[Friedrich] Le Phare dans la Forêt

Les troupes régulières d'Ostland sont parmi les plus robustes et les plus coriaces de l'Empire, d'où la tête de taureau qu'elles ont adoptée pour emblême. Depuis Wolfenburg, le Comte Valmir von Raukov tient les rennes de cette province du nord.

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[MJ] Le Djinn
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Re: Le Phare dans la Forêt [Friedrich]

Message par [MJ] Le Djinn »

Chacun écouta en silence les propositions de Friedrich, notamment Poigno qui approuvait fortement. Ornevin, quant à lui, était davantage inquiet, sans doute estimait-il que la population locale ne saurait garder espoir si longtemps et prendre part à un conflit majeur, à son échelle du moins.
Au fond, ce village était pour l'instant seul contre tous et seul les deux sergents ostlandais se dressaient entre lui et la destruction.

Finalement, ce fût l'ami qui prit la parole en premier:


-"J'pense que les questions viendront t'tes seules avec le temps, Friedrich. Je vais aller m'occuper de mettre en place le camp et les patrouilles, j'te laisse expliquer à la populace qu'ils vont devoir s'occuper de la forge."

Le père répurgateur approuva, puis, avec une crainte bien compréhensible, laissa sortir les deux sous-officiers.

Poigno alla vaquer à ses occupations d'installation pendant que Friedrich traversait le camp pour expliquer ce qui allait se faire.

Après quoi, chacun devait s'en retourner pour la nuit: le crépuscule tombait déjà et il serait très difficile de faire preuve d'efficacité dans ces conditions.
Pour autant, chacun en était sûr: cette nuit là on vit des formes sombres bouger dans la forêt.

Si tu veux RP un peu plus ce jour, tu peux. Mais globalement il ne s'y passe rien de plus de vraiment notable. Toi et Poigno allez diner, surveiller un peu le tout, les citoyens commencent à réfléchir à la forge et tout le monde au lit alors que les patrouilles commencent.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bon! On va faire un récapitulatif de ce que tu as actuellement!

Je ne fais pas de différenciation entre les miliciens et les soldats impériaux de ta compagnie, pour des questions de simplicité.

Tu possèdes en termes d'unité:

- 45 soldats impériaux (30 à toi + 15 "miliciens") ainsi qu'un Poigno et un Ornevin!
- 5 ouvriers "bûcherons", ils rapportent chacun une unité de bois par jour
- 5 ouvriers occupés sur la forge, c'est le minimum pour construire un bâtiment. Ils le finiront dans 3 jours

Il est considéré que les habitants non-recrutés sont auto-suffisants en terme de ravitaillement. Tes hommes et ceux de la milice en ont assez pour 5 jours (leurs propres réserves), de même pour les ouvriers.

Ensemble, tes soldats consomment 45*2 + 10*1 = 100 unités de ravitaillement par jour.

Actuellement le village produit 60 unités de ravitaillement par jours, je t'épargne le calcul, ça te donnera au bout de 5 jours 300 unités de ravitaillement, soit 3/4 jours de surplus, pas plus!

En termes de bâtiments annexe tu as:

-Dans 3 jours une forge qui produire à volonté épées, lances et arcs. Aucune arquebuse par contre!
-Un camp de bûcherons, qui permet aux ouvriers de produire 1 unité de bois/ouvrier/jour.

Comme tu le vois, tu es plutôt limité dans tes mouvements, et ça risque d'aller en empirant si tu ne réagis pas.
Inutile de dire que la situation risque de dégénérer très vite si les ravitaillements ne suivent pas ou si le moral est trop bas!
Le lendemain matin, Friedrich eut le plaisir de se lever au chant du coq pour aller inspecter les environs. Poigno ne tarda pas à faire de même et, sortant de sa tente personnelle, s'en alla faire le bilan des patrouilles.

Rien n'avait vraiment eu l'air d'être bouleversant durant la nuit, rien à signaler, pas d'attaque, pas de débordement... La forge elle se construisait mais le moral de la population ne semblait guère aller bien mieux depuis la veille, sans doute n'espéraient-ils rien de ces soldats presque étrangers venus les aider en faible nombre.

Il fallait remédier à tout cela! Qu'allait faire Friedrich?
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Friedrich Hadler
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Re: Le Phare dans la Forêt [Friedrich]

Message par Friedrich Hadler »

La nuit avait porté conseil au sergent Friedrich Hadler. Il s’était réveillé tôt et plein d’énergie et de projets. En réalité, ce n’était pas réellement le sommeil qui l’avait revigoré, mais surtout l’importance de sa mission. Pour sauver tous ces gens, il n’avait pas le droit à l’échec, et même si en temps normal il n’avait pas une très grande confiance en lui, là, il était forcé de croire en lui-même de prendre des décisions et d’assumer une ligne claire, sans quoi personne ne le suivrait.

Au lever du jour, après avoir salué Poigno qui de son côté s’occupait de maintenir ses hommes entraînés et les patrouilles opérationnelles, le militaire s’était rendu dans la cabane d’Ornevin d'Oëstrof pour y consulter les documents en sa possession et notamment estimer en fonction des moyens à sa disposition et des besoins futurs prévisibles les options qu’il avait. Après une rapide analyse, une conclusion s’imposait, telle une évidence. Si rien n’était fait pour y remédier rapidement, une pénurie de nourriture serait imminente. Si l’on excluait une attaque, c’était la menace la plus immédiate et la plus directe à laquelle il devrait faire face. Pour l’instant, ses hommes disposaient de réserves suffisantes pour tenir quelques jours encore, mais il faudrait impérativement mettre à profit ce court délai pour parer par avance au problème à venir. Car tout le monde le savait : mieux valait prévenir que guérir et il avait besoin du maximum de marge de manœuvre possible en l’état. Il fallait donc anticiper au plus possible ce qui pouvait l’être afin de ne pas rajouter à l’imprévisible des problèmes évitables.

Mais recruter et former des ouvriers, même simples, prendrait un certain temps, soit environ deux jours, et justement, de toutes les ressources à la disposition de Hadler, le temps était peut-être la plus précieuse à ses yeux. Une bonne gestion du temps lui permettrait de réaliser ses objectifs, mais à l’inverse, s’il se laissait prendre de court, les conséquences seraient désastreuses.

C’est pourquoi, considérant l’importante réserve de bois dont il disposait actuellement –pas moins de 105 troncs débités et prêts à l’usage en tout-, il jugea qu’il n’était plus nécessaire, pour le moment, d’envoyer les ouvriers dont il disposait et qui n’étaient pas à la forge couper du bois. Il y avait plus urgent, notamment la construction d’un moulin afin d’assurer un meilleur approvisionnement à la ville.

Notre sergent ostlandais sortit donc et alla donner ses instructions aux cinq travailleurs, personnellement afin de s’assurer qu’ils commencent le travail dès le jour-même, au lieu de partir dans la zone de défrichage augmenter leur stock de bois. Il les trouva avant qu’ils n’aient quitté Col-de Ferlangen et s’adressa à eux en ces termes :


-Bien le bonjour messieurs. Vous me connaissez déjà certainement, mais si ce n’est pas le cas, je suis le sergent Friedrich Hadler, et c’est moi qui suis chargé de la gestion de cette ville apparemment. Mon boulot est de faire en sorte que vous restiez en vie après la Nuit des Bêtes, et je peux vous assurer que nous ferrons tout notre possible pour y parvenir, et que nous devrions y arriver si toutefois vous suivez mon plan.

