eléonore fut jeté au sol devant le chef de bande, obligé de se maintenir à genou, elle avait des yeux traduisant une immense peur mais aussi les joues humides, signe qu'elle avait pleuré il y a peu encore.
Image"Je... Je suis désolé Odyss, ils sont arrivés de nul part et..."
Elle dû s'arrêter de parler quand elle sentit la lame de son geôlier dans le bas de son dos, geste menaçant l'intimant de se taire si elle voulait vivre.
De son coté Nathalia, la mercenaire, avait elle aussi été jeté dans la boue, si elle se redressa, on observait qu'elle était toujours très affaiblit, le teint de sa peau étant livide, les yeux fatigués, les soins que Odyss pouvait lui apporter était désormais vital, mais l'initié pouvait déjà se retrouver heureux de voir qu'il n'était pas arrivé trop tard et que la jeune femme était en vie.
La mercenaire blonde porta son regard sur l'homme de foi, et son regard trahissait une rage folle de se sentir si impuissante face au évènement.
Quoiqu'il en soit ce fut le chef de bande qui brisa le silence, soulevant sa masse, il se mit en position d'attaque, une attaque qu'il semblait vouloir porter d'une seconde à l'autre sur Eléonore ou Nathalia.

Image""Je vois... Vous semblez ne pas comprendre votre position mon père. Tant pis pour vous, l'une d'elle va donc mourir, dîtes seulement laquelle... 5...4...3"
Sans même continuer à chercher à négocier, le chef de bande venait de lancer un compte à rebours mortel, qui signifiait qu'une fois écoulé, l'une des deux femmes qui étaient en quelque sorte sous la charge de Odyss, allait mourir, en guise de leçon. Les deux femmes eurent un moment de panique, sentant que la vie de l'une d'elle allait s'éteindre soudainement.
Mais heureusement pour Odyss, un évènement stoppa le décompte, en effet, un bruit d'agonie se fit entendre et parvint aux oreilles du chef de bande qui baissa alors son arme, voyant que le corps du vieillard : Gildart, qu'il avait fracassé quelques minutes plus tôt, se mit à se mouvoir encore, en direction de Odyss.
Le pauvre vieillard, à peine conscient, semblait vouloir se réfugier auprès de l'initié comme pour échapper à son funeste destin, en réalité, peut être que cet acte désespéré n'était que l'effet du réveil de l'instinct de survie du pauvre homme. Avec sa blessure, il y avait peu de chance qu'il puisse de toute façon s'en sortir, même les quelques mètres qu'il lui fallait ramper pour atteindre Odyss semblait insurmontable dans son état.
Quoiqu'il en soit, le chef de bande afficha un sourire terrifiant, comme si une idée venait de lui traverser l'esprit.

Image"Finalement... Tu veux négocier Odyss n'est ce pas ? Etre dans la cours des grands ?! Peut être penses tu qu'un miracle va arriver ? Que de l'aide te sera envoyé ? Tu es seul ici, et même si des soldats sont réellement à tes trousses, comment savoir si ils arriveront à temps..."
Il moulina dans le vide avec son arme, se pavanant, tandis que ces hommes eux continuaient de ricaner, sachant très bien que leur leader n'était pas un homme à prendre à la légère.
ImageJe vais t'expliquer quelque chose le prêtre, pour qu'une négociation se déroule bien, il faut parler d'égal à égal vois tu et pourtant tu n'es pas comme moi... Je le vois dans ton regard, tu es un brave homme, possédant encore des mains innocentes, n'ayant sûrement jamais tué un être humain...