Bonne nouvelle pour vous, aujourd’hui, je vous annonce que vous n’aurez pas à aller travailler en lisière de la forêt des Ombres. En effet, j’ai bien étudié la situation, et je pense que la construction urgente d’un moulin doit être notre priorité absolue. Vôtre tâche consistera donc, si vous le voulez bien messieurs, à bâtir cet ouvrage, si possible dans ou attenant à la ville, en périphérie Est. Inutile que je précise pourquoi je préfère cet emplacement, je présume que vous l’avez tous très bien compris.

Servez-vous dans les stocks communaux pour ce travail, il devrait y avoir largement assez, puisque quinze troncs devraient suffire, je pense. Je compte sur vous, messieurs. Soyez efficaces et rapides, mais ne vous précipitez pas, et souvenez-vous que par votre travail, vous augmentez nos chances à tous.


Friedrich s’assura que chacun des cinq hommes avait compris ce qu’il avait à faire, puis il alla voir Ornevin pour lui transmettre ses instructions. Dans l’esprit du sergent, il lui fallait agir au plus vite s’il voulait garder les choses sous son contrôle. Il y avait plusieurs problèmes potentiels qui arriveraient vite si l’on ne construisait pas rapidement certains bâtiments rendus nécessaires par l’arrivée de sa troupe en armes, ou simplement pour réaliser les opérations militaires qu’il envisageait. Mais pour cela, les dix ouvriers simples qu’il avait actuellement sous son contrôle ne suffiraient pas.

Même avec de la bonne volonté, les hommes ne finiraient pas le travail à temps, et il comptait bien employer ses soldats à autre chose qu’à construire, pour plusieurs raisons.

D’une part, limiter au maximum les frustrations de ses soldats qui n’étaient pas des constructeurs, mais des guerriers. Encore qu’en militaires disciplinés, ils ferraient ce qu’il ordonnerait de faire, mieux valait pour tous qu’ils soient dans leur rôle de protecteurs et non de bâtisseurs, cela éviterait les énervements et la baisse de moral, et entretiendrait leurs capacités opérationnelles par cette mission conforme à leurs compétences, tout en renforçant la protection du village, et en limitant le risque d’accrochage avec la population locale. Qui plus est, en voyant les soldats occupés à patrouiller à l’extérieur du village pour les protéger vingt-quatre heures sur vingt-quatre, cela donnait une bonne image d’eux et rassurerait sur leurs bonnes intentions. D’autant qu’ils laissaient la gestion de la police au locaux, pour ne pas créer de tension ou s’immiscer dans la vie du bourg.

Et puis, il aurait très vite besoin d’eux pour aller chercher quelques victoires symboliques afin de renforcer le moral du village. Pour l’instant, les gens doutaient encore, le cadet des Hadler ne le savait que trop bien. Mais cela changerait vite s’il leur prouvait qu’il savait mener des hommes et tuer des hommes-bêtes, qu’ils pouvaient eux-aussi porter des coups à leur adversaire.

Mais avant de se lancer dans ses projets militaires, il devait néanmoins s’occuper d’affaires urgentes d’ordre civil, qu’il ne pouvait pas décemment ignorer sous peine de voir les problèmes s’accumuler très bientôt. Fidèle à son projet d’anticipation des difficultés prévisibles avant qu’elles ne surviennent, le nouveau chef provisoire du village demanda donc au répurgateur qui l’avait géré jusque là de lui trouver dix nouveaux ouvriers au plus vite, et lui confia les ressources nécessaires à cette fin.

Ces instructions transmises, Friedrich savait qu’il lui faudrait encore attendre deux jours avant de voir la forge et le moulin en état de fonctionnement, et d’espérer en tirer les premiers fruits. De même, selon les estimations que lui avait fournies d’Oëstrof, les nouveaux ouvriers seraient disponibles exactement le même jour.

Toutefois, notre héros ne comptait pas rester sans rien faire durant ce laps de temps. Au contraire, il avait pas mal de projets dont il pourrait s’occuper en parallèle du recrutement et des constructions qu’il avait lancés. Et en cette matinée du deuxième jour depuis son arrivée (le jour d’arrivée étant donc compté comme le premier), le plus urgent à ses yeux était d’aller voir cette mystérieuse sorcière.

En temps normal, la magie était un élément qui faisait peur à Friedrich. Inexplicable, irrationnelle, dangereuse, imprévisible, incontrôlable parfois, et pourtant d’une puissance potentiellement énorme. Autant de risques qui faisaient que comme la majorité des impériaux, il se méfiait autant qu’il craignait et respectait ces lanceurs de sorts, ignorant tout de l’étendue réelle de leur pouvoirs. Pourtant, les véritables sorciers étaient rares, la plupart n’étant que des charlatans et autres diseurs de bonne aventure qui, eux, ne l’impressionnaient guère.

En l’occurrence, notre militaire ignorait à quelle catégorie appartenait la sorcière qui vivait en lisière de forêt, un peu à l’écart du village, et cela ne le mettait pas en confiance. Mal à l’aise, il savait pourtant que dans un cas comme dans l’autre, il aurait besoin d’elle. Cette sorcière pouvait devenir une pièce maîtresse sur l’échiquier, pour peu qu’il puisse la convaincre de l’aider. Heureusement, d’après Ornevin, elle était plutôt bien vue et bénéfique envers les citoyens. Et si elle était réellement douée de magie et suffisamment forte pour s’en servir en tant que mage de bataille, elle pouvait être un atout majeur, une carte maîtresse dans son jeu, et il ferrait tout pour qu’elle rejoigne son camp, même si cela impliquait de remuer ciel et terre pour lui obtenir une accréditation provisoire des collèges de magie.

La peur au ventre, mais les dents serrées, Friedrich savait ce qu’il lui restait à faire. D’un pas déterminé, notre fier sous-officier marcha vers la cabane pour aller frapper à la porte et discuter avec cette personne, espérant au fond de lui qu’elle ne le transformerait pas en crapaud pour l’avoir dérangé ! Bien qu’évidemment revêtu de son uniforme complet et armé –il fallait toujours être prêt en cas d’attaque surprise des hommes-bêtes-, le sergent ne montrait aucun signe d’agressivité. Il avait ses armes aux fourreaux, son bouclier et son arc dans son dos, et s’annonça d’une voix peu assurée, mais pacifique, les mains bien ouvertes en évidence pour montrer qu’il venait en paix, après avoir frappé trois petits coups rapprochés et s’annonça avant même que la porte ne s’ouvre –ou pas d’ailleurs, seul l’avenir le dirait- :


- Heu… Il y a quelqu’un ? Bonjour madame ou mademoiselle, je suis le sergent Friedrich Hadler, commandant avec mon collègue Poigno Ertezi du cinquième régiment de la troisième division de troupes régulières, des épéistes. Nous sommes ici pour protéger ce village, et tous ses habitants, vous y compris. Je viens en ami et j’aimerais parler avec vous si vous voulez bien me laissez entrer dans votre demeure.
Résumé des constructions et recrutements lancés en début de J2 :
-Moulin avec les 5 types qui bossaient au bois. (Il sera fonctionnel en J4 normalement, en même temps que la forge lancée en J1 donc.)
-Recrutement de 10 ouvriers simples. (Ils seront disponibles en J4 aussi, donc, normalement.)

Le tout pour une dépense de 15 unités de bois (il m'en reste donc 90 normalement [=105 - 15]), et de 100 PO (m'en reste donc 100 [=200-100]).