Voila mon nouveau marché : Tu veux encore garder ton marteau quelque minutes en main, très bien je te l'accorde, mais dans ce cas : Tue le vieillard... Nan mais sérieux regarde le, le pauvre bougre bouge encore après avoir reçu un coup de ma masse, cela est admirable ! Et si il arrivait à parler, je suis sûre qu'il t'implorait de l'aider. Alors aide le Odyss... Tue cet homme !"
Le caractère du chef de bande explosa alors, il plaqua au sol Nathalia d'un coup de pied et posa le talon de sa botte sur le visage de la jeune femme, appuyant légèrement pour la faire souffrir. La jeune femme ne put cacher sa stupeur et la douleur exercé par la pression de l'homme sur sa tête.
Image"Arg ! Espèce de... L'écoute pas Odyss, il nous tuera tous !"
Le chef de bande appuya alors encore plus fort pour la faire taire.
Image"Tue ce vieillard Odyss ! Où alors j'explose le crâne de ta copine ! Tu n'as pas d'autre solution, ensuite je répondrai à tes questions, puis toi et tes amies vous nous accompagnerez, je vous laisserai tous en vie.
Tu sais même si les fils de la ruine m'ont demandé de retrouver seulement un prêtre qui leur avait échappé à Wörlitz, je sais me montrer clément, tes amies pourront venir avec toi. De plus je crois bien que la belle blonde à besoin de soin d'urgence non ? Tu n'as plus beaucoup de temps.

Abrège les souffrances de ce vieux et dépose ton arme, cela sera mon dernier avertissement !"
Ainsi donc, le chef de bande venait de le révéler : C'était les fils de la ruine qui l'avait embauché, et donc, la cible du groupe de mercenaire était Odyss.

Le choix qui était imposé était des plus horrible : Achevé le pauvre Gildart de ces propres mains ou alors... Voir Nathalia mourir sous ces yeux. Dans les deux cas, une vie serait perdu. Maintenant le tout était de savoir si Odyss allait obéir aux demandes d'un psychopathe en achevant de ces propres mains une malheureuse âme innocente, ou bien alors laisser mourir Nathalia et devoir vivre avec le fardeau de ne pas avoir pu la sauver, mais en contrepartie de ne pas avoir les mains recouvertes du sang de Gildart.

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Odyss
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Re: Von vélazus [Odyss]

Message par Odyss »

Odyss écoute attentivement les propos du chef de bande. La moindre information, le moindre renseignement pourrait s'avérer vital pour se sortir de ce mauvais pas. Il paraît évident que la situation est tendue mais, par Sigmar, il ne devait pas se livrer pieds et poings liés sans avoir tiré le plus de renseignements possibles et tenter tout pour sortir tout le monde de ce piège. Quoiqu'il en soit, pour l'instant, il avait réussi à gagner du temps et le chef de bande semble plutôt bavard pour quelqu'un qui ne veut pas discuter.

Odyss regarde attentivement les deux femmes ainsi que le vieillard. Ce dernier semble particulièrement mal en point et seul Shaylla pourrait encore quelque chose pour lui. La villageoise semble terroriser et morte de peur tandis que Nathalia, en fière combattante, se montre particulièrement digne de la situation malgré son état. Odyss réfléchit quelques instants à la situation en évaluant les différentes possibilités qui s'offrent à lui. S'il veut faire une contre proposition au bandit, il va devoir jouer de toutes les possibilités de ruses et d'action qu'il a à sa disposition.


- Je suis d'accord avec vous... pour négocier il faut parfaitement connaître la personne qui vous fait face.. Et visiblement, vous pensez me connaître... En cela, vous commettez une erreur. Vous pensez que je suis innocent ... mais enfant, j'ai déjà combattu des orques qui ont rasé mon village.... et, contrairement à vous, moi j'étais présent à Wörlitz... Et j'ai vu ce que les fils de la ruine ont fait aux mercenaires qu'ils ont engagés pour les aider à raser le village.

Odyss se penche un peu vers le vieux Gildart pour tenter de le soulager légèrement

- Gildart, ne bougez plus, vous allez aggraver vos blessures.

Odyss prend alors un regard aussi dur que possible et regarde le chef de bande sans sourciller.

- Vous menacez, vous ordonnez, mais vous n'avez pas pris en considération deux points, mon ami... Je suis un prêtre de Sigmar et il y a même pas une dizaine, je ne connaissais pas ses trois personnes.

Odyss s'appuie de manière plus ferme encore sur son marteau.