NB : Pour l'instant, je ne fais évidemment pas passer de jour, comme tu le vois, j'aimerai discuter avec la sorcière, et même si elle m'ignore royalement, j'utiliserai le jour pour faire autre jour.
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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[MJ] Le Djinn
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Re: Le Phare dans la Forêt [Friedrich]

Message par [MJ] Le Djinn »

Chacun commença à s'activer sous les ordres du sergent, le mot était passé selon lequel il dirigeait désormais l'endroit et savait exactement ce qu'il fallait faire pour vaincre les hordes ténébreuses qui allaient bientôt s'abattre sur le monde. D'ailleurs, alors que les ouvriers allaient s'entraîner à manier leurs outils et apprendre les plans des constructions à venir, une lueur étonnante était née dans les yeux des habitants de Col-de-Ferlangen. Une lueur d'espoir.

Comme tout était en ordre, que les poules étaient bien gardées par une trentaine de soldats faisant le guet nuit et jour, Friedrich décida qu'il était malin d'aller visiter la maison de la sorcière pour lui demander son aide. Dans son dos il sentit le regard inquisiteur d'Ornevin et l'expression inquiète de Poigno ainsi que de leurs hommes. Aller fricoter avec la magie n'était guère prudent, surtout quand la mage en question n'était pas membre des Collèges.
C'est ainsi qu'il se retrouva dans ses petits souliers à toquer à la porte d'une magicienne noire, priant intérieurement pour ne pas être maudit pour l'éternité entière.

Après avoir toqué et déblatéré son petit discours, il se passa un temps relativement long. Une corneille s'envola. Puis le silence.
Des pas sourds lui parvinrent de l'intérieur de la masure et bientôt la porte s'ouvrit, révélant un tableau horrible.

La vieille qui se trouvait devant lui semblait incroyablement touchée par l'âge, comme si elle avait connu Magnus le Pieux en son temps, tout comme Ser Alric. Cependant, alors que ce dernier était fait d'un acier qui n'avait jamais vieilli, elle était totalement ridée, voûtée, aux mains fatiguées d'une vie de labeur, et ses longs cheveux blancs tombaient devant son visage, empêchant de voir ses yeux.
Pourtant, malgré tout, il se dégageait d'elle une certaine aura de quiétude et une odeur relativement bonne sortait de sa baraque. Une odeur de pâtisserie chaude.


-"Aaaah... Vous devez être un des soldats... Entrez, j'ai fait des madeleines..."

Sa voix, chevrotante et faiblarde, semblait sortit du fond d'une falaise.

Elle entra et lui demanda de s'asseoir sur une chaise de paille devant une petite table sur laquelle elle apporta bien vite les gâteaux, avant de refermer la porte de ses doigts crochus. Sa maison était ornée de colifichets, certains saints, d'autres chaotiques et certains inconnus du sergent.
Elle s'installa sur un petit fauteuil en face de l'Hadler et piqua avec un de ses grands ongles dans un petit four qu'elle avala bien vite. Le four souffla un courant d'air chaud qui effraya un gros chat noir planqué dans un coin, lequel se précipita sur les genoux de sa maîtresse qui le caressa derechef.


-"Les habitants ont parlés... Je savais que vous alliez venir. Je sais aussi ce que vous venez me demander. Vous êtes venu seul, Friedrich Hadler, pourtant... Pourtant savez-vous ce que votre tête représenterait pour quelqu'un comme moi? Les Dieux du Chaos murmurent votre nom, ils vous haïssent... Ô ils vous haïssent tellement...

Mais je les entends... Non encore mieux, je les vois... Car, voyez-vous soldat..."


De sa main décharnée elle remonta ses cheveux, laissant percevoir sur son front un troisième œil. Et, de pupille, il n'y avait qu'un cercle orné de huit flèches.

-"... J'ai l'œil parfait..."
Test d'ini de Friedrich: 8, réussite
Test d'ini de la sorcière: 1, réussite critique, désolé...

La sorcière lance son sort: 8, réussite
Avant que Friedrich n'ait pu réagir, la sorcière se leva d'un bond et se plaça au-dessus de lui, faisant preuve de réflexes surnaturels et terrifiant d'autant plus son chat.
Bientôt, une large faux faite d'énergie violette apparue entre ses mains, sa lame se plaçant sous la gorge du sergent comme une guillotine.


-"Alors dites-moi, soldat, qu'avez-vous à m'offrir que les Dieux du Chaos n'auraient pas?"
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Friedrich Hadler
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Re: Le Phare dans la Forêt [Friedrich]

Message par Friedrich Hadler »

Le moins que l’on puisse dire de Friedrich Hadler, c’était qu’il n’était pas à l’aise lorsqu’il pénétra dans l’antre de la sorcière. Cette dernière avait une apparence conforme à l’idée qu’on se faisait classiquement des sorcières : vieille, les ongles crochus et longs, un peu mystique et effrayante sur les bords. Le lieu lui-même était du même acabit. La cabane était remplie de symboles ésotériques qui mélangeaient toutes les religions, aurait-on dit. C’était une vision très étrange et très troublante de voir des icônes sigmarites côtoyer des signes ostensiblement chaotiques.

Tout cela faisait sans doute partie d’une mise en scène destinée à impressionner le visiteur, se dit Friedrich. Et bien c’était chose réussie avec lui. Il détestait la magie, et ce mélange des genres brouillait habillement les pistes dans son esprit. S’agissait-il d’une charlatane ? D’une chaotique ? D’une neutre ? Voire même d’une sigmarite ? Il n’aurait su le dire, mais un léger frisson lui traversa l’échine tandis qu’il s’asseyait sur une chaise paillée, acceptant l’invitation de son hôtesse. Celle-ci avait fait de même en face de lui, dans un grand fauteuil, et un chat noir qui semblait bien traité en avait profité pour lui sauter sur les genoux. C’était déjà rassurant de savoir qu’une femme comme elle était capable de bonté, ne fût-ce qu’envers un animal, et d’une certaine manière c’était déjà rassurant.

La sorcière était semblait-il une pâtissière à ses heures perdues, et elle dévora l’une madeleine qu’elle venait de faire cuire, d’une manière peu hygiénique qui obligea notre héros à réprimer une grimace de dégoût. Très gêné, devant se faire violence à rester dans cet endroit qui l’effrayait, car il puait la magie, le sergent ostlandais garda néanmoins un masque de calme, un sourire poli mais un peu crispé sur le visage. Après tout, il avait une volonté de fer et un sang-froid important, ce qui l’aidait à garder le contrôle de lui dans de telles situations où la peur lui remuait les entrailles.

Les premières paroles de la sorcière confirmèrent néanmoins ce qu’il pensait d’elle, et l’espace de quelques secondes, il se dit qu’il avait bien fait de venir ici en combattant sa répulsion personnelle pour la magie. Effectivement, il avait espéré que la sorcière soit au contact de la population, comme une sorte de gourou à qui l’on confiait tous ses problèmes, ses doutes et ses espoirs secrets en échange de conseils, de réponses, de potions, de sorts et de prédictions pour y arriver. En somme, magicienne réelle ou charlatane, c’était une personne extrêmement influente dans le village et sans doute la mieux renseignée. Quelqu’un qui pourrait se révéler très utile, notamment pour soutenir le moral du village, identifier les problèmes à l’avance et bien sûr détecter d’éventuels espions ou traîtres.

C’était bien la raison principale qui avait poussé notre soldat à aller voir cette sorcière, et là-dessus il ne semblait pas s’être trompé. Mais ce court instant de satisfaction ne dura guère qu’une fraction de secondes. Car la suite fût aussi brutale que soudaine, et terrifiante tout autant pour le chat noir -brusqué sans ménagement- que pour le sergent, qui en un clin d’œil se retrouva avec une faux violette surnaturellement sous la gorge, menaçante.

L’arme était apparue de nulle part, elle s’était littéralement matérialisée dans les mains de la sorcière, après que celle-ci ait révélé un troisième œil marqué du sigle chaotique, mais également symbole de la magie, qu’était le cercle orné de huit branches. La vivacité de la vieille femme avait été incroyable. Certes, elle s’était sans doute préparée à son coup, mais le fait était qu’elle avait été plus rapide que lui, malgré son grand âge.

Friedrich s’était arrêté à moitié levé, sous la menace de l’arme à la couleur et à l’apparence surnaturelle. Il ignorait si elle était réelle, mais il ne comptait surtout pas la toucher pour en faire l’expérience. Terrifié, il venait d’avoir la confirmation que la sorcière était bien une magicienne. Et ses paroles n’avaient rien d’encourageant. Au contraire, elles lui glaçaient le sang, tout autant que son apparence dérangeante. Pourtant, le sergent garda – à grand peine- le contrôle de lui. Son sang-froid et toute la force de sa volonté étaient tendus pour le faire rester immobile, à demi-levé de sa chaise, les yeux n’arrêtant pas d’aller et venir de la lame couleur améthyste à sa porteuse. Son esprit fonctionnait à toute allure pour trouver une réponse adéquate, estimer ses chances et analyser la situation en même temps. Il y avait là de quoi douter de l’allégeance totale de cette personne au chaos, sans quoi jamais elle n’aurait affiché chez elle des icônes saintes, ni posé une telle question à Friedrich. Finalement, il décida de ne pas partir à l’affrontement, mais de tout tenter pour réussir sa mission. Alors elle voulait négocier ? Cela tombait bien, car il était venu exactement pour cela, même s’il aurait préféré une discussion plus posée. S’il n’y avait eu que sa vie en jeu, il aurait peut-être tenté le combat, mais il y avait bien plus. Il avait pris un risque contre sa volonté personnelle pour la réussite de sa mission, pour sauver bien plus de vies que la sienne seule. Sa vie importait peu par rapport à celle de tous ces gens sans défenses qui comptaient sur lui. Surtout que son plan semblait déjà porter ses premiers fruits, ce matin, il l’avait vu dans les regards de ceux qu’il avait croisés. Il avait fait renaître l’espoir, il n’avait pas le droit de trahir ces gens là : s’il y avait ne serait-ce qu’une chance, un moyen de convaincre cette sorcière, il le tenterait, coûte que coûte. Tant pis si elle l’avait menacé, tant pis si elle le terrifiait, il devait rester calme et négocier, pour le bien de tous. Cette résolution fermement prise, notre héros parla d’une voix où ne perçait aucune animosité, aucun désir de vengeance ou de lui faire du mal. Il était sincère, il ne se défendrait qu’en tout dernier recours, si aucune autre solution n’était envisageable :


-S’il vous plait, gardez votre sang-froid, votre pauvre chat est effrayé, essayons de garder notre calme, pour lui comme pour nous.

Je peux vous offrir pas mal de choses que les dieux du chaos n’ont pas et n’offriront jamais à leurs serviteurs. Difficile à croire, n’est-ce pas ? Moi, un simple humain, vous proposer plus que les dieux sombres ? Et pourtant c’est le cas et je vais vous le prouver.

Tout d’abord, la liberté, par exemple. Je vous offre le libre-arbitre, la capacité de choisir votre vie. Eux recherchent des esclaves, des jouets. Moi, des compagnons, des amis. Je m’engage à ne rien vous imposer. D’ailleurs, si j’avais voulu me montrer aussi impératif qu’eux ne le sont avec leurs hommes, je ne serais pas venu ici seul et sans montrer d’agressivité. Mais je suis venu en paix, afin que vous puissiez faire vos choix, librement. Et je promets que si vous refusez mon offre, je ne ferrai rien contre vous, tant que vous n’agirez pas contre le village du moins.

Vous voyez, même alors que vous me menacez, je ne suis pas agressif envers vous. Je n’ai pas tiré mes armes et ne compte pas le faire, même si vous vous asseyiez et rangiez votre arme, ce que soit dit en passant je vous invite fortement à faire.

Ensuite, je vous offre la vérité. Les dieux sombres sont séduisants, mais tous ceux qui les connaissent ainsi que leurs serviteurs, et je sais que vous êtes de ceux-là, savent très bien que ce ne sont que des promesses empoisonnées, des mensonges fielleux, certes jolis et prometteurs, mais qui ne valent pas plus que des promesses électorales dans une République tiléenne !

Je vous offre la sécurité. Avec moi, pas de mauvaise surprise à attendre. Chacun joue franc jeu, cartes sur table. Dois-je vous rappeler la volatilité des faveurs des dieux sombres. Mettons que vous me tuiez, qui vous dit que vous resteriez longtemps leur favorite ? Les enfants du chaos sont plus nombreux qu’on le pense, plus que leurs champions en tous cas, et tôt ou tard, leurs champions risquent tous de régresser à un tel stade s’ils perdent leur attention ou leurs faveurs. Et je ne suis qu’un petit sergent, qui ne dirige même pas seul mon unité de trente hommes. Avec juste moi à votre tableau de chasse, pris par surprise qui plus est, vous ne garderez pas longtemps l’attention des dieux sombres qui préfèrent les affrontements spectaculaires en leurs noms et exigent toujours plus de leurs serviteurs pour que ces derniers conservent leur attention.

Enfin, je vous offre la vie. Bogoslav Tammas et ses hommes sont des fidèles de Khorne, il est bien connu qu’ils détestent les mages et la magie. A-t-on jamais vu un seul magicien dans les rangs rouges sang des armées du seigneur des crânes ? Vous savez aussi bien que moi que non, et le sort qu’ils vous réserveraient s’ils arrivaient jusqu’ici. Et si le village tombe, ils ne vous épargneraient pas, ni pas peur de vos pouvoirs – au contraire le défi et le risque de mort les excite encore plus-, ni même parce que vous prêteriez allégeance aux dieux sombres. Entre eux, les quatre se haïssent encore plus qu’ils ne détestent les gens comme moi, la preuve, dans le Nord ils passent leur temps à se battre entre eux.

Ornevin d’Oëstrof est répurgateur, vous le savez. Il veut votre peau. Pour l’instant, la seule chose qui l’en empêche est que j’ai interdit qu’on vous touche, et j’ai même permis que vous continuiez votre petite affaire avec les villageois. Et je vous promets, non seulement de continuer à le faire tant que vous nous aiderez ou resterez neutre si vous déclinez mon offre, mais en plus, si vous acceptez…


C’était un moment que le plus jeune des Hadler n’aimait pas. Il s’apprêtait à proposer à une potentielle chaotique de la protéger contre l’Inquisition, rien que cela… Pourtant, il devait le faire, et il tiendrait sa parole, il en allait de la vie de plus de plus de trois cents innocents. Trois-cents vies épargnée contre une seule épargnée elle aussi, au final, c’était une bonne affaire, même si pour cela, il devait faire une croix momentanément sur ses principes et accepter de s’allier avec une potentielle servante des dieux sombres, et magicienne qui plus était. Prenant une inspiration, le militaire ferma les yeux et les rouvrit lentement en regardant son interlocutrice dans le blanc de ses trois yeux sans ciller, malgré l’effort que lui demandent ces paroles et cet acte :

-…De vous garantir la vie sauve une fois que cela sera terminé, en vous protégeant contre d’Oëstrof. Je ne mentirai pas, c’est inutile, vous savez très bien que je déteste le chaos. Mais entre deux maux, il faut savoir choisir le moindre. Et nous sommes dans la même situation, vous et moi.