- Maintenant, vous semblez être une personne intelligente. J'ai une dernière proposition à vous faire. Vous me laissez soigner Nathalia puis, je vous suivrais. Les femmes et le vieillard, eux, resteront ici. Je vous suivrais de mon plein grès et vous pouvez ainsi satisfaire vos employeurs.

Odyss jette de manière nonchalante un regard circulaire pour bien regarder chaque mercenaires.

- Je vous suivrai et j'aurais probablement le plaisir de voir les fils de la ruine supprimer les mercenaires qu'ils ont engagés au lieu de les payer avant de rejoindre Sigmar... comme ils ont fait à Worlitz. Si vous acceptez ma proposition, je priais pour vous et vos hommes afin que Sigmar ne vous juge pas de manière trop sévère pour vos actes présents. Voyez le côté positif de ma proposition, vos hommes ne risquent pas de subir un mauvais coup dans un combat que je perdrais de toute façon et en plus vous allez pouvoir satisfaire à vos employeurs. Et ne me faite pas croire que vous vous inquiétez de mon marteau, vue votre nombre, engager un combat serait une action suicidaire pour moi.

En disant cela, Odyss met sa main à sa bourse, celle où se trouve l'onguent pour Nathalia.

- J'attends votre réponse ....
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Odyss Teugendorf, Prêtre
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[MJ] Le Loup Blanc
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Re: Von vélazus [Odyss]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Une nouvelle fois Odyss tenta au mieux de négocier certaines conditions quand à une potentiel reddition de sa part... Son action était courageuse, et Nathalia et Eléonore en prirent note car il cherchait au mieux à éviter un triste sort aux jeunes femmes.
Certes le chef de bande ne savait que peu de chose quand au passé de Odyss, mais les deux regards que s'échangèrent les deux protagonistes n'exprimaient pas du tout les même sentiments à l'instanté. Le bandit à la masse était un baroudeur, un homme d'expérience dont les activités étaient tous sauf respectables, le meurtre était une chose courante chez cet homme qui n'obéissait qu'à une seul chose : l'appel de l'argent...
De l'autre coté, il y avait l'initié, un homme d'église et donc de foi qui respectait la vie et aussi et surtout les préceptes dictés par Sigmar, certes l'enfance de cet homme n'avait pas été que amour et bonheur mais était il capable de faire le poids face à un monstre tel que le chef de bande ?

C'est alors que dans cette tension palpable que le bandit avait installé, toujours l'arme levé et prêt à fendre en deux le crâne d'une des amies de Odyss, qu'il afficha un sourire de satisfaction, avant de se calmer et de dire :

Image"Et bien... Tu n'as pas sourcillé un seul instant. Je t'aime bien le prêtre, et c'est pour cela... Que je vais accepter ton marché, tu pourras soigner ta petite copine."
Il claqua alors des doigts pour que ces sbires se dirigent ensemble vers l'initié pour le désarmer et ainsi se saisir de lui. Au vu de leur nombre, toute résistance serait voué à l'échec, un suicide en sommes. Arrivant à sa portée, l'un des bandit frappa d'un coup de pied l'initié à l'arrière de ces genoux de telle sorte à l'obliger à prendre une position de soumission : Deux genoux à terre. Les hommes se saisirent de son marteau, et c'est alors que le chef de bande s'approcha de Odyss
Image"Ton amie recevra ces soins mais... Les deux pouliches viennent quand même avec nous, je n'aime guère laisser de témoin derrière moi, et même si les fils de la ruine m'ont demandé de leur retrouver qu'un prêtre... Peut être me feront ils un bon prix pour tes deux copines ? Le monde des affaires est cruel Odyss !"
Il rigola alors avant de s'approcher du pauvre Gildart agonisant, il regarda le malheureux avec dédain, et d'un coup puissant et violant, il écrasa le cou du malheureux du talon de sa botte pour le lui briser et ainsi mettre fin à sa pauvre vie...

La suite de la soirée ne fut alors qu'une succession d'ordre et de violence, les trois prisonniers furent malmenés, mais on autorisa comme convenu Odyss à appliquer l'onguant qu'il avait acheté à Werber sur la blessure de Nathalia. Aucune discussion ne fut permis entre l'initié et les deux jeunes femmes, et c'est ainsi que la bande de brigand fière de sa prise put reprendre la route, sous le couvert de l'obscurité de la nuit...

*******


Deux jours entiers s'écoulèrent... deux jours durant lesquel Odyss ne fut jamais autorisé à s'entretenir avec Nathalia ou bien Eléonore, il semblait que le chef des brigand était un homme averti, voulant éviter tous ennuis ou toutes tentatives de fuite de ces proies. Jamais le groupe ne voulu s'aventurer sur les routes impériales, préférant avancer sous le couvert des arbres, une stratégie qui certes ralentissait leur progression mais permettait d'éviter de croiser une patrouille impérial. De plus, aucun temps de pause ne fut accordé, que cela soit de jour où de nuit, certes cela avait le mérite de faire baisser la vigilance des brigands à l'encontre de Odyss et des deux femmes, mais en même temps, eux aussi commençaient peu à peu à s'épuiser.
La situation semblait désespéré, le seul point positif était que le rétablissement de la mercenaire blonde Nathalia semblait aller dans le bon sens, l'onguent fonctionnant à merveille. La jeune femme avait retrouvé des couleurs ainsi qu'une certaine lucidité, observant chaque recoins et chaque nouvelle parcelles de terrain, comme attendant de trouver l'occasion qui lui permettrai de s'enfuir de ce guêpier dans lequel elle se trouvait.
Quand à la paysanne Eléonore, elle avançait sans broncher, la tête baissé, semblant avoir perdu tout espoir de pouvoir s'en sortir.

Ce fut alors seulement lorsque la nuit tomba à la fin du deuxième jour de marche, que le chef de bande se décida à faire stopper la progression, au niveau d'une petite clairière naturel à l'abri des bois environnant. Pour la première fois les prisonniers furent rassemblés en un point, sous la surveillance d'un homme, pieds et poings ligotés, ils étaient dans l'incapacité de se mouvoir maintenant.
C'est alors que le bandit à la masse arriva à hauteur du prêtre et des deux femmes.

Image"Que Sigmar vous viennent en aide, je n'envie pas votre sort... Demain nous arriverons à Guttow, et vous y retrouverez vos amis fanatiques, tandis que je serais payé... Oh une derrière chose, mon nom est Negan Wätz... Hésite pas à passer le coucou aux Dieux de ma part quand tu seras dans l'autre monde le prêtre."
Il explosa à nouveau de rire tandis qu'il retrouva le reste de ces hommes quelques mètres plus loin qui avaient commencé à démarrer un feu pour pouvoir se réchauffer durant la nuit.
C'est alors que le trinôme se retrouva un peu seul, certes à distance de regard de leurs géoliers, mais au moins pouvaient ils communiquer. C'est alors que Nathalia tenta de se débattre en vain.

Image"Impossible de bouger ! Saleté, si quelqu'un à une idée, ce serait le bon moment pour la dire !"
En réalité, elle ne s'attendait aucunement à ce que quelqu'un ai soudainement une idée brillante, car elle le savait, ni elle, ni les autres ne possédaient un objet capable de trancher leur lien, ils avaient tous été fouillés. Continuant de se débattre quelques secondes, elle abandonna alors, voulant économiser ces forces. Puis elle se tourna vers Odyss, car même si cela était dur pour elle de l'avouer, elle devait la vie à l'initié.
Image"Au faîtes Odyss... Merci... Tu m'as sauvé la vie, et je suis bien consciente que c'est à cause de ma blessure que nous nous retrouvons dans notre situation. Tu aurais pu m'abandonner, ainsi que Eléonore... Mais tu l'as pas fais. Mieux encore, tu n'as pas manqué de courage face à ce Negan, je pense t'avoir mal jugé, tu es au final bien différent de ces trouillards de religieux ayant peur de tout une fois qu'ils ont quitté leur monastère."
L'image qu'elle avait du monde religieux était assez caricatural mais bon, après tout elle venait de faire un compliment à Odyss, sûrement ne lui en ferait elle pas souvent, donc il fallait tout bonnement profiter de l'instant.
Hésite pas à me MP si tu veux plus d'info sur certains détails ou bien si tu désires tenter quelque chose en particulier ou non.