Vous êtes seule, et ils sont nombreux, et nous sommes nombreux. En s’opposant à nous deux, vous serez forcément massacrée. Vous ne pouvez pas les rejoindre, car Tammas, en bon champion exalté de Khorne, l’un des fidèles les plus durs, n’accepterait pas de mages mais offriraient leurs crânes à son dieu. En revanche, avec nous, vous y trouverez votre avantage, en alliant nos forces.
Et l’ennemi de mon ennemi est mon ami. Combattre le feu par le feu, telle est ma solution. Vous savez que je peux y arriver.

Réfléchissez, vous savez que je n’ai qu’une parole. J’ai beaucoup de défauts, mais je ne suis pas un parjure.

J’avais encore pas mal d’autres arguments, notamment le fait que vous ne me semblez pas soumise au chaos, sans quoi vous ne vivriez pas ainsi auprès de ces gens auxquels vous rendez espoir. Vous semblez apprécier votre vie, vos madeleines, votre chat, ces visiteurs qui vous consultent et vous rapportent des secrets et des commérages. En fait vous devez sans doute être la personne la mieux renseignée du village quand on y pense. Si vous avez choisi cette vie au lieu de celles des dégénérés comme les esclaves de Tammas, c’est que quelque part, elle vous plaît, inconsciemment, vous préférez notre vie et notre compagnie à celle des brutes sanguinaires du chaos.
En m’aidant, vous préserviez votre mode de vie, et mieux encore, vous le sanctuariseriez. Et par-dessus le marché, je vous en devrais une. Que diriez-vous d’un petit coup de pouce ? De nourriture supplémentaire pour votre chat ? De farine pour vos pâtisseries ? Je peux m’arranger pour vous fournir ce genre de petits conforts si vous m’aidez. Et je suis prêt à entendre une offre de votre part si vous avez une demande quelle qu'elle soit. Croyez-moi, nous avons tous deux beaucoup plus à gagner à travailler ensemble qu’à nous opposer.

Maintenant, si malgré tout ça vous avez encore envie de me tuer, de grâce ne le faites pas de suite, et laissez moi d’abord vous convaincre, à défaut de me rejoindre, de la nécessité pour vous, dans votre intérêt, de ne pas me tuer.


Il se tût. Il avait beaucoup parlé, dans le but de présenter beaucoup d’arguments, car c’était bien ce que désirait la sorcière, semblait-il. Il avait parlé avec franchise, prêt à prendre tous les engagements qu’il avait promis et à les tenir. Il espérait de tout cœur que sa franchise toucherait la sorcière, et qu’elle apprécierait le fait qu’il ne l’ait ni menacée, ni même méprisée ou haïe et n’ait montré aucune signe d’agressivité ou de vengeance envers elle. Non, il voulait dans l’idéal la persuader, la convaincre de rejoindre son camp. Mais pour autant, le sergent restait très lucide sur la précarité se sa positions et les risques qu’il encourait dans le cas où la mage passerait à l’attaque. C’est pourquoi, il avait ajouté les derniers mots, pour lui faire comprendre que même si elle souhait décliner son offre, il n’était nullement dans son intérêt de le tuer et qu’il avait des arguments pour le lui prouver.

Ce « plan B », en quelque sorte, visait à minimiser les pertes en cas d’échec, si elle coupait court à la négociation, mais avait assez de jugeote pour écouter ce qu’il avait à dire. Bien entendu, si la sorcière avait des questions sur son plan A –la négociation pour le rejoindre-, une autre exigence ou encore des demandes de garanties ou une contre-offre, il serait prêt à l’écouter et à y réfléchir.

Et bien entendu, en ultime recours, si la sorcière choisissait l’option la plus idiote, celle qui n’apporterait rien d’autre à personne que la mort, alors il se battrait, avec toute l’énergie du désespoir. Mais il ne se battrait pas n’importe comment. Sachant qu’il n’avait sans doute aucune chance de dégainer avant que la sorcière frappe, il commencerait par se renverser en arrière sur sa chaise, dans le but de la faire tomber comme lui et d’essayer ainsi d’éviter le premier coup de la lame en passant en dessous d’elle. Puis, une fois au sol, il tirerait son épée « Devoir », et défendrait chèrement sa vie, non sans demander pour que cela réussisse l’aide de sa déesse tutélaire, Myrmidia. Si cela devait arriver, ce qu’il ne souhaitait pas parce que cela aurait signifié l’échec des négociations du plan A et du plan B, ce serait la première fois qu’il ferrait appel à sa divinité pour l’aider, mais en de telles circonstances, il n’aurait pas le choix, car sa mort signifierait un coup dur pour tout Col-de-Ferlangen et que cela, il ne l’accepterait pas sans tout tenter pour sauver ces gens.
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Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

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• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
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[MJ] Le Djinn
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Re: Le Phare dans la Forêt [Friedrich]

Message par [MJ] Le Djinn »

Avec une patience étonnante au vu du discours long comme un jour sans pain que lui servait Friedrich, la sorcière l'écouta. Elle hochait parfois la tête, grimaçait à d'autres, éructait aussi de temps en temps. Pourtant, quand l'Hadler eut fini, il eut le plaisir d'entendre un rire sonore, sinistre et grinçant sortir de la gorge de la magicienne ainsi que la faux magique disparaître en lambeaux pour cesser d'exister.
La vieille se tordait de rire, se tenant même les cottes en allant se rasseoir sur son fauteuil mité, ignorée cette fois par le chat noir qui la boudait. Elle sécha des larmes qui perlaient de ses trois yeux.


-"Ah! Merci soldat, je n'avais plus autant rit depuis bien longtemps! Vous voyez, votre discours me confirme ce que les esprits du Chaos m'avaient déjà susurrés: vous êtes un être haïssable à leurs yeux.

Vous sous-estimez votre valeur en tant qu'adversaire du Malin, soldat. Ce n'est pas le genre humain que les Dieux haïssent, c'est vous! Vous et vous personnellement... Et vous savez pourquoi? Parce que vous êtes l'antithèse des valeurs qu'ils portent. Vous êtes un homme honnête, droit dans vos bottes de cuir, vous mettez en avant des vertus de justice, de liberté, de bonheur familial... Vous rendez-vous compte à quel point vous êtes une menace pour eux, soldat Hadler? Pouvez-vous simplement le concevoir?


Elle s'arrêta et pris une autre madeleine qu'elle mangea plus proprement, ne prêtant même pas attention à une éventuelle réponse.

-"Votre tête est de celle pour laquelle ils récompenseraient grassement, soldat, très grassement... Ils vous craignent, comme vous craindriez la guêpe se posant sur votre main durant un duel et dont la douleur sous la piqûre vous fera perdre concentration au moment fatal... Vous possédez votre noblesse d'esprit, l'arme qu'ils craignent plus encore que toute ma magie ou que cent mille hommes."

Elle soupira et matérialisa une petite ombre noire qui saisit une autre madeleine et la ramena à sa main. Elle continua ensuite, de sa voix chevrotante.

-"Je ne suis pas une chaotique, j'étais juste une petite fille avec le Don. On m'a abandonné dans la forêt, mais j'en suis sortie, grandie, renforcée. Je me suis installé ici, bâtissant cet endroit de mes mains. Puis des villageois sont venus, pour me demander de sauver leurs femmes, leurs fils, leurs filles, de les faire avorter ou même accoucher. Prendre la vie ou la donner...