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Odyss
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Re: Von vélazus [Odyss]

Message par Odyss »

Odyss, devant la situation difficile dans laquelle il se trouve, garde son calme. S'il perd son sang froid, il est certain que la partie sera terminée pour lui. Maintenant, il doit saisir la moindre opportunité pour obtenir des informations et des renseignements qui lui seront des plus utiles pour la suite et il ne doit négliger aucune occasion de se sortir de ce mauvais pas.

En attendant, le chef des bandits avait commis sa première erreur. Nathalia est soigné et c'est probablement l'allié la plus sûre qu'il a actuellement à ses côtés. Sans elle ces chances de vaincre cette épreuve auraient été à peu près nulle .... avec elle, il existe une chance infime de réussir ...

Que Sigmar guide nos pas et nos actes, les prochains moments vont être probablement cruciaux non seulement pour nous, mais aussi pour l'Empire. Nous devons faire en sorte de neutraliser cette menace que constitue ces fils de la ruine ou du moins de récupérer autant d'informations pour permettre au clergé de Sigmar d'annihiler cette menace.

Lorsque le chef de bande, après deux jours de marche exténuante, lui adresse la parole, Odyss sourit intérieurement. Ainsi, cet homme l'a conduit à l'endroit où il devrait être : aux portes des Collines Stériles. Décidement, la volonté de Sigmar est toujours aussi implacable et voilà encore une preuve que les fidèles de Sigmar doivent retenir. Il faut savoir faire face devant l'adversité tout en ne perdant pas espoir d'atteindre l'objectif fixé.

Odyss sourit lorsque l'homme part, pensant, à tort, l'avoir ébranlé par ces propos alors qu'il vient, au contraire, de raffermir sa volonté de poursuivre la mission confiée par le clergé de Grunburg. Maintenant qu'il va atteindre les Collines Stériles, il devient plus que nécessaire de se sortir de cette impasse.


"Nathalia, ne perdez pas confiance en Sigmar... Nous sommes aux abords des lieux que je devais atteindre pour ma mission et j'en suis ravi. Sigmar m'a fait croisé votre route et cela n'est pas sans raison, croyez moi. Nous allons nous sortir de cette mauvaise situation mais il faudra saisir l'occasion quand elle se présentera à nous."

Odyss réfléchit rapidement à la situation et estime que, pour l'instant, le moment n'est pas propice à une tentative d'évasion vouée à l'échec.

"Nathalia .... profitons de ce moment de répit pour mettre bout à bout nos informations. Cette histoire me paraît bien complexe et je pense que vous avez connaissance d'informations qui pourraient nous permettre d'y voir plus clair. Je commence à comprendre ce qui se trame ici mais il reste quelques zones d'ombre que vous pouvez peut être éclairé."

Odyss regarde autour de lui, surveillant qu'il n'y ait aucun bandit trop proche pour l'entendre et observer qu'Eleonore ne prend pas garder à eux avant de poursuivre.

"Bien, avant de me dire ce que vous savez sur les Fils de la Ruine, pouvez vous me dire si vous connaissez la triste histoire des von Velazus et notamment le nom de l'épouse d'Erik von Velazus. Je crains malheureusement que cette histoire soit fondée et à l'origine de nos problèmes actuels."
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 02 févr. 2018, 15:34, modifié 1 fois.
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Odyss Teugendorf, Prêtre
Profil: For 8 | End 10 | Hab 8 | Cha 9 | Int 10 | Ini 8 | Att 10 | Par 9 | Tir 8 | NA 1 | PV 65/65
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... teugendorf

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