Parfois un répurgateur venait et je le tuais. Parfois un homme-bête venait quérir mes conseils, car ma magie sauvage m'a amené la marque des Sombres. Parfois un couple de parents m'apportaient un enfant déformé par les mutations et je l'élevais avant de le laisser à une harde. Les Hommes-Bêtes n'osaient pas s'en prendre à moi, me considérant comme une des leurs, alors je les tenais éloignés des villageois... Mais depuis l'arrivée de Tammas, ils sont plus agressifs...

Khorne prend le contrôle de la forêt, soldat. Et votre épée sera utile pour le repousser, cependant, elle ne sera pas suffisante, à moins que..."


Elle se leva d'un bond, comme une furie et leva un drap sale recouvrant une étagère. Il y avait là une collection de grimoire poussiéreux dont les noms n'étaient pas tous visibles sur le dos. Le seul que Friedrich put lire indiquait "Liber Mortis Vol.1 Par Mt Heinrich", quel drôle de nom pour un livre... En tout cas il ne disait rien à notre héros.

La vieille se saisit d'un volume frappé d'une étrange rune et posa un doigt victorieux sur une page.


-"Je ne pourrai vous aider que si vous me logez et me nourrissez -ainsi que mon chat, soldat... Cela étant, j'ai dans ce livre une rune particulière que je pourrais forger sur votre lame... A condition bien sûr que vous gardiez le silence sur son existence..."
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Friedrich Hadler
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Re: Le Phare dans la Forêt [Friedrich]

Message par Friedrich Hadler »

Le moins que l’on puisse dire, c’était que Freidrich avait ressenti un immense soulagement en voyant l’arme aethyrique disparaître. Quelque peu rassuré sur son interlocutrice, il n’en restait pas moins très mal à l’aise. Se rasseyant, le soldat se demanda quel besoin la sorcière avait eu de le menacer ainsi. Elle avait pris un risque énorme, car en d’autres circonstances, il n’aurait pas hésité à se battre pour défendre sa vie. Et surtout, elle venait de lui coller une frousse qu’il n’oublierait pas de sitôt. Dire qu’il craignait déjà qu’il craignait les mages avant cela !

Cependant, la vieille femme semblait somme toute sympathique. Sa tension retombée, le sergent apprécia le discours très flatteur à son égard de son hôtesse, ne pouvant retenir un petit sourire. A son avis, elle en faisait un peu trop sur lui, mais c’était toujours agréable d’entendre vanter ses mérites ainsi. Tout comme il fut rassuré également de l’entendre dire qu’elle n’était pas chaotique. Evidemment, on ne pouvait pas lui faire totalement confiance non plus, mais c’était déjà ça. Toutefois, restait un éclaircissement à apporter sur l’hébergement qu’elle souhaitait :


-C’est très gentil à vous de me décrire comme vous le faites. J’essayerai de me montrer à la hauteur du portait flatteur que vous dressez de moi.

Quant à votre histoire, si je puis me permettre, vous devez être quelqu’un d’exceptionnel pour avoir survécu à tout cela sans sombrer. Réellement, je compatis, ce ne doit pas être simple d’être ainsi rejetée et mise à l’écart à cause de quelque chose dont vous n’êtes pas responsable.

En ce qui concerne votre demande de logement, j’y accéderai bien sûr. Mais désirez-vous conserver celui-ci que vous avez bâti de vos mains, ou que nous vous en construisions un autre ?


Le sergent attendit la réponse, en sachant que dans tous les cas, il ferait le nécessaire. Puis il se pencha sur la question de la rune. Peu savant dans ce domaine, l’ostlandais nourrissait encore des doutes… Notamment sur le nom du seul livre qu’il pouvait déchiffrer, dont le titre, bien que probablement rédigé en langage classique qu’il ne maîtrisait pas –il se maudit de n’avoir pas étudié cela avec sa défunte mère qui elle en connaissait quelques rudiments-, semblait faire référence explicite à la mort, à moins que cela ne soit un faux ami ? « Liber mortis ». Que cela pouvait-il bien signifier ? Sans doute le « livre mort », ou bien « le livre de la mort », ou encore « le livre des morts », il ne pouvait en être sûr, mais avait de forts doutes sur cet ouvrage. Et puis, cette sorcière avait fait apparaître une faux entre ses mains, autrement dit une arme que l’on associait généralement à la mort dans les représentations populaires. Coïncidence ? Possible, et d’ailleurs la rune serait tirée d’un autre bouquin. Mais mieux valait tout de même faire attention.

D’autant qu’il ne connaissait pas cette magicienne et craignait toujours ses pouvoirs. Il ignorait également l’apparence, l’effet et la source de la magie qu’elle comptait insuffler dans son arme. Or celle-ci était bénie, et mieux valait éviter toute incompatibilité éventuelle. Et puis, il y avait aussi cette curieuse condition ? Comment et pourquoi cacher une rune ? Les armes magiques n’étaient pourtant pas maléfiques par nature, puisque les plus grands héros impériaux, elfes et nains en portaient. Les Comtes-Electeurs ne maniaient-ils pas eux-mêmes leurs célèbres Crocs Runiques ? Etait-ce dû à une rune spécifique ?

Toutes ces questions tournaient dans la tête de Friedrich, or il devait à tout prix éviter de perdre son arme à ce moment crucial, mais ne pouvait pas non plus refuser une amélioration potentielle qui l’aiderait peut-être à vaincre, serait peut-être décisive. Tout se jouait sur des détails, et pour ces raisons, il devait s’informer afin de ne pas les négliger par une précipitation malvenue.

C’est pourquoi notre héros préféra poser quelques questions et faire quelques remarques qu’il estimait nécessaires sur la rune, non sans avoir remerciée son hôte de sa généreuse offre au préalable :


-Concernant mon épée, je vous suis reconnaissant de votre offre et bien sûr je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour mettre les chances de mon côté, y compris améliorer mon équipement. Mais il est un détail que vous ignorez peut-être et dont il faut que je vous informe au préalable. Il se trouve que "Devoir", l'épée qui me sert d'arme principale est bénie. J'imagine que la graver d'une rune maléfique est plutôt contre-indiqué dans ces cas, encore que je ne m'y connaisse pas. D'autant plus que la rune que vous voulez graver n'a peut-être aucun lien avec le chaos. Mais en ce cas, pourquoi la cacher ?

Quoi qu'il en soit, je ne suis pas spécialiste. Pour moi, ce qui compte est avant tout la qualité de mon outil de travail, car d'elle dépend les vies de nombreux villageois. Je vous préviens donc et vous laisse juge. J'ai également avec moi ma vieille épée si vous souhaitez faire un test préalable...


Avant de laisser la magicienne toucher à son arme, Friedrich vérifia que la rune voulue n’avait à priori aucun rapport avec le chaos. Après avoir constaté que c’était le cas, la rune lui étant d’origine et de signification totalement inconnue, il hocha la tête positivement. Tout ce qui pourrait l’aider dans sa mission, défendre ses concitoyens, serait le bienvenu. Quitte à devoir cacher la rune ensuite, il voulait vérifier si une solution rusée était possible dès sa conception.

-Pourrait-on cacher la rune en l’intégrant à un motif plus complexe, purement décoratif, dont elle ne serait qu’une partie ? Ou se reconnaîtrait-elle tout de suite ? D'autre part, des nains sont dans la ville, eux auraient peut-être une solution, si nous leur demandions, ils pourraient même la forger eux-mêmes, qui sait ?

De telles demandes étaient peut-être naïves de la part de Friedrich, mais celui-ci ignorait pour l'instant pourquoi il faudrait cacher ladite rune. Mais une coopération avec les forgerons nains lui paraissait une bonne idée, allier leurs talents légendaires à la magie serait l'assurance d'un résultat d'une grande qualité, pensait-il...
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• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

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• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

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[MJ] Le Djinn
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Re: Le Phare dans la Forêt [Friedrich]

Message par [MJ] Le Djinn »

Quand Friedrich parla de protéger sa maison, la vieille eut un rire sourd. C'est à se moment que son chat décida qu'il était temps pour lui de retourner se lover sur des jambes. Il grimpa et s'étirer, méritant une fessée de l'ancienne pour lui avoir griffé la peau.

-"Oh! Si vos hommes arrivent à porter ma maison, je ne serais pas contre un déplacement vers une région plus ensoleillée! Sinon, une simple masure comme celle-ci et un déménagement de mes affaires suffira..."

Ses autres questions furent plus gênantes pour la magicienne qui hocha la tête en signe de compréhension. Il était visible que Friedrich ignorait la plupart des lois magiques qui régissaient le monde. Il fallait le lui expliquer pour que tout devienne limpide.

-"Je ferais évidemment des essais sur d'autres lames avant, mais rien de bien important au fond, je suis quasiment sûre de réussir mon coup. Après ça votre épée brûlera au contact et carbonisera la chair de vos ennemis en même temps que vous les touchez! C'est une rune tout à fait normale, classique, naine... Rien à craindre pour la bénédiction de votre lame, au contraire.

Et vous devez la cacher car les nains interdisent formellement, et la loi impériale aussi, de faire forger une rune par un humain. C'est un crime grave! S'il y a bien des nains à votre campement, je devrai me cacher pour pouvoir travailler... Mais je vous promets qu'après ça, vous exterminerez vos ennemis avec une facilité déconcertante!

Et évidemment je tenterai de la cacher, mais si cela peut tromper un répurgateur, ça ne trompera pas un nain, évidemment..."
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Friedrich Hadler
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Re: Le Phare dans la Forêt [Friedrich]

Message par Friedrich Hadler »

Friedrich Hadler écouta attentivement ce qu’avait à lui dire la vieille femme aux trois yeux. Il commença par hocher la tête affirmativement à sa demande concernant un déplacement de sa demeure pour la rapprocher de la ville. Pour l’instant, les travailleurs n’étaient pas très nombreux et tous occupés, et il aurait besoin d’une main d’œuvre importante pour les futurs travaux qu’il envisageait. Toutefois, il devrait quand même être possible d’accéder à la demande de la sorcière sans trop bouleverser ses plans, en rognant sur les marges qu’il avait prévues, du moins l’estimait-il.

Ce que lui dit la magicienne à propos de la rune était autrement plus problématique, sur le plan des principes. Dans son esprit, deux courants contraires s’affrontaient. Il songea :
*Illégal. Hum… De toute manière, elle a raison, elle connaît l’ennemi. Et si certains de ces monstres se régénèrent comme le troll qui a décimé l’équipe de Poigno et Katja à Mierach, j’aurais besoin de cette rune pour les vaincre. * Cette pensée le fit se décider. Il se souvenait des récits que lui avaient faits l’éclaireuse et son camarade sergent de cette attaque meurtrière. Et d’autres créatures pouvaient partager ce même pouvoir de régénération. Dans ce cas, seule la rune lui permettrait d’espérer pouvoir vaincre, et donc de sauver des vies.

D’un côté, l’illégalité, de l’autre, la mission avec à la clef plus de trois cent vies humaines à sauver. Non, il n’avait pas le droit d’hésiter. Tant pis, il serait discret, et dans le pire des cas il sacrifierait son épée. L’air grave, le soldat répondit, scellant le pacte avec son interlocutrice :


-Evidemment, l’illégalité ne me plaît guère. Pourtant, si enchanter une arme de cette façon est un crime grave, refuser de le faire alors que la vie de centaines de personnes est en jeu et que cette épée est le seul rempart entre eux et la mort est un crime encore plus grave, impardonnable.

Il soupira profondément avant de faire oui de la tête en rajoutant :

-Je tiens à cette épée plus qu’à n’importe quelle autre de mes possessions. C’est un cadeau très précieux à mes yeux, qui a beaucoup plus d’importance que sa simple valeur vénale… Mais s’il faut risquer sa destruction pour sauver ne serait-ce qu’une seule vie, alors c’est un prix que je consens à payer. Forgez cette rune.

Sur ces mots, Friedrich se leva et se prépara à repartir, soulagé de quitter ce lieu habitée par une des personnes qu’il craignait le plus, une véritable magicienne ! Il était globalement très content de la manière dont s’était déroulé cet entretien, mais sa peur ne l’avait pas quitté. Néanmoins, alors qu’il se trouvait sur le pallier de la porte, il se retourna une dernière fois vers son hôtesse et termina de lui exposer ce qu’il avait à lui dire :

-Madame, je sais que les villageois viennent vous consulter régulièrement. Maintenir le moral des civils est un facteur qui pourra se révéler essentiel pour préparer l’affrontement final. C’est pourquoi, dans cette optique, j’aimerai s’il vous plaît vous demander de leur dire que nous allons y arriver, que nous allons vaincre. Il faut qu’ils y croient, ils ont plus que jamais d’espoir et vous pouvez le leur en donner. Je compte sur vous.

Et enfin et surtout… Merci.


Oui, c’était difficile, car la personne qui lui faisait face l’effrayait comme nulle autre auparavant exceptée peut-être la chaotique du château du prince Grisejoie, mais Friedrich savait que la vieille femme serait un atout déterminant pour les épreuves à venir. Un atout dangereux qui avait bien failli lui coûter la vie, mais qu’il tenait enfin ! Cela valait bien des remerciements pour tout ce qu’elle avait déjà fait et se proposait de faire, au nom de l’ensemble de ceux qu’elle protégeait maintenant.

Non sans éprouver toujours une tension certaine, restant sur le qui-vive, notre sergent rentra au village où il supervisa l’avancée des travaux. Heureux de constater leur avancement, le militaire décida ensuite qu’il était grand temps pour lui de continuer dans son action. Sur le plan personnel, il avait encore plusieurs projets des plus urgents à accomplir. Il devrait notamment rendre visite au campement mercenaire, aux mines et jeter un œil aux tumulus. Mais il savait qu’il n’aurait jamais le temps de faire les trois choses en une journée. Il lui faudrait même sûrement trois jours pour tout faire lui-même.

Cependant, la journée était déjà avancée et hélas il n’aurait pas le temps d’entreprendre un tel déplacement dans l’immédiat. Soucieux de tenir au plus vite sa promesse, il alla chercher cinq de ses hommes et leur demanda de commencer à construire une petite maison individuelle en périphérie du village. Après quoi le sous-officier alla trouver Poigno et d'Ornevin et leur expliqua que la sorcière avait accepté de les aider, et qu'elle serait un précieux atout pour le moral et plus tard pour la bataille et qu'il ne fallait donc surtout pas la déranger en attendant, en insistant particulièrement auprès du répurgateur sur le caractère vital de cet ordre pour la suite des opérations.
Puis il expliqua que le lendemain, il devrait à priori s'absenter le temps d'une journée, sauf si un problème ou un évènement quelconque le forçait à rester.

Spoiler : donc je lance avec 5 soldats la construction de la maisonette (sauf si ça me coûte + de 20 bois, mais ce serait étonnant que ça coûte plus qu'un moulin et autant qu'un bordel une simple maison individuelle). Et je fais passer 1 jour, de manière à ce qu'on soit au J3 (J1 étant le jour de l'arrivée).

Evidemment, je maintiens les patrouilles autour du village.
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Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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[MJ] Le Djinn
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Re: Le Phare dans la Forêt [Friedrich]

Message par [MJ] Le Djinn »

Le regard que lui jeta Ornevin quand il apprit que Friedrich revenait de la cabane de la sorcière n'admettait pas de réplique: même s'il n'en disait pas un mot, il était furieux. Son humeur semblait d'ailleurs s'être partiellement retransmise dans la population dont certains membres, sans doute les plus pieux, lançaient des œillades mauvaises en direction de notre héros. De la même façon, ses cinq hommes, commençant les travaux, se trouvaient bien mécontents d'être placés à cette tâche ingrate!

A part cela, il n'y eut pas vraiment de problème à signaler durant le reste de la journée et, le soir venu, chacun put aller se coucher avant de s'endormir du sommeil du juste.

Pendant la nuit, on entendit de temps en temps des expressions surprises ou des cris d'animaux habituels, mais rien qui ne puisse vraiment motiver les deux officiers à sortir de leur lit pour régler le problème. D'ailleurs, personne ne vint les voir, sans doute que personne n'oserait vraiment les déranger.

J3 - Je ferai un éventuel inventaire de ce que tu obtiens ce jour-ci un peu plus tard, là je te laisse juste de l'espace pour jouer!
A son réveil, sans doute un peu tardif, Friedrich ne retrouva pas Poigno dans les environs de la tente. D'ailleurs, le camp en général semblait relativement vide. Au loin, le soldat vit une patrouille de cinq hommes passer. Il n'eut pas vraiment le temps d'en dire plus que deux personnes arrivaient au pas de course. Il en reconnut un à son tabard noir: c'était un de ses propres hommes, l'autre, habillé plus "noblement", lui était étranger.

Finalement, son subordonné arriva en premier et lui fit un rapport, d'une haleine épuisée:


-"Soldat... Taelstar... Au rapport... Sergent... La nuit... Ouf... La nuit dernière, de nombreuses f... formes sombres ont été... Pfiou... Ont été visibles dans la forêt... Les hommes sont nerveux... Arf... L'ennemi nous a repéré... Ils n'ont pas tentés d'avancer..."

Le second arriva peu après et se tint droit, reprenant sa respiration et tentant de se donner une bonne prestance.

-"Quant à moi... Sergent... Je suis le Baron von Erzalt, porteur des ordres du Comte-Electeur Valmir von Raukov! Il est de mon devoir de vous informer que le Comte-Electeur, conscient des enjeux de la dite "Nuit des Bêtes", organisera une tournée d'inspection générale des campements autour de la Forêt des Ombres durant ce mois. Il vérifiera ainsi les installations de cette... Place stratégique... Dans quinze jours.

Je peux porter vos demandes, mais je ne verrai sans doute pas le Comte-Electeur avant quelques jours, soyez donc clair et concis."


Et de se prendre un regard assassin du paysan soldat ostlandais. D'ailleurs, le noble, toujours avec son visage de cul-serré fier, ne le remarqua même pas.
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Friedrich Hadler
PJ
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Re: Le Phare dans la Forêt [Friedrich]

Message par Friedrich Hadler »

Hadler s’était attendu à ce que son entreprise avec la sorcière ne plaise guère au répurgateur. Ornevin d'Oëstrof était un homme bon, mais comme tous les répuragteurs sans doute, un peu trop borné pour comprendre que parfois, il fallait faire preuve de souplesse et d’ouverture pour gagner. Peu importait sa satisfaction ou non, de toute façon. Aller voir la sorcière n’avait pas non plus été plaisant pour Friedrich, mais cela avait sans doute été utile. Le soutien d’une magicienne pouvait peser, tant à la bataille, qu’en amont, sur le moral des citoyens qui allaient la consulter en majorité, d’après les dires mêmes du répurgateurs.

Quant au mécontentement des plus zélés parmi les fidèles, il faudrait sans doute le calmer d’une manière ou d’une autre. Peut-être par l’érection future d’un temple ? Cela était une idée. De par son action, le sergent visait uniquement le bien commun, la survie de tous sans distinction. Il ne souhaitait nullement favoriser tel ou tel groupe de civils, mais simplement mettre toutes les chances de son côté pour réussir sa mission. Mais la difficulté était que la perception des uns et des autres n’était forcément la même que la sienne. Sans le vouloir, il pouvait offenser certains et en était bien conscient. Tant que cela ne posait pas de problème, cela restait acceptable. Néanmoins, il faudrait veiller à ne pas trop envenimer la situation. Notre héros doutait qu’une simple discussion suffirait à calmer d’Ornevin, ce genre de type préférant l’action aux palabres, pourtant, elle serait nécessaire, tôt ou tard, pensait-il. Ce répurgateur devait collaborer avec eux et non leur mettre des bâtons dans les roues.

Le lendemain, en se levant, Friedrich constata que les rues étaient étrangement vides, et que Poigno n’était pas là. Des nouvelles parvinrent aux oreilles du sous-officier par l’intermédiaire de deux hommes. L’un d’entre eux, un de ses soldats, lui apprit que des hommes-bêtes avaient été repérés aux abords de la ville, dans les sous-bois. Très bien, l’ennemi les surveillait donc.

Quant à l’autre, il n’était autre qu’un noble, un baron envoyé par le Comte-Electeur en personne ! Et les nouvelles qu’il apportait étaient incroyables, tout aussi motivantes que stressantes d’une certaine manière. La revue d’un homme tel que le Comte-Electeur était chose rare, ce serait d’ailleurs la première fois que Friedrich aurait l’occasion de voir ce grand homme. Mais cela impliquait aussi une lourde responsabilité, celle de ne pas le décevoir.

Saluant tout en respectant le protocole, le militaire contrôla l’identité dudit baron –Valmir von Raukov lui avait certainement remis une lettre ou un document à cet effet-, et répondit :


-Mes respects, baron von Erzalt. Grande nouvelle que vous nous apportez là. Nous ferons tout pour que le Grand Prince Valmir von Raukov soit satisfait, soyez-en assuré.

Quant à mes demandes… Et bien, je ne vous cache pas que nous manquons de tout ici, mais la situation doit être relativement semblable partout j’imagine. A vrai dire pour l’instant, j’aurais surtout besoin d’hommes, des combattants, peut-être de la cavalerie ou même de l’artillerie si possible, car nous aurons le plus grand mal à nous en procurer autrement. Mais sinon, toute aide de toute nature serait la bienvenue : or, armes, ressources, nourriture, travailleurs…


Puis le sergent se tourna vers son homme et lui répondit à son tour :

-Merci, Taelstar. Pas d'inquiétude à avoir. C’était inéluctable qu’ils viennent rôder dans le coin, mais il est regrettable que nous n’ayons pas encore de pisteurs, sans quoi nous aurions pu agir. En leur absence, la forêt nous est trop dangereuse. C’est pourquoi j’aimerai qu’on envoie au plus vite une missive au camp de mercenaires pour y demander deux pisteurs, leurs meilleurs éléments si possible. Leur expertise et leur connaissance du terrain seront des atouts majeurs pour frapper l’ennemi.

Et… Où sont donc passés tous les autres ?


Friedrich s'apprêta à rejoindre ses hommes. Il aurait peut-être, en fonction de la situation, d'autres tâches pour eux. Oui, c'était ingrat, mais il n'avait pas trop le choix, surtout avec l'échéance nouvelle de l'arrivée du Comte-Electeur en personne. Il fallait que tout soit parfait, et il se doutait que ses hommes seraient sans doute de son avis.
Je commande donc 2 pisteurs, 2 ! Et en fonction de là où se trouvent mes hommes et du danger éventuel je leur donnerai peut-être du travail supplémentaire.
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Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